Proverbes 19, 15 à 29

[Chaque jour les Écritures, année 5, 7 mars]

La paresse, spécialement la paresse à écouter (Héb. 5, 11), a pour « l’âme négligente » encore bien des conséquences désastreuses (v. 15). Elle « fait tomber dans un profond sommeil » celui qui devrait veiller pour attendre le Seigneur (comp. Matt. 25, 5). Elle produit la faim de l’âme et la disette spirituelle (chap. 20, 13). Et, cher ami, si votre âme a faim, ne cherchez pas à la tromper avec « ce qui ne rassasie pas » (És. 55, 2). Un seul aliment lui convient : la Parole de Dieu. Être nourri de Christ, vrai pain du ciel, c’est selon le verset 23 l’assurance de n’être pas visité par le mal. À côté des paroles de la connaissance, il existe une instruction qui fait errer (v. 27 ; 1 Tim. 6, 20, 21), fruit des pensées nombreuses du cœur de l’homme (v. 21). L’écouter, c’est dévier du chemin de l’obéissance, c’est donc avoir besoin de la correction (v. 18, 25). Ne donnons pas seulement à ce mot le sens de châtiment, mais pensons au pilote de ligne qui corrige sa route et rectifie le cap de son appareil selon les indications de la tour de contrôle. Tel doit être sur nous l’effet de la correction du Seigneur. Elle est le privilège du fils (v. 18 ; chap. 13, 24), et l’homme intelligent sait en profiter (v. 25 ; chap. 9, 8).