Galates 3, 15 à 29

[Chaque jour les Écritures, année 5, 2 août]

L’apôtre explique pourquoi la loi ne change rien aux promesses divines. Celles-ci lui sont antérieures et Dieu ne se dédit pas. Et surtout elles ont été faites à la semence d’Abraham, c’est-à-dire à Christ (v. 16). Rien ne saurait annuler ni contredire ce que Dieu garantit à Son Bien-aimé — et à ceux qui Lui appartiennent. « Pourquoi donc la loi ? » (v. 19). On l’a comparée à un miroir. Elle me montre ma souillure, mais elle est aussi incapable de l’ôter qu’un miroir de me laver. Ce n’est pas là sa fonction. La loi ne fait que me convaincre de péché ; elle est donc mon conducteur jusqu’à Christ (v. 24). Après quoi son rôle est terminé comme celui de l’instructeur qui a préparé son élève à monter dans une classe supérieure. Pénible école que celle de la loi ! Elle m’apprend que je suis pécheur et elle ne me rend pas juste ; que je suis mort et elle n’a pas le pouvoir de me faire vivre ; que je suis sans force et elle ne m’en fournit aucune. Mais tout ce qui me manque je le trouve alors en Jésus. — Le baptême est le signe public de la mise à part pour Christ, par Sa mort. Vous qui avez été baptisés, êtes-vous réellement « fils de Dieu par la foi en Jésus Christ » ? Avez-vous vraiment « revêtu Christ » (v. 26, 27) ? Porter un uniforme auquel on n’a pas droit est une fraude et un abus de confiance.