Colossiens 4, 7 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 5, 5 septembre]

Paul, prisonnier à Rome, s’est servi du même fidèle messager, Tychique, pour porter ses deux lettres aux Éphésiens et aux Colossiens (Éph. 6, 21, 22). D’autres frères et hommes de Dieu participaient à ses travaux et à ses exercices de cœur : Épaphras qui, après avoir parlé du Seigneur aux Colossiens (chap. 1, 7), parlait d’eux au Seigneur (v. 12) ; Onésime, Aristarque, Marc, Luc… et aussi Démas, d’abord étroitement associé à l’œuvre, ici seulement nommé… — On se représente la confusion d’Archippe en entendant son nom dans la lettre lue devant l’assemblée. Quel est ce service particulier qu’il avait reçu du Seigneur ? Il suffit que lui l’ait su. Et si l’Esprit de Dieu ne le précise pas, c’est pour que chaque croyant puisse mettre son nom à la place de celui d’Archippe. — Le tragique état de l’assemblée de Laodicée décrit en Apocalypse 3, 17, montre qu’elle n’a nullement tiré profit de cette lettre qui lui a été ensuite communiquée (v. 16). Elle est restée pauvre, ayant accumulé d’autres richesses et d’autres trésors que ceux du chapitre 1, 27 et chapitre 2, 2 et 3. Elle est restée nue, n’ayant pas su se revêtir selon le chapitre 3, 10, 12 et 14… Que le Seigneur nous donne de tenir compte des avertissements de Sa Parole ! Qu’elle habite en nous richement (chap. 3, 16) !