Bonnes œuvres . Quelque agréable et profitable que soit votre cercle de société, ne laissez pas la jouissance que vous y trouvez empiéter sur votre service pratique parmi ceux qui sont en dehors de lui, et particulièrement parmi les pauvres. Comme il est plus difficile et moins attrayant, ainsi, quand il est fait dans l’Esprit, le Seigneur s’y trouve et le bénit d’une façon spéciale. Soyez beaucoup au milieu des pauvres. C’était la voie du Seigneur : Il la reconnaît toujours, et elle a son importance particulière en plus de sens qu’on le suppose. C’est Son ordre et Son plan dans l’Église. Car les résultats ne viennent pas toujours de causes apparentes. « Bienheureux est celui qui a égard aux pauvres » (Ps. 41, 1 . vers. angl. ).
C’est un très grand privilège d’avoir ici-bas des fardeaux à porter ; le Seigneur le pensait ainsi.
Quelquefois la détresse et l’angoisse font jaillir une brillante flamme de prières de deux ou trois petits charbons de foi.
La lumière qui sortait de la nuée pour Israël devait avoir pour un Israélite croyant quelque chose d’un caractère fort riche et plein de douceur. Quelle délicieuse impression elle devait faire sur ceux dont elle guérissait les frayeurs et les anxiétés !
Une pierre de touche pour le cœur
« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; et celui qui n’assemble pas avec moi, disperse »
(Luc 11, 23 )
Lorsque Christ est manifesté, il faut que chacun se range pour ou contre Lui. On peut avoir des tendances ou des affections naturelles, mais quand il est question de Christ, il n’est pas possible qu’elles interviennent. « Laisse les morts ensevelir leurs morts » , et « celui qui aime père ou mère plus que moi, n’est pas digne de moi » , sont des passages qui décident la chose.
Il me faut être du côté de Christ ou du côté de Satan, il n’existe pas de terrain neutre. Comme le dit Josué : « Es-tu des nôtres, ou de nos ennemis ? » . Dans les batailles qui se livrèrent au pays de Canaan, il ne pouvait y avoir que pour et contre . Nous aussi, de même, avons à lutter contre des forces spirituelles, et Josué conduisant le peuple en avant au combat, préfigure le Saint Esprit soutenant et dirigeant nos âmes contre nos ennemis spirituels. Dans ces luttes, celui qui n’est pas pour moi est inévitablement contre moi. Il faut que j’agisse avec Christ et le Saint Esprit, ou avec le monde et le diable.
Christ est le centre de toutes les pensées de Dieu, ou de tout ce que Dieu veut reconnaître comme sien. Il est donc nécessaire que nous jugions scrupuleusement nos cœurs pour nous assurer qu’Il soit en tout notre objet. Nous pouvons même travailler à rassembler des chrétiens ; mais si ce n’est pas Christ qui occupe notre pensée, nous ne faisons que disperser. Si nous n’avons pas Christ pour objet, ce n’est plus Dieu qui rassemble, mais bien l’homme qui disperse ; car Dieu ne connaît d’autre centre d’union que le Seigneur Jésus Christ. Il faut donc que Christ soit notre objet, qu’Il soit notre centre, et qu’il n’y ait que Lui, jusqu’à la fin, car tout ce qui ne se rassemble pas autour de ce centre, et pour Lui, et de Sa part , n’est que dispersion.
Les noms propres hébreux
Il est presque impossible d’étudier les écrits des prophètes sans remarquer comment la signification du nom de l’écrivain est en harmonie avec la portée de ses écrits.
Considérons cela dans quelques-uns des livres les plus étudiés et les mieux connus.
Le nom d’Esdras signifie aide de Jah (Jéhovah). Son livre nous présente un spécimen de l’aide de l’Éternel , de Sa miséricordieuse assistance envers un petit résidu pour revenir de sa captivité et rebâtir le temple .
Néhémie signifie consolation de Jah . Son livre fait voir comment un résidu ayant été amené à vouloir s’occuper des affaires de l’Éternel avant tout (lisez Aggée), l’Éternel leur donna la consolation dans leurs propres affaires, et la ville et les murailles furent ainsi rebâties.
Ésaïe signifie le salut de Jah . Quel livre a pour but plus évidemment que le sien l’exposition du salut et de ses principes ? On en peut voir la preuve dans la manière dont il est constamment le manuel, non seulement du Juif occupé de sa conversion, mais aussi du catholique romain lorsqu’il cherche la réponse à cette question : Qu’est-ce que la vérité ? et du protestant quand il est à la recherche de la vie.
Jérémie signifie l’Éternel élèvera . Nous voyons dans son livre la manière dont un pauvre serviteur est soutenu par l’Éternel et les principes selon lesquels il est soutenu. Type de quelque chose de beaucoup plus profond, le serviteur est humilié et brisé par le spectacle du mal qui l’environne de toute part ; néanmoins il est soutenu comme constitué témoin pour l’Éternel. C’est le livre de ceux qui, de nos jours, sont engagés dans les batailles du Seigneur.
Ézéchiel signifie la force de Dieu . Son témoignage est certes un admirable abrégé des voies, des ressources et du but de Dieu dans l’œuvre par laquelle on veut ôter les obstacles à la bénédiction et fortifier le peuple de Son amour.
Daniel signifie jugement de Dieu . Son livre est le récit de l’établissement de la dynastie gentile en jugement contre Israël, et ensuite du jugement qui tombe sur les Gentils pour avoir abusé de leurs privilèges.
Il en est de même des noms des autres prophètes et de leurs écrits.
La plupart des hommes pensent qu’il y a beaucoup de choses qu’il faudra régler prochainement. Leur choix actuel ne peut pas être réglé prochainement. C’est ce choix qu’ils font maintenant qui règle le jugement de bientôt. Il y a donc beaucoup de choses qui sont arrêtées dès à présent. « Celui qui ne croit pas est déjà jugé » . C’est le Seigneur qui l’a dit. Confessez (maintenant ) Jésus pour votre propre et seul véritable Seigneur, et croyez que Dieu L’a ressuscité des morts, et vous serez sauvés .
Ainsi soit-il ! Le sanctuaire est ma demeure. Quelle autre place y a-t-il pour Jahbets dans ce vaste monde, orageux, fatigué ?
Jahbets doit être un homme du sanctuaire, et un homme du sanctuaire doit être un Jahbets[1] .
« Moi, fatigué ? Oh ! non, je ne le suis pas : c’est le monde tout autour de moi qui est fatigué — non pas moi ». Ainsi parlait quelqu’un. « Fatigué, oui certes , je le suis, disait un autre ; mais un homme fatigué dans l’âme duquel vit toujours l’espérance ». Un seul et même esprit, mais deux expériences diverses.
