Proverbes 28, 15 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 5, 25 mars]

Chercher à concilier le chemin large et facile de notre volonté propre et le chemin resserré de l’obéissance au Seigneur, c’est avoir une marche tortueuse et aboutir à une chute certaine (v. 18). Le but qu’un homme poursuit, que ce soit de s’enrichir (v. 20) ou simplement d’obtenir un morceau de pain (v. 21), est pour lui l’occasion (et l’excuse !) de mainte transgression. « La fin justifie les moyens », entend-on dire ! Quel contraste avec l’homme parfait ! Au désert, Il repoussait la suggestion du tentateur de se procurer du pain autrement qu’en le recevant de Son Père. — Les versets 22 à 27 montrent que la prudence des hommes aboutit dans divers domaines à de faux calculs : Il paraît plus habile de flatter son prochain que de le reprendre si l’on veut gagner sa faveur. Eh bien ! plus tard c’est l’inverse qui en résultera (v. 23). Avant de donner aux autres, le « bon sens » commande de s’assurer que soi-même on ne manquera de rien. Certains iront jusqu’à parler d’une « charité bien ordonnée » ! Mais la promesse du verset 27 fait dépendre notre bien-être de notre libéralité. Dieu s’engage à subvenir aux besoins de ceux qui Lui auront donné ainsi une preuve à la fois d’amour et de confiance en Lui (Ps. 41, 1-3).