Cantique des cantiques 6, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 5, 20 avril]

L’ardente description que la Sulamithe a su faire de son bien-aimé en amène d’autres à le rechercher. Tel doit être le résultat de notre témoignage. Ceux qui nous entourent ne s’y tromperont pas. Seuls des accents jaillissant de l’abondance de nos cœurs pourront les conduire à Jésus. Les « filles de Jérusalem » n’ont encore qu’entendu parler de la splendeur de l’époux, mais celle de l’épouse leur est déjà visible. Elle est « la plus belle parmi les femmes » (v. 1, 13). La beauté morale de l’Assemblée, reflet de celle de Jésus, préparera les inconvertis à recevoir l’évangile. — Mais avant tout cette beauté est appréciée par le Seigneur (v. 4). Lui aussi a les yeux sur celle qu’Il a aimée jusqu’à la mort. Et que voit-Il en elle ? Les perfections dont Il l’a Lui-même revêtue (comp. Éz. 16, 7-14). Il peut encore l’appeler « ma parfaite » (v. 9), ayant pardonné son indifférence et ne retenant qu’une chose : elle n’a pas eu honte de Lui ; elle a publiquement confessé Son nom. À Son tour Il la reconnaît comme sienne devant Dieu (Matt. 10, 32). Et nous pensons à l’instant prochain où le divin Époux se présentera Son Assemblée à Lui-même, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, sainte et irréprochable pour l’éternité (Éph. 5, 27 ; 1, 4).