Daniel 2, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 5, 25 avril]

Que de ressemblances entre le temps de Daniel et celui de Joseph ! Dieu parle à Nebucadnetsar, comme au Pharaon jadis, par le moyen de songes prophétiques (Gen. 41). Et l’interprète qu’Il a préparé pour les expliquer est aussi un jeune captif de la race d’Israël. C’est parce qu’il s’était gardé de toute souillure (comp. Gen. 39) que Daniel a été choisi pour révéler les secrets de Dieu. Chers jeunes amis, ne l’oubliez pas : c’est seulement dans la mesure où vous vous conserverez purs du monde que le Seigneur se plaira à vous instruire et à se servir de vous. — Remarquons comment Daniel reste dans l’ombre jusqu’à ce que l’incapacité des hommes à comprendre les pensées de Dieu ait été dûment constatée. Les Chaldéens eux-mêmes affirment : « Il n’existe pas un homme… qui puisse indiquer la chose… excepté les dieux… » (v. 10, 11 ; chap. 5, 11). Ils ne peuvent que reconnaître leur ignorance, comme autrefois les devins de l’Égypte (Ex. 8, 19). La conclusion des Chaldéens aurait dû humilier et confondre l’orgueilleux monarque ! Il se met au contraire dans une très grande colère et commande de tuer tous les sages. En contraste, le verset 14 souligne la prudence et le bon sens de Daniel. Il veut se réserver le temps de placer toute cette affaire devant Dieu.