Cantique des cantiques 2, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 5, 16 avril]

C’est par ses fruits qu’un pommier se distingue des arbres de la forêt (v. 3). Au milieu des hommes, Christ seul a produit pour Dieu ce fruit dont Ses rachetés peuvent maintenant savourer la douceur (v. 5 ; Nomb. 18, 13). Comme Marie aux pieds de son Seigneur, nous sommes appelés à nous nourrir en écoutant Sa Parole. — « Sa bannière sur moi c’est l’amour » (v. 4). Soldats de Jésus Christ, nous ne suivons pas notre Chef par contrainte, mais par attachement à Sa personne. — La Bible s’achève sur Sa promesse : « Voici je viens bientôt » (Apoc. 22, 7, 12, 20). Quel écho ont ces mots dans le cœur de ceux qui L’aiment ! « La voix de mon bien-aimé ! Le voici qui vient » (v. 8). « Jusqu’à ce que l’aube se lève », sachons nous tenir comme la colombe craintive dans les fentes du rocher à l’abri des souillures et des dangers (v. 14, 17). Et méfions-nous des petits renards qui ravagent les vignes en fleur (v. 15). En grandissant, ces petits renards deviendraient de plus en plus tyranniques (Rom. 6, 14). En outre avec la fleur, c’est toute promesse de fruit qui disparaît. Ne tolérons pas aujourd’hui telle petite fraude, tel péché d’apparence insignifiante, qui plus tard dominerait sur nous et frustrerait le Seigneur du fruit qui Lui appartient.