« Et je vous montre un chemin bien plus excellent ».
« La fin du commandement, c’est l’amour »
(lisez 1 Corinthiens 13 )
Je me propose, dans ces lignes, de développer un peu, avec l’aide du Seigneur, ce chemin d’une excellence qui surpasse de beaucoup, qu’on manque si souvent, et qui est si peu compris.
« La fin du commandement, c’est l’amour qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » [1 Tim. 1, 5] . Mais rien ne saurait être plus éloigné d’une juste intelligence de ce « chemin », ni de cette « fin du commandement », que ce qui se présente dans les pensées et les vues qui ont cours parmi ceux qui sont distingués en nos jours par leur profession de christianisme. Dans la chrétienté ordinaire, on ne voit pas la racine de la charité, sa nature divine n’est point connue, et en conséquence son développement est impossible et n’est point recherché. Tout ce que l’on voit dans l’exposé divin de ce « chemin incomparable », c’est un séduisant tableau, une magnifique description, une peinture hyperbolique d’un idéal qu’on ne doit jamais s’attendre à voir réaliser dans la pratique ; ou si jamais on lui donne un corps, on le réduit à la manifestation des sentiments de bienveillance simplement de la nature humaine, et on essaie de lui faire rendre tout ce qu’on pense qu’il peut fournir dans l’art de gouverner et de discipliner les passions, et de soumettre la hauteur naturelle du caractère à l’action de la bride et du mors [Ps. 32, 9] , à l’influence de freins de convention. Je ne parle pas ici de la restriction du sens de ce mot, charité , simplement à une distribution d’aumônes, mais de la signification qu’on attache à toutes ces phrases courantes, « en parfaite charité », « charité universelle », « vivre dans la charité », « mourir dans la charité ».
Mais « Dieu est charité » [1 Jean 4, 8] . La charité c’est « l’amour », et Christ sur la terre était la personnification divine de l’amour. En dehors de cela, les pensées que les hommes ont de l’amour et les résultats dans les hommes naturels de ces pensées, ne sont qu’une pauvre et indigne caricature de l’original divin : ce n’est sûrement pas le déploiement de ce que tous les dons de l’Esprit de Dieu devaient tendre à cultiver, toute la foi et toute la vérité devaient entretenir, et toute la révélation soutenir ; et au-delà de quoi il n’y a pas d’acquisition à faire dans la vie céleste, soit dans ce monde, soit dans celui qui est à venir. C’est plus profondément, bien plus profondément que cela, qu’il nous faut chercher ce dont la nature est essentiellement d’entrer dans tout véritable exercice d’âme envers Dieu et de survivre à tout ce qui sert à son développement, et qui dépasse tous les mystères et toute la connaissance, ainsi que la durée de toutes les merveilles qui peuvent être révélées à la foi et à l’espérance.
Dans des jours tels que les nôtres il est difficile de discerner clairement quelles sont les fins de Dieu dans le croyant individuellement, ou collectivement dans le corps : et quand on les discerne, il est encore plus difficile de les réaliser d’une manière conséquente. Cela provient, non de quelque défaut de clarté et de précision dans la Parole divine, mais de la manière dont nos vues sont tant défigurées par ce qu’il y a de faux dans la chrétienté qui nous entoure, et de l’éloignement du cœur pour l’efficace morale de la croix. Il est difficile de dégager son esprit de ces fausses et pernicieuses influences, qui sont à l’œuvre et agissent sur nous de tout côté de la part d’un christianisme qui, lié à la croix, peut être dit selon l’énergique expression de l’apôtre « penser aux choses de la terre » [Col. 3, 2] ; et cela, lorsque nous ne devrions être redevables pour la formation de nos pensées et de nos désirs qu’aux précieuses révélations de notre Dieu dans Sa Parole.
L’assertion, que même comme chrétiens il nous arrive souvent de manquer les fins de Dieu, n’a rien qui doive nous surprendre, puisque nous voyons par l’épître ouverte devant nous, que les Corinthiens, avec la constitution apostolique de leur église, et avec toute la plénitude de leurs dons spirituels, avaient failli à discerner les fins de Dieu en deux points des plus importants (il y en avait d’autres aussi, et d’une nature morale), et qu’ils durent y être solennellement rappelés par l’Esprit du Seigneur. Ils perdirent de vue la fin de Dieu dans leur rassemblement à la table du Seigneur, de sorte que « ce n’était pas manger la cène du Seigneur » [1 Cor. 11, 20] , mais la leur propre ; et ils étaient tellement fourvoyés dans l’usage qu’ils faisaient de la vérité révélée et des dons spirituels, qu’ils s’attirent le reproche d’être « charnels » [1 Cor. 3, 3] , de marcher à la manière des hommes, et d’être des enfants quant à l’usage et à l’estime qu’ils faisaient de ce qu’ils avaient reçu de Dieu. Il n’y aurait donc pas lieu de s’étonner que des chrétiens individuellement perdissent souvent de vue aujourd’hui la fin de Dieu à leur égard comme Ses rachetés ; ni que l’assemblée, quelque bien constituée qu’elle pût être, et quelque complets que puissent être ses ministères de vérité comme vérité, et tout en se glorifiant peut-être secrètement de sa connaissance, eût besoin d’être rappelée à la considération solennelle que « la connaissance enfle , mais l’amour édifie » [1 Cor. 8, 1] — et d’entendre cet avertissement de l’Esprit : « Et je vous montre un chemin bien plus excellent » [1 Cor. 12, 31] ! Nous pouvons bien nous tenir pour assurés qu’il n’y a pas de principes, quelque scripturaires qu’ils soient, ni de vérités, quelque profondes qu’elles puissent être, qui soient capables de garder l’âme dans les sentiers de Dieu, si on ne recherche pas « l’amour » comme la fin de tout.
Mais qu’est-ce que cette charité, sans laquelle tout don n’est qu’une vaine fanfare, et toute la connaissance que comme un simple jeu d’enfant ?
En Christ, sa manifestation fut parfaite, même dans son caractère objectif . Son exercice découlait de Lui sans avoir à vaincre une résistance quelconque, et sans qu’il y eût à faire abnégation du moi. Car comme « Dieu est amour » [1 Jean 4, 8] , ainsi Christ était la parfaite manifestation de cet amour dans un homme, au milieu des circonstances humaines. Véritablement Il était l’amour, d’autant plus qu’Il était « Dieu manifesté en chair » [1 Tim. 3, 16] . Mais en nous, c’est tout le contraire. L’amour commence en nous par l’abnégation, l’abnégation active, de tout ce qui caractérise la nature ou le vieil homme. Sa puissance se trouve dans le nouvel homme ressuscité en Christ. C’est Christ en puissance de vie dans l’âme : « Pour moi, vivre, c’est Christ » [Phil. 1, 21] , « Christ vit en moi » [Gal. 2, 20] . De là vient qu’il est impossible que cette « voie bien plus excellente », cette fin de Dieu en ses saints, soit comprise ou recherchée là où l’âme n’est pas en possession de la confiance de son acceptation, et où l’on ne s’est pas saisi réellement de la vérité bénie que l’on est « ressuscité avec Christ » [Col. 3, 1] . C’est une énigme sans espérance là où cela est une énigme ; car la manifestation d’une chose ne saurait se trouver où la chose elle-même n’existe pas. C’est une énergie de vie qui développe sa forme propre, et ce ne peut être que de la source vivante qui est au-dedans — la nature divine, « ce qui est né de Dieu » [1 Jean 5, 4] . Elle seule pourra porter le poids de jours comme les nôtres ; car elle est victorieuse et ne saurait être vaincue. L’amour ne demande pas de motif : il est lui-même son motif. Il ne fait pas dépendre son exercice du succès, de l’estime, ou de l’approbation qu’il obtient au-dehors. Et il avait bien compris sa puissance, celui qui pouvait dire : « Mais soit, bien que vous aimant beaucoup plus, je sois moins aimé » [2 Cor. 12, 15] . Mais on ne voit l’exemple parfait de l’amour qu’en Jésus sur la croix. La puissance n’était pas là, en effet, pour le soutenir, ni la sympathie non plus ; il n’y avait pas davantage l’estime de ceux qui avaient vu comment il s’était exercé durant Sa vie, dans la guérison de leurs malades, le nettoiement de leurs lépreux, ou la résurrection de leurs morts ; enfin, il y manquait aussi l’estimation de ceux qui, là, étaient redevables à Sa vie de leur vie et de leur salut, et qui devaient connaître les fruits abondants de l’amour, après que l’amour aurait achevé sa victoire au milieu de la réjection, de l’abandon, des souffrances et de la mort.