Les termes « vie et mort » sont employés dans l’Écriture pour exprimer des relations diverses, et par suite ont des sens qui diffèrent. Ils sont employés pour le corps naturel ; puis aussi pour l’état moral intérieur de l’homme, et enfin pour l’homme envisagé dans son état éternel. Au moment où il fut créé, l’homme, comme créature, était moralement vivant lorsqu’il fut placé en Éden. Il avait dans son corps la vie naturelle, il n’avait pas la vie éternelle, la vie divine, dans son corps, son âme ou son esprit.
La désobéissance introduisit la mort morale, la mort dans les fautes et dans les péchés ; elle plaça dans une condition de mortalité le transgresseur, le plaça sous le pouvoir de la mort, et montrait en avant la mort seconde.
La foi communique une nature nouvelle, divine, une semence qui est incorruptible. À cette semence appartiennent des affections, des pensées, des intentions, des désirs qui tous découlent de Christ et, par l’Esprit, ramènent à Dieu. Et cela est montré en nous pendant que nous sommes dans le corps, pendant que nous sommes en route vers Dieu, pendant que nous attendons Christ et les corps glorieux qu’Il nous donnera. Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en Son Fils .
Il y a encore des chrétiens qui croient que Dieu, dans un amour suprême, s’est fait homme et est mort tellement pour eux par amour : — que le premier des devoirs, la plus véritable affection, sans laquelle toutes les autres sont méprisables , consiste à apprécier comme nous le devons Celui qui a fait cela ; — que la première de toutes nos obligations est à l’égard du Sauveur, et que ne pas tenir compte de cela, et essayer de cultiver l’amour en dépit de cela, constitue la principale iniquité, la pire de toutes les dispositions.
Nous sommes redevables à Christ de quelque chose, et s’Il est déshonoré et méprisé, je puis bien chercher à gagner celui qui a renié mon Seigneur de propos délibéré, mais je ne puis être en communion d’amour avec lui. « Pour moi, vivre, c’est Christ » . Le confesser et Le déshonorer, c’est pire que le paganisme ; c’est reconnaître Son déshonneur et y acquiescer quand je connais mieux. L’homme qui croit que Christ est Dieu, et qui marche en communion de profession chrétienne avec quelqu’un qui Le nie, est pire que ce dernier. Nous sommes tous, hélas ! susceptibles d’errer ; mais celui qui, connaissant la vérité, accepte ce qu’il sait rabaisser Christ, Lui préfère résolument ses aises et la profession commune, quoiqu’il qualifie du nom d’amour une telle conduite. Tout effort fait en vue de la restauration d’une âme dévoyée est légitime, mais un pas en acquiescement avec elle est un pas de trahison envers Celui que personne n’aurait osé déshonorer s’Il n’était venu ici-bas en amour.
Le centre de l’union, c’est Christ, et non pas telle ou telle opinion ; mais je n’ai jamais compris, ni ne le comprends, qu’un vrai Christ et un faux Christ fussent également bons comme centre pourvu que les gens soient aimables les uns envers les autres ; car cela signifie que l’union consiste dans l’amabilité de l’homme et le reniement de Christ. Qu’ai-je besoin d’union, si ce n’est pas l’union en Christ, selon la puissance de la vie, par le Saint Esprit ?
L’affaire de ceux qui sont unis, c’est la gloire de Christ . Si jamais des chrétiens s’unissent sur une base où cela ne soit pas l’essentiel, leur union n’est pas du tout l’union chrétienne. Je n’ai de motif pour l’union que Christ, le Sauveur vivant. Je n’ai besoin, en fait d’union, que de celle qui fait de Christ son centre, son tout et son espérance. Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères . Mais faire de cela un prétexte d’indifférence à la gloire personnelle de Christ, en vue d’être un avec celui qui, s’appelant frère, la nie et la sape, c’est méchanceté, selon moi.
Plusieurs semblent avoir une vue très incomplète de la doctrine de M. Newton ; elle ne consiste pas seulement en expressions hasardées ou en sentiments téméraires, mais en un déshonneur systématique du Seigneur ; car si elle était vraie, ce serait (chose horrible à dire) faire Jésus anathème dès Sa naissance. Suivant M. Newton, le Seigneur était né dans une condition d’éloignement de Dieu ; Il était un exilé sujet aux pénalités quelconques que Dieu pouvait infliger à l’homme et à Israël ; telle était Sa propre relation, en tant qu’homme, avec Dieu ! Évidemment, cela détruit toute la grâce de Ses souffrances, soit dans Sa vie, soit dans Sa mort, comme c’est aussi incompatible avec Sa gloire divine propre.
1 Jean
5 ◊ 1 Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu ; et quiconque aime celui qui a engendré, aime aussi celui qui est engendré de lui. ◊ 2 Par ceci nous savons que nous aimons les enfants de Dieu, c’est quand nous aimons Dieu et que nous gardons ses commandements ; ◊ 3 car c’est ici l’amour de Dieu, que nous gardions ses commandements, et ses commandements ne sont pas pénibles, ◊ 4 parce que tout ce qui est né de Dieu est victorieux du monde ; et c’est ici la victoire qui a vaincu le monde, [savoir] notre foi. ◊ 5 Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
◊ 6 C’est lui qui est venu par [l’]eau et par [le] sang, Jésus le Christ, non seulement dans [la puissance de] l’eau, mais dans [la puissance de] l’eau et du sang ; et c’est l’Esprit qui rend témoignage, car l’Esprit est la vérité ; ◊ 7 car il y en a trois qui rendent témoignage : ◊ 8 l’Esprit, et l’eau, et le sang, et les trois sont [d’accord] pour un même [témoignage]. ◊ 9 Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand ; car c’est ici le témoignage de Dieu qu’il a rendu au sujet de son Fils. ◊ 10 Celui qui croit au Fils de Dieu, a le témoignage au-dedans de lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu, l’a fait menteur, car il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu au sujet de son Fils. ◊ 11 Et c’est ici le témoignage : que Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils : ◊ 12 Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie.
◊ 13 Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.
◊ 14 Et c’est ici la confiance que nous avons en lui, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute ; ◊ 15 et si nous savons qu’il nous écoute, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons les choses que nous lui avons demandées.
◊ 16 Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne soit pas à la mort, il demandera [pour lui] ; et il lui donnera la vie, [savoir] à ceux qui ne pèchent pas à la mort. Il y a un péché à la mort : pour ce péché-là, je ne dis pas qu’il demande. ◊ 17 Toute iniquité est péché, et il y a tel péché qui n’est pas à la mort. ◊ 18 Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche pas, mais celui qui est né de Dieu se conserve lui-même, et le méchant ne le touche pas. ◊ 19 Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier gît dans le méchant. ◊ 20 Or nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné une intelligence afin que nous connaissions le Véritable, et nous sommes dans le Véritable, [savoir] dans son Fils Jésus Christ : lui est le Dieu véritable et la vie éternelle.
