1 Jean 4, 11 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 5, 27 novembre]

Deux faits d’une inexprimable portée : Christ laissant Sa vie pour nous (chap. 3, 16) et Dieu envoyant Son Fils (chap. 4, 10) ont manifesté aux hommes l’amour divin. Et maintenant cet amour leur est donné à connaître encore d’une troisième manière : en ce que les rachetés du Seigneur s’aiment les uns les autres. C’est ainsi que Dieu est — ou devrait être — rendu visible (v. 12) depuis que Jésus n’est plus sur la terre (Jean 1, 18). Il n’est pas possible d’aimer Dieu et de ne pas aimer Ses enfants. Quand quelqu’un nous est réellement cher, tout ce qui se rapporte à lui nous est cher aussi. Peut-on dire par exemple qu’un mari ou une femme qui n’aime pas ses beaux-parents aime vraiment son conjoint ? Et Dieu ne se contente pas d’un amour verbal (chap. 3, 18). Constamment dans cette épître reviennent les expressions « si nous disons… » (chap. 1, 6, 8, 10), « celui qui dit… » (chap. 2, 4, 6, 9), « si quelqu’un dit… » (v. 20). « Nous nous l’aimons… », déclare l’apôtre (v. 19). Eh bien, montrons-le ! — Nous avons trouvé dans ces versets : 1º l’amour pour nous (v. 9) ; c’est le salut déjà accompli ; 2º l’amour en nous (v. 12, 15, 16), versé par l’Esprit dans nos cœurs ; 3º enfin, l’amour avec nous (v. 17), nous donnant de l’assurance même pour paraître bientôt devant Dieu. Telle est la parfaite activité envers nous de cet amour divin !