Éphésiens 4, 13 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 5, 15 août]

La plupart des jeunes sont pressés de jouir des privilèges des adultes. Par contre il leur est égal de prolonger, parfois toute leur vie, un état spirituel infantile. Les versets 13 à 16 décrivent la croissance harmonieuse de ce corps de Christ dont nous faisons partie. Elle résulte du développement de chaque croyant. C’est en Jésus que « l’homme fait » atteint sa complète stature. Christ en lui est une « plénitude » (v. 13 ; 1 Jean 2, 13). À l’opposé, le petit enfant, faute d’être affermi dans la vérité, reste réceptif à toutes les erreurs. État bien dangereux ! Car nous constatons dans quelles ténèbres morales et spirituelles le monde est plongé par l’ignorance de Dieu (v. 17-19). Nous qui avons été enseignés selon la vérité qui est en Jésus, montrons par notre conduite comment nous avons « appris le Christ » (v. 20). Notre doctrine, ou plutôt notre manière de vivre, est une personne. Christ s’apprend. « Étudiez-Le beaucoup », disait un de nos devanciers. Et vivez-Le ! — De même qu’on quitte un vêtement pour un autre, nous avons dépouillé le vieil homme et revêtu le nouvel homme (v. 22-24). Le vêtement de quelqu’un ne passe pas inaperçu. Quel est le nôtre aux yeux de tous ? Les habits souillés du vieil homme ou bien quelque ressemblance morale avec le Seigneur Jésus (Act. 4, 13) ?