◊ 21 Enfants, gardez-vous des idoles.
Josué
5 ◊ 1 * Et il arriva que, lorsque tous les rois des Amoréens qui étaient en deçà du Jourdain vers l’occident, et tous les rois des Cananéens qui étaient près de la mer, entendirent comment l’Éternel avait mis à sec les eaux du Jourdain devant les fils d’Israël, jusqu’à ce que nous fussions passés, leur cœur se fondit, et il n’y eut plus de courage en eux, à cause des fils d’Israël.
◊ 2 En ce temps-là, l’Éternel dit à Josué : Fais-toi des couteaux de pierre, et circoncis encore une fois les fils d’Israël. ◊ 3 Et Josué se fit des couteaux de pierre, et circoncit les fils d’Israël à la colline d’Araloth. ◊ 4 Et c’est ici la raison pour laquelle Josué [les] circoncit : tout le peuple qui était sorti d’Égypte, les mâles, tous les hommes de guerre, étaient morts dans le désert, en chemin, après être sortis d’Égypte ; ◊ 5 car tout le peuple qui était sorti avait bien été circoncis, mais de tout le peuple né dans le désert, en chemin, après être sorti d’Égypte, aucun n’avait été circoncis. ◊ 6 Car les fils d’Israël avaient marché dans le désert quarante ans, jusqu’à ce qu’eût péri toute la nation des hommes de guerre sortis d’Égypte, qui n’avaient pas écouté la voix de l’Éternel, auxquels l’Éternel avait juré de ne point leur faire voir le pays que l’Éternel avait juré à leurs pères de nous donner, pays ruisselant de lait et de miel. ◊ 7 Et il suscita leurs fils à leur place : ceux-là, Josué les circoncit, car ils étaient incirconcis, parce qu’on ne les avait pas circoncis en chemin. ◊ 8 Et il arriva que, lorsqu’on eut achevé de circoncire toute la nation, ils demeurèrent à leur place dans le camp, jusqu’à ce qu’ils fussent guéris. ◊ 9 Et l’Éternel dit à Josué : Aujourd’hui j’ai roulé de dessus vous l’opprobre de l’Égypte. Et on appela le nom de ce lieu-là Guilgal, jusqu’à ce jour.
◊ 10 Et les fils d’Israël campèrent à Guilgal ; et ils célébrèrent la Pâque, le quatorzième jour du mois, au soir, dans les plaines de Jéricho. ◊ 11 Et dès le lendemain de la Pâque, ils mangèrent du vieux blé du pays, des pains sans levain et du grain rôti, en ce même jour-là. ◊ 12 Et la manne cessa dès le lendemain, après qu’ils eurent mangé du vieux blé du pays ; et il n’y eut plus de manne pour les fils d’Israël ; et ils mangèrent du cru du pays de Canaan cette année-là.
◊ 13 Et il arriva, comme Josué était près de Jéricho, qu’il leva ses yeux et vit ; et voici, un homme se tenait debout devant lui, son épée nue dans sa main ; et Josué alla vers lui et lui dit : Es-tu pour nous, ou pour nos ennemis ? ◊ 14 Et il dit : Non, car c’est comme chef de l’armée de l’Éternel que je suis venu maintenant. Et Josué tomba sur sa face contre terre, et lui rendit hommage, et lui dit : Qu’est-ce que mon Seigneur dit à son serviteur ? ◊ 15 Et le chef de l’armée de l’Éternel dit à Josué : Ôte ta sandale de ton pied, car le lieu sur lequel tu te tiens est saint. Et Josué fit ainsi.
1 Jean
3 ◊ 1 — Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu ; c’est pourquoi le monde ne nous connaît pas, parce qu’il ne l’a pas connu. ◊ 2 Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; nous savons que quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est. ◊ 3 Et quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui est pur.
◊ 4 Quiconque pratique le péché, pratique aussi l’iniquité, et le péché est l’iniquité. ◊ 5 Et vous savez que lui a été manifesté, afin qu’il ôtât nos péchés ; et il n’y a point de péché en lui. ◊ 6 Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu, ni ne l’a pas connu.
◊ 7 Enfants, que personne ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste, comme lui est juste. ◊ 8 Celui qui pratique le péché est du diable, car dès le commencement le diable pèche. C’est pour ceci que le Fils de Dieu a été manifesté, afin qu’il détruisît les œuvres du diable. ◊ 9 Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, car la semence de Dieu demeure en lui, et il ne peut pas pécher, parce qu’il est né de Dieu. ◊ 10 Par ceci sont [rendus] manifestes les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et celui qui n’aime pas son frère. ◊ 11 Car c’est ici le message que vous avez entendu dès le commencement, [savoir] que nous nous aimions l’un l’autre, ◊ 12 non comme Caïn était du méchant et tua son frère. Et pour quelle raison le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes.
◊ 13 Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait. ◊ 14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères ; celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. ◊ 15 Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
◊ 16 Par ceci nous avons connu l’amour, c’est que lui a laissé sa vie pour nous ; et nous, nous devons laisser nos vies pour les frères. ◊ 17 Mais celui qui a les biens de ce monde, et qui voit son frère dans le besoin, et qui lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ?
◊ 18 Enfants, n’aimons pas de parole ni de langue, mais en action et en vérité. ◊ 19 Et par ceci nous saurons que nous sommes de la vérité, et nous assurerons nos cœurs devant lui ◊ 20 — que, si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur et il sait toutes choses. ◊ 21 Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance envers Dieu ; ◊ 22 et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous pratiquons les choses qui sont agréables devant lui. ◊ 23 — Et c’est ici son commandement, que nous croyions au nom de son Fils Jésus Christ et que nous nous aimions l’un l’autre, selon qu’il nous en a donné le commandement ; ◊ 24 et celui qui garde ses commandements demeure en lui, et lui en cet homme ; et par ceci nous savons qu’il demeure en nous, [savoir] par l’Esprit qu’il nous a donné.
Matthieu
10 ◊ 1 Et ayant appelé ses douze disciples, il leur donna autorité sur les esprits immondes pour les chasser, et pour guérir toute maladie et toute langueur. ◊ 2 Or ce sont ici les noms des douze apôtres : le premier, Simon appelé Pierre, et André son frère ; Jacques le [fils] de Zébédée, et Jean son frère ; ◊ 3 Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques le [fils] d’Alphée, et Lebbée surnommé Thaddée ; ◊ 4 Simon le Cananéen, et Judas l’Iscariote, qui aussi le livra.
