Philippiens 4, 1 à 9

[Chaque jour les Écritures, année 5, 27 août]

« Réjouissez-vous dans le Seigneur », insiste l’apôtre. Pourtant les causes de larmes ne lui manquent pas (voir chap. 3, 18). Une malheureuse discorde oppose deux sœurs : Évodie et Syntyche, et trouble l’assemblée. Paul exhorte — ou plutôt supplie — chacune d’elles personnellement. Qu’elles apprennent — et nous aussi — la grande leçon du chapitre 2, 2 (comp. Prov. 13, 10) ! Notre douceur est-elle connue de nos frères et sœurs, de nos camarades ? Combien de querelles cesseraient si nous avions conscience que le retour du Seigneur est imminent. Combien de soucis également ! Par la prière, déchargeons nos cœurs de tout ce qui les tourmente. Pour être immédiatement exaucés ? Pas nécessairement, mais pour que Dieu puisse y verser Sa parfaite paix (v. 7). Mais comment éviter les mauvaises pensées ? En cultivant les bonnes. Servons-nous du verset 8 comme d’un crible à plusieurs grilles. Ce qui occupe en ce moment mon esprit, est-ce vrai ?… juste ?… pur ?… aimable ?… édifiant ?… Des pensées épurées ne pourront se traduire qu’en actes de même nature (v. 9). Et quelle en sera la conséquence ? Non plus seulement la paix de Dieu, mais le Dieu de paix en personne demeurant « chez nous » (Jean 14, 23).