Zacharie 9, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 5, 18 juillet]

Cet oracle concerne les peuples voisins d’Israël. Leur conduite avait été observée à leur insu, « car l’Éternel a l’œil sur les hommes » (v. 1, 8 fin). Oui, combien oublient ce saint regard et se comportent comme si le Seigneur ne les voyait pas. — Dieu s’apprête ici à détruire la sagesse humaine et la force de Tyr, la fausse confiance d’Ékron, l’orgueil et les abominations des Philistins… Ainsi la voie sera ouverte au Messie venant annoncer la paix et dominer jusqu’aux bouts de la terre. Il est venu en effet, ce Roi monté sur un âne… (v. 9 ; Jean 12, 15). Mais Son peuple ne l’a pas reçu, et, depuis près de deux mille ans la prophétie s’est en quelque sorte arrêtée entre les versets 9 et 10. Elle reprendra bientôt son cours. Après de terribles jugements, le Roi reparaîtra dans toute Sa majesté. Sa bonté, Sa beauté seront admirées ensemble. « Tu es plus beau que les fils des hommes ; la grâce est répandue sur tes lèvres… », proclame le cantique « composé au sujet du Roi » (Ps. 45, 2). Chose infiniment touchante, Ses rachetés seront alors comme les pierres précieuses de Sa couronne (v. 16 fin) : ils contribueront à cette merveilleuse beauté du Roi (És. 62, 3). En même temps le seul fait de leur présence avec Lui rendra témoignage à Son ineffable bonté (Ps. 31, 19, 21).