2 Corinthiens 4, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 4, 18 décembre]

Chacun de nous a-t-il comme l’apôtre « entièrement renoncé aux choses honteuses qui se font en secret » (v. 2) ? Le cœur de Paul était comme un clair miroir ; il réfléchissait fidèlement autour de lui chaque rayon qu’il recevait. Et quel était l’objet, resplendissant sur lui, qu’il rendait ainsi visible aux autres hommes ? « La gloire de Dieu dans la face de Christ » (v. 6). Cette connaissance de Christ dans la gloire, quel trésor c’était pour Paul ! Lui n’était que le vase dans lequel elle était contenue. Un pauvre vase de terre, fragile et sans valeur propre. Car si l’instrument de Dieu s’était fait remarquer par de brillantes qualités humaines, il aurait attiré l’attention sur lui-même aux dépens du trésor qu’il devait présenter. Les bijoutiers savent bien qu’un écrin trop luxueux tend à éclipser le joyau qui y est renfermé. Ils exposent leurs plus beaux bijoux sur du simple velours noir. Ainsi le vase, Paul, était dans la tribulation, dans la perplexité, persécuté, abattu… pour que le trésor : la vie de Jésus en lui soit pleinement manifestée (v. 10). Les épreuves d’un croyant contribuent à le dépouiller de tout éclat personnel afin que brille d’autant plus Celui dont il n’est en quelque sorte que le pied de lampe.