1 Pierre 4, 12 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 5, 12 novembre]

Au ciel, nous méditerons sans nous lasser sur les souffrances du Seigneur Jésus ; elles seront le thème inépuisable de nos cantiques. Mais l’occasion de les partager sera passée. Or souffrir avec Christ est une expérience plus profonde et plus intime que de souffrir pour Lui. Avoir part à Ses douleurs, connaître l’ingratitude, le mépris, la contradiction, l’insulte (v. 14), l’opposition ouverte que Lui a rencontrés, c’est Le connaître Lui-même dans tous les sentiments qui ont été alors les siens. Tout le désir de Paul était de « le connaître Lui…, et la communion de ses souffrances… » (Phil. 3, 10). Mais il est une sorte de peines que Christ ne pouvait éprouver : celles que nous nous attirons pour avoir mal fait. Nous n’échappons pas aux « conséquences de nos inconséquences ». Un chrétien malhonnête récoltera ce qu’il a semé devant les tribunaux des hommes et celui qui se sera ingéré dans les affaires de quelqu’un d’autre aura peut-être sa punition de la main de ce dernier. Ce qui est le plus triste alors, ce ne sont pas les misères que nous nous attirons, c’est le déshonneur jeté sur le nom du Seigneur. À l’inverse, souffrir comme chrétien, c’est-à-dire comme Christ, revient à glorifier Dieu dans ce beau nom (v. 16 ; Act. 4, 17, 21).