Psaume 104, 19 à 35

[Chaque jour les Écritures, année 5, 14 janvier]

Nous sommes portés à donner beaucoup d’importance au travail et à l’ouvrage de l’homme (v. 23). Mais qu’il est peu de chose à côté des œuvres de Dieu, témoignages innombrables de Sa sagesse (v. 24) ! Et c’est d’abord de Lui, non du travail humain, que toute créature dépend pour sa subsistance (v. 27, 28 ; Matt. 7, 11). N’attribuons pas notre gain à nos efforts mais à Sa grâce. Oui, « la terre est pleine de ses richesses » ; sachons les remarquer et les observer. Toutefois on peut admirer la création et en jouir sans connaître Celui qui l’a faite. Combien d’artistes et de philosophes ont confondu la vérité avec la nature, sur laquelle d’ailleurs le péché a laissé sa trace impure. Contempler la nature n’instruit pas le pécheur sur ce qu’est Dieu en sainteté, en justice et en grâce. De même que pour connaître intimement un architecte, il ne suffit pas de visiter les immeubles qu’il a construits (et que des locataires sans gêne ont peut-être saccagés) ; il faut l’avoir fréquenté, être renseigné sur son caractère, sa famille, ses habitudes… Ainsi ne l’oublions pas, ce n’est pas nous qui découvrons Dieu, c’est Lui-même qui se révèle. Non pas à nos sens, car Il est esprit (Jean 4, 24), mais à notre âme. Non seulement dans la nature mais dans Sa Parole (Ps. 19).