Christ se présente à nous comme « l’étoile brillante du matin » [Apoc. 22, 16] qui paraît peu avant le jour. Quelque manifestation de gloire qu’il puisse y avoir, c’est toujours à la personne du Seigneur Jésus Christ que toute gloire se rattache : car « tout genou se ploiera devant lui » [Rom. 14, 11] ; et c’est pour qu’il en soit ainsi qu’Il viendra de nouveau. Voir le mal mis de côté et tout rétabli dans l’ordre, tel doit être le désir de nos cœurs, car c’est le mal qui a désolé ce pauvre monde que le péché et l’infidélité de l’homme ont gâté.
Dans le septième verset , Jésus dit : « Voici, je viens bientôt ». Le Seigneur nous annonce qu’Il vient ; et en nous donnant cette prophétie, Il ajoute : « Bienheureux est celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre » — ceux qui écoutent et qui mettent en pratique. Mais au verset douzième , Il donne à Sa prophétie une application différente : « Voici, je viens bientôt, et ma récompense est avec moi pour rendre à chacun selon ses œuvres ». Là, Il ne présente pas Sa venue, comme une promesse ; Il va même plus loin, et déclare quel doit être le caractère de Ses rapports, à Sa venue comme un avertissement contre la négligence et l’indifférence, et un encouragement pour ceux qui ont été fidèles, afin qu’ils soient patients et qu’ils endurent le mal. « Attendez patiemment, mes frères ; voilà, le juge se tient à la porte » [Jacq. 5, 9] . — « Voici, je viens bientôt ». Avertissement solennel qu’Il donne à la conscience de tout homme ! Il va juger les hommes selon leurs œuvres. Si le Seigneur l’adresse aussi aux saints, c’est afin que leurs consciences demeurent vigilantes quant à leur responsabilité. Car de même que le jugement sera exécuté sur le monde, de même les fruits des œuvres et de la marche des saints seront mis en évidence, mais sans rapport aucun avec la condamnation, et par conséquent sans que leur salut en soit en aucune manière affecté.
Lorsque la vie d’un saint est manifestée, deux choses sont mises en lumière : premièrement, les fruits de l’opération de l’Esprit de Dieu dans la marche de ce saint ; et deuxièmement, la valeur de l’œuvre du Seigneur Jésus Christ qui en a fait un saint dès l’origine, et qui est la même pour tous, pour le plus faible comme pour Paul lui-même. Quant à ceci, il n’y a point de différence : Christ est autant ma justice qu’Il était celle de Paul lorsqu’Il en fit un apôtre. Nous pouvons être très faibles quant à nous-mêmes, mais néanmoins nous avons la même justice ; nous avons la même vie et sommes participants de la même gloire. Tous les frères sont également compris dans la rédemption bénie accomplie par Christ ; mais ensuite il y a la récompense selon les œuvres de chacun. Si j’en ai dit autant, c’est afin que vous puissiez comprendre quelle est la grâce du Seigneur : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous témoigner ces choses dans les églises. Je suis la racine et la postérité de David, l’étoile brillante du matin » [Apoc. 22, 16] . Tout ce que Dieu veut environner de gloire sur la terre procédera de là. Jésus est la racine — la source de toutes les promesses ; et Il est la postérité, ou l’accomplissement des promesses, « né de la famille de David selon la chair » [Rom. 1, 3] ; et Il est tel maintenant en tant que ressuscité d’entre les morts.
Mais nous avons une meilleure portion comme étant ressuscités avec Lui — la même portion que Lui-même. Il se présente comme « l’étoile brillante du matin ». Il parle de Lui-même. « Je suis ». C’est ce que Christ est : que nous soyons un saint ou un pécheur, c’est Lui-même qu’il présente à notre cœur et à notre conscience. « Je suis l’étoile brillante du matin » ; c’est moi-même venant mettre toutes choses à leur place. Christ vous est-Il précieux ? Si Christ ne vous est pas précieux, vous êtes en guerre avec Dieu. Et s’Il ne vous est pas plus précieux que tout autre chose, vous êtes dans un mauvais état, comme saint. Si vous êtes fatigué d’entendre parler de Lui, alors ce qui fait les délices de Dieu vous ennuie, et le ciel ne saurait avoir de charme pour vous. Le ciel ne pourrait vous rendre heureux si vous ne jouissez pas de Christ, car c’est Lui qui fait les principales délices du ciel. Est-il vrai que vous ne trouvez pas encore en Christ de beauté qui fasse que vous Le désiriez ? Aux yeux de Dieu, Il était parfait en beauté ; et lorsqu’il y a quelque chose de Dieu dans une âme, Il est le désiré. Nous avons besoin de Le voir, non pour en être charmés un moment comme nous pourrions l’être par un beau tableau, mais pour Le connaître et pour L’aimer. Il a pris possession de nos affections. Il se peut que nous n’ayons pas encore de réponse, mais il y a dans l’âme un désir et une soif que Lui seul peut satisfaire. Si vous ne désirez pas Christ et que vous puissiez être satisfait sans Lui, votre cœur est encore en inimitié avec Dieu qui trouve en Lui seul Ses délices, et il n’y a pas une pensée commune entre vous et Dieu ; car lorsqu’Il dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris mon bon plaisir » [Matt. 3, 17] , vous ne prenez pas vos délices en Lui et vous ne Le connaissez pas comme le désir de votre cœur. Je ne parle pas de devoirs, ni de victoire sur ceci ou sur cela ; mais je demande si, jour après jour, Christ est le désir de votre cœur ? Oh ! combien il arrive souvent que lorsque nous désirons parler de Christ, on donne un autre tour à la conversation, parce que la conscience se trouve mal à l’aise, sachant bien que Christ n’a pas de part dans les affections.
En s’appelant « l’étoile brillante du matin », le Seigneur éveille dans nos âmes des espérances bénies avant que paraisse le matin qui doit introduire le jour, amenant ainsi la bénédiction de ce temps où le mal sera mis de côté avant que vienne le jour. Ce temps n’est pas encore arrivé, et la nuit règne : mais la position qui nous convient, au milieu des ténèbres, est celle d’enfants du jour — c’est-à-dire, n’ayant rien de commun avec le monde. Nous devons montrer de la bonté au monde, mais nous ne lui appartenons pas ; nous sommes enfants du jour [1 Thess. 5, 5] . De là il résulte que tout ce qui est dans le monde est en désaccord avec notre espérance et ne peut qu’être une épreuve pour le chrétien, à moins qu’il soit inconséquent avec lui-même. Comme liés avec l’étoile du matin, nous sommes associés avec Christ, cachés en Dieu, et nous avons notre portion avec Lui avant que paraisse le jour auquel se lèvera « le soleil de justice ayant la santé dans ses rayons » [Mal. 4, 2] . Le monde Le verra alors ; mais, pour nous, Il nous dit que nous aurons notre portion avec Lui-même avant que vienne le jour. Et cela, c’est Christ révélé à l’âme comme l’étoile du matin qui doit introduire le jour. « Je lui donnerai puissance sur les nations, et il les gouvernera avec une verge de fer, et elles seront brisées comme les vaisseaux d’un potier, et je lui donnerai l’étoile du matin » [Apoc. 2, 26-28] . Outre ce que nous avons reçu d’autre de Lui, Il nous a donné ce qu’est Christ. Il veut nous associer avec Lui. L’étoile du matin précède le jour, et c’est notre portion d’être avec Christ — notre chère espérance : un Christ révélé à l’âme avant que le jour soit arrivé. Cela annonce le jour, et c’est un signe connu de tous ceux qui veillent, qui ne dorment pas pendant la nuit ; ils voient cette étoile, et la connaissent comme le monde ne peut le faire. Non seulement ils la connaissent, mais ils savent que leur portion est la même que celle de Christ. « Je lui donnerai l’étoile du matin », nous associant ainsi non pas seulement aux bénédictions du jour, mais à Lui-même lorsqu’Il introduira le jour. Ce n’est pas uniquement la pensée que je posséderai la gloire, mais que je la posséderai avec le Seigneur. Si c’est au jour que je regarde, oui, j’aurai la gloire ; mais si je regarde à Christ, je Le vois dans la gloire, et je dis : « Je la posséderai avec lui ». — « Ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » [1 Thess. 4, 17] ; c’est tout ce que Paul croit devoir dire pour consoler les Thessaloniciens. Et l’effet que produit cette connaissance, c’est le désir qu’Il vienne. C’est là ce qui caractérise le saint. Christ est révélé à notre âme comme Il ne l’est pas au monde, parce que nous avons la conscience que nous serons avec Lui et que nous Lui serons semblables pour toujours. « L’Esprit et l’épouse disent : Viens ! » [Apoc. 22, 17] .
Le désir de Sa venue est l’affection qui convient à l’âme. Christ étant monté dans les lieux célestes, et le Saint Esprit étant descendu pour rendre témoignage de Son exaltation, l’œil est fixé sur Lui dans la révélation de Lui-même, attaché là-haut, l’ayant vu, et notre cœur donne une réponse. Le moyen que Jésus emploie pour fixer nos affections est de dire : « Je viens ». D’un autre côté alors, ceux dans lesquels le Saint Esprit éveille le désir peuvent répondre : « Viens ». Ce qui montre la puissance de la révélation de Dieu, c’est que le cœur est vraiment attaché à Lui et que nos âmes désirent Sa venue, si toutefois le monde n’occupe pas une place entre Lui et nos âmes, « car nous le verrons tel qu’il est » [1 Jean 3, 2] . Pouvez-vous vraiment dire que vous estimez « tout comme des ordures en comparaison de Christ » [Phil. 3, 8] ? Ce que nous avons à faire, c’est d’avancer dans la connaissance de Christ [2 Pier. 3, 18] . Or, c’est le caractère de tout ce qui est dans le monde — de tout ce qui occupe journellement mon âme et mon esprit — d’empêcher mon âme de jouir de Christ, mes affections de se développer pour Lui, et aussi de mettre obstacle à ma communion avec Lui. C’est le caractère de ce qui est dans ce monde : la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie, qui ne sont pas du Père, etc. [1 Jean 2, 16] ; de sorte que le cœur en étant occupé ne peut ni avancer dans la connaissance de Christ, ni prononcer ces paroles comme expression de son unique désir : « Viens, Seigneur Jésus ». Pour pouvoir dire : « Viens », il faut une entière séparation d’avec le monde ; il faut ensuite que le cœur soit fixé sur Jésus, et enfin que la conscience soit parfaite. Il est impossible de désirer la venue de Christ, si notre conscience nous dit que nous pouvons être punis d’une destruction éternelle. Vous ne pouvez pas dire : Viens, si votre conscience n’est pas purifiée.