Ce chapitre, dont le moins attentif ne peut faillir à remarquer la place particulière, est d’une application pratique si évidente au « labourage de Dieu » [1 Cor. 3, 9] , que celui qui exerce un don ou un ministère quelconque, le fait en vain, quant à lui-même, si son activité ne découle pas de cette source d’amour. Et il n’est pas moins évident que le but de Dieu n’est point atteint en ceux au service desquels ce ministère s’emploie, si la charité n’est pas vivifiée et entretenue, et si les exercices qui la caractérisent ne sont pas réveillés dans l’âme. La fin de Dieu en ses saints — Sa « voie parfaite » [Ps. 18, 30] en leur faveur — est la charité. De sorte que le ministère de l’amour commence par l’amour en celui qui l’exerce, et se termine dans l’entretien de l’amour chez ceux en faveur desquels il est exercé ; selon que l’apôtre dit à Timothée que « la fin du commandement (ou de la charge), c’est l’amour » [1 Tim. 1, 5] .
Si donc il s’agit du don des langues — quoiqu’elles manifestent d’une manière admirable la puissance et même la bonté de Dieu, à venir ainsi vers les hommes dans leurs divisions et leurs divers langages, qui sont les fruits du péché — il n’en est pas moins vrai que « si je parle dans les langues des hommes et des anges, mais que je n’aie pas l’amour » [v. 1] — si l’amour ne dirige pas leur exercice, et si elles n’ont pas pour résultat d’éveiller l’amour, je ne suis qu’un vain son aux yeux de Dieu et quant à tout résultat divin : « Je suis comme l’airain qui résonne, ou comme la cymbale retentissante ».
Mais il y a quelque chose de plus profond. S’il est question de ce qui intéresse l’esprit, qui si souvent s’arrête tout court en deçà des fins de Dieu, et fait son but de son propre charme, de son propre plaisir, même quand il s’occupe de la radieuse révélation de la vérité, c’est de nulle valeur. La prophétie, la pénétration de tous les mystères, la possession de toute connaissance, dons sur lesquels nous faisons reposer tant de satisfaction pour nous-mêmes, et dont nous attendons, espoir fréquemment déçu ! tant de fruits pour les autres, n’atteignent en aucune manière le but. Le labourage de l’amour ne s’avance point par des instruments comme ceux-là. « La foi » elle-même qui sait comment introduire la puissance de Dieu — la foi qui pourrait « transporter les montagnes » [Matt. 17, 20] , vacillera dans cette « voie parfaite ». Si je n’ai pas plus que cela, et si je ne cherche pas davantage, « je ne suis rien » [v. 2] .
Mais plus encore. La bonté peut avoir chez moi son essor le plus étendu, le zèle peut avoir atteint ses extrêmes limites, sans que, néanmoins, je sois jamais peut-être arrivé à ce céleste chemin. Quand même je distribuerais tous mes biens en aliments pour les pauvres, et que mon zèle ferait de moi un martyr, si « l’amour » n’est point la source, cela ne me profite de rien. La philanthropie peut avoir ses dévots, et le zèle ses martyrs : « l’amour » seul est profitable.
« L’amour est de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas, n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour » [1 Jean 4, 7-8] . Quelque largement que diffèrent dans leur teneur générale l’enseignement de l’apôtre Paul et celui de Jean, ils se confondent en cela ; et certes, il n’en pouvait être autrement puisqu’ils ont en vue l’un et l’autre le but final de Dieu.
« L’amour » donc « est de Dieu » ; et pour aimer, il nous faut être « nés de Dieu ». L’amour est l’exercice et la manifestation de quelque chose qui est divin dans son essence et dans son caractère. Il doit s’exercer dans un monde où son énergie sera mise à l’épreuve, et au milieu de circonstances où tout doit faillir excepté lui. Mais « l’amour ne périt jamais » [v. 8] . Dans l’exemple béni du Seigneur Jésus, nous voyons comment tout, dans un monde contraire, ne fut pour Lui que l’occasion d’une éclatante manifestation de l’amour, jusqu’à ce qu’il eut atteint dans la mort de la croix son ineffable couronnement. Cet amour ne peut donc pas différer de lui-même. De sorte que, si dans son exercice il doit rencontrer la souffrance ou une occasion de montrer de la bonté, l’amour est ceint pour son œuvre ; car « l’amour use de longanimité, et il est plein de bonté » [v. 4] . Bien plus : faut-il qu’un autre soit avancé, et moi rejeté dans l’ombre ? Soit : « l’amour n’est pas envieux ». Il ne regarde pas les autres d’un œil jaloux, et n’est point insolent ou téméraire. Et comme il ne cherche pas à rabaisser la gloire d’autrui, il ne s’enfle pas non plus de ses avantages. Il marche toujours dans la plus profonde modestie ; il n’y a rien de déshonnête dans ses voies. Il ne cherche point ses intérêts, et ne s’irrite point des manques d’égards qu’il rencontre. Quant au mal, il ne le pense pas, ni ne le soupçonne. « Il ne se réjouit pas de l’injustice » [v. 6] ; mais il trouve sa joie dans les triomphes de la vérité. « Il supporte tout » ce qu’il faut supporter, « croit tout » ce qu’il convient de croire, « espère tout » tout le temps qu’il y a lieu d’espérer, « endure tout » aussi longtemps qu’il y a lieu au support [v. 7] .
« L’amour ne périt jamais » [v. 8] . « Pour la prophétie », quoique ayant trait aux communications divines, « elle prendra fin » ; « quant aux langues », quoique le brillant témoignage de Christ comme Seigneur monté en haut, « elles cesseront » ; et pour ce qui est de « la connaissance », telle que l’esprit de l’homme peut la saisir, quoique communiquée d’une manière céleste « elle aura sa fin ». Ce ne sont que des pas sur la voie — d’élémentaires progrès vers ce au-delà de quoi il n’est pas de progrès. Quand ce terme sera atteint, toutes ces choses auront disparu de notre vue, ou nous ne les verrons plus qu’en regardant en arrière du haut de notre position au sein de ce qui est parfait et éternel, comme, parvenu à l’âge viril, l’homme fait un retour sur les choses de son enfance avec une estime rectifiée et amoindrie de leur valeur.
