Galates 5, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 5, 5 août]

L’homme a toujours considéré la liberté comme le plus précieux de tous les biens. Mais où peut-il la goûter vraiment ? Pauvre esclave de ses passions, il naît et meurt avec des chaînes rivées à son cœur. Seul Jésus Christ peut l’affranchir (v. 1 ; Jean 8, 36). Se pose alors une autre question : Quel usage le racheté du Seigneur va-t-il faire de sa liberté ? Se remettra-t-il délibérément sous le joug rigoureux de la loi (v. 1) ? Attitude aussi insolite que si un forçat libéré exprimait le désir de retourner au bagne ! En usera-t-il alors « comme d’une occasion pour la chair » (v. 13) ? Ce serait faire le chemin inverse des Thessaloniciens, repasser du service de Dieu à la tyrannie des idoles du monde (chap. 4, 8, 9 ; Luc 11, 26 ; 1 Thess. 1, 9). Non, cette liberté si chèrement payée par son Sauveur à la croix, le chrétien l’emploiera à servir son prochain. Et finalement c’est ainsi qu’il accomplira la loi puisque celle-ci se résume en une seule parole (v. 14) ou même en un seul mot : l’amour. « Celui qui aime les autres a accompli la loi » (Rom. 13, 8, 9). Il accomplit aussi le commandement du Seigneur Jésus dont le dernier et plus cher désir est que nous nous aimions les uns les autres comme Lui nous a aimés (Jean 13, 34 ; 15, 12, 17).