Galates 6, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 5, 7 août]

Ce chapitre 6 nous apprend comment agir envers un frère en chute — sans perdre de vue notre propre responsabilité (v. 1), envers ceux qui sont accablés par des fardeaux (v. 2), envers « ceux de la maison de la foi », et envers tous, en faisant le bien (v. 10). Présentement nous semons, en vue de moissonner « au temps propre ». Or un principe est évident : la récolte sera inévitablement de la même nature que la semence. Seul un fou pourrait s’attendre à recueillir du blé là où il a planté des chardons. La chair engendre toujours la corruption, tandis que le fruit de l’Esprit germe pour la vie éternelle (v. 8 ; chap. 5, 22 ; comp. Os. 8, 7 ; 10, 13). C’est donc maintenant qu’il faut choisir ; plus tard tout regret sera vain. — Le chrétien a déjà été déclaré mort à la loi (chap. 2, 19) et mort à la chair (chap. 5, 24). Il est ici reconnu mort au monde et réciproquement (v. 14). Désormais le monde n’a pas plus de droits sur moi que moi je n’en ai à user du monde. Entre lui et moi se dresse une infranchissable barrière, et c’est « la croix de notre Seigneur Jésus Christ », ma délivrance et ma gloire. D’un côté « une nouvelle création », de l’autre « rien » que Dieu reconnaisse (v. 15). Puissions-nous être d’accord avec Lui en principe et en pratique.