Mais « maintenant ces trois choses demeurent, la foi, l’espérance et l’amour ; mais la plus grande de ces choses c’est l’amour » [v. 13] . Quelque profondes que soient les vérités sur lesquelles l’assurance de la foi repose et en dehors desquelles il ne saurait y avoir de progrès pour l’âme dans les sentiers du Seigneur, et tout éternelles que sont ces vérités, cependant la fin de Dieu est plus en avant encore. L’assurance de la foi elle-même n’est pas la fin que Dieu poursuit à notre égard. Il y a quelque chose de plus profond encore. Les révélations qui unissent l’âme à Celui « que nous aimons quoique nous ne l’ayons pas vu » [1 Pier. 1, 8] prendront fin, et ne seront plus la base de « la foi » quand « nous Le verrons tel qu’il est » [1 Jean 3, 2] . Même les radieuses perspectives de l’espérance, avec toutes les sublimes splendeurs et toutes les gloires qu’elle anticipe, arriveront à leur terme et n’existeront plus en tant qu’espérance, mais l’amour restera encore. Et ce n’est pas dans un sens abstrait qu’il est dit que l’amour restera, comme caractérisant la nature de Dieu, et par conséquent comme étant aussi éternel que Lui-même, toute bénie qu’est à jamais cette pensée ; mais il reste maintenant comme la voie que nous avons à suivre, voie qui ne périt jamais. Mais combien il est sûr que rien de ce qui tient à la nature ne peut nous rendre capables de suivre cette voie ! Bien plus, combien certainement tout ce qui nous est naturel, comme hommes, doit être mis de côté, pour que nous puissions accomplir ici un pas en avant ! C’est le chemin de la croix, le chemin de la mort à la chair. C’est un sentier qui n’est connu que de Dieu — un sentier que « l’œil du milan n’a point vu » [Job 28, 7] , mais qui est néanmoins « le sentier de la vie » [Ps. 16, 11] ; mais un sentier que rien que l’« œil simple » ne trouvera.
Bien différent de ces dons et de ces ministères de connaissance qui portent dans leur exercice le sceau et l’empreinte de la puissance, et que l’homme peut convoiter et apprécier, « l’amour » ne regarde qu’à Dieu pour l’approbation de ses travaux, et ne peut être estimé que par ceux dont le cœur est façonné par Sa puissance céleste.
On peut avoir part au service de la vérité et y prendre plaisir, mais la vérité dans sa portée la plus haute ou son plus profond caractère ne gardera point l’âme, si, pour soi-même et dans la lumière de Dieu, on ne recherche pas les fins de « l’amour ». La vérité peut être l’objet de désirs ardents, et on peut se glorifier dans des principes justes ; mais l’amour seul tiendra au temps de l’épreuve. Tout, excepté lui, laissera ceux qu’il attire pareils à la balle en présence du vent qui l’emporte, lorsque viendra l’heure de la souffrance pour la vérité.
« L’amour ne périt jamais » [v. 8] , et « le fondement de Dieu demeure ferme » [2 Tim. 2, 19] , et nous pouvons ajouter, « le Seigneur gardera les siens » ; cependant, celui qui dans le labourage de Dieu ne regarde pas à « l’amour » comme source de sa force, et ne le recherche pas comme son but final dans les âmes, ne fait que poser le fondement d’une déroute complète et d’une ruine assurée, résultat commun à tous les précédents réveils dans l’Église de Dieu.
L’amour a égard, nécessairement, à tout ce à quoi Dieu a égard ; car « Dieu est amour » [1 Jean 4, 8] . Il ne peut s’exercer à maintenir rien de ce qui est contraire à Dieu. Son caractère essentiel est inconnu là où l’esprit nourrit à son sujet une pensée semblable. Il poursuit les fins de Dieu, et seulement elles. Et que sont-elles sinon la gloire de Christ, et qu’il y ait chez ceux qui Lui appartiennent une juste appréciation de Son œuvre ?
1 Timothée 1 ◊ 1 Paul, apôtre de Jésus Christ, selon le commandement de Dieu notre Sauveur et du christ Jésus notre espérance, ◊ 2 à Timothée, [mon] véritable enfant dans la foi : Grâce, miséricorde, paix, de la part de Dieu le Père et du christ Jésus notre Seigneur !
◊ 3 Comme je t’ai prié de rester à Éphèse lorsque j’allais en Macédoine, afin que tu ordonnasses à certaines personnes de ne pas enseigner des doctrines étrangères, ◊ 4 et de ne pas s’attacher aux fables et aux généalogies interminables, qui produisent des disputes plutôt que l’administration de Dieu, qui est par la foi… ◊ 5 Or la fin de l’ordonnance, c’est l’amour qui procède d’un cœur pur et d’une bonne conscience et d’une foi sincère, ◊ 6 desquels quelques-uns s’étant écartés, se sont détournés à un vain babil, ◊ 7 voulant être docteurs de la loi, n’entendant ni ce qu’ils disent, ni ce sur quoi ils insistent. ◊ 8 Mais nous savons que la loi est bonne, si quelqu’un en use légitimement, ◊ 9 sachant ceci, que [la] loi n’est pas pour le juste, mais pour les iniques et les insubordonnés, pour les impies et les pécheurs, pour les gens sans piété et les profanes, pour les batteurs de père et les batteurs de mère, pour les homicides, ◊ 10 pour les fornicateurs, pour ceux qui abusent d’eux-mêmes avec des hommes, pour les voleurs d’hommes, les menteurs, les parjures, et s’il y a quelque autre chose qui soit opposée à la saine doctrine, ◊ 11 suivant l’évangile de la gloire du Dieu bienheureux, qui m’a été confié. ◊ 12 Et je rends grâces au christ Jésus, notre Seigneur, qui m’a fortifié, de ce qu’il m’a estimé fidèle, m’ayant établi dans le service, ◊ 13 moi qui auparavant étais un blasphémateur, et un persécuteur, et un outrageux ; mais miséricorde m’a été faite, parce que j’ai agi dans l’ignorance, dans l’incrédulité ; ◊ 14 et la grâce de notre Seigneur a surabondé avec la foi et l’amour qui est dans le christ Jésus. ◊ 15 Cette parole est certaine et digne de toute acceptation, que le christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont moi je suis le premier. ◊ 16 Mais miséricorde m’a été faite, à cause de ceci, [savoir] afin qu’en moi, le premier, Jésus Christ montrât toute sa patience, afin que je fusse un exemple de ceux qui viendront à croire en lui pour la vie éternelle. ◊ 17 Or, qu’au roi des siècles, l’incorruptible, invisible, seul Dieu, soit honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen.
◊ 18 Je te confie cette ordonnance, [mon] enfant Timothée, selon les prophéties qui ont été précédemment faites à ton sujet, afin que par elles tu combattes le bon combat, ◊ 19 gardant la foi et une bonne conscience, que quelques-uns ayant rejetée, ils ont fait naufrage quant à la foi ; ◊ 20 du nombre desquels sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne pas blasphémer.
Psaumes 32 De David. Instruction.
◊ 1 Bienheureux celui dont la transgression est pardonnée, [et] dont le péché est couvert !
◊ 2 Bienheureux l’homme à qui l’Éternel ne compte pas l’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude !
◊ 3 * Quand je me suis tu, mes os ont dépéri, quand je rugissais tout le jour ;
◊ 4 Car jour et nuit ta main s’appesantissait sur moi ; ma vigueur s’est changée en une sécheresse d’été. Sélah.
◊ 5 * Je t’ai fait connaître mon péché, et je n’ai pas couvert mon iniquité ; j’ai dit : Je confesserai mes transgressions à l’Éternel ; et toi, tu as pardonné l’iniquité de mon péché. Sélah.
