Aggée 2, 15 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 5, 9 juillet]

Le peuple a fait l’expérience fâcheuse que le temps soustrait à Dieu n’est d’aucun profit. Il va pouvoir faire maintenant la contre-épreuve. « Dès ce jour-ci je bénirai », promet l’Éternel. Qu’il s’agisse du commerçant chrétien qui ferme son magasin le dimanche au détriment possible de ses affaires, ou de l’industriel, qui déclare au fisc jusqu’au dernier franc de son bénéfice, chaque enfant de Dieu pourra toujours vérifier cette parole du Seigneur Jésus : « Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses (nécessaires à la vie présente) vous seront données par-dessus » (Matt. 6, 33). — Le dernier message d’Aggée contient de touchantes paroles de grâce adressées personnellement à Zorobabel. Ce nom signifie : né à Babylone (et Sheshbatsar son nom chaldéen, veut dire paraît-il : joyeux dans la tribulation ; Esdr. 1, 8). L’Éternel l’appelle par son nom comme pour lui dire : Pauvre réchappé de l’exil j’ai d’ineffables promesses pour toi. Le monde entier sera ébranlé, mais ne crains rien, je t’ai réservé « un royaume inébranlable » (v. 6, 21, 22, cités en Héb. 12, 26, 28). En même temps nous pouvons reconnaître dans cet héritier de David un type de Christ, le libérateur choisi et établi par Dieu pour régner sur Israël.