Comment peut-on avoir une conscience parfaite ? Je vais vous le dire : « Comme il est ordonné aux hommes de mourir une seule fois, et qu’après cela suit le jugement, de même aussi Christ, ayant été offert une seule fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché, etc. » [Héb. 9, 27-28] . Ainsi la venue de Christ est en rapport avec une conscience purifiée. Si je parle d’une conscience parfaite, il faut que j’aie aussi une mesure parfaite. Il faut que je voie le jugement que Dieu a porté sur le péché dans le parfait sacrifice de Christ. Êtes-vous dans la lumière comme Dieu est dans la lumière ? Car la lumière manifeste tout ce qui est mal. Qu’importe votre conscience, si vous n’avez pas été dans la présence de Dieu ? Combien il arrive souvent que notre conscience ne se trouve pas au niveau de la mesure que Dieu demande ! Si vous commettez une faute, votre conscience se trouve-t-elle dans la lumière comme Dieu est dans la lumière ? « Or, c’est ici le sujet de la condamnation, que la lumière est venue dans le monde et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière » [Jean 3, 19] . Christ a été présenté à la conscience de tout homme en vue de la vie, et comme le modèle parfait de la vie, semblable à Dieu et toujours agréable à Dieu. C’est là la lumière ; « la parole que j’ai annoncée sera celle qui vous jugera au dernier jour » [Jean 12, 48] . — « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur » [Matt. 22, 37] . Christ l’a fait. Êtes-vous semblables à Christ ? Vous n’avez jamais atteint cette mesure, vous le savez bien. Portez vos regards sur la vie de Christ ici-bas. Il ne fit jamais rien pour Lui-même, et vous n’avez jamais rien fait que pour vous. Montrez-moi dans la vie de Christ un seul cas où Il ait agi simplement par un principe d’affection naturelle. Est-ce lorsqu’on Lui dit que Sa mère et Ses frères étaient dehors ? Non, car Il répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » [Matt. 12, 48] . Christ ne fit jamais rien pour se complaire à Lui-même, sauf en tant qu’Il trouvait Ses délices à faire la volonté du Père. Pouvez-vous dire que Dieu a envoyé Son Fils au monde pour être la lumière du monde, et qu’Il le jugera ensuite d’après un autre principe ? Et s’il est vrai que la lumière est venue dans le monde, avez-vous cette lumière ? Êtes-vous semblables à Christ ? Et si vous ne l’êtes pas, vous condamnez-vous vous-mêmes de ce que vous ne l’êtes pas ? Avez-vous donné à Christ, dans votre cœur, la place et l’autorité auxquelles Il a droit ? Avez-vous ratifié votre condamnation, en disant que Dieu est juste — vous rangeant ainsi, dans votre jugement, du côté de Dieu contre vous-même ? S’il en est ainsi, votre âme a pris le chemin de la lumière et de la vérité. Voyez-vous le péché comme Dieu le voit ? Non pas en disant : « Ceci est mal », lorsqu’il s’agit de condamner un autre, car là ce n’est pas la conscience qui parle, mais en disant : « Je suis pécheur , et Dieu est juste », et en vous condamnant ainsi vous-même. De cette manière, vous sentez le besoin de la grâce.
« Christ a été offert une seule fois pour ôter les péchés de plusieurs » [Héb. 9, 28] . Une œuvre parfaite et efficace a été accomplie, et accomplie selon l’appréciation que Dieu fait du péché ; de sorte que devant Dieu le péché est ôté, et cela rend ma conscience parfaite. Je vois Christ descendant ici-bas dans toute l’énergie divine pour ôter le péché selon le besoin qu’en a le pauvre pécheur. La première fois, Il ne parut pas sans péché, mais bien avec le péché, en ce sens qu’Il le porta, non pour Lui-même, mais pour nous. Quant à Lui personnellement, Il fut toujours sans péché. Lorsqu’Il apparaîtra une seconde fois, ce sera sans péché, ayant une fois porté nos iniquités, et les ayant effacées pour toujours. Il les a mises si complètement de côté par le sacrifice de Lui-même, qu’Il n’a plus rien à traiter avec le péché ; mais comme Il le dit : « Je retournerai, et je vous prendrai avec moi » [Jean 14, 3] . Est-il question de péché ici ? En aucune manière. La première fois, Il vient pour le péché ; mais Il apparaîtra une seconde fois sans péché [Héb. 9, 28] — non pas pour nous recevoir dans nos péchés, car ils sont mis de côté, mais pour nous prendre à Lui dans Son amour parfait et divin. Quoi ! m’est-il réservé d’être là où est Christ ? Oui, mais ce ne sera pas en y apportant mes péchés. Dieu ne pourrait pas tolérer cela, car Il est parfaitement saint. Non ; si Christ y est, tous mes péchés sont effacés. C’est ainsi qu’ayant la conscience purifiée, je puis dire dans la pleine liberté de ma conscience : « Viens ». Si Christ dit : « Je suis l’étoile brillante du matin », alors je n’ai rien à craindre, et c’est une joie pour mon âme de l’attendre et d’être avec Lui. Mes affections étant toutes concentrées sur Christ, et ma conscience étant purifiée, je puis dire : « Viens ». L’âme soupire après Christ, sachant qu’elle Lui est unie parce qu’Il est « l’étoile brillante du matin » : et elle dit : « Viens ». Jude (non pas Iscariote) Lui dit : Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous et non pas au monde ? [Jean 14, 22] L’espérance particulière des saints est en harmonie avec cela. Que celui aussi qui l’entend, dise : « Viens ». Les diverses relations entraînent des affections qui y correspondent et qui ont ces relations pour bases. Nous ne pouvons pas aimer comme un frère quelqu’un que nous ne connaissons pas comme un frère. Je ne puis aimer un homme comme mon père, si je ne sais pas qu’il est mon père et que je suis son fils. Les affections sont en rapport avec la relation existante. Ainsi, toutes les affections d’un saint appartiennent à une relation qui existe déjà. La grâce nous place dans une relation afin que nous puissions avoir les affections qui conviennent à la relation dans laquelle nous sommes placés. Et à moins que je marche dans la mondanité, de manière à contrister l’Esprit de Dieu, j’aurai le désir de voir Christ afin d’être avec Lui et semblable à Lui.
Lorsque la relation est connue, il y a aussi les affections qui lui conviennent. Pour aimer comme une épouse, il faut que vous le soyez et que vous sachiez que vous l’êtes. Eh bien ! maintenant que vous voilà épouse, conduisez-vous comme doit le faire une épouse. Cela est vrai de tous ceux qui ont entendu la voix du Berger, et qui ont cru. Qu’ils viennent dans la conscience de leur relation joindre leur voix à celles qui disent : « Viens ». J’ajouterai que si quelqu’un entend ces choses, n’ayant pas encore la conscience d’être dans cette relation, qu’il reçoive dès maintenant Christ et cette relation bénie, afin qu’il puisse dire : « Viens », et se réjouir avec nous à la pensée de voir Christ comme « l’étoile brillante du matin ». Tant que nous sommes dans ce monde, nous sommes où Christ n’est pas connu. Je n’ai pas encore pris ma place dans la gloire, mais j’ai en moi une fontaine d’eau jaillissante. C’est pourquoi, dans la conscience de ce que je possède, je puis dire : « Viens ». C’est l’Esprit qui éveille en moi ce désir. Pourquoi me tarde-t-il autant de voir Christ ? Parce que je sais qu’Il m’aime. Pourquoi ai-je un aussi vif désir d’être dans la maison du Père ? Parce que j’y ai ma place et ma portion comme enfant. Toutes les sources de joie nous sont connues comme nous appartenant dans cette relation ; c’est pourquoi je puis dire : « Que celui qui a soif vienne ». La joie que je goûte en Dieu se manifeste en amour pour les autres et me fait désirer qu’ils jouissent comme moi.
Outre cela, en Apocalypse 22, 16 , Christ est l’objet que désire l’Épouse, et aussitôt qu’Il dit : « Je suis l’étoile brillante du matin », mue par l’Esprit qui agit en elle, elle dit : « Viens ». — « Que celui qui entend, dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne, et quiconque veut de l’eau vive en prenne sans qu’elle lui coûte rien ». L’Épouse n’est pas l’eau de la vie, mais elle la possède, et peut dire : « Viens ». C’est Christ qui l’est pour le pécheur le plus misérable.
Romains 14 ◊ 1 Or quant à celui qui est faible en foi, recevez-le ; non pas pour la décision de questions [douteuses]. ◊ 2 L’un croit pouvoir manger de toutes choses ; l’autre qui est faible, mange des herbes : ◊ 3 que celui qui mange ne méprise pas celui qui ne mange pas ; et que celui qui ne mange pas ne juge pas celui qui mange, car Dieu l’a reçu. ◊ 4 Qui es-tu, toi qui juges le domestique d’autrui ? Il se tient debout ou il tombe pour son propre maître ; et il sera tenu debout, car le Seigneur est puissant pour le tenir debout. ◊ 5 L’un estime un jour plus qu’un autre jour, et l’autre estime tous les jours [égaux] : que chacun soit pleinement persuadé dans son propre esprit. ◊ 6 Celui qui a égard au jour, y a égard à cause du Seigneur ; et celui qui mange, mange à cause du Seigneur, car il rend grâces à Dieu ; et celui qui ne mange pas, ne mange pas à cause du Seigneur, et il rend grâces à Dieu. ◊ 7 Car nul de nous ne vit ayant égard à lui-même, et nul ne meurt ayant égard à lui-même : ◊ 8 mais soit que nous vivions, nous vivons ayant égard au Seigneur, soit que nous mourions, nous mourons ayant égard au Seigneur ; soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes du Seigneur. ◊ 9 Car c’est pour cela que Christ est mort et qu’il a revécu, afin qu’il dominât et sur les morts et sur les vivants. ◊ 10 Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou aussi toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Car nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu ; ◊ 11 car il est écrit : « Je suis vivant, dit le *Seigneur, que tout genou se ploiera devant moi, et que toute langue confessera hautement Dieu ». ◊ 12 Ainsi donc, chacun de nous rendra compte pour lui-même à Dieu. ◊ 13 Ne nous jugeons donc plus l’un l’autre ; mais jugez plutôt ceci, de ne pas mettre une pierre d’achoppement ou une occasion de chute devant votre frère. ◊ 14 Je sais, et je suis persuadé dans le seigneur Jésus, que rien n’est souillé par soi-même, sauf qu’à celui qui croit qu’une chose est souillée, elle lui est souillée. ◊ 15 Car si, à cause d’une viande, ton frère est attristé, tu ne marches plus selon l’amour. Ne détruis pas par ta viande celui pour lequel Christ est mort. ◊ 16 Que ce qui est bien en vous ne soit donc pas blâmé. ◊ 17 Car le royaume de Dieu n’est pas manger et boire, mais justice, et paix, et joie dans l’Esprit Saint. ◊ 18 Car celui qui en cela sert le Christ est agréable à Dieu et approuvé des hommes.