◊ 6 C’est pourquoi tout homme pieux te priera au temps où l’on te trouve ; certainement, en un déluge de grandes eaux, celles-ci ne l’atteindront pas.
◊ 7 Tu es mon asile ; tu me gardes de détresse, tu m’entoures des chants de triomphe de la délivrance. Sélah.
◊ 8 * Je t’instruirai, et je t’enseignerai le chemin où tu dois marcher ; je te conseillerai, ayant mon œil sur toi.
◊ 9 Ne soyez pas comme le cheval, comme le mulet, qui n’ont pas d’intelligence, dont l’ornement est la bride et le mors, pour les refréner quand ils ne veulent pas s’approcher de toi.
◊ 10 * Le méchant a beaucoup d’afflictions ; mais [l’homme] qui se confie en l’Éternel, la bonté l’environnera.
◊ 11 * Réjouissez-vous en l’Éternel, et égayez-vous, justes ! et jetez des cris de joie, vous tous qui êtes droits de cœur.
Galates 2 ◊ 1 Ensuite, au bout de quatorze ans, je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas, prenant aussi Tite avec moi. ◊ 2 Or j’y montai selon une révélation, et je leur exposai l’évangile que je prêche parmi les nations, mais, dans le particulier, à ceux qui étaient considérés, de peur qu’en quelque manière je ne courusse ou n’eusse couru en vain ◊ 3 (cependant, même Tite qui était avec moi, quoiqu’il fût Grec, ne fut pas contraint à être circoncis) : ◊ 4 et cela à cause des faux frères, furtivement introduits, qui s’étaient insinués pour épier la liberté que nous avons dans le christ Jésus, afin de nous réduire à la servitude ; ◊ 5 auxquels nous n’avons pas cédé par soumission, non pas même un moment, afin que la vérité de l’évangile demeurât avec vous. ◊ 6 Or, de ceux qui étaient considérés comme étant quelque chose…, quels qu’ils aient pu être, cela ne m’importe en rien : Dieu n’a point égard à l’apparence de l’homme…, à moi, certes, ceux qui étaient considérés n’ont rien communiqué de plus ; ◊ 7 mais au contraire, ayant vu que l’évangile de l’incirconcision m’a été confié, comme celui de la circoncision l’a été à Pierre, ◊ 8 (car celui qui a opéré en Pierre pour l’apostolat de la circoncision a opéré en moi aussi envers les nations), ◊ 9 et ayant reconnu la grâce qui m’a été donnée, Jacques, et Céphas, et Jean, qui étaient considérés comme étant des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d’association, afin que nous [allassions] vers les nations, et eux vers la circoncision, ◊ 10 [voulant] seulement que nous nous souvinssions des pauvres, ce qu’aussi je me suis appliqué à faire.
◊ 11 Mais quand Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il était condamné. ◊ 12 Car, avant que quelques-uns fussent venus d’auprès de Jacques, il mangeait avec ceux des nations ; mais quand ceux-là furent venus, il se retira et se sépara lui-même, craignant ceux de la circoncision ; ◊ 13 et les autres Juifs aussi usèrent de dissimulation avec lui, de sorte que Barnabas même fut entraîné avec eux par leur dissimulation. ◊ 14 Mais quand je vis qu’ils ne marchaient pas droit, selon la vérité de l’évangile, je dis à Céphas devant tous : Si toi qui es Juif, tu vis comme les nations et non pas comme les Juifs, comment contrains-tu les nations à judaïser ? ◊ 15 Nous qui, de nature, sommes Juifs et non point pécheurs d’entre les nations, ◊ 16 sachant néanmoins que l’homme n’est pas justifié sur le principe des œuvres de loi, ni autrement que par la foi en Jésus Christ, nous aussi, nous avons cru au christ Jésus, afin que nous fussions justifiés sur le principe de la foi en Christ et non pas sur le principe des œuvres de loi : parce que sur le principe des œuvres de loi nulle chair ne sera justifiée. ◊ 17 Or si, en cherchant à être justifiés en Christ, nous-mêmes aussi nous avons été trouvés pécheurs, Christ donc est ministre de péché ? Qu’ainsi n’advienne ! ◊ 18 Car si ces mêmes choses que j’ai renversées, je les réédifie, je me constitue transgresseur moi-même. ◊ 19 Car moi, par [la] loi, je suis mort à [la] loi, afin que je vive à Dieu. ◊ 20 Je suis crucifié avec Christ ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi ; — et ce que je vis maintenant dans [la] chair, je le vis dans [la] foi, la [foi] au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. ◊ 21 Je n’annule pas la grâce de Dieu ; car si [la] justice est par [la] loi, Christ est donc mort pour rien.
1 Jean 5 ◊ 1 Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu ; et quiconque aime celui qui a engendré, aime aussi celui qui est engendré de lui. ◊ 2 Par ceci nous savons que nous aimons les enfants de Dieu, c’est quand nous aimons Dieu et que nous gardons ses commandements ; ◊ 3 car c’est ici l’amour de Dieu, que nous gardions ses commandements, et ses commandements ne sont pas pénibles, ◊ 4 parce que tout ce qui est né de Dieu est victorieux du monde ; et c’est ici la victoire qui a vaincu le monde, [savoir] notre foi. ◊ 5 Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
◊ 6 C’est lui qui est venu par [l’]eau et par [le] sang, Jésus le Christ, non seulement dans [la puissance de] l’eau, mais dans [la puissance de] l’eau et du sang ; et c’est l’Esprit qui rend témoignage, car l’Esprit est la vérité ; ◊ 7 car il y en a trois qui rendent témoignage : ◊ 8 l’Esprit, et l’eau, et le sang, et les trois sont [d’accord] pour un même [témoignage]. ◊ 9 Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand ; car c’est ici le témoignage de Dieu qu’il a rendu au sujet de son Fils. ◊ 10 Celui qui croit au Fils de Dieu, a le témoignage au-dedans de lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu, l’a fait menteur, car il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu au sujet de son Fils. ◊ 11 Et c’est ici le témoignage : que Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils : ◊ 12 Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie.
◊ 13 Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.
◊ 14 Et c’est ici la confiance que nous avons en lui, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute ; ◊ 15 et si nous savons qu’il nous écoute, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons les choses que nous lui avons demandées.
◊ 16 Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne soit pas à la mort, il demandera [pour lui] ; et il lui donnera la vie, [savoir] à ceux qui ne pèchent pas à la mort. Il y a un péché à la mort : pour ce péché-là, je ne dis pas qu’il demande. ◊ 17 Toute iniquité est péché, et il y a tel péché qui n’est pas à la mort. ◊ 18 Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche pas, mais celui qui est né de Dieu se conserve lui-même, et le méchant ne le touche pas. ◊ 19 Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier gît dans le méchant. ◊ 20 Or nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné une intelligence afin que nous connaissions le Véritable, et nous sommes dans le Véritable, [savoir] dans son Fils Jésus Christ : lui est le Dieu véritable et la vie éternelle.
◊ 21 Enfants, gardez-vous des idoles.
1 Jean 4 ◊ 1 Bien-aimés, ne croyez pas tout esprit, mais éprouvez les esprits [pour voir] s’ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde. ◊ 2 Par ceci vous connaissez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu, ◊ 3 et tout esprit qui ne confesse pas Jésus Christ venu en chair n’est pas de Dieu ; et ceci est l’[esprit] de l’antichrist, duquel vous avez ouï dire qu’il vient, et déjà maintenant il est dans le monde. ◊ 4 Pour vous, enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. ◊ 5 Pour eux, ils sont du monde ; c’est pourquoi ils parlent selon les principes du monde, et le monde les écoute. ◊ 6 Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur.
