2 Timothée 2, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 5, 26 septembre]

Fortifie-toi dans la grâce, recommande l’apôtre à son cher disciple. Lui-même avait appris ce secret de la bouche du Seigneur : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans l’infirmité… » (2 Cor. 12, 9). Trois exemples : celui du soldat, de l’athlète et du laboureur, illustrent le renoncement, l’obéissance et la patience du chrétien. Ce qui caractérise le bon soldat : il ne s’encombre pas d’un inutile bagage ; il est discipliné afin de plaire à ses supérieurs ; il sait que le métier de soldat comporte inévitablement des souffrances, des dangers, des coups à recevoir et que ceux-ci précèdent les citations et les médailles. Cette parole est certaine, toute l’Écriture la confirme : notre comportement actuel aura son éternelle contrepartie. Aujourd’hui les souffrances et la mort avec Christ ; demain la vie avec Lui, le règne et la gloire éternelle. Chers amis croyants, Jésus Christ nous a enrôlés sous Sa bannière. Hélas ! dans une armée, il peut se trouver des déserteurs qui renient leur drapeau et leur capitaine (v. 12 fin ; Jude 4 fin). Il y a mille manières, même silencieuses, de trahir notre Chef. Que le désir d’avoir Son approbation, secrète aujourd’hui, publique demain, fasse de nous de bons soldats, aptes à combattre le bon combat (chap. 4, 7, 8 ; 1 Tim. 6, 12).