Hébreux 3, 16 à 4, 7

[Chaque jour les Écritures, année 5, 9 octobre]

Le repos de Dieu au septième jour, après l’œuvre de la création, fut bientôt troublé par le péché de l’homme. Et, depuis lors « jusqu’à maintenant », le travail du Père avec celui du Fils n’a plus cessé pour la rédemption (Jean 5, 17). Mais nous apprenons ici : 1º Que Dieu a toujours en vue Son repos. 2º Que celui-ci est à venir et ne se confond pas avec l’établissement du peuple en Canaan sous Josué. Israël jouira du repos sur la terre du millénium, et l’Église le goûtera dans la gloire céleste. 3º Que, si Dieu veut partager Son repos avec Sa créature, tous cependant n’y entreront pas. Comme autrefois dans le désert, l’incrédulité (chap. 3, 19) et la désobéissance (chap. 4, 6 fin) ferment l’accès à la promesse. Jean 3, 36 nous montre d’ailleurs que celui qui désobéit se confond avec celui qui ne croit pas (note). Car faire l’œuvre de Dieu, c’est croire en Celui qu’Il a envoyé (Jean 6, 29). Hélas, il en fut d’Israël comme de multitudes aujourd’hui : « la parole qu’ils entendirent ne leur servit de rien, n’étant pas mêlée avec de la foi… » (v. 2 ; lire Rom. 10, 17). — Ainsi c’est l’obéissance au Seigneur qui nous permet d’entrer maintenant dans le travail de Sa grâce et nous prépare à partager aussi demain le repos de Son amour (Soph. 3, 17).