◊ 7 Bien-aimés, aimons-nous l’un l’autre, car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. ◊ 8 Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. ◊ 9 En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous, c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui ; ◊ 10 en ceci est l’amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu’il envoya son Fils [pour être la] propitiation pour nos péchés.
◊ 11 Bien-aimés, si Dieu nous aima ainsi, nous aussi nous devons nous aimer l’un l’autre. ◊ 12 Personne ne vit jamais Dieu ; si nous nous aimons l’un l’autre, Dieu demeure en nous, et son amour est consommé en nous. ◊ 13 Par ceci nous savons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit ; ◊ 14 et nous, nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils [pour être le] Sauveur du monde.
◊ 15 Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu. ◊ 16 Et nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous. Dieu est amour, et celui qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu et Dieu en lui. ◊ 17 En ceci est consommé l’amour avec nous, afin que nous ayons toute assurance au jour du jugement, c’est que, comme il est, lui, nous sommes, nous aussi, dans ce monde. ◊ 18 Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait chasse la crainte, car la crainte porte avec elle du tourment ; et celui qui craint n’est pas consommé dans l’amour. ◊ 19 Nous, nous l’aimons parce que lui nous a aimés le premier.
◊ 20 Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, il est menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? ◊ 21 Et nous avons ce commandement de sa part, que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère.
1 Pierre 1 ◊ 1 Pierre, apôtre de Jésus Christ, à ceux de la dispersion, du Pont, de la Galatie, de la Cappadoce, de l’Asie et de la Bithynie, qui séjournent [parmi les nations], ◊ 2 élus selon la préconnaissance de Dieu le Père, en sainteté de l’Esprit, pour l’obéissance et l’aspersion du sang de Jésus Christ : Que la grâce et la paix vous soient multipliées !
◊ 3 Béni soit le Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts, ◊ 4 pour un héritage incorruptible, sans souillure, immarcescible, conservé dans les cieux pour vous, ◊ 5 qui êtes gardés par la puissance de Dieu par la foi, pour un salut qui est prêt à être révélé au dernier temps ; ◊ 6 en quoi vous vous réjouissez, tout en étant affligés maintenant pour un peu de temps par diverses tentations, si cela est nécessaire, ◊ 7 afin que l’épreuve de votre foi, bien plus précieuse que celle de l’or qui périt et qui toutefois est éprouvé par le feu, soit trouvée [tourner] à louange, et à gloire, et à honneur, dans la révélation de Jésus Christ, ◊ 8 lequel, quoique vous ne l’ayez pas vu, vous aimez ; et, croyant en lui, quoique maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, ◊ 9 recevant la fin de votre foi, [le] salut des âmes ; ◊ 10 duquel salut les prophètes qui ont prophétisé de la grâce qui vous était destinée se sont informés et enquis avec soin, ◊ 11 recherchant quel temps ou quelle sorte de temps l’Esprit de Christ qui était en eux indiquait, rendant par avance témoignage des souffrances qui devaient être la part de Christ et des gloires qui suivraient ; ◊ 12 et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu’ils administraient ces choses, qui vous sont maintenant annoncées par ceux qui vous ont annoncé la bonne nouvelle par l’Esprit Saint envoyé du ciel, dans lesquelles des anges désirent de regarder de près.
◊ 13 C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement et étant sobres, espérez parfaitement dans la grâce qui vous sera apportée à la révélation de Jésus Christ, ◊ 14 — comme des enfants d’obéissance, ne vous conformant pas à vos convoitises d’autrefois pendant votre ignorance ; ◊ 15 mais, comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute [votre] conduite ; ◊ 16 parce qu’il est écrit : « Soyez saints, car moi je suis saint ». ◊ 17 Et si vous invoquez comme père celui qui, sans acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour [ici-bas], ◊ 18 sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite qui vous avait été enseignée par vos pères, non par des choses corruptibles, de l’argent ou de l’or, ◊ 19 mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, ◊ 20 préconnu dès avant la fondation du monde, mais manifesté à la fin des temps pour vous, ◊ 21 qui, par lui, croyez en Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. ◊ 22 Ayant purifié vos âmes par l’obéissance à la vérité, pour [que vous ayez] une affection fraternelle sans hypocrisie, aimez-vous l’un l’autre ardemment, d’un cœur pur, ◊ 23 vous qui êtes régénérés, non par une semence corruptible, mais [par une semence] incorruptible, par la vivante et permanente parole de Dieu : ◊ 24 parce que « toute chair est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe : l’herbe a séché et sa fleur est tombée, ◊ 25 mais la parole du *Seigneur demeure éternellement ». Or c’est cette parole qui vous a été annoncée.
1 Jean 3 ◊ 1 — Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu ; c’est pourquoi le monde ne nous connaît pas, parce qu’il ne l’a pas connu. ◊ 2 Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; nous savons que quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est. ◊ 3 Et quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui est pur.
◊ 4 Quiconque pratique le péché, pratique aussi l’iniquité, et le péché est l’iniquité. ◊ 5 Et vous savez que lui a été manifesté, afin qu’il ôtât nos péchés ; et il n’y a point de péché en lui. ◊ 6 Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu, ni ne l’a pas connu.
◊ 7 Enfants, que personne ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste, comme lui est juste. ◊ 8 Celui qui pratique le péché est du diable, car dès le commencement le diable pèche. C’est pour ceci que le Fils de Dieu a été manifesté, afin qu’il détruisît les œuvres du diable. ◊ 9 Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, car la semence de Dieu demeure en lui, et il ne peut pas pécher, parce qu’il est né de Dieu. ◊ 10 Par ceci sont [rendus] manifestes les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et celui qui n’aime pas son frère. ◊ 11 Car c’est ici le message que vous avez entendu dès le commencement, [savoir] que nous nous aimions l’un l’autre, ◊ 12 non comme Caïn était du méchant et tua son frère. Et pour quelle raison le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes.
◊ 13 Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait. ◊ 14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères ; celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. ◊ 15 Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
◊ 16 Par ceci nous avons connu l’amour, c’est que lui a laissé sa vie pour nous ; et nous, nous devons laisser nos vies pour les frères. ◊ 17 Mais celui qui a les biens de ce monde, et qui voit son frère dans le besoin, et qui lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ?
◊ 18 Enfants, n’aimons pas de parole ni de langue, mais en action et en vérité. ◊ 19 Et par ceci nous saurons que nous sommes de la vérité, et nous assurerons nos cœurs devant lui ◊ 20 — que, si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur et il sait toutes choses. ◊ 21 Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance envers Dieu ; ◊ 22 et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous pratiquons les choses qui sont agréables devant lui. ◊ 23 — Et c’est ici son commandement, que nous croyions au nom de son Fils Jésus Christ et que nous nous aimions l’un l’autre, selon qu’il nous en a donné le commandement ; ◊ 24 et celui qui garde ses commandements demeure en lui, et lui en cet homme ; et par ceci nous savons qu’il demeure en nous, [savoir] par l’Esprit qu’il nous a donné.
Philippiens 1 ◊ 1 Paul et Timothée, esclaves de Jésus Christ, à tous les saints dans le christ Jésus qui sont à Philippes, avec les surveillants et les serviteurs : ◊ 2 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du seigneur Jésus Christ !