◊ 19 Ainsi donc poursuivons les choses qui tendent à la paix et celles qui tendent à l’édification mutuelle. ◊ 20 À cause d’une viande, ne détruis pas l’œuvre de Dieu. Toutes choses, il est vrai, sont pures ; mais il y a du mal pour l’homme qui mange en bronchant. ◊ 21 Il est bon de ne pas manger de chair, de ne pas boire de vin, et de ne [faire aucune chose] en laquelle ton frère bronche, ou est scandalisé, ou est faible. ◊ 22 Toi, tu as de la foi ; aie-la par-devers toi-même devant Dieu ; bienheureux est celui qui ne se juge pas lui-même en ce qu’il approuve ; ◊ 23 mais celui qui hésite, s’il mange, est condamné, parce qu’[il n’agit] pas sur un principe de foi. Or tout ce qui n’est pas sur le principe de la foi est péché.
1 Jean 3 ◊ 1 — Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu ; c’est pourquoi le monde ne nous connaît pas, parce qu’il ne l’a pas connu. ◊ 2 Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; nous savons que quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est. ◊ 3 Et quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui est pur.
◊ 4 Quiconque pratique le péché, pratique aussi l’iniquité, et le péché est l’iniquité. ◊ 5 Et vous savez que lui a été manifesté, afin qu’il ôtât nos péchés ; et il n’y a point de péché en lui. ◊ 6 Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu, ni ne l’a pas connu.
◊ 7 Enfants, que personne ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste, comme lui est juste. ◊ 8 Celui qui pratique le péché est du diable, car dès le commencement le diable pèche. C’est pour ceci que le Fils de Dieu a été manifesté, afin qu’il détruisît les œuvres du diable. ◊ 9 Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, car la semence de Dieu demeure en lui, et il ne peut pas pécher, parce qu’il est né de Dieu. ◊ 10 Par ceci sont [rendus] manifestes les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et celui qui n’aime pas son frère. ◊ 11 Car c’est ici le message que vous avez entendu dès le commencement, [savoir] que nous nous aimions l’un l’autre, ◊ 12 non comme Caïn était du méchant et tua son frère. Et pour quelle raison le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes.
◊ 13 Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait. ◊ 14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères ; celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. ◊ 15 Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
◊ 16 Par ceci nous avons connu l’amour, c’est que lui a laissé sa vie pour nous ; et nous, nous devons laisser nos vies pour les frères. ◊ 17 Mais celui qui a les biens de ce monde, et qui voit son frère dans le besoin, et qui lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ?
◊ 18 Enfants, n’aimons pas de parole ni de langue, mais en action et en vérité. ◊ 19 Et par ceci nous saurons que nous sommes de la vérité, et nous assurerons nos cœurs devant lui ◊ 20 — que, si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur et il sait toutes choses. ◊ 21 Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance envers Dieu ; ◊ 22 et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous pratiquons les choses qui sont agréables devant lui. ◊ 23 — Et c’est ici son commandement, que nous croyions au nom de son Fils Jésus Christ et que nous nous aimions l’un l’autre, selon qu’il nous en a donné le commandement ; ◊ 24 et celui qui garde ses commandements demeure en lui, et lui en cet homme ; et par ceci nous savons qu’il demeure en nous, [savoir] par l’Esprit qu’il nous a donné.
1 Jean 2 ◊ 1 Mes enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez pas ; et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste ; ◊ 2 et lui est la propitiation pour nos péchés, et non pas seulement pour les nôtres, mais aussi pour le monde entier.
◊ 3 Et par ceci nous savons que nous le connaissons, [savoir] si nous gardons ses commandements. ◊ 4 Celui qui dit : Je le connais, et qui ne garde pas ses commandements, est menteur, et la vérité n’est pas en lui. ◊ 5 Mais quiconque garde sa parole, — en lui l’amour de Dieu est véritablement consommé : par cela nous savons que nous sommes en lui. ◊ 6 Celui qui dit demeurer en lui, doit lui-même aussi marcher comme lui a marché.
◊ 7 Bien-aimés, je ne vous écris pas un commandement nouveau, mais un commandement ancien que vous avez eu dès le commencement. Le commandement ancien est la parole que vous avez entendue. ◊ 8 Encore une fois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, parce que les ténèbres s’en vont et que la vraie lumière luit déjà. ◊ 9 Celui qui dit être dans la lumière et qui hait son frère, est dans les ténèbres jusqu’à maintenant. ◊ 10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a point en lui d’occasion de chute. ◊ 11 Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, et il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.
◊ 12 Je vous écris, enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés par son nom.
◊ 13 Je vous écris, pères, parce que vous connaissez celui qui est dès le commencement.
Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le méchant.
Je vous écris, petits enfants, parce que vous connaissez le Père.
◊ 14 Je vous ai écrit, pères, parce que vous connaissez celui qui est dès le commencement.
Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le méchant. ◊ 15 N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde : si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ; ◊ 16 parce que tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, et la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, n’est pas du Père, mais est du monde ; ◊ 17 et le monde s’en va et sa convoitise, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.
◊ 18 Petits enfants, c’est la dernière heure ; et comme vous avez entendu que l’antichrist vient, maintenant aussi il y a plusieurs antichrists, par quoi nous savons que c’est la dernière heure : ◊ 19 ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils fussent demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’ils fussent manifestés comme n’étant aucun [d’eux] des nôtres. ◊ 20 Et vous, vous avez l’onction de la part du Saint et vous connaissez toutes choses. ◊ 21 Je ne vous ai pas écrit parce que vous ne connaissez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez et qu’aucun mensonge ne vient de la vérité. ◊ 22 Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. ◊ 23 Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils a aussi le Père. ◊ 24 Pour vous, que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous : si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous aussi vous demeurerez dans le Fils et dans le Père. ◊ 25 Et c’est ici la promesse que lui nous a promise, — la vie éternelle. ◊ 26 Je vous ai écrit ces choses touchant ceux qui vous égarent ; ◊ 27 et, pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme la même onction vous enseigne à l’égard de toutes choses, et qu’elle est vraie et n’est pas mensonge, — et selon qu’elle vous a enseignés, vous demeurerez en lui.
◊ 28 Et maintenant, enfants, demeurez en lui, afin que, quand il sera manifesté, nous ayons de l’assurance et que nous ne soyons pas couverts de honte, de par lui, à sa venue.
◊ 29 Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice est né de lui.
Jean 12 ◊ 1 Jésus donc, six jours avant la Pâque, vint à Béthanie où était Lazare, le mort, que Jésus avait ressuscité d’entre les morts. ◊ 2 On lui fit donc là un souper ; et Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui étaient à table avec lui. ◊ 3 Marie donc, ayant pris une livre de parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus et lui essuya les pieds avec ses cheveux ; et la maison fut remplie de l’odeur du parfum. ◊ 4 L’un de ses disciples donc, Judas Iscariote, [fils] de Simon, qui allait le livrer, dit : ◊ 5 Pourquoi ce parfum n’a-t-il pas été vendu trois cents deniers et donné aux pauvres ? ◊ 6 Or il dit cela, non pas qu’il se souciât des pauvres, mais parce qu’il était voleur, et qu’il avait la bourse et portait ce qu’on y mettait. ◊ 7 Jésus donc dit : Permets-lui d’avoir gardé ceci pour le jour de ma sépulture. ◊ 8 Car vous avez les pauvres toujours avec vous ; mais moi, vous ne m’avez pas toujours.
◊ 9 Une grande foule d’entre les Juifs sut donc qu’il était là, et vint, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir Lazare qu’il avait ressuscité d’entre les morts. ◊ 10 Mais les principaux sacrificateurs tinrent conseil, afin de faire mourir aussi Lazare ; ◊ 11 car, à cause de lui, plusieurs des Juifs s’en allaient et croyaient en Jésus.
◊ 12 Le lendemain, une grande foule qui était venue à la fête, ayant ouï dire que Jésus venait à Jérusalem, ◊ 13 prit les rameaux des palmiers et sortit au-devant de lui, et criait : Hosanna ! béni soit celui qui vient au nom du *Seigneur, le roi d’Israël ! ◊ 14 Et Jésus, ayant trouvé un ânon, s’assit dessus, selon qu’il est écrit : ◊ 15 « Ne crains point, fille de Sion ; voici, ton roi vient, assis sur l’ânon d’une ânesse ». ◊ 16 Or ses disciples ne comprirent pas d’abord ces choses ; mais quand Jésus eut été glorifié, alors ils se souvinrent que ces choses étaient écrites de lui et qu’ils avaient fait ces choses à son égard. ◊ 17 La foule donc qui était avec lui, [lui] rendait témoignage, parce qu’il avait appelé Lazare hors du sépulcre, et qu’il l’avait ressuscité d’entre les morts. ◊ 18 C’est pourquoi aussi la foule alla au-devant de lui, parce qu’ils avaient appris qu’il avait fait ce miracle. ◊ 19 Les pharisiens donc dirent entre eux : Vous voyez que vous ne gagnez rien ; voici, le monde est allé après lui.
◊ 20 Or il y avait quelques Grecs, d’entre ceux qui étaient montés pour adorer pendant la fête. ◊ 21 Ceux-ci donc vinrent à Philippe qui était de Bethsaïda de Galilée, et ils le priaient, disant : Seigneur, nous désirons voir Jésus. ◊ 22 Philippe vient, et le dit à André ; et puis André vient, et Philippe, et ils le disent à Jésus. ◊ 23 Et Jésus leur répondit, disant : L’heure est venue pour que le fils de l’homme soit glorifié. ◊ 24 En vérité, en vérité, je vous dis : À moins que le grain de blé, tombant en terre, ne meure, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. ◊ 25 Celui qui affectionne sa vie, la perdra ; et celui qui hait sa vie dans ce monde-ci, la conservera pour la vie éternelle. ◊ 26 Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et où je suis, moi, là aussi sera mon serviteur : si quelqu’un me sert, le Père l’honorera.
