Apocalypse 22, 10 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 5, 31 décembre]

Pour Daniel et le peuple juif, la prophétie était scellée jusqu’à son futur accomplissement (Dan. 12, 9). Pour le chrétien, elle n’est plus cachée (v. 10). Toute la Bible lui est donnée pour être comprise et crue. Le Seigneur nous a permis de la parcourir ensemble. Qu’Il nous aide à la sonder toujours plus profondément (Jean 5, 39), en puisant directement aux sources auxquelles ce petit ouvrage n’a cessé de se reporter. Qu’Il nous trouve à Son retour parmi ceux qui gardent Sa Parole et qui ne renient pas Son nom (chap. 3, 8). Ce doux, cet incomparable nom de Jésus, ce nom de Son humanité, nous est rappelé encore une fois par Lui-même : « Moi Jésus », je suis « l’étoile brillante du matin », Celui qui vient (v. 16). Nous n’attendons pas un événement mais une personne connue et aimée. — « Viens » ! À ce désir, éveillé par l’Esprit, répond Sa promesse : « Je viens bientôt » (v. 7, 12, 20) ; puis de nouveau l’écho des affections de l’Épouse : « Amen, viens Seigneur Jésus ». — Nous avons été convertis pour Le servir : inviter ceux qui ont soif, ceux qui veulent (v. 17)… et pour L’attendre. Mais le Seigneur sait que, pour ceci comme pour cela, nous avons besoin de toute Sa grâce (v. 21). Elle est la ressource parfaite et suffisante qui nous gardera « jusqu’à ce qu’Il vienne » (1 Cor. 11, 26 fin).