◊ 5 Jésus envoya ces douze et leur donna des ordres, disant : Ne vous en allez pas sur le chemin des nations, et n’entrez dans aucune ville de Samaritains ; ◊ 6 mais allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. ◊ 7 Et quand vous irez, prêchez, disant : Le royaume des cieux s’est approché. ◊ 8 Guérissez les infirmes ; [ressuscitez les morts] ; rendez nets les lépreux ; chassez les démons : vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. ◊ 9 Ne faites provision ni d’or, ni d’argent, ni de cuivre dans vos ceintures, ◊ 10 ni d’un sac pour le chemin, ni de deux tuniques, ni de sandales, ni d’un bâton, car l’ouvrier est digne de sa nourriture. ◊ 11 Et dans quelque ville ou village que vous entriez, informez-vous qui y est digne ; et demeurez là jusqu’à ce que vous partiez. ◊ 12 Et quand vous entrerez dans une maison, saluez-la. ◊ 13 Et si la maison [en] est digne, que votre paix vienne sur elle ; mais si elle n’[en] est pas digne, que votre paix retourne à vous. ◊ 14 Et si quelqu’un ne vous reçoit pas et n’écoute pas vos paroles, — quand vous partirez de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds. ◊ 15 En vérité, je vous dis : le sort du pays de Sodome et de Gomorrhe sera plus supportable au jour de jugement que celui de cette ville-là. ◊ 16 Voici, moi je vous envoie comme des brebis au milieu des loups ; soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes ; ◊ 17 et soyez en garde contre les hommes, car ils vous livreront aux sanhédrins et vous fouetteront dans leurs synagogues ; ◊ 18 et vous serez menés même devant les gouverneurs et les rois, à cause de moi, en témoignage à eux et aux nations. ◊ 19 Et quand ils vous livreront, ne soyez pas en souci comment vous parlerez, ni de ce que vous direz ; car il vous sera donné dans cette heure-là ce que vous direz ; ◊ 20 car ce n’est pas vous qui parlez, mais c’est l’Esprit de votre Père qui parle en vous. ◊ 21 Et le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant ; et les enfants s’élèveront contre leurs parents et les feront mourir ; ◊ 22 et vous serez haïs de tous à cause de mon nom ; et celui qui persévérera jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. ◊ 23 Mais quand on vous persécutera dans cette ville, fuyez dans l’autre ; car, en vérité, je vous dis : Vous n’aurez point achevé [de parcourir] les villes d’Israël, que le fils de l’homme ne soit venu. ◊ 24 Le disciple n’est pas au-dessus du maître, ni l’esclave au-dessus de son seigneur. ◊ 25 Il suffit au disciple qu’il soit comme son maître, et à l’esclave qu’il soit comme son seigneur : s’ils ont appelé le maître de la maison Béelzébul, combien plus les gens de sa maison ? ◊ 26 Ne les craignez donc pas ; car il n’y a rien de couvert qui ne sera révélé, ni rien de secret qui ne sera connu. ◊ 27 Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le dans la lumière ; et ce qui vous est dit à l’oreille, prêchez-le sur les toits. ◊ 28 Et ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent pas tuer l’âme ; mais craignez plutôt celui qui peut détruire et l’âme et le corps, dans la géhenne. ◊ 29 Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou ? Et pas un seul d’entre eux ne tombe en terre, sans votre Père. ◊ 30 Et pour vous, les cheveux même de votre tête sont tous comptés. ◊ 31 Ne craignez donc pas : vous valez mieux que beaucoup de passereaux. ◊ 32 Quiconque donc me confessera devant les hommes, moi aussi je le confesserai devant mon Père qui est dans les cieux ; ◊ 33 mais quiconque me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est dans les cieux. ◊ 34 Ne pensez pas que je sois venu mettre la paix sur la terre ; je ne suis pas venu mettre la paix, mais l’épée : ◊ 35 car je suis venu jeter la division entre un homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; ◊ 36 et les ennemis d’un homme seront les gens de sa maison. ◊ 37 Celui qui aime père ou mère plus que moi, n’est pas digne de moi ; et celui qui aime fils ou fille plus que moi, n’est pas digne de moi ; ◊ 38 et celui qui ne prend pas sa croix et ne vient pas après moi, n’est pas digne de moi. ◊ 39 Celui qui aura trouvé sa vie, la perdra ; et celui qui aura perdu sa vie pour l’amour de moi, la trouvera. ◊ 40 Celui qui vous reçoit, me reçoit ; et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé. ◊ 41 Celui qui reçoit un prophète en qualité de prophète, recevra la récompense d’un prophète ; et celui qui reçoit un juste en qualité de juste, recevra la récompense d’un juste. ◊ 42 Et quiconque aura donné à boire seulement une coupe d’eau froide à l’un de ces petits, en qualité de disciple, en vérité, je vous dis, il ne perdra point sa récompense.
Philippiens
1 ◊ 1 Paul et Timothée, esclaves de Jésus Christ, à tous les saints dans le christ Jésus qui sont à Philippes, avec les surveillants et les serviteurs : ◊ 2 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du seigneur Jésus Christ !
◊ 3 Je rends grâces à mon Dieu pour tout le souvenir que j’ai de vous, ◊ 4 dans chacune de mes supplications, faisant toujours des supplications pour vous tous, avec joie, ◊ 5 à cause de la part que vous prenez à l’évangile depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; ◊ 6 étant assuré de ceci même, que celui qui a commencé en vous une bonne œuvre, l’achèvera jusqu’au jour de Jésus Christ : ◊ 7 comme il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que vous m’avez dans votre cœur, et que, dans mes liens et dans la défense et la confirmation de l’évangile, vous avez tous été participants de la grâce avec moi. ◊ 8 Car Dieu m’est témoin que je pense avec une vive affection à vous tous, dans les entrailles du christ Jésus. ◊ 9 Et je demande ceci dans mes prières, que votre amour abonde encore de plus en plus en connaissance et toute intelligence, ◊ 10 pour que vous discerniez les choses excellentes, afin que vous soyez purs et que vous ne bronchiez pas jusqu’au jour de Christ, ◊ 11 étant remplis du fruit de la justice, qui est par Jésus Christ à la gloire et à la louange de Dieu.