◊ 27 Maintenant mon âme est troublée ; et que dirai-je ? Père, délivre-moi de cette heure ; mais c’est pour cela que je suis venu à cette heure. ◊ 28 Père, glorifie ton nom. Il vint donc une voix du ciel : Et je l’ai glorifié, et je le glorifierai de nouveau. ◊ 29 La foule donc qui était là et qui avait entendu, dit qu’un coup de tonnerre avait eu lieu ; d’autres disaient : Un ange lui a parlé. ◊ 30 Jésus répondit et dit : Cette voix n’est pas venue pour moi, mais pour vous. ◊ 31 Maintenant est le jugement de ce monde ; maintenant le chef de ce monde sera jeté dehors. ◊ 32 Et moi, si je suis élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi-même. ◊ 33 Or il disait cela pour indiquer de quelle mort il allait mourir. ◊ 34 La foule lui répondit : Nous, nous avons appris de la loi, que le Christ demeure éternellement : et comment, toi, dis-tu qu’il faut que le fils de l’homme soit élevé ? Qui est ce fils de l’homme ? ◊ 35 Jésus donc leur dit : Encore pour un peu de temps la lumière est au milieu de vous ; marchez pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne s’emparent pas de vous ; et celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. ◊ 36 Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez fils de lumière. Jésus dit ces choses, et s’en allant, il se cacha de devant eux.
◊ 37 Et quoiqu’il eût fait tant de miracles devant eux, ils ne crurent pas en lui ; ◊ 38 afin que la parole d’Ésaïe le prophète, qu’il prononça, fût accomplie : « *Seigneur, qui est-ce qui a cru à ce qu’il a entendu de nous, et à qui le bras du *Seigneur a-t-il été révélé ? ». ◊ 39 C’est pourquoi ils ne pouvaient croire, parce qu’Ésaïe dit encore : ◊ 40 « Il a aveuglé leurs yeux et il a endurci leur cœur, afin qu’ils ne voient pas des yeux, et qu’ils n’entendent pas du cœur, et qu’ils ne soient convertis, et que je ne les guérisse ». ◊ 41 Ésaïe dit ces choses parce qu’il vit sa gloire et qu’il parla de lui. ◊ 42 Toutefois plusieurs d’entre les chefs mêmes crurent en lui ; mais à cause des pharisiens ils ne le confessaient pas, de peur d’être exclus de la synagogue ; ◊ 43 car ils ont aimé la gloire des hommes plutôt que la gloire de Dieu.
◊ 44 Et Jésus s’écria et dit : Celui qui croit en moi, ne croit pas en moi, mais en celui qui m’a envoyé ; ◊ 45 et celui qui me voit, voit celui qui m’a envoyé. ◊ 46 Moi, je suis venu dans le monde, [la] lumière, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. ◊ 47 Et si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde pas, moi, je ne le juge pas ; car je ne suis pas venu afin de juger le monde, mais afin de sauver le monde. ◊ 48 Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles, a qui le juge ; la parole que j’ai dite, celle-là le jugera au dernier jour. ◊ 49 Car moi, je n’ai pas parlé de moi-même ; mais le Père qui m’a envoyé, lui-même m’a commandé ce que je devais dire et comment j’avais à parler ; ◊ 50 et je sais que son commandement est la vie éternelle. Les choses donc que moi je dis, je les dis comme le Père m’a dit.
Romains 1 ◊ 1 Paul, esclave de Jésus Christ, apôtre appelé, mis à part pour l’évangile de Dieu ◊ 2 (lequel il avait auparavant promis par ses prophètes dans de saintes écritures), ◊ 3 touchant son Fils (né de la semence de David, selon la chair, ◊ 4 déterminé Fils de Dieu, en puissance, selon [l’]Esprit de sainteté, par [la] résurrection des morts), Jésus Christ, notre Seigneur, ◊ 5 par lequel nous avons reçu grâce et apostolat, pour [l’]obéissance de [la] foi parmi toutes les nations, pour son nom, ◊ 6 parmi lesquelles vous aussi, vous êtes des appelés de Jésus Christ, ◊ 7 — à tous les bien-aimés de Dieu qui sont à Rome, saints appelés : Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du seigneur Jésus Christ !
◊ 8 Premièrement, je rends grâces à mon Dieu, par Jésus Christ, pour vous tous, de ce que votre foi est publiée dans le monde entier. ◊ 9 Car Dieu, que je sers dans mon esprit dans l’évangile de son Fils, m’est témoin que sans cesse je fais mention de vous, ◊ 10 demandant toujours dans mes prières, si en quelque manière, maintenant une fois, il me sera accordé par la volonté de Dieu d’aller vers vous. ◊ 11 Car je désire ardemment de vous voir, afin de vous faire part de quelque don de grâce spirituel, pour que vous soyez affermis, ◊ 12 c’est-à-dire pour que nous soyons consolés ensemble au milieu de vous, vous et moi, chacun par la foi qui est dans l’autre. ◊ 13 Or je ne veux pas que vous ignoriez, frères, que je me suis souvent proposé d’aller vers vous (et que j’en ai été empêché jusqu’à présent), afin de recueillir quelque fruit parmi vous aussi, comme parmi les autres nations. ◊ 14 Je suis débiteur et envers les Grecs et envers les barbares, et envers les sages et envers les inintelligents : ◊ 15 ainsi, pour autant qu’il dépend de moi, je suis tout prêt à vous annoncer l’évangile, à vous aussi qui êtes à Rome.
◊ 16 Car je n’ai pas honte de l’évangile, car il est [la] puissance de Dieu en salut à quiconque croit, et au Juif premièrement, et au Grec. ◊ 17 Car [la] justice de Dieu y est révélée sur le principe de la foi pour la foi, selon qu’il est écrit : « Or le juste vivra de foi ».
◊ 18 Car [la] colère de Dieu est révélée du ciel contre toute impiété et toute iniquité des hommes qui possèdent la vérité [tout en vivant] dans l’iniquité : ◊ 19 parce que ce qui se peut connaître de Dieu est manifeste parmi eux ; car Dieu le leur a manifesté ; ◊ 20 car, depuis la fondation du monde, ce qui ne se peut voir de lui, [savoir] et sa puissance éternelle et sa divinité, se discerne par le moyen de l’intelligence, par les choses qui sont faites, de manière à les rendre inexcusables : ◊ 21 — parce que, ayant connu Dieu, ils ne le glorifièrent point comme Dieu, ni ne lui rendirent grâces ; mais ils devinrent vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence fut rempli de ténèbres : ◊ 22 se disant sages, ils sont devenus fous, ◊ 23 et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en la ressemblance de l’image d’un homme corruptible et d’oiseaux et de quadrupèdes et de reptiles. ◊ 24 C’est pourquoi Dieu les a aussi livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à l’impureté, en sorte que leurs corps soient déshonorés entre eux-mêmes : ◊ 25 eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont honoré et servi la créature plutôt que celui qui l’a créée, qui est béni éternellement. Amen ! ◊ 26 C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes, car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ; ◊ 27 et les hommes aussi pareillement, laissant l’usage naturel de la femme, se sont embrasés dans leur convoitise l’un envers l’autre, commettant l’infamie, mâles avec mâles, et recevant en eux-mêmes la due récompense de leur égarement. ◊ 28 Et comme ils n’ont pas eu de sens moral pour garder la connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à un esprit réprouvé, pour pratiquer des choses qui ne conviennent pas, ◊ 29 étant remplis de toute injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice, — pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de fraude, de mauvaises mœurs, ◊ 30 — délateurs, médisants, haïssables pour Dieu, outrageux, hautains, vantards, inventeurs de mauvaises choses, désobéissants à leurs parents, ◊ 31 sans intelligence, ne tenant pas ce qu’ils ont promis, sans affection naturelle, sans miséricorde, ◊ 32 [et] qui, ayant connu la juste sentence de Dieu, que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore trouvent leur plaisir en ceux qui les commettent.
Philippiens 3 ◊ 1 Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur : vous écrire les mêmes choses n’est pas pénible pour moi, et c’est votre sûreté. ◊ 2 Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde à la concision ; ◊ 3 car nous sommes la circoncision, nous qui rendons culte par l’Esprit de Dieu, et qui nous glorifions dans le christ Jésus, et qui n’avons pas confiance en la chair : ◊ 4 bien que moi, j’aie [de quoi avoir] confiance même dans la chair. Si quelque autre s’imagine [pouvoir] se confier en la chair, moi davantage : ◊ 5 [moi] circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu des Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; ◊ 6 quant au zèle, persécutant l’assemblée ; quant à la justice qui est par [la] loi, étant sans reproche. ◊ 7 Mais les choses qui pour moi étaient un gain, je les ai regardées, à cause du Christ, comme une perte. ◊ 8 Et je regarde même aussi toutes choses comme étant une perte, à cause de l’excellence de la connaissance du christ Jésus, mon Seigneur, à cause duquel j’ai fait la perte de toutes et je les estime comme des ordures, afin que je gagne Christ, ◊ 9 et que je sois trouvé en lui, n’ayant pas ma justice qui est de [la] loi, mais celle qui est par [la] foi en Christ, la justice qui est de Dieu, moyennant la foi ; ◊ 10 pour le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, étant rendu conforme à sa mort, ◊ 11 si en quelque manière que ce soit je puis parvenir à la résurrection d’entre les morts. ◊ 12 Non que j’aie déjà reçu [le prix] ou que je sois déjà parvenu à la perfection ; mais je poursuis, cherchant à le saisir, vu aussi que j’ai été saisi par le Christ. ◊ 13 Frères, pour moi, je ne pense pas moi-même l’avoir saisi ; ◊ 14 mais [je fais] une chose : oubliant les choses qui sont derrière et tendant avec effort vers celles qui sont devant, je cours droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le christ Jésus. ◊ 15 Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si en quelque chose vous avez un autre sentiment, cela aussi Dieu vous le révélera ; ◊ 16 cependant, dans les choses auxquelles nous sommes parvenus, marchons dans le même [sentier].
◊ 17 Soyez tous ensemble mes imitateurs, frères, et portez vos regards sur ceux qui marchent ainsi suivant le modèle que vous avez en nous. ◊ 18 Car plusieurs marchent, dont je vous ai dit souvent et dont maintenant je le dis même en pleurant, qu’ils sont ennemis de la croix du Christ, ◊ 19 dont la fin est la perdition, dont le dieu est le ventre et dont la gloire est dans leur honte, qui ont leurs pensées aux choses terrestres. ◊ 20 Car notre bourgeoisie est dans les cieux, d’où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ [comme] Sauveur, ◊ 21 qui transformera le corps de notre abaissement en la conformité du corps de sa gloire, selon l’opération de ce pouvoir qu’il a de s’assujettir même toutes choses.
