Proverbes 31, 1 à 9

[Chaque jour les Écritures, année 5, 30 mars]

Qui était le roi Lemuel ? Il n’est nommé nulle part ailleurs ; tout ce que nous avons à connaître de ce jeune prince ce sont les recommandations de sa mère, ainsi que son nom qui signifie « voué à Dieu ». « Quoi, fils de mes vœux », s’est écrié cette femme pieuse. De même qu’Anne son petit garçon Samuel, elle a consacré cet enfant à l’Éternel qui a tous les droits sur lui. À ce titre, elle s’est ensuite sentie responsable de l’instruire comme un vrai nazaréen. De solennels exemples dans l’histoire d’Israël, montraient où un roi pouvait être entraîné par les femmes ou par la boisson (1 Rois 11 ; 16, 8, 9). Lemuel est mis en garde contre ces mauvais penchants (Eccl. 10, 17 ; Os. 4, 11). Puis il reçoit des exhortations positives : il doit être le soutien, le porte-parole de tous les déshérités ! On peut trouver que c’est là un rôle bien effacé pour un roi. Mais ces instructions contiennent la substance du service religieux selon Jacques 1, 27 : se conserver pur du monde (de son étourdissement, de ses souillures) et s’occuper des affligés. — Le jeune Lemuel s’est souvenu mot pour mot de « l’oracle que sa mère lui enseigna ». Si vous avez eu comme lui l’inestimable privilège d’être élevé par une mère pieuse, prenez garde de ne jamais oublier l’enseignement de votre enfance.