◊ 12 Or, frères, je veux que vous sachiez que les circonstances par lesquelles je passe sont plutôt arrivées pour l’avancement de l’évangile ; ◊ 13 en sorte que mes liens sont devenus manifestes comme étant en Christ, dans tout le prétoire et à tous les autres, ◊ 14 et que la plupart des frères, ayant, dans le Seigneur, pris confiance par mes liens, ont beaucoup plus de hardiesse pour annoncer la parole sans crainte. ◊ 15 Quelques-uns, il est vrai, prêchent le Christ aussi par envie et par un esprit de dispute, mais quelques-uns aussi de bonne volonté ; ◊ 16 ceux-ci par amour, sachant que je suis établi pour la défense de l’évangile ; ◊ 17 ceux-là annoncent le Christ par esprit de parti, non pas purement, croyant susciter de la tribulation pour mes liens. ◊ 18 Quoi donc ? — Toutefois, de toute manière, soit comme prétexte, soit en vérité, Christ est annoncé ; et en cela je me réjouis et aussi je me réjouirai. ◊ 19 Car je sais que ceci me tournera à salut par vos supplications et par les secours de l’Esprit de Jésus Christ, ◊ 20 selon ma vive attente et mon espérance que je ne serai confus en rien, mais qu’avec toute hardiesse, maintenant encore comme toujours, Christ sera magnifié dans mon corps, soit par la vie, soit par la mort. ◊ 21 Car pour moi, vivre c’est Christ ; et mourir, un gain ; ◊ 22 mais si [je dois] vivre dans la chair, il en vaut bien la peine ; et ce que je dois choisir, je n’en sais rien ; ◊ 23 mais je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, [car] cela est de beaucoup meilleur ; ◊ 24 mais il est plus nécessaire à cause de vous que je demeure dans la chair. ◊ 25 Et ayant cette confiance, je sais que je demeurerai et que je resterai avec vous tous pour l’avancement et la joie de votre foi, ◊ 26 afin qu’en moi vous ayez plus abondamment sujet de vous glorifier dans le christ Jésus, par mon retour au milieu de vous. ◊ 27 Seulement conduisez-vous d’une manière digne de l’évangile du Christ, afin que, soit que je vienne et que je vous voie, soit que je sois absent, j’apprenne à votre sujet que vous tenez ferme dans un seul et même esprit, combattant ensemble d’une même âme, avec la foi de l’évangile, ◊ 28 et n’étant en rien épouvantés par les adversaires : ce qui pour eux est une démonstration de perdition, mais de votre salut, et cela de la part de Dieu : ◊ 29 parce qu’à vous, il a été gratuitement donné, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais aussi de souffrir pour lui, ◊ 30 ayant [à soutenir] le même combat que vous avez vu en moi et que vous apprenez être maintenant en moi.
Psaumes
Au chef de musique. Psaume de David.
41 ◊ 1 Bienheureux celui qui comprend le pauvre ! Au mauvais jour, l’Éternel le délivrera.
◊ 2 L’Éternel le gardera, et le conservera en vie : il sera rendu heureux sur la terre, et tu ne le livreras point à l’animosité de ses ennemis.
◊ 3 L’Éternel le soutiendra sur un lit de langueur. Tu transformeras tout son lit, quand il sera malade.
◊ 4 * J’ai dit : Éternel ! use de grâce envers moi, guéris mon âme, car j’ai péché contre toi.
◊ 5 Mes ennemis me souhaitent du mal : Quand mourra-t-il ? Quand périra son nom ?
◊ 6 Et si l’un vient me voir, il dit des paroles de fausseté ; son cœur amasse par-devers lui l’iniquité ;… il sort dehors, il en parle.
◊ 7 Tous ceux qui me haïssent chuchotent ensemble contre moi ; ils imaginent du mal contre moi :
◊ 8 Quelque œuvre de Bélial est attachée à lui, et maintenant qu’il est couché, il ne se relèvera plus.
◊ 9 Mon intime ami aussi, en qui je me confiais, qui mangeait mon pain, a levé le talon contre moi.
◊ 10 Et toi, Éternel ! use de grâce envers moi et relève-moi, et je [le] leur rendrai.
◊ 11 * À ceci je connais que tu prends plaisir en moi, c’est que mon ennemi ne triomphe pas de moi.
◊ 12 Et moi, tu m’as maintenu dans mon intégrité, et tu m’as établi devant toi pour toujours.
◊ 13 Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, de l’éternité jusqu’en éternité ! Amen, oui, amen !
Matthieu
8 ◊ 1 Et quand il fut descendu de la montagne, de grandes foules le suivirent. ◊ 2 Et voici, un lépreux s’approchant, se prosterna devant lui, disant : Seigneur, si tu veux, tu peux me rendre net. ◊ 3 Et [Jésus], étendant la main, le toucha, disant : Je veux, sois net. Et aussitôt il fut nettoyé de sa lèpre. ◊ 4 Et Jésus lui dit : Prends garde de ne le dire à personne ; mais va, montre-toi au sacrificateur et offre le don que Moïse a ordonné, pour qu’il leur serve de témoignage.
◊ 5 Et comme il entrait dans Capernaüm, un centurion vint à lui, le suppliant, ◊ 6 et disant : Seigneur, mon serviteur est couché à la maison, atteint de paralysie, horriblement tourmenté. ◊ 7 Et Jésus lui dit : J’irai, moi, et je le guérirai. ◊ 8 Et le centurion répondit et dit : Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement une parole, et mon serviteur sera guéri ; ◊ 9 car moi aussi, je suis un homme placé sous l’autorité [d’autrui], ayant sous moi des soldats ; et je dis à l’un : Va, et il va ; et à un autre : Viens, et il vient ; et à mon esclave : Fais cela, et il le fait. ◊ 10 Et Jésus, l’ayant entendu, s’en étonna, et dit à ceux qui [le] suivaient : En vérité, je vous dis : je n’ai pas trouvé, même en Israël, une si grande foi. ◊ 11 Et je vous dis que plusieurs viendront d’orient et d’occident, et s’assiéront avec Abraham et Isaac et Jacob dans le royaume des cieux ; ◊ 12 mais les fils du royaume seront jetés dans les ténèbres de dehors : là seront les pleurs et les grincements de dents. ◊ 13 Et Jésus dit au centurion : Va, et qu’il te soit fait comme tu as cru ; et à cette heure-là son serviteur fut guéri.
◊ 14 Et Jésus, étant venu dans la maison de Pierre, vit la belle-mère de Pierre couchée là et ayant la fièvre ; ◊ 15 et il lui toucha la main, et la fièvre la quitta ; et elle se leva et le servit.
◊ 16 Et le soir étant venu, on lui apporta beaucoup de démoniaques ; et il chassa les esprits par [une] parole, et guérit tous ceux qui se portaient mal ; ◊ 17 en sorte que fût accompli ce qui a été dit par Ésaïe le prophète, disant : « Lui-même a pris nos langueurs, et a porté nos maladies ».