Apocalypse 22 ◊ 1 Et il me montra un fleuve d’eau vive, éclatant comme du cristal, sortant du trône de Dieu et de l’Agneau. ◊ 2 Au milieu de sa rue, et du fleuve, de çà et de là, était l’arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois ; et les feuilles de l’arbre sont pour la guérison des nations. ◊ 3 Et il n’y aura plus de malédiction ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle ; et ses esclaves le serviront, ◊ 4 et ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. ◊ 5 Et il n’y aura plus de nuit, ni besoin d’une lampe et de la lumière du soleil ; car le *Seigneur Dieu fera briller [sa] lumière sur eux ; et ils régneront aux siècles des siècles.
◊ 6 Et il me dit : Ces paroles sont certaines et véritables ; et le *Seigneur Dieu des esprits des prophètes, a envoyé son ange, pour montrer à ses esclaves les choses qui doivent arriver bientôt. ◊ 7 Et voici, je viens bientôt. Bienheureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre.
◊ 8 Et c’est moi, Jean, qui ai entendu et vu ces choses ; et quand j’eus entendu et que j’eus vu, je tombai à terre pour rendre hommage devant les pieds de l’ange qui me montrait ces choses. ◊ 9 Et il me dit : Garde-toi de le faire ; je suis ton compagnon d’esclavage et [celui] de tes frères les prophètes et de ceux qui gardent les paroles de ce livre : rends hommage à Dieu.
◊ 10 Et il me dit : Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre ; le temps est proche. ◊ 11 Que celui qui est injuste commette encore l’injustice ; et que celui qui est souillé se souille encore ; et que celui qui est juste pratique encore la justice ; et que celui qui est saint soit sanctifié encore. ◊ 12 Voici, je viens bientôt, et ma récompense est avec moi, pour rendre à chacun selon que sera son œuvre. ◊ 13 Moi, je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.
◊ 14 Bienheureux ceux qui lavent leurs robes, afin qu’ils aient droit à l’arbre de vie et qu’ils entrent par les portes dans la cité. ◊ 15 Dehors sont les chiens, et les magiciens, et les fornicateurs, et les meurtriers, et les idolâtres, et quiconque aime et fait le mensonge.
◊ 16 Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les assemblées. Moi, je suis la racine et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. ◊ 17 Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie.
◊ 18 Moi, je rends témoignage à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre, que si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu lui ajoutera les plaies écrites dans ce livre ; ◊ 19 et que si quelqu’un ôte quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu ôtera sa part de l’arbre de vie et de la sainte cité, qui sont écrits dans ce livre.
◊ 20 Celui qui rend témoignage de ces choses dit : Oui, je viens bientôt. — Amen ; viens, seigneur Jésus !
◊ 21 Que la grâce du seigneur Jésus Christ soit avec tous les saints.
Jacques 5 ◊ 1 À vous maintenant, riches ! Pleurez en poussant des cris, à cause des misères qui vont venir sur vous. ◊ 2 Vos richesses sont pourries et vos vêtements sont rongés par les vers ; ◊ 3 votre or et votre argent sont rouillés, et leur rouille sera en témoignage contre vous et dévorera votre chair comme le feu : vous avez amassé un trésor dans les derniers jours. ◊ 4 Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs et duquel ils ont été frustrés par vous, crie, et les cris de ceux qui ont moissonné sont parvenus aux oreilles du *Seigneur Sabaoth. ◊ 5 Vous avez vécu dans les délices sur la terre, et vous vous êtes livrés aux voluptés ; vous avez rassasié vos cœurs [comme] en un jour de sacrifice ; ◊ 6 vous avez condamné, vous avez mis à mort le juste : il ne vous résiste pas.
◊ 7 Usez donc de patience, frères, jusqu’à la venue du Seigneur. Voici, le laboureur attend le fruit précieux de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il reçoive les pluies de la première et de la dernière saison. ◊ 8 Vous aussi, usez de patience ; affermissez vos cœurs, car la venue du Seigneur est proche. ◊ 9 Ne murmurez pas les uns contre les autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés : voici, le juge se tient devant la porte. ◊ 10 Mes frères, prenez pour exemple de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du *Seigneur. ◊ 11 Voici, nous disons bienheureux ceux qui endurent [l’épreuve avec patience]. Vous avez ouï parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin du *Seigneur, [savoir] que le *Seigneur est plein de compassion et miséricordieux.
◊ 12 Mais avant toutes choses, mes frères, ne jurez pas, ni par le ciel, ni par la terre, ni par aucun autre serment ; mais que votre oui soit oui, et votre non, non, afin que vous ne tombiez pas sous le jugement.
◊ 13 Quelqu’un parmi vous est-il maltraité, qu’il prie. Quelqu’un est-il joyeux, qu’il chante des cantiques. ◊ 14 Quelqu’un parmi vous est-il malade, qu’il appelle les anciens de l’assemblée, et qu’ils prient pour lui en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ; ◊ 15 et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. ◊ 16 Confessez donc vos fautes l’un à l’autre, et priez l’un pour l’autre, en sorte que vous soyez guéris : la fervente supplication du juste peut beaucoup. ◊ 17 Élie était un homme ayant les mêmes passions que nous, et il pria avec instance qu’il ne plût pas, et il ne tomba pas de pluie sur la terre durant trois ans et six mois ; ◊ 18 et il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit.
◊ 19 Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’égare de la vérité, et que quelqu’un le ramène, ◊ 20 qu’il sache que celui qui aura ramené un pécheur de l’égarement de son chemin, sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés.
Matthieu 22 ◊ 1 Et Jésus, répondant, leur parla encore en paraboles, disant : ◊ 2 Le royaume des cieux a été fait semblable à un roi qui fit des noces pour son fils, ◊ 3 et envoya ses esclaves pour convier ceux qui étaient invités aux noces ; et ils ne voulurent pas venir. ◊ 4 Il envoya encore d’autres esclaves, disant : Dites aux conviés : Voici, j’ai apprêté mon dîner ; mes taureaux et mes bêtes grasses sont tués et tout est prêt : venez aux noces. ◊ 5 Mais eux, n’en ayant pas tenu compte, s’en allèrent, l’un à son champ, et un autre à son trafic ; ◊ 6 et les autres, s’étant saisis de ses esclaves, les outragèrent et les tuèrent. ◊ 7 Et le roi, [l’ayant entendu, en] fut irrité ; et ayant envoyé ses troupes, il fit périr ces meurtriers-là et brûla leur ville. ◊ 8 Alors il dit à ses esclaves : Les noces sont prêtes, mais les conviés n’en étaient pas dignes ; ◊ 9 allez donc dans les carrefours des chemins, et autant de gens que vous trouverez, conviez-les aux noces. ◊ 10 Et ces esclaves-là, étant sortis, [s’en allèrent] par les chemins, et assemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, tant mauvais que bons ; et la [salle] des noces fut remplie de gens qui étaient à table. ◊ 11 Et le roi, étant entré pour voir ceux qui étaient à table, aperçut là un homme qui n’était pas vêtu d’une robe de noces. ◊ 12 Et il lui dit : Ami, comment es-tu entré ici, sans avoir une robe de noces ? Et il eut la bouche fermée. ◊ 13 Alors le roi dit aux serviteurs : Liez-le pieds et mains, emportez-le, et jetez-le dans les ténèbres de dehors : là seront les pleurs et les grincements de dents. ◊ 14 Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus.
◊ 15 Alors les pharisiens vinrent et tinrent conseil pour l’enlacer dans [ses] paroles. ◊ 16 Et ils lui envoient leurs disciples avec les hérodiens, disant : Maître, nous savons que tu es vrai et que tu enseignes la voie de Dieu en vérité, et que tu ne t’embarrasses de personne, car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes. ◊ 17 Dis-nous donc, que t’en semble : est-il permis de payer le tribut à César, ou non ? ◊ 18 Et Jésus, connaissant leur méchanceté, dit : Pourquoi me tentez-vous, hypocrites ? ◊ 19 Montrez-moi la monnaie du tribut. Et ils lui apportèrent un denier. ◊ 20 Et il leur dit : De qui est cette image et cette inscription ? ◊ 21 Ils lui disent : De César. Alors il leur dit : Rendez donc les choses de César à César, et les choses de Dieu à Dieu. ◊ 22 Et l’ayant entendu, ils furent étonnés ; et le laissant, ils s’en allèrent.
◊ 23 En ce jour-là, des sadducéens, qui disent qu’il n’y a pas de résurrection, vinrent à lui et l’interrogèrent, ◊ 24 disant : Maître, Moïse dit : Si quelqu’un meurt n’ayant pas d’enfants, son frère épousera sa femme, et suscitera de la postérité à son frère. ◊ 25 Or il y avait parmi nous sept frères ; et le premier s’étant marié, mourut, et n’ayant pas de postérité, il laissa sa femme à son frère ; ◊ 26 de la même manière le second aussi et le troisième, jusqu’au septième ; ◊ 27 et après eux tous, la femme aussi mourut. ◊ 28 Dans la résurrection donc, duquel des sept sera-t-elle la femme, car tous l’ont eue ? ◊ 29 Et Jésus, répondant, leur dit : Vous errez, ne connaissant pas les écritures, ni la puissance de Dieu ; ◊ 30 car, dans la résurrection, on ne se marie ni on n’est donné en mariage, mais on est comme des anges de Dieu dans le ciel. ◊ 31 Et quant à la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu ce qui vous est dit par Dieu, disant : ◊ 32 « Moi, je suis le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob » ? Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. ◊ 33 Et les foules, ayant entendu [cela], s’étonnèrent de sa doctrine.
◊ 34 Et les pharisiens, ayant ouï dire qu’il avait fermé la bouche aux sadducéens, s’assemblèrent en un même lieu. ◊ 35 Et l’un d’eux, docteur de la loi, l’interrogea pour l’éprouver, disant : ◊ 36 Maître, quel est le grand commandement dans la loi ? ◊ 37 Et il lui dit : « Tu aimeras le *Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée ». ◊ 38 C’est là le grand et premier commandement. ◊ 39 Et le second lui est semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». ◊ 40 De ces deux commandements dépendent la loi tout entière et les prophètes.
◊ 41 Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, disant : ◊ 42 Que vous semble-t-il du Christ ? — de qui est-il fils ? Ils lui disent : De David. ◊ 43 Il leur dit : Comment donc David, en Esprit, l’appelle-t-il seigneur, disant : ◊ 44 « Le *Seigneur a dit à mon seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je mette tes ennemis sous tes pieds » ? ◊ 45 Si donc David l’appelle seigneur, comment est-il son fils ? ◊ 46 Et personne ne pouvait lui répondre un mot ; et personne, depuis ce jour-là, n’osa plus l’interroger.
