Apocalypse 21, 9 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 5, 29 décembre]

Après avoir entrouvert le voile sur l’état éternel (v. 1-8), l’Esprit revient en arrière à la période du règne de Christ. Il nous présente une ville qui n’est plus Rome ou Babylone mais la sainte Jérusalem, « l’Épouse, la femme de l’Agneau ». Toute cette description est symbolique. Nos sens actuels ne peuvent percevoir ni nos esprits concevoir ce qui appartient à la nouvelle création (1 Cor. 13, 12). Comment expliquer par exemple à un aveugle de naissance ce que c’est que les couleurs ? Aussi Dieu prend-Il ce qu’il y a de plus beau et de plus rare sur la terre : l’or, les pierres précieuses, pour nous donner quelque notion de ce que nous réserve le ciel. Le luminaire et la muraille de jaspe (v. 11, 18) nous parlent de la manifestation des gloires de Christ dans et par l’Église (chap. 4, 3). Celle-ci est illuminée par la lumière brillant dans la lampe : la gloire de Dieu « concentrée » dans l’Agneau (v. 23). À son tour, la sainte cité diffuse cette divine lumière au profit de la terre milléniale (v. 24). C’est exactement Jean 17, 22 : « la gloire que tu m’as donnée, moi, je la leur ai donnée… moi en eux et toi en moi ; afin… que le monde connaisse… ». — Et comment entrerait-il « aucune chose souillée » dans le lieu où le Seigneur habite (v. 27 ; lire 2 Cor. 7, 1) ?