◊ 3 Je rends grâces à mon Dieu pour tout le souvenir que j’ai de vous, ◊ 4 dans chacune de mes supplications, faisant toujours des supplications pour vous tous, avec joie, ◊ 5 à cause de la part que vous prenez à l’évangile depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; ◊ 6 étant assuré de ceci même, que celui qui a commencé en vous une bonne œuvre, l’achèvera jusqu’au jour de Jésus Christ : ◊ 7 comme il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que vous m’avez dans votre cœur, et que, dans mes liens et dans la défense et la confirmation de l’évangile, vous avez tous été participants de la grâce avec moi. ◊ 8 Car Dieu m’est témoin que je pense avec une vive affection à vous tous, dans les entrailles du christ Jésus. ◊ 9 Et je demande ceci dans mes prières, que votre amour abonde encore de plus en plus en connaissance et toute intelligence, ◊ 10 pour que vous discerniez les choses excellentes, afin que vous soyez purs et que vous ne bronchiez pas jusqu’au jour de Christ, ◊ 11 étant remplis du fruit de la justice, qui est par Jésus Christ à la gloire et à la louange de Dieu.
◊ 12 Or, frères, je veux que vous sachiez que les circonstances par lesquelles je passe sont plutôt arrivées pour l’avancement de l’évangile ; ◊ 13 en sorte que mes liens sont devenus manifestes comme étant en Christ, dans tout le prétoire et à tous les autres, ◊ 14 et que la plupart des frères, ayant, dans le Seigneur, pris confiance par mes liens, ont beaucoup plus de hardiesse pour annoncer la parole sans crainte. ◊ 15 Quelques-uns, il est vrai, prêchent le Christ aussi par envie et par un esprit de dispute, mais quelques-uns aussi de bonne volonté ; ◊ 16 ceux-ci par amour, sachant que je suis établi pour la défense de l’évangile ; ◊ 17 ceux-là annoncent le Christ par esprit de parti, non pas purement, croyant susciter de la tribulation pour mes liens. ◊ 18 Quoi donc ? — Toutefois, de toute manière, soit comme prétexte, soit en vérité, Christ est annoncé ; et en cela je me réjouis et aussi je me réjouirai. ◊ 19 Car je sais que ceci me tournera à salut par vos supplications et par les secours de l’Esprit de Jésus Christ, ◊ 20 selon ma vive attente et mon espérance que je ne serai confus en rien, mais qu’avec toute hardiesse, maintenant encore comme toujours, Christ sera magnifié dans mon corps, soit par la vie, soit par la mort. ◊ 21 Car pour moi, vivre c’est Christ ; et mourir, un gain ; ◊ 22 mais si [je dois] vivre dans la chair, il en vaut bien la peine ; et ce que je dois choisir, je n’en sais rien ; ◊ 23 mais je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, [car] cela est de beaucoup meilleur ; ◊ 24 mais il est plus nécessaire à cause de vous que je demeure dans la chair. ◊ 25 Et ayant cette confiance, je sais que je demeurerai et que je resterai avec vous tous pour l’avancement et la joie de votre foi, ◊ 26 afin qu’en moi vous ayez plus abondamment sujet de vous glorifier dans le christ Jésus, par mon retour au milieu de vous. ◊ 27 Seulement conduisez-vous d’une manière digne de l’évangile du Christ, afin que, soit que je vienne et que je vous voie, soit que je sois absent, j’apprenne à votre sujet que vous tenez ferme dans un seul et même esprit, combattant ensemble d’une même âme, avec la foi de l’évangile, ◊ 28 et n’étant en rien épouvantés par les adversaires : ce qui pour eux est une démonstration de perdition, mais de votre salut, et cela de la part de Dieu : ◊ 29 parce qu’à vous, il a été gratuitement donné, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais aussi de souffrir pour lui, ◊ 30 ayant [à soutenir] le même combat que vous avez vu en moi et que vous apprenez être maintenant en moi.
Job 28 ◊ 1 Oui, il y a pour l’argent [un endroit] d’où on le tire, et un lieu pour l’or qu’on affine ;
◊ 2 Le fer se tire de la poussière, et la pierre fondue donne le cuivre.
◊ 3 [L’homme met fin aux ténèbres et explore jusqu’à l’extrémité de tout, la pierre d’obscurité et de l’ombre de la mort.
◊ 4 On creuse un puits loin de ceux qui séjournent [sur la terre] ; oubliés du pied [de l’homme], ils sont suspendus, balancés loin des humains.
◊ 5 La terre,… d’elle sort le pain ; et au-dessous, elle est bouleversée comme par le feu.
◊ 6 Ses pierres sont le lieu du saphir, et la poussière d’or s’y trouve.
◊ 7 C’est un sentier que l’oiseau de proie ne connaît pas, et que l’œil du vautour n’a pas aperçu ;
◊ 8 La bête fauve ne l’a pas foulé, le lion ne l’a pas traversé.
◊ 9 [L’homme] porte sa main sur le roc dur, il renverse les montagnes depuis la racine ;
◊ 10 Il creuse des canaux dans les rochers ; et son œil voit tout ce qui est précieux ;
◊ 11 Il enserre les fleuves pour qu’ils ne suintent pas ; et il produit à la lumière les choses cachées.
◊ 12 * Mais la sagesse, où la trouvera-t-on ? et où est le lieu de l’intelligence ?
◊ 13 Aucun mortel n’en connaît le prix, et elle ne se trouve pas sur la terre des vivants.
◊ 14 L’abîme dit : Elle n’est pas en moi ; et la mer dit : Elle n’est pas chez moi.
◊ 15 Elle ne s’échange pas contre de l’or pur, et l’argent ne se pèse pas pour l’acheter.
◊ 16 On ne la met pas dans la balance avec l’or d’Ophir, avec l’onyx précieux et le saphir.
◊ 17 On ne peut lui comparer ni l’or ni le verre, ni l’échanger contre un vase d’or fin.
◊ 18 [À côté d’elle] le corail et le cristal ne viennent pas dans la mémoire ; et la possession de la sagesse vaut mieux que les perles.
◊ 19 La topaze d’Éthiopie ne lui est pas comparée, on ne la met pas dans la balance avec l’or pur.
◊ 20 Mais la sagesse, d’où vient-elle ? et où est le lieu de l’intelligence ?
◊ 21 Elle est voilée aux yeux de tous les vivants, et elle est cachée aux oiseaux des cieux.
◊ 22 La destruction et la mort disent : De nos oreilles nous en avons entendu la rumeur.
◊ 23 Dieu comprend son chemin, et lui, il connaît son lieu.
◊ 24 Car lui, voit jusqu’aux bouts de la terre : sa vue s’étend sous tous les cieux.
◊ 25 Quand il fixait au vent sa pesanteur, et qu’il établissait les eaux selon leur mesure ;
◊ 26 Quand il faisait une loi pour la pluie, et un chemin pour le sillon de la foudre :
◊ 27 Alors il la vit et la manifesta ; il l’établit, et il la sonda aussi ;
◊ 28 Et il dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est là la sagesse, et se retirer du mal est l’intelligence.