◊ 18 Or Jésus, voyant de grandes foules autour de lui, commanda de passer à l’autre rive. ◊ 19 Et un scribe s’approchant, lui dit : Maître, je te suivrai où que tu ailles. ◊ 20 Et Jésus lui dit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des demeures ; mais le fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. ◊ 21 Et un autre de ses disciples lui dit : Seigneur, permets-moi de m’en aller premièrement et d’ensevelir mon père. ◊ 22 Mais Jésus lui dit : Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts.
◊ 23 Et quand il fut monté dans la nacelle, ses disciples le suivirent ; ◊ 24 et voici, une grande tourmente s’éleva sur la mer, en sorte que la nacelle était couverte par les vagues ; mais lui dormait. ◊ 25 Et les disciples s’approchèrent et le réveillèrent, disant : Seigneur, sauve-[nous] ! nous périssons. ◊ 26 Et il leur dit : Pourquoi êtes-vous craintifs, gens de petite foi ? Alors, s’étant levé, il reprit les vents et la mer, et il se fit un grand calme. ◊ 27 Et les gens s’en étonnèrent, disant : Quel est celui-ci, que les vents même et la mer lui obéissent !
◊ 28 Et quand il arriva à l’autre rive, dans le pays des Gergéséniens, deux démoniaques, sortant des sépulcres, vinrent à sa rencontre ; [et ils étaient] très violents, en sorte que personne ne pouvait passer par ce chemin-là. ◊ 29 Et voici, ils s’écrièrent, disant : Qu’y a-t-il entre nous et toi, Jésus, Fils de Dieu ? Es-tu venu ici avant le temps pour nous tourmenter ? ◊ 30 Et il y avait, loin d’eux, un grand troupeau de pourceaux qui paissait. ◊ 31 Et les démons le priaient, disant : Si tu nous chasses, permets-nous de nous en aller dans le troupeau des pourceaux. ◊ 32 Et il leur dit : Allez. Et eux, sortant, s’en allèrent dans le troupeau des pourceaux ; et voici, tout le troupeau des pourceaux se rua du haut de la côte dans la mer ; et ils moururent dans les eaux. ◊ 33 Et ceux qui les paissaient s’enfuirent ; et, s’en étant allés dans la ville, ils racontèrent tout, et ce qui était arrivé aux démoniaques. ◊ 34 Et voici, toute la ville sortit au-devant de Jésus ; et l’ayant vu, ils le prièrent de se retirer de leur territoire.
1 Chroniques
4 ◊ 1 * Les fils de Juda : Pérets, Hetsron, et Carmi, et Hur, et Shobal. ◊ 2 Et Reaïa, fils de Shobal, engendra Jakhath ; et Jakhath engendra Akhumaï et Lahad. Ce sont les familles des Tsorhathiens. ◊ 3 — Et ceux-ci [sont du] père d’Étam : Jizreël, et Jishma, et Jidbash ; et le nom de leur sœur était Hatselelponi ; ◊ 4 et Penuel, père de Guedor ; et Ézer, père de Husha : ce sont les fils de Hur, premier-né d’Éphratha, père de Bethléhem. ◊ 5 — Et Ashkhur, père de Thekoa, eut deux femmes, Hélea et Naara. ◊ 6 — Et Naara lui enfanta Akhuzzam, et Hépher, et Themni, et Akhashtari : ce sont les fils de Naara. ◊ 7 — Et les fils de Hélea : Tséreth, et Tsokhar, et Ethnan. ◊ 8 — Et Kots engendra Anub, et Tsobéba, et les familles d’Akharkhel, fils d’Harum. ◊ 9 Et Jahbets fut plus honoré que ses frères ; et sa mère l’avait appelé du nom de Jahbets, disant : Je l’ai enfanté avec douleur. ◊ 10 Et Jahbets invoqua le Dieu d’Israël, disant : Si tu me bénissais abondamment, et si tu étendais mes limites, et si ta main était avec moi, et si tu me mettais à l’abri du mal, en sorte que je fusse sans douleur ! Et Dieu fit arriver ce qu’il avait demandé.
◊ 11 Et Kelub, frère de Shukha, engendra Mekhir ; il fut père d’Eshton. ◊ 12 Et Eshton engendra Beth-Rapha, et Paséakh, et Thekhinna, père de la ville de Nakhash : ce sont les gens de Réca. ◊ 13 — Et les fils de Kenaz : Othniel et Seraïa ; et les fils d’Othniel : Hathath. ◊ 14 Et Méonothaï engendra Ophra ; et Seraïa engendra Joab, père de la vallée des artisans ; car ils étaient artisans. ◊ 15 — Et les fils de Caleb, fils de Jephunné : Iru, Éla, et Naam ; et les fils d’Éla,… et Kenaz. ◊ 16 — Et les fils de Jehalléleël : Ziph, et Zipha, Tiria, et Asçareël. ◊ 17 — Et les fils d’Esdras : Jéther, et Méred, et Épher, et Jalon ; et elle conçut, [et enfanta] Miriam, et Shammaï, et Jishbakh, père d’Eshtemoa. ◊ 18 Et sa femme, la Juive, enfanta Jéred, père de Guedor, et Héber, père de Soco, et Jekuthiel, père de Zanoakh. Et ceux-là sont les fils de Bithia, fille du Pharaon, que Méred prit [pour femme]. ◊ 19 — Et les fils de la femme d’Hodija, sœur de Nakham : le père de Kehila, le Garmien, et Eshtemoa, le Maacathien. ◊ 20 — Et les fils de Shimon : Amnon, et Rinna, Ben-Hanan, et Thilon. — Et les fils de Jishi : Zokheth et Ben-Zokheth.
◊ 21 Les fils de Shéla, fils de Juda : Er, père de Léca, et Lahda, père de Marésha, et les familles de la maison des ouvriers en byssus de la maison d’Ashbéa, ◊ 22 et Jokim, et les gens de Cozéba, et Joas, et Saraph, qui dominèrent en Moab, et Jashubi-Lékhem. Ce sont des choses anciennes. ◊ 23 C’étaient les potiers, et les gens qui se tenaient dans les plantations et dans les enclos ; ils habitaient là, auprès du roi, pour ses travaux.
