Psaumes 113 et 114

[Chaque jour les Écritures, année 5, 26 janvier]

Que de motifs « les serviteurs de l’Éternel » ont pour louer « le nom de l’Éternel » (v. 1). Ils gisaient autrefois dans la poussière de la mort, oui, sur le fumier du péché (v. 7). Mais Dieu s’est abaissé pour regarder sur la terre (v. 6). Ne l’oublions jamais, si grand qu’Il soit, Il prend connaissance de tout ce qui concerne chacune de Ses créatures. Il a vu leur état de complet dénuement. Et, comme le maître de la parabole, Il s’est plu à inviter ces pauvres et ces misérables pour les faire asseoir au souper de Sa grâce (Matt. 22, 10 ; comp. aussi 1 Sam. 2, 8 et Luc 1, 52, 53). — L’Éternel avait vu l’affliction de Son peuple, entendu son cri, connu ses douleurs. Et Il descendit pour le délivrer (Ps. 113, 6 ; Ex. 3, 7). Il le fit sortir d’Égypte avec puissance. À Son commandement, la mer Rouge s’enfuit pour laisser traverser le peuple de Dieu ; « le Jourdain retourna en arrière » pour lui livrer passage ; le rocher fit couler ses eaux pour le désaltérer. Dieu sait où et comment faire jaillir le rafraîchissement et la vie pour répondre au besoin des siens. Mais Il fera un miracle plus grand encore en faveur de Son peuple quand Il changera le cœur dur de celui-ci en une source d’eaux pour la bénédiction de toute la terre.