1 Corinthiens 11 ◊ 1 Soyez mes imitateurs, comme moi aussi je le suis de Christ.
◊ 2 Or je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi en toutes choses, et de ce que vous gardez les enseignements, comme je vous les ai donnés. ◊ 3 Mais je veux que vous sachiez que le chef de tout homme, c’est le Christ, et que le chef de la femme, c’est l’homme, et que le chef du Christ, c’est Dieu. ◊ 4 Tout homme qui prie ou qui prophétise en ayant [quelque chose] sur la tête, déshonore sa tête ; ◊ 5 et toute femme qui prie ou qui prophétise, la tête découverte, déshonore sa tête, car c’est la même chose qu’une femme qui serait rasée. ◊ 6 Car si la femme n’est pas couverte, qu’on lui coupe aussi les cheveux. Mais s’il est déshonnête pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle soit couverte. ◊ 7 Car l’homme, étant l’image et la gloire de Dieu, ne doit pas se couvrir la tête ; mais la femme est la gloire de l’homme. ◊ 8 Car l’homme ne procède pas de la femme, mais la femme de l’homme ; ◊ 9 car aussi l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme à cause de l’homme. ◊ 10 C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête [une marque de l’]autorité [à laquelle elle est soumise]. ◊ 11 Toutefois, ni la femme n’est sans l’homme, ni l’homme sans la femme, dans le Seigneur ; ◊ 12 car comme la femme procède de l’homme, ainsi aussi l’homme est par la femme ; mais toutes choses procèdent de Dieu. ◊ 13 Jugez-en en vous-mêmes : est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être couverte ? ◊ 14 La nature même ne vous enseigne-t-elle pas que, si un homme a une longue chevelure, c’est un déshonneur pour lui ? ◊ 15 Mais si une femme a une longue chevelure, c’est une gloire pour elle, parce que la chevelure lui est donnée en guise de voile. ◊ 16 Mais si quelqu’un paraît vouloir contester, nous, nous n’avons pas une telle coutume, ni les assemblées de Dieu.
◊ 17 Or, en prescrivant ceci, je ne [vous] loue pas, — c’est que vous vous réunissez, non pas pour votre profit, mais à votre détriment. ◊ 18 Car d’abord, quand vous vous réunissez en assemblée, j’entends dire qu’il y a des divisions parmi vous, et je le crois en partie ; ◊ 19 car il faut aussi qu’il y ait des sectes parmi vous, afin que ceux qui sont approuvés soient manifestes parmi vous.
◊ 20 Quand donc vous vous réunissez ensemble, ce n’est pas manger la cène dominicale : ◊ 21 car lorsqu’on mange, chacun prend par avance son propre souper, et l’un a faim, et l’autre s’enivre. ◊ 22 N’avez-vous donc pas des maisons pour manger et pour boire ? Ou méprisez-vous l’assemblée de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? En cela, je ne vous loue pas. ◊ 23 Car moi, j’ai reçu du Seigneur ce qu’aussi je vous ai enseigné : c’est que le seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain, ◊ 24 et après avoir rendu grâces, il le rompit et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. » ◊ 25 De même [il prit] la coupe aussi, après le souper, en disant : « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang : faites ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi. » ◊ 26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne. ◊ 27 Ainsi quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement sera coupable à l’égard du corps et du sang du Seigneur. ◊ 28 Mais que chacun s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ; ◊ 29 car celui qui mange et qui boit, mange et boit un jugement contre lui-même, ne distinguant pas le corps. ◊ 30 C’est pour cela que plusieurs sont faibles et malades parmi vous, et qu’un assez grand nombre dorment. ◊ 31 Mais si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. ◊ 32 Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde. ◊ 33 Ainsi, mes frères, quand vous vous réunissez pour manger, attendez-vous l’un l’autre ; ◊ 34 si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour être jugés. Or, quant aux autres points, je les réglerai quand j’irai [vers vous].
Matthieu 17 ◊ 1 Et après six jours, Jésus prend avec lui Pierre, et Jacques, et Jean son frère, et les mène à l’écart sur une haute montagne. ◊ 2 Et il fut transfiguré devant eux ; et son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. ◊ 3 Et voici, Moïse et Élie leur apparurent, parlant avec lui. ◊ 4 Et Pierre, répondant, dit à Jésus : Seigneur, il est bon que nous soyons ici ; si tu le veux, faisons ici trois tentes : une pour toi, et une pour Moïse, et une pour Élie. ◊ 5 Comme il parlait encore, voici, une nuée lumineuse les couvrit ; et voici une voix de la nuée, disant : Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir ; écoutez-le. ◊ 6 Ce que les disciples ayant entendu, ils tombèrent le visage contre terre et furent saisis d’une très grande peur. ◊ 7 Et Jésus, s’approchant, les toucha et dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. ◊ 8 Et eux, levant leurs yeux, ne virent personne que Jésus seul.
◊ 9 Et comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur enjoignit, disant : Ne dites à personne la vision, jusqu’à ce que le fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. ◊ 10 Et ses disciples l’interrogèrent, disant : Pourquoi donc les scribes disent-ils qu’il faut qu’Élie vienne premièrement ? ◊ 11 Et lui, répondant, leur dit : En effet, Élie vient premièrement, et il rétablira toutes choses ; ◊ 12 mais je vous dis qu’Élie est déjà venu, et ils ne l’ont pas reconnu ; mais ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu ; ainsi aussi le fils de l’homme va souffrir de leur part. ◊ 13 Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le baptiseur.
◊ 14 Et quand ils furent venus auprès de la foule, un homme s’approcha de lui, se jetant à genoux devant lui, et disant : ◊ 15 Seigneur, aie pitié de mon fils, car il est lunatique et souffre cruellement, car souvent il tombe dans le feu, et souvent dans l’eau ; ◊ 16 et je l’ai apporté à tes disciples, et ils n’ont pu le guérir. ◊ 17 Et Jésus, répondant, dit : Ô génération incrédule et perverse, jusques à quand serai-je avec vous ; jusques à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi ici. ◊ 18 Et Jésus le tança ; et le démon sortit de lui ; et le jeune garçon fut guéri dès cette heure-là.
◊ 19 Alors les disciples, venant à Jésus à l’écart, dirent : Pourquoi n’avons-nous pu le chasser ? ◊ 20 Et Jésus leur dit : À cause de votre incrédulité ; car, en vérité, je vous dis : si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait ; et rien ne vous serait impossible. ◊ 21 Mais cette sorte ne sort que par la prière et par le jeûne.
◊ 22 Et comme ils séjournaient en Galilée, Jésus leur dit : Le fils de l’homme va être livré entre les mains des hommes ; ◊ 23 et ils le feront mourir ; et le troisième jour il sera ressuscité. Et ils furent fort attristés.
◊ 24 Et lorsqu’ils furent venus à Capernaüm, les receveurs des didrachmes vinrent à Pierre, et dirent : Votre maître ne paye-t-il pas les didrachmes ? ◊ 25 Il dit : Oui. Et quand il fut entré dans la maison, Jésus le prévint, disant : Que t’en semble, Simon ? Les rois de la terre, de qui reçoivent-ils des tributs ou des impôts, de leurs fils ou des étrangers ? ◊ 26 Pierre lui dit : Des étrangers. Jésus lui dit : Les fils en sont donc exempts. ◊ 27 Mais, afin que nous ne les scandalisions pas, va-t’en à la mer, jette un hameçon, et prends le premier poisson qui montera ; et quand tu lui auras ouvert la bouche, tu y trouveras un statère ; prends-le, et donne-le-leur pour moi et pour toi.