◊ 24 * Les fils de Siméon : Nemuel, et Jamin, Jarib, Zérakh, [et] Saül ; ◊ 25 Shallum, son fils ; Mibsam, son fils ; Mishma, son fils. ◊ 26 Et les fils de Mishma : Hammuel, son fils ; Zaccur, son fils ; Shimhi, son fils. ◊ 27 Et Shimhi eut seize fils et six filles. Et ses frères n’eurent pas beaucoup de fils, et toutes leurs familles ne se multiplièrent pas comme les fils de Juda. ◊ 28 Et ils habitèrent à Beër-Shéba, et à Molada, et à Hatsar-Shual, ◊ 29 et à Bilha, et à Étsem, et à Tholad, ◊ 30 et à Bethuel, et à Horma, et à Tsiklag, ◊ 31 et à Beth-Marcaboth, et à Hatsar-Susim, et à Beth-Biri, et à Shaaraïm. Ce furent leurs villes jusqu’au règne de David. ◊ 32 Et leurs villages : Étam, et Aïn, Rimmon, et Thoken, et Ashan, cinq villes, ◊ 33 et tous leurs villages qui étaient autour de ces villes, jusqu’à Baal. Ce sont là leurs habitations et leur registre généalogique. ◊ 34 — Et Meshobab, et Jamlec, et Josha, fils d’Amatsia ; ◊ 35 et Joël, et Jéhu, fils de Joshibia, fils de Seraïa, fils d’Asciel ; ◊ 36 et Élioénaï, et Jaakoba, et Jeshokhaïa, et Asçaïa, et Adiel, et Jescimiel, et Benaïa, ◊ 37 et Ziza, fils de Shiphi, fils d’Allon, fils de Jedaïa, fils de Shimri, fils de Shemahia. ◊ 38 Ceux-ci, mentionnés par nom, furent princes dans leurs familles ; et leurs maisons de pères se répandirent beaucoup. ◊ 39 Et ils allèrent à l’entrée de Guedor, jusqu’à l’orient de la vallée, pour chercher des pâturages pour leur menu bétail, ◊ 40 et ils trouvèrent un pâturage gras et bon, et un pays spacieux, et paisible et fertile ; car ceux qui avaient habité là auparavant étaient de Cham. ◊ 41 Et ceux-ci, écrits par nom, vinrent au temps d’Ézéchias, roi de Juda ; et ils frappèrent leurs tentes et les Maonites qui se trouvaient là, et les détruisirent entièrement, jusqu’à ce jour, et habitèrent à leur place ; car il y avait là des pâturages pour leur menu bétail. ◊ 42 Et cinq cents hommes d’entre eux, des fils de Siméon, s’en allèrent à la montagne de Séhir ; et ils avaient à leur tête Pelatia, et Nearia, et Rephaïa, et Uziel, les fils de Jishi ; ◊ 43 et ils frappèrent le reste des réchappés d’Amalek ; et ils ont habité là jusqu’à ce jour.
Jean
3 ◊ 1 Mais il y avait un homme d’entre les pharisiens, dont le nom était Nicodème, qui était un chef des Juifs. ◊ 2 Celui-ci vint à lui de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que toi tu fais, si Dieu n’est avec lui. ◊ 3 Jésus répondit et lui dit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. ◊ 4 Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mère et naître ? ◊ 5 Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né d’eau et de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. ◊ 6 Ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui est né de l’Esprit est esprit. ◊ 7 Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit : Il vous faut être nés de nouveau. ◊ 8 Le vent souffle où il veut, et tu en entends le son ; mais tu ne sais pas d’où il vient, ni où il va : il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit. ◊ 9 Nicodème répondit et lui dit : Comment ces choses peuvent-elles se faire ? ◊ 10 Jésus répondit et lui dit : Tu es le docteur d’Israël, et tu ne connais pas ces choses ? ◊ 11 En vérité, en vérité, je te dis : Nous disons ce que nous connaissons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage. ◊ 12 Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez pas, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ? ◊ 13 Et personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le fils de l’homme qui est dans le ciel. ◊ 14 Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de l’homme soit élevé, ◊ 15 afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. ◊ 16 Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. ◊ 17 Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde afin qu’il jugeât le monde, mais afin que le monde fût sauvé par lui. ◊ 18 Celui qui croit en lui n’est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. ◊ 19 Or c’est ici le jugement, que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises ; ◊ 20 car quiconque fait des choses mauvaises hait la lumière, et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises ; ◊ 21 mais celui qui pratique la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, qu’elles sont faites en Dieu.
◊ 22 Après ces choses, Jésus vint dans le pays de Judée, et ses disciples [avec lui] ; et il séjourna là avec eux, et baptisait. ◊ 23 Et Jean aussi baptisait en Énon, près de Salim, parce qu’il y avait là beaucoup d’eau ; et on venait, et on était baptisé. ◊ 24 Car Jean n’avait pas encore été jeté en prison. ◊ 25 Il y eut donc une discussion entre quelques-uns des disciples de Jean et un Juif, touchant la purification. ◊ 26 Et ils vinrent à Jean, et lui dirent : Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, à qui tu as toi-même rendu témoignage, voilà, il baptise, et tous viennent à lui. ◊ 27 Jean répondit et dit : Un homme ne peut rien recevoir, à moins qu’il ne lui soit donné du ciel. ◊ 28 Vous-mêmes, vous me rendez témoignage que j’ai dit : Ce n’est pas moi qui suis le Christ, mais je suis envoyé devant lui. ◊ 29 Celui qui a l’épouse est l’époux ; mais l’ami de l’époux, qui assiste et l’entend, est tout réjoui à cause de la voix de l’époux ; cette joie donc, qui est la mienne, est accomplie. ◊ 30 Il faut que lui croisse, et que moi je diminue. ◊ 31 Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est de la terre, et parle [comme étant] de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous ; ◊ 32 [et] de ce qu’il a vu et entendu, de cela il rend témoignage ; et personne ne reçoit son témoignage. ◊ 33 Celui qui a reçu son témoignage, a scellé que Dieu est vrai ; ◊ 34 car celui que Dieu a envoyé parle les paroles de Dieu, car Dieu ne donne pas l’Esprit par mesure. ◊ 35 Le Père aime le Fils, et a mis toutes choses entre ses mains. ◊ 36 Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.
Luc
11 ◊ 1 Et comme il était en prière dans un certain lieu, il arriva, après qu’il eut cessé, que quelqu’un de ses disciples lui dit : Seigneur, enseigne-nous à prier, comme aussi Jean l’a enseigné à ses disciples. ◊ 2 Et il leur dit : Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; ◊ 3 donne-nous chaque jour le pain qu’il nous faut ; ◊ 4 et remets-nous nos péchés, car nous-mêmes aussi nous remettons à tous ceux qui nous doivent ; et ne nous induis pas en tentation. ◊ 5 Et il leur dit : Qui sera celui d’entre vous qui, ayant un ami, aille à lui sur le minuit, et lui dise : Ami, prête-moi trois pains, ◊ 6 car mon ami est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui présenter ?… ◊ 7 et celui qui est dedans, répondant, dira : Ne m’importune pas ; la porte est déjà fermée, et mes enfants sont au lit avec moi ; je ne puis me lever et t’en donner. ◊ 8 — Je vous dis que, bien qu’il ne se lève pas et ne lui en donne pas parce qu’il est son ami, pourtant, à cause de son importunité, il se lèvera et lui en donnera autant qu’il en a besoin. ◊ 9 Et moi, je vous dis : Demandez, et il vous sera donné ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et il vous sera ouvert ; ◊ 10 car quiconque demande, reçoit ; et celui qui cherche, trouve ; et à celui qui heurte, il sera ouvert. ◊ 11 Or quel est le père d’entre vous à qui son fils demandera un pain et qui lui donnera une pierre ? ou aussi, [s’il demande] un poisson, lui donnera, au lieu d’un poisson, un serpent ? ◊ 12 ou aussi, s’il demande un œuf, lui donnera un scorpion ? ◊ 13 Si donc vous qui êtes méchants, vous savez donner à vos enfants des choses bonnes, combien plus le Père qui est du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent.
