Psaumes 98 et 99

[Chaque jour les Écritures, année 5, 8 janvier]

Les psaumes 98 et 99 commencent respectivement de la même manière que les psaumes 96 et 97. « Chantez à l’Éternel un cantique nouveau » (Ps. 98, 1). Le cantique nouveau est celui qui considère Christ dans les nouvelles manifestations de Sa gloire. À l’aube de Son règne, lorsque Dieu aura fait connaître Son salut et révélé Sa justice (v. 2 ; Ps. 97), cette hymne sera entonnée dans le ciel et toutes les créatures y feront écho (lire Apoc. 5, 9v. 13…). Le ciel et la terre chanteront à l’unisson ; une joie universelle répondra enfin à la bonté et à la fidélité de Dieu (v. 3). — « L’Éternel règne » répète le psaume 99. Son jugement s’étant exercé, Sa gloire reprend « entre les chérubins » la place qu’elle a quittée jadis à cause de l’iniquité du peuple (Ex. 25, 22 ; Éz. 10). Sa sainteté est proclamée à trois reprises : Il est saint… ; Il est saint… ; l’Éternel notre Dieu est saint (v. 3, 5, 9 ; comp. És. 6, 2, 3). Mais ce Dieu « trois fois saint » est aussi Celui qui pardonne (v. 8) et nous savons qu’Il peut le faire sans se renier Lui-même à cause de l’œuvre de la croix. Alors seulement l’intercession de Moïse, d’Aaron et de Samuel aura sa pleine réponse dans ce pardon qui est déjà notre part en grâce (Ex. 32, 11, 32 ; Nomb. 16, 47 ; 1 Sam. 7, 5 ; 12, 23).