1 Thessaloniciens 5 ◊ 1 Mais pour ce qui est des temps et des saisons, frères, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; ◊ 2 car vous savez vous-mêmes parfaitement que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit. ◊ 3 Quand ils diront : « Paix et sûreté », alors une subite destruction viendra sur eux, comme les douleurs sur celle qui est enceinte, et ils n’échapperont point.
◊ 4 Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, en sorte que le jour vous surprenne comme un voleur ; ◊ 5 car vous êtes tous des fils de la lumière et des fils du jour ; nous ne sommes pas de la nuit ni des ténèbres. ◊ 6 Ainsi donc ne dormons pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres ; ◊ 7 car ceux qui dorment, dorment la nuit, et ceux qui s’enivrent, s’enivrent la nuit ; ◊ 8 mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, revêtant la cuirasse de la foi et de l’amour, et, pour casque, l’espérance du salut ; ◊ 9 car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre seigneur Jésus Christ, ◊ 10 qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui. ◊ 11 C’est pourquoi exhortez-vous l’un l’autre et édifiez-vous l’un l’autre, chacun en particulier, comme aussi vous le faites.
◊ 12 Or nous vous prions, frères, de connaître ceux qui travaillent parmi vous, et qui sont à la tête parmi vous dans le Seigneur, et qui vous avertissent, ◊ 13 et de les estimer très haut en amour à cause de leur œuvre. Soyez en paix entre vous. ◊ 14 Or nous vous exhortons, frères : avertissez les déréglés, consolez ceux qui sont découragés, venez en aide aux faibles, usez de patience envers tous. ◊ 15 Prenez garde que nul ne rende à personne mal pour mal ; mais poursuivez toujours ce qui est bon, et entre vous, et à l’égard de tous les hommes. ◊ 16 Réjouissez-vous toujours. ◊ 17 Priez sans cesse. ◊ 18 En toutes choses rendez grâces, car telle est la volonté de Dieu dans le christ Jésus à votre égard. ◊ 19 N’éteignez pas l’Esprit ; ◊ 20 ne méprisez pas les prophéties, ◊ 21 mais éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. ◊ 22 Abstenez-vous de toute forme de mal.
◊ 23 Or le Dieu de paix lui-même vous sanctifie entièrement ; et que votre esprit, et votre âme, et votre corps tout entiers, soient conservés sans reproche en la venue de notre seigneur Jésus Christ. ◊ 24 Celui qui vous appelle est fidèle, qui aussi le fera.
◊ 25 Frères, priez pour nous. ◊ 26 Saluez tous les frères par un saint baiser. ◊ 27 Je vous adjure par le Seigneur que la lettre soit lue à tous les saints frères. ◊ 28 Que la grâce de notre seigneur Jésus Christ soit avec vous !
Matthieu 12 ◊ 1 En ce temps-là, Jésus allait par les blés, un jour de sabbat ; et ses disciples avaient faim, et se mirent à arracher des épis et à manger. ◊ 2 Et les pharisiens voyant [cela], lui dirent : Voilà, tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire en un jour de sabbat. ◊ 3 Mais il leur dit : N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, et ceux qui étaient avec lui ; ◊ 4 comment il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de proposition, qu’il ne lui était pas permis de manger ni à ceux qui étaient avec lui, mais aux sacrificateurs seuls ? ◊ 5 Ou n’avez-vous pas lu dans la loi, que, le jour de sabbat, les sacrificateurs dans le temple profanent le sabbat et ne sont pas coupables ? ◊ 6 Mais je vous dis qu’il y a ici quelque chose de plus grand que le temple. ◊ 7 Et si vous aviez connu ce que c’est que : « Je veux miséricorde et non pas sacrifice », vous n’auriez pas condamné ceux qui ne sont pas coupables. ◊ 8 Car le fils de l’homme est seigneur du sabbat.
◊ 9 Et étant parti de là, il vint dans leur synagogue. ◊ 10 Et voici, il y avait [là] un homme qui avait la main sèche. Et ils l’interrogèrent, disant : Est-il permis de guérir, le jour de sabbat ? — afin de l’accuser. ◊ 11 Mais il leur dit : Quel sera l’homme d’entre vous, qui aura une brebis, et qui, si elle vient à tomber dans une fosse un jour de sabbat, ne la prendra et ne la relèvera pas ? ◊ 12 Combien donc un homme vaut-il mieux qu’une brebis ! De sorte qu’il est permis de faire du bien le jour de sabbat. ◊ 13 Alors il dit à l’homme : Étends ta main. Et il l’étendit, et elle fut rendue saine comme l’autre.
◊ 14 Et les pharisiens, étant sortis, tinrent conseil contre lui pour le faire périr ; ◊ 15 mais Jésus, le sachant, se retira de là ; et de grandes foules le suivirent, et il les guérit tous. ◊ 16 Et il leur défendit expressément de rendre son nom public, ◊ 17 afin que fût accompli ce qui a été dit par Ésaïe le prophète, disant : ◊ 18 « Voici mon serviteur que j’ai élu, mon bien-aimé, en qui mon âme a trouvé son plaisir ; je mettrai mon Esprit sur lui, et il annoncera [le] jugement aux nations. ◊ 19 Il ne contestera pas, et ne criera pas, et personne n’entendra sa voix dans les rues ; ◊ 20 il ne brisera pas le roseau froissé, et il n’éteindra pas le lumignon qui fume, jusqu’à ce qu’il ait produit en victoire le jugement ; ◊ 21 et les nations espéreront en son nom ».
◊ 22 Alors il lui fut amené un démoniaque aveugle et muet, et il le guérit ; de sorte que l’homme aveugle et muet parlait et voyait. ◊ 23 Et toutes les foules étaient hors d’elles et disaient : Celui-ci serait-il le fils de David ? ◊ 24 Mais les pharisiens, ayant entendu cela, dirent : Celui-ci ne chasse les démons que par Béelzébul, chef des démons. ◊ 25 Et Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : Tout royaume divisé contre lui-même sera réduit en désert ; et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne subsistera pas. ◊ 26 Et si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même ; comment donc son royaume subsistera-t-il ? ◊ 27 Et si c’est par Béelzébul que moi je chasse les démons, vos fils par qui les chassent-ils ? C’est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges. ◊ 28 Mais si moi je chasse les démons par l’Esprit de Dieu, alors le royaume de Dieu est parvenu jusqu’à vous. ◊ 29 Ou comment quelqu’un pourra-t-il entrer dans la maison de l’homme fort et piller ses biens, si premièrement il n’a lié l’homme fort ? et alors il pillera sa maison. ◊ 30 Celui qui n’est pas avec moi, est contre moi ; et celui qui n’assemble pas avec moi, disperse. ◊ 31 C’est pourquoi je vous dis : tout péché et [tout] blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné aux hommes. ◊ 32 Et quiconque aura parlé contre le fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque aura parlé contre l’Esprit Saint, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle, ni dans celui qui est à venir.
◊ 33 Ou faites l’arbre bon et son fruit bon, ou faites l’arbre mauvais et son fruit mauvais, car l’arbre est connu par son fruit. ◊ 34 Race de vipères, comment, étant méchants, pouvez-vous dire de bonnes choses ? car de l’abondance du cœur la bouche parle. ◊ 35 L’homme bon, du bon trésor, produit de bonnes choses, et l’homme mauvais, du mauvais trésor, produit de mauvaises choses. ◊ 36 Et je vous dis que, de toute parole oiseuse qu’ils auront dite, les hommes rendront compte au jour de jugement ; ◊ 37 car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné.
◊ 38 Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens lui répondirent, disant : Maître, nous désirons voir un signe de ta part. ◊ 39 Mais lui, répondant, leur dit : Une génération méchante et adultère recherche un signe ; et il ne lui sera pas donné de signe, si ce n’est le signe de Jonas le prophète. ◊ 40 Car, comme Jonas fut dans le ventre du cétacé trois jours et trois nuits, ainsi le fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. ◊ 41 Des hommes de Ninive se lèveront au jugement avec cette génération et la condamneront, car ils se sont repentis à la prédication de Jonas, et voici, il y a ici plus que Jonas. ◊ 42 Une reine du midi se lèvera au jugement avec cette génération et la condamnera, car elle vint des bouts de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon.
◊ 43 Or quand l’esprit immonde est sorti d’un homme, il va par des lieux secs, cherchant du repos, et il n’en trouve point. ◊ 44 Alors il dit : Je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti. Et y étant venu, il la trouve vide, balayée et ornée. ◊ 45 Alors il va, et prend avec lui sept autres esprits plus méchants que lui-même ; et étant entrés, ils habitent là ; et la dernière condition de cet homme-là est pire que la première. Ainsi en sera-t-il aussi de cette génération méchante.
◊ 46 Et comme il parlait encore aux foules, voici, sa mère et ses frères se tenaient dehors, cherchant à lui parler. ◊ 47 Et quelqu’un lui dit : Voici, ta mère et tes frères se tiennent dehors, cherchant à te parler. ◊ 48 Mais lui, répondant, dit à celui qui lui parlait : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? ◊ 49 Et étendant sa main vers ses disciples, il dit : Voici ma mère et mes frères ; ◊ 50 car quiconque fera la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère.
Jean 14 ◊ 1 Que votre cœur ne soit pas troublé ; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. ◊ 2 Dans la maison de mon Père, il y a plusieurs demeures ; s’il en était autrement, je vous l’eusse dit, car je vais vous préparer une place. ◊ 3 Et si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi. ◊ 4 Et vous savez où moi je vais, et vous en savez le chemin. ◊ 5 Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons pas où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? ◊ 6 Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi. ◊ 7 Si vous m’aviez connu, vous auriez connu aussi mon Père ; et dès maintenant vous le connaissez et vous l’avez vu. ◊ 8 Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. ◊ 9 Jésus lui dit : Je suis depuis si longtemps avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ? Celui qui m’a vu, a vu le Père ; et comment toi, dis-tu : Montre-nous le Père ? ◊ 10 Ne crois-tu pas que moi je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que moi je vous dis, je ne les dis pas de par moi-même ; mais le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres. ◊ 11 Croyez-moi, que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause des œuvres elles-mêmes. ◊ 12 En vérité, en vérité, je vous dis : Celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci ; parce que moi, je m’en vais au Père. ◊ 13 Et quoi que vous demandiez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. ◊ 14 Si vous demandez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai.
