1 Jean 2, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 5, 21 novembre]

Au sujet du péché, ces versets réunissent plusieurs vérités de toute importance : 1º Nous aurons toute notre vie le péché en nous (chap. 1, 8) ; c’est la chair, ou la vieille nature. 2º Il a produit jusqu’à notre conversion les seuls fruits qu’on puisse en attendre : nous avons péché (chap. 1, 10). 3º Le sang de Christ nous purifie de tous ces actes commis (chap. 1, 7). 4º Nous pouvons ne plus pécher, par la puissance de la vie qui nous a été donnée (chap. 2, 1). 5º S’il nous arrive de pécher — et, hélas, notre expérience quotidienne ne le confirme que trop — le Seigneur Jésus intervient encore. Non plus comme un Sauveur dont le sang fut versé, mais comme un Avocat auprès du Père, pour rétablir la communion. — L’obéissance (v. 3-6) et l’amour des frères (v. 7-11) sont les deux preuves que la vie est en nous. La seconde résulte d’ailleurs de la première (Jean 13, 34). Cependant si nous aimons le Seigneur, nous ne trouverons jamais Ses commandements pénibles (chap. 5, 3). Mais au verset 6 Dieu nous donne une mesure encore plus haute. Marcher comme Lui a marché, c’est plus qu’obéir à des commandements. Nous trouvons dans l’évangile de Jean ce qui est vrai en Christ et dans son épître ce qui est vrai en nous (v. 8). C’est la même vie et elle doit se montrer de la même façon (chap. 4, 17 fin).