Zacharie 7, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 5, 16 juillet]

Après le livre des visions (chap. 1 à 6), commence celui des oracles. Une démarche des habitants de Béthel pour savoir s’ils doivent continuer à jeûner et à se lamenter donne lieu à la première déclaration du prophète. Avant de répondre, il s’adresse à leur conscience (comp. Luc 13, 23, 24 ; 20, 2, 3, 22-25). Ce jeûne n’était-il pas plutôt de l’apitoiement sur leurs malheurs que le signe d’une véritable repentance ? Il deviendra même pour les Juifs hypocrites un moyen de se faire honorer, que Jésus dénoncera avec véhémence (Matt. 6, 16). Mais la sérieuse question du verset 5 semble être, chers amis, comme le doigt de Dieu pointé vers notre cœur, nous interrogeant sur le vrai motif de chacun de nos actes : « Est-ce réellement pour moi, pour moi… ? ». Les formes de la piété ne peuvent pas Lui donner le change. En revanche rien ne Lui échappe de ce qui est fait par amour pour Lui. Il ne se trompe pas sur le geste de Marie : « Elle a fait une bonne œuvre envers moi », dit le Seigneur Jésus (Marc 8, 35 ; 14, 6). — Dieu qui est lumière et amour rappelle Ses exigences de toujours : vérité et miséricorde (v. 9…). Ce qu’Il a trouvé, hélas : épaule revêche, oreilles appesanties, « cœur dur comme un diamant », explique et justifie Son châtiment sévère.