◊ 15 Si vous m’aimez, gardez mes commandements ; ◊ 16 et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, pour être avec vous éternellement, ◊ 17 l’Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. ◊ 18 Je ne vous laisserai pas orphelins ; je viens à vous. ◊ 19 Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me verrez ; parce que moi je vis, vous aussi vous vivrez. ◊ 20 En ce jour-là, vous connaîtrez que moi je suis en mon Père, et vous en moi et moi en vous. ◊ 21 Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime, sera aimé de mon Père ; et moi je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. ◊ 22 Jude (non pas l’Iscariote) lui dit : Seigneur, comment se fait-il que tu vas te manifester à nous, et non pas au monde ? ◊ 23 Jésus répondit et lui dit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. ◊ 24 Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas la mienne, mais celle du Père qui m’a envoyé. ◊ 25 Je vous ai dit ces choses demeurant avec vous ; ◊ 26 mais le Consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera toutes choses et vous rappellera toutes les choses que je vous ai dites. ◊ 27 Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif. ◊ 28 Vous avez entendu que moi je vous ai dit : Je m’en vais, et je viens à vous. Si vous m’aviez aimé, vous vous seriez réjouis de ce que je m’en vais au Père, car mon Père est plus grand que moi. ◊ 29 Et maintenant je vous l’ai dit avant que cela arrive, afin que, quand ce sera arrivé, vous croyiez. ◊ 30 Je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car le chef du monde vient, et il n’a rien en moi ; ◊ 31 mais afin que le monde connaisse que j’aime le Père ; et selon que le Père m’a commandé, ainsi je fais. Levez-vous, partons d’ici !
1 Thessaloniciens 4 ◊ 1 Au reste donc, frères, nous vous prions et nous vous exhortons par le seigneur Jésus, pour que, comme vous avez reçu de nous de quelle manière il faut que vous marchiez et plaisiez à Dieu, comme aussi vous marchez, vous y abondiez de plus en plus. ◊ 2 Car vous savez quels commandements nous vous avons donnés par le seigneur Jésus. ◊ 3 Car c’est ici la volonté de Dieu, votre sainteté, que vous vous absteniez de la fornication, ◊ 4 que chacun de vous sache posséder son propre vase en sainteté et en honneur, ◊ 5 non dans la passion de la convoitise comme font les nations aussi qui ne connaissent pas Dieu ; ◊ 6 que personne ne circonvienne son frère ni ne lui fasse tort dans l’affaire, parce que le Seigneur est le vengeur de toutes ces choses, comme aussi nous vous l’avons dit précédemment et affirmé. ◊ 7 Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais dans la sainteté. ◊ 8 C’est pourquoi celui qui méprise, ne méprise pas l’homme, mais Dieu, qui vous a aussi donné son Esprit Saint.
◊ 9 Or, quant à l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin que je vous en écrive ; car vous-mêmes, vous êtes enseignés de Dieu à vous aimer l’un l’autre ; ◊ 10 car aussi c’est ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y abonder de plus en plus, ◊ 11 et à vous appliquer à vivre paisiblement, à faire vos propres affaires et à travailler de vos propres mains, ainsi que nous vous l’avons ordonné, ◊ 12 afin que vous marchiez honorablement envers ceux de dehors et que vous n’ayez besoin de personne.
◊ 13 Or nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance à l’égard de ceux qui dorment, afin que vous ne soyez pas affligés comme les autres qui n’ont pas d’espérance. ◊ 14 Car si nous croyons que Jésus mourut et qu’il est ressuscité, de même aussi, avec lui, Dieu amènera ceux qui se sont endormis par Jésus. ◊ 15 (Car nous vous disons ceci par la parole du Seigneur : que nous, les vivants, qui demeurons jusqu’à la venue du Seigneur, nous ne devancerons aucunement ceux qui se sont endormis. ◊ 16 Car le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange, et avec [la] trompette de Dieu, descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront premièrement ; ◊ 17 puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air ; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. ◊ 18 Consolez-vous donc l’un l’autre par ces paroles.)
Apocalypse 2 ◊ 1 À l’ange de l’assemblée qui est à Éphèse, écris : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa droite, qui marche au milieu des sept lampes d’or :
◊ 2 Je connais tes œuvres, et ton travail, et ta patience, et que tu ne peux supporter les méchants ; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas, et tu les as trouvés menteurs ; ◊ 3 et tu as patience, et tu as supporté [des afflictions] pour mon nom, et tu ne t’es pas lassé ; ◊ 4 mais j’ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour. ◊ 5 Souviens-toi donc d’où tu es déchu, et repens-toi, et fais les premières œuvres ; autrement, je viens à toi et j’ôterai ta lampe de son lieu, à moins que tu ne te repentes. ◊ 6 Mais tu as ceci, que tu hais les œuvres des Nicolaïtes, lesquelles moi aussi je hais.
◊ 7 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. À celui qui vaincra, je lui donnerai de manger de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu.
◊ 8 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Smyrne, écris : Voici ce que dit le premier et le dernier, qui a été mort et qui a repris vie :
◊ 9 Je connais ta tribulation, et ta pauvreté (mais tu es riche), et l’outrage de ceux qui se disent être Juifs ; et ils ne le sont pas, mais ils sont la synagogue de Satan. ◊ 10 Ne crains en aucune manière les choses que tu vas souffrir. Voici, le diable va jeter [quelques-uns] d’entre vous en prison, afin que vous soyez éprouvés : et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de vie.
◊ 11 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. Celui qui vaincra n’aura point à souffrir de la seconde mort.
◊ 12 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Pergame, écris : Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë à deux tranchants :
◊ 13 Je sais où tu habites, là où est le trône de Satan ; et tu tiens ferme mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même dans les jours dans lesquels Antipas était mon fidèle témoin, qui a été mis à mort parmi vous, là où Satan habite. ◊ 14 Mais j’ai quelques choses contre toi : c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, lequel enseignait à Balac à jeter une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles et qu’ils commissent la fornication. ◊ 15 Ainsi tu en as, toi aussi, qui tiennent la doctrine des Nicolaïtes pareillement. ◊ 16 Repens-toi donc ; autrement je viens à toi promptement, et je combattrai contre eux par l’épée de ma bouche.
◊ 17 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. À celui qui vaincra, je lui donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc, et, sur le caillou, un nouveau nom écrit, que nul ne connaît, sinon celui qui le reçoit.
◊ 18 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Thyatire, écris : Voici ce que dit le Fils de Dieu, qui a ses yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l’airain brillant :
◊ 19 Je connais tes œuvres, et ton amour, et ta foi, et ton service, et ta patience, et tes dernières œuvres qui dépassent les premières. ◊ 20 Mais j’ai contre toi, que tu laisses faire la femme Jésabel qui se dit prophétesse ; et elle enseigne et égare mes esclaves [en les entraînant] à commettre la fornication et à manger des choses sacrifiées aux idoles. ◊ 21 Et je lui ai donné du temps afin qu’elle se repentît ; et elle ne veut pas se repentir de sa fornication. ◊ 22 Voici, je la jette sur un lit, et ceux qui commettent adultère avec elle, dans une grande tribulation, à moins qu’ils ne se repentent de ses œuvres ; ◊ 23 et je ferai mourir de mort ses enfants ; et toutes les assemblées connaîtront que c’est moi qui sonde les reins et les cœurs ; et je vous donnerai à chacun selon vos œuvres. ◊ 24 Mais à vous je dis, aux autres qui sont à Thyatire, autant qu’il y en a qui n’ont pas cette doctrine, qui n’ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils disent : je ne vous impose pas d’autre charge ; ◊ 25 mais seulement, ce que vous avez, tenez-le ferme jusqu’à ce que je vienne. ◊ 26 Et celui qui vaincra, et celui qui gardera mes œuvres jusqu’à la fin, — je lui donnerai autorité sur les nations ; ◊ 27 et il les paîtra avec une verge de fer, comme sont brisés les vases de poterie, selon que moi aussi j’ai reçu de mon Père ; ◊ 28 et je lui donnerai l’étoile du matin.
◊ 29 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées.
Jean 3 ◊ 1 Mais il y avait un homme d’entre les pharisiens, dont le nom était Nicodème, qui était un chef des Juifs. ◊ 2 Celui-ci vint à lui de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que toi tu fais, si Dieu n’est avec lui. ◊ 3 Jésus répondit et lui dit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. ◊ 4 Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mère et naître ? ◊ 5 Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né d’eau et de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. ◊ 6 Ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui est né de l’Esprit est esprit. ◊ 7 Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit : Il vous faut être nés de nouveau. ◊ 8 Le vent souffle où il veut, et tu en entends le son ; mais tu ne sais pas d’où il vient, ni où il va : il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit. ◊ 9 Nicodème répondit et lui dit : Comment ces choses peuvent-elles se faire ? ◊ 10 Jésus répondit et lui dit : Tu es le docteur d’Israël, et tu ne connais pas ces choses ? ◊ 11 En vérité, en vérité, je te dis : Nous disons ce que nous connaissons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage. ◊ 12 Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez pas, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ? ◊ 13 Et personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le fils de l’homme qui est dans le ciel. ◊ 14 Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de l’homme soit élevé, ◊ 15 afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. ◊ 16 Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. ◊ 17 Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde afin qu’il jugeât le monde, mais afin que le monde fût sauvé par lui. ◊ 18 Celui qui croit en lui n’est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. ◊ 19 Or c’est ici le jugement, que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises ; ◊ 20 car quiconque fait des choses mauvaises hait la lumière, et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises ; ◊ 21 mais celui qui pratique la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, qu’elles sont faites en Dieu.
◊ 22 Après ces choses, Jésus vint dans le pays de Judée, et ses disciples [avec lui] ; et il séjourna là avec eux, et baptisait. ◊ 23 Et Jean aussi baptisait en Énon, près de Salim, parce qu’il y avait là beaucoup d’eau ; et on venait, et on était baptisé. ◊ 24 Car Jean n’avait pas encore été jeté en prison. ◊ 25 Il y eut donc une discussion entre quelques-uns des disciples de Jean et un Juif, touchant la purification. ◊ 26 Et ils vinrent à Jean, et lui dirent : Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, à qui tu as toi-même rendu témoignage, voilà, il baptise, et tous viennent à lui. ◊ 27 Jean répondit et dit : Un homme ne peut rien recevoir, à moins qu’il ne lui soit donné du ciel. ◊ 28 Vous-mêmes, vous me rendez témoignage que j’ai dit : Ce n’est pas moi qui suis le Christ, mais je suis envoyé devant lui. ◊ 29 Celui qui a l’épouse est l’époux ; mais l’ami de l’époux, qui assiste et l’entend, est tout réjoui à cause de la voix de l’époux ; cette joie donc, qui est la mienne, est accomplie. ◊ 30 Il faut que lui croisse, et que moi je diminue. ◊ 31 Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est de la terre, et parle [comme étant] de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous ; ◊ 32 [et] de ce qu’il a vu et entendu, de cela il rend témoignage ; et personne ne reçoit son témoignage. ◊ 33 Celui qui a reçu son témoignage, a scellé que Dieu est vrai ; ◊ 34 car celui que Dieu a envoyé parle les paroles de Dieu, car Dieu ne donne pas l’Esprit par mesure. ◊ 35 Le Père aime le Fils, et a mis toutes choses entre ses mains. ◊ 36 Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.
