Daniel 11, 29 à 45

[Chaque jour les Écritures, année 5, 16 mai]

Aucune prophétie de l’Écriture n’est d’une interprétation particulière (2 Pier. 1, 20). Et à partir du verset 36, comme le prouvent les paroles du Seigneur Lui-même, il est question d’événements encore à venir, auxquels ceux du passé ont, en quelque sorte, servi d’esquisse et d’introduction. Ainsi Antiochus Épiphane, désigné sans équivoque au verset 31, roi de Syrie qui pour se venger des Juifs sacrifia une truie dans le temple puis y fit placer la statue de Jupiter, n’est qu’un type du futur roi du Nord ou Assyrien. À ce personnage prophétique s’appliquent les versets 40 à 45, tandis que les versets 36 à 39 concernent l’Antichrist, « le roi », qui dans ce même temps de la fin, se fera adorer à Jérusalem. Il sera le surhomme attendu, réunissant et parachevant dans sa personne, sous l’emprise de Satan, toutes les tendances perverses et orgueilleuses du cœur humain. Agir selon son bon plaisir (en contraste absolu avec Christ : Héb. 10, 7), proférer les pires blasphèmes contre Dieu, mépriser Son Christ, s’élever au-dessus de tout en s’appuyant sur l’argent, sur la violence et sur le mensonge, voilà bien l’esprit de l’Antichrist qu’il n’est pas difficile de discerner déjà dans le monde actuel.