Éphésiens 3, 13 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 5, 13 août]

Cette nouvelle prière de l’apôtre est adressée au « Père de notre Seigneur Jésus Christ » (v. 14 ; comp. chap. 1, 16, 17). Que « Celui qui peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons » (v. 20) l’exauce pour chacun de nous. Qu’Il nous donne de comprendre quelque chose de Sa gloire en tous sens insondable et éternelle. Mais si merveilleuses et infinies que soient les perspectives de cette gloire, elles ne fixent et ne retiennent pas nos affections. C’est pourquoi l’apôtre ajoute sans transition : « et de connaître l’amour du Christ… ». Supposez que je sois soudain transporté à la cour d’un souverain ; j’y serais sans doute ébloui et dépaysé. Mais si je retrouve là mon meilleur ami et qu’il en soit le principal personnage, aussitôt je me sentirai heureux et à mon aise (M.E. 1882 p. 436). Il en est ainsi de la gloire : c’est celle de Jésus que nous aimons. — Avec l’apôtre, demandons que Son Esprit fortifie notre « homme intérieur ». Si Christ habite en nous (v. 17), ce n’est rien moins que « toute la plénitude de Dieu » qui nous remplira (v. 19 ; Col. 2, 9, 10) et avec elle, la puissance, l’amour, la foi, l’intelligence. Chers amis, le Père nous a fait place dans Sa maison (chap. 1 et 2). Avons-nous fait place à Jésus dans notre cœur ?