2 Pierre 3 ◊ 1 Je vous écris déjà, bien-aimés, cette seconde lettre ; et, dans l’une et dans l’autre, je réveille votre pure intelligence en rappelant [ces choses] à votre mémoire, ◊ 2 afin que vous vous souveniez des paroles qui ont été dites à l’avance par les saints prophètes, et du commandement du Seigneur et Sauveur par vos apôtres, ◊ 3 sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours des moqueurs viendront, marchant dans la moquerie selon leurs propres convoitises et disant : ◊ 4 Où est la promesse de sa venue ? car, depuis que les pères se sont endormis, toutes choses demeurent au même état dès le commencement de la création. ◊ 5 Car ils ignorent volontairement ceci, que, par la parole de Dieu, des cieux subsistaient jadis, et une terre [tirée] des eaux et subsistant au milieu des eaux, ◊ 6 par lesquelles le monde d’alors fut détruit, étant submergé par de l’eau. ◊ 7 Mais les cieux et la terre de maintenant sont réservés par sa parole pour le feu, gardés pour le jour du jugement et de la destruction des hommes impies. ◊ 8 Mais n’ignorez pas cette chose, bien-aimés, c’est qu’un jour est devant le *Seigneur comme mille ans, et mille ans comme un jour. ◊ 9 Le *Seigneur ne tarde pas pour ce qui concerne la promesse, comme quelques-uns estiment qu’il y a du retardement ; mais il est patient envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. ◊ 10 Or le jour du *Seigneur viendra comme un voleur ; et, dans ce jour-là, les cieux passeront avec un bruit sifflant, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre et les œuvres qui sont en elle seront brûlées entièrement.
◊ 11 Toutes ces choses devant donc se dissoudre, quelles [gens] devriez-vous être en sainte conduite et en piété, ◊ 12 attendant et hâtant la venue du jour de Dieu, à cause duquel les cieux en feu seront dissous et les éléments embrasés se fondront. ◊ 13 Mais, selon sa promesse, nous attendons de nouveaux cieux et une nouvelle terre, dans lesquels la justice habite. ◊ 14 C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, étudiez-vous à être trouvés sans tache et irréprochables devant lui, en paix ; ◊ 15 et estimez que la patience de notre Seigneur est salut, comme notre bien-aimé frère Paul aussi vous a écrit selon la sagesse qui lui a été donnée, ◊ 16 ainsi qu’[il le fait] aussi dans toutes ses lettres, où il parle de ces choses, parmi lesquelles il y en a de difficiles à comprendre, que les ignorants et les mal affermis tordent, comme aussi les autres écritures, à leur propre destruction.
◊ 17 Vous donc, bien-aimés, sachant [ces choses] à l’avance, prenez garde, de peur qu’étant entraînés par l’erreur des pervers, vous ne veniez à déchoir de votre propre fermeté ; ◊ 18 mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. À lui la gloire, et maintenant et jusqu’au jour d’éternité ! Amen.
Hébreux 9 ◊ 1 La première donc avait aussi des ordonnances pour le culte, et le sanctuaire, un [sanctuaire] terrestre. ◊ 2 Car un tabernacle fut construit, — le premier, qui est appelé saint, dans lequel était le chandelier, et la table, et la proposition des pains ; ◊ 3 et, après le second voile, un tabernacle qui est appelé saint des saints, ◊ 4 ayant l’encensoir d’or, et l’arche de l’alliance entièrement couverte d’or tout autour, dans laquelle était la cruche d’or qui renfermait la manne, et la verge d’Aaron qui avait bourgeonné, et les tables de l’alliance ; ◊ 5 et, au-dessus de l’arche, des chérubins de gloire ombrageant le propitiatoire ; sur quoi nous n’avons pas à parler dans ce moment en détail.
◊ 6 Or ces choses étant ainsi disposées, les sacrificateurs entrent constamment dans le premier tabernacle, accomplissant le service ; ◊ 7 mais, dans le second, le seul souverain sacrificateur, une fois l’an, non sans du sang qu’il offre pour lui-même et pour les fautes du peuple, ◊ 8 l’Esprit Saint indiquant ceci : le chemin des lieux saints n’a pas encore été manifesté, tandis que le premier tabernacle a encore sa place, ◊ 9 lequel est une figure pour le temps présent, dans lequel sont offerts des dons et des sacrifices qui ne peuvent pas rendre parfait quant à la conscience celui qui rend le culte, ◊ 10 [culte qui consiste] seulement en viandes, en breuvages, en diverses ablutions, ordonnances charnelles imposées jusqu’au temps du redressement. ◊ 11 Mais Christ étant venu, souverain sacrificateur des biens à venir, par le tabernacle plus grand et plus parfait qui n’est pas fait de main, c’est-à-dire qui n’est pas de cette création, ◊ 12 et non avec le sang de boucs et de veaux, mais avec son propre sang, est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle. ◊ 13 Car si le sang de boucs et de taureaux, — et la cendre d’une génisse avec laquelle on fait aspersion sur ceux qui sont souillés, — sanctifie pour la pureté de la chair, ◊ 14 combien plus le sang du Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, pour que vous serviez le Dieu vivant ! ◊ 15 Et c’est pourquoi il est médiateur d’une nouvelle alliance, en sorte que, la mort étant intervenue pour la rançon des transgressions qui étaient sous la première alliance, ceux qui sont appelés reçoivent l’héritage éternel qui a été promis. ◊ 16 (Car là où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur intervienne ; ◊ 17 car un testament est valide lorsque la mort est intervenue, puisqu’il n’a pas de force tant que le testateur vit.) ◊ 18 De là vient qu’aussi la première [alliance] n’a pas été inaugurée sans du sang. ◊ 19 Car chaque commandement, pour ce qui concerne la loi, ayant été proclamé par Moïse à tout le peuple, il prit le sang des veaux et des boucs, avec de l’eau et de la laine écarlate et de l’hysope, et en fit aspersion sur le livre lui-même et sur tout le peuple, ◊ 20 en disant : « C’est ici le sang de l’alliance que Dieu vous a ordonnée ». ◊ 21 Et, de la même manière, il fit aspersion du sang sur le tabernacle aussi et sur tous les ustensiles du service. ◊ 22 Et presque toutes choses sont purifiées par du sang, selon la loi ; et sans effusion de sang il n’y a pas de rémission. ◊ 23 Il était donc nécessaire que les images des choses qui sont dans les cieux fussent purifiées par de telles choses, mais que les choses célestes elles-mêmes le fussent par de meilleurs sacrifices que ceux-là. ◊ 24 Car le Christ n’est pas entré dans des lieux saints faits de main, copies des vrais, mais dans le ciel même, afin de paraître maintenant pour nous devant la face de Dieu, ◊ 25 — ni, non plus, afin de s’offrir lui-même plusieurs fois, ainsi que le souverain sacrificateur entre dans les lieux saints chaque année avec un sang autre [que le sien] ◊ 26 (puisque [dans ce cas] il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la fondation du monde) ; mais maintenant, en la consommation des siècles, il a été manifesté une fois pour l’abolition du péché par son sacrifice. ◊ 27 Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, — et après cela [le] jugement, ◊ 28 ainsi le Christ aussi, ayant été offert une fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois, sans péché, à salut à ceux qui l’attendent.
Matthieu 3 ◊ 1 Or, en ces jours-là vient Jean le baptiseur, prêchant dans le désert de la Judée, ◊ 2 et disant : Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché. ◊ 3 Car c’est ici celui dont il a été parlé par Ésaïe le prophète, disant : « Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du *Seigneur, faites droits ses sentiers ». ◊ 4 Or Jean lui-même avait son vêtement de poil de chameau et une ceinture de cuir autour de ses reins ; et sa nourriture était des sauterelles et du miel sauvage.
◊ 5 Alors Jérusalem, et toute la Judée, et tout le pays des environs du Jourdain, sortaient vers lui ; ◊ 6 et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, confessant leurs péchés.
◊ 7 Et voyant plusieurs des pharisiens et des sadducéens venir à son baptême, il leur dit : Race de vipères, qui vous a avertis de fuir la colère qui vient ? ◊ 8 Produisez donc du fruit qui convienne à la repentance ; ◊ 9 et ne pensez pas de dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ; car je vous dis que Dieu peut, de ces pierres, susciter des enfants à Abraham. ◊ 10 Et déjà la cognée est mise à la racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit pas de bon fruit est coupé et jeté au feu. ◊ 11 Moi, je vous baptise d’eau pour la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses sandales : lui vous baptisera de l’Esprit Saint et de feu. ◊ 12 Il a son van dans sa main, et il nettoiera entièrement son aire et assemblera son froment dans le grenier ; mais il brûlera la balle au feu inextinguible.
◊ 13 Alors Jésus vient de Galilée au Jourdain auprès de Jean, pour être baptisé par lui ; ◊ 14 mais Jean l’en empêchait fort, disant : Moi, j’ai besoin d’être baptisé par toi, et toi, tu viens à moi ! ◊ 15 Et Jésus, répondant, lui dit : Laisse faire maintenant, car ainsi il nous est convenable d’accomplir toute justice. Alors il le laissa faire. ◊ 16 Et Jésus, ayant été baptisé, remonta aussitôt, de l’eau ; et voici, les cieux lui furent ouverts, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe, et venir sur lui. ◊ 17 Et voici une voix qui venait des cieux, disant : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir.
Malachie 4 ◊ 1 Car voici, le jour vient, brûlant comme un four ; et tous les orgueilleux, et tous ceux qui pratiquent la méchanceté seront du chaume, et le jour qui vient les brûlera, dit l’Éternel des armées, de manière à ne leur laisser ni racine, ni branche. ◊ 2 Et pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice ; et la guérison sera dans ses ailes ; et vous sortirez, et vous prospérerez comme des veaux à l’engrais. ◊ 3 Et vous foulerez les méchants, car ils seront de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je ferai, dit l’Éternel des armées.
◊ 4 Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, que je lui commandai en Horeb pour tout Israël, — des statuts et des ordonnances. ◊ 5 Voici, je vous envoie Élie, le prophète, avant que vienne le grand et terrible jour de l’Éternel. ◊ 6 Et il fera retourner le cœur des pères vers les fils, et le cœur des fils vers leurs pères, de peur que je ne vienne et ne frappe le pays de malédiction.