◊ 14 Et il chassa un démon qui était muet. Et il arriva que, quand le démon fut sorti, le muet parla ; et les foules s’en étonnèrent. ◊ 15 Mais quelques-uns d’entre eux disaient : Il chasse les démons par Béelzébul, le chef des démons. ◊ 16 Et d’autres, pour l’éprouver, lui demandaient un signe du ciel. ◊ 17 Mais lui, connaissant leurs pensées, leur dit : Tout royaume divisé contre lui-même sera réduit en désert ; et une maison [divisée] contre elle-même tombe ; ◊ 18 et si Satan aussi est divisé contre lui-même, comment son royaume subsistera-t-il ? parce que vous dites que je chasse les démons par Béelzébul. ◊ 19 Or si c’est par Béelzébul que moi je chasse les démons, vos fils, par qui les chassent-ils ? C’est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges. ◊ 20 Mais si je chasse les démons par le doigt de Dieu, alors le royaume de Dieu est parvenu jusqu’à vous. ◊ 21 Quand l’homme fort, revêtu de ses armes, garde son palais, ses biens sont en paix ; ◊ 22 mais s’il en survient un plus fort que lui qui le vainque, il lui ôte son armure à laquelle il se confiait, et fait le partage de ses dépouilles. ◊ 23 Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; et celui qui n’assemble pas avec moi, disperse. ◊ 24 Quand l’esprit immonde est sorti d’un homme, il va par des lieux secs, cherchant du repos ; et n’en trouvant point, il dit : Je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti. ◊ 25 Et y étant venu, il la trouve balayée et ornée. ◊ 26 Alors il va, et prend sept autres esprits plus méchants que lui-même ; et étant entrés, ils habitent là ; et la dernière condition de cet homme-là est pire que la première. ◊ 27 Et il arriva, comme il disait ces choses, qu’une femme éleva sa voix du milieu de la foule et lui dit : Bienheureux est le ventre qui t’a porté, et les mamelles que tu as tétées. ◊ 28 Et il dit : Mais plutôt, bienheureux sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent.
◊ 29 Et comme les foules s’amassaient, il se mit à dire : Cette génération est une méchante génération ; elle demande un signe ; et il ne lui sera pas donné de signe, si ce n’est le signe de Jonas. ◊ 30 Car comme Jonas fut un signe aux Ninivites, ainsi aussi sera le fils de l’homme à cette génération. ◊ 31 Une reine du midi se lèvera au jugement avec les hommes de cette génération et les condamnera ; car elle vint des bouts de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon. ◊ 32 Des hommes de Ninive se lèveront au jugement avec cette génération et la condamneront ; car ils se sont repentis à la prédication de Jonas, et voici, il y a ici plus que Jonas. ◊ 33 Or personne, après avoir allumé une lampe, ne la met dans un lieu caché, ni sous le boisseau, mais sur le pied de lampe, afin que ceux qui entrent voient la lumière. ◊ 34 La lampe du corps, c’est ton œil ; lorsque ton œil est simple, ton corps tout entier aussi est plein de lumière ; mais lorsqu’il est méchant, ton corps aussi est ténébreux. ◊ 35 Prends donc garde que la lumière qui est en toi ne soit ténèbres. ◊ 36 Si donc ton corps tout entier est plein de lumière, n’ayant aucune partie ténébreuse, il sera tout plein de lumière, comme quand la lampe t’éclaire de son éclat.
◊ 37 Et comme il parlait, un pharisien le pria de dîner chez lui ; et entrant, il se mit à table. ◊ 38 Mais le pharisien, voyant [cela], s’étonna parce qu’il ne s’était pas premièrement lavé avant le dîner. ◊ 39 Et le Seigneur lui dit : Pour vous, pharisiens, vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, mais au-dedans vous êtes pleins de rapine et de méchanceté. ◊ 40 Insensés ! celui qui a fait le dehors, n’a-t-il pas fait le dedans aussi ? ◊ 41 Mais donnez l’aumône de ce que vous avez ; et voici, toutes choses vous seront nettes. ◊ 42 Mais malheur à vous, pharisiens ! car vous payez la dîme de la menthe et de la rue et de toute sorte d’herbe, et vous négligez le jugement et l’amour de Dieu : il fallait faire ces choses-ci, et ne pas laisser celles-là. ◊ 43 Malheur à vous, pharisiens ! car vous aimez les premiers sièges dans les synagogues, et les salutations dans les places publiques. ◊ 44 Malheur à vous ! car vous êtes comme les sépulcres qui ne paraissent pas ; et les hommes, marchant dessus, n’en savent rien. ◊ 45 Et l’un des docteurs de la loi, répondant, lui dit : Maître, en disant ces choses tu nous dis aussi des injures. ◊ 46 Et il dit : À vous aussi, malheur, docteurs de la loi ! car vous chargez les hommes de fardeaux difficiles à porter, et vous-mêmes vous ne touchez pas ces fardeaux d’un seul de vos doigts. ◊ 47 Malheur à vous ! car vous bâtissez les tombeaux des prophètes, et vos pères les ont tués. ◊ 48 Vous rendez donc témoignage aux œuvres de vos pères et vous y prenez plaisir ; car eux, ils les ont tués, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux. ◊ 49 C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres, et ils en tueront et en chasseront par des persécutions : ◊ 50 afin que le sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la fondation du monde soit redemandé à cette génération, ◊ 51 depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui périt entre l’autel et la maison : oui, vous dis-je, il sera redemandé à cette génération. ◊ 52 Malheur à vous, les docteurs de la loi ! car vous avez enlevé la clef de la connaissance : vous n’êtes pas entrés vous-mêmes, et vous avez empêché ceux qui entraient. ◊ 53 Et comme il leur disait ces choses, les scribes et les pharisiens se mirent à le presser fortement ; et ils le provoquaient à parler de plusieurs choses, ◊ 54 lui dressant des pièges, et cherchant à surprendre quelque chose de sa bouche, afin de l’accuser.