Hébreux 13, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 5, 26 octobre]

L’amour fraternel peut s’exercer sous bien des formes : l’hospitalité qui tourne au profit de celui qui la pratique (v. 2), la sympathie qui s’identifie avec ceux qui souffrent (v. 3 ; chap. 10, 34), la bienfaisance à laquelle Dieu Lui-même prend plaisir (v. 16). — L’avarice, hélas, a aussi plusieurs visages. On peut aimer l’argent qu’on possède, mais aussi celui qu’on désire avoir. Sachons nous contenter de ce que nous avons présentement. Et pour les besoins ou les dangers de demain, appuyons-nous « pleins de confiance » sur la fidélité du Seigneur (v. 6 ; Matt. 6, 31-34). Celui qui est notre aide ne saurait changer. « Tu es le Même », proclamait le chapitre 1, 12. Le verset 8 complète par cette affirmation d’une insondable portée : « Jésus Christ est le Même hier, aujourd’hui, et éternellement ». S’Il nous suffit, les « doctrines diverses et étrangères » n’auront aucune prise sur nous (v. 9). Et nous serons prêts à sortir du camp religieux formaliste (comp. Ex. 33, 7) pour aller vers Jésus seul, au lieu où Sa présence est promise. Lui a offert le sacrifice suprême. Notre privilège est d’offrir en retour à Dieu, non seulement le dimanche mais sans cesse, un sacrifice de louange, ce fruit de nos lèvres qui mûrit d’abord dans notre cœur (Ps. 45, 1).