1 Corinthiens 13 ◊ 1 Si je parle dans les langues des hommes et des anges, mais que je n’aie pas l’amour, je suis comme un airain qui résonne ou comme une cymbale retentissante. ◊ 2 Et si j’ai la prophétie, et que je connaisse tous les mystères et toute connaissance, et que j’aie toute la foi de manière à transporter des montagnes, mais que je n’aie pas l’amour, je ne suis rien. ◊ 3 Et quand je distribuerais en aliments tous mes biens, et que je livrerais mon corps afin que je fusse brûlé, mais que je n’aie pas l’amour, cela ne me profite de rien. ◊ 4 L’amour use de longanimité ; il est plein de bonté ; l’amour n’est pas envieux ; l’amour ne se vante pas ; il ne s’enfle pas d’orgueil ; ◊ 5 il n’agit pas avec inconvenance ; il ne cherche pas son propre intérêt ; il ne s’irrite pas ; il n’impute pas le mal ; ◊ 6 il ne se réjouit pas de l’injustice, mais se réjouit avec la vérité ; ◊ 7 il supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout. ◊ 8 L’amour ne périt jamais. Or y a-t-il des prophéties ? elles auront leur fin. Y a-t-il des langues ? elles cesseront. Y a-t-il de la connaissance ? elle aura sa fin. ◊ 9 Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie ; ◊ 10 mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est en partie aura sa fin. ◊ 11 Quand j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; quand je suis devenu homme, j’en ai fini avec ce qui était de l’enfant. ◊ 12 Car nous voyons maintenant au travers d’un verre, obscurément, mais alors face à face ; maintenant je connais en partie, mais alors je connaîtrai à fond comme aussi j’ai été connu. ◊ 13 Or maintenant ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’amour ; mais la plus grande de ces choses, c’est l’amour.
1 Timothée 3 ◊ 1 Cette parole est certaine, que si quelqu’un aspire à la surveillance, il désire une œuvre bonne : ◊ 2 il faut donc que le surveillant soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, sage, honorable, hospitalier, propre à enseigner, ◊ 3 non adonné au vin, non batteur, mais doux, non querelleur, n’aimant pas l’argent, ◊ 4 conduisant bien sa propre maison, tenant ses enfants soumis en toute gravité. ◊ 5 (Mais si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l’assemblée de Dieu ?) ◊ 6 Qu’il ne soit pas nouvellement converti, de peur qu’étant enflé d’orgueil, il ne tombe dans la faute du diable. ◊ 7 Or il faut aussi qu’il ait un bon témoignage de ceux de dehors, afin qu’il ne tombe pas dans l’opprobre et dans le piège du diable.
◊ 8 De même, [il faut] que les serviteurs soient graves, non doubles en paroles, non adonnés à beaucoup de vin, non avides d’un gain honteux, ◊ 9 gardant le mystère de la foi dans une conscience pure ; ◊ 10 et que ceux-ci aussi soient premièrement mis à l’épreuve ; ensuite, qu’ils servent, étant trouvés irréprochables. ◊ 11 De même, que les femmes soient graves, non médisantes, sobres, fidèles en toutes choses. ◊ 12 Que les serviteurs soient maris d’une seule femme, conduisant bien leurs enfants et leurs propres maisons ; ◊ 13 car ceux qui ont bien servi acquièrent un bon degré pour eux et une grande hardiesse dans la foi qui est dans le christ Jésus.
◊ 14 Je t’écris ces choses, espérant me rendre bientôt auprès de toi ; ◊ 15 mais, si je tarde, — afin que tu saches comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’assemblée du Dieu vivant, la colonne et le soutien de la vérité. ◊ 16 Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand : — Dieu a été manifesté en chair, a été justifié en Esprit, a été vu des anges, a été prêché parmi les nations, a été cru au monde, a été élevé dans la gloire.
1 Corinthiens 12 ◊ 1 Or, pour ce qui est des [manifestations] spirituelles, frères, je ne veux pas que vous soyez ignorants. ◊ 2 Vous savez que, quand vous étiez [gens des] nations, [vous étiez] entraînés vers les idoles muettes, selon que vous étiez menés. ◊ 3 C’est pourquoi je vous fais savoir que nul homme parlant par l’Esprit de Dieu, ne dit : « Anathème [à] Jésus » ; et que nul ne peut dire « Seigneur Jésus », si ce n’est par l’Esprit Saint.
◊ 4 Or il y a diversité de dons de grâce, mais le même Esprit : ◊ 5 et il y a diversité de services, et le même Seigneur ; ◊ 6 et il y a diversité d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous. ◊ 7 Or à chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue de l’utilité. ◊ 8 Car à l’un est donnée, par l’Esprit, la parole de sagesse ; et à un autre la parole de connaissance, selon le même Esprit ; ◊ 9 et à un autre la foi, par le même Esprit ; et à un autre des dons de grâce de guérisons, par le même Esprit ; ◊ 10 et à un autre des opérations de miracles ; et à un autre la prophétie ; et à un autre des discernements d’esprits ; et à un autre [diverses] sortes de langues ; et à un autre l’interprétation des langues. ◊ 11 Mais le seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun en particulier comme il lui plaît. ◊ 12 Car de même que le corps est un et qu’il a plusieurs membres, mais que tous les membres du corps, quoiqu’ils soient plusieurs, sont un seul corps, ainsi aussi est le Christ. ◊ 13 Car aussi nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit hommes libres ; et nous avons tous été abreuvés pour [l’unité d’]un seul Esprit. ◊ 14 Car aussi le corps n’est pas un seul membre, mais plusieurs. ◊ 15 Si le pied disait : Parce que je ne suis pas main, je ne suis pas du corps, est-ce qu’à cause de cela il n’est pas du corps ? ◊ 16 Et si l’oreille disait : Parce que je ne suis pas œil, je ne suis pas du corps, est-ce qu’à cause de cela elle n’est pas du corps ? ◊ 17 Si le corps tout entier était œil, où serait l’ouïe ? Si tout était ouïe, où serait l’odorat ? ◊ 18 Mais maintenant, Dieu a placé les membres, — chacun d’eux, — dans le corps, comme il l’a voulu. ◊ 19 Or, si tous étaient un seul membre, où serait le corps ? ◊ 20 Mais maintenant les membres sont plusieurs, mais le corps, un. ◊ 21 L’œil ne peut pas dire à la main : Je n’ai pas besoin de toi ; ou bien encore la tête, aux pieds : Je n’ai pas besoin de vous ; ◊ 22 — mais bien plutôt les membres du corps qui paraissent être les plus faibles, sont nécessaires ; ◊ 23 et les membres du corps que nous estimons être les moins honorables, nous les environnons d’un honneur plus grand ; et nos membres qui ne sont pas décents sont les plus parés, ◊ 24 tandis que nos membres décents n’en ont pas besoin. Mais Dieu a composé le corps en donnant un plus grand honneur à ce qui en manquait, ◊ 25 afin qu’il n’y ait point de division dans le corps, mais que les membres aient un égal soin les uns des autres. ◊ 26 Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est glorifié, tous les membres se réjouissent avec lui. ◊ 27 Or vous êtes le corps de Christ, et [ses] membres chacun en particulier. ◊ 28 Et Dieu a placé les uns dans l’assemblée : — d’abord des apôtres, en second lieu des prophètes, en troisième lieu des docteurs, ensuite des miracles, puis des dons de grâce de guérisons, des aides, des gouvernements, [diverses] sortes de langues. ◊ 29 Tous sont-ils apôtres ? Tous sont-ils prophètes ? Tous sont-ils docteurs ? Tous [font-ils] des miracles ? ◊ 30 Tous ont-ils des dons de grâce de guérisons ? Tous parlent-ils en langues ? