Éphésiens 2, 11 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 5, 11 août]

Par rapport au peuple juif, le sort des nations était particulièrement misérable. Elles n’avaient aucun droit aux promesses faites par l’Éternel à Abraham et à ses descendants (Rom. 9, 4). Et nous faisions partie de ces étrangers. Oui, souvenons-nous (v. 11) de ce triste temps où nous étions sans Christ, par conséquent sans espérance et sans Dieu dans le monde. Ainsi tout ce que nous possédons maintenant en Lui nous paraîtra d’autant plus précieux. Nous avons avec Dieu plus qu’une alliance : une paix gratuite (Rom. 5, 1), garantie par la présence du Seigneur Jésus dans le ciel. « Car c’est Lui qui est notre paix » (v. 14). C’est aussi Lui qui l’a faite (v. 15, fin) et en a payé le prix entier. C’est enfin Lui qui l’a annoncée (v. 17). Il ne voulait laisser à personne le soin d’en faire part à Ses chers disciples au soir de Sa résurrection : « Paix vous soit », leur dit-Il (Jean 20, 21 ; És. 52, 7). Et Il ajoute : « Moi aussi je vous envoie… ». Nous qui avons entendu et cru cette bonne nouvelle de l’évangile, nous sommes responsables à notre tour de la faire connaître à d’autres. — La fin du chapitre nous montre l’Assemblée de Dieu comme un édifice en construction (voir Act. 2, 47), reposant sur Christ la maîtresse pierre de coin, pour être Son habitation dès ici-bas par l’Esprit.