Apocalypse 17, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 5, 22 décembre]

La dernière coupe comportait le jugement de Babylone (chap. 16, 19), sujet détaillé dans les chapitres 17 et 18. Il s’agit de l’Église apostate, la grande chrétienté professante dont tous les vrais enfants de Dieu auront été retirés à la venue du Seigneur. Infidèle à Christ, elle s’est corrompue par des alliances impures avec le monde et ses idoles. Or, comme l’a dit quelqu’un : « la corruption de ce qu’il y a de meilleur est la pire des corruptions ». Cette « prostituée » est « assise sur la bête », tirant sa force du pouvoir politique (v. 3). Alors que Jésus déclarait : « Mon royaume n’est pas de ce monde », elle a revendiqué la domination terrestre (Jean 18, 36). Enfin et surtout, elle a persécuté et mis à mort les vrais saints (v. 6). À ce spectacle un étonnement profond a saisi l’apôtre. Est-ce là vraiment ce que deviendrait l’Église responsable ? Hélas ! son histoire au cours des siècles ne l’a que trop confirmé déjà, en attendant sa forme finale qui est décrite ici. Mais les versets 16 et 17 nous apprennent comment périra cette « mère des abominations ». Elle connaîtra le sort qu’elle a fait subir aux « témoins de Jésus », expression dans laquelle se discerne toute la tendresse du cœur de Dieu (v. 6 ; voir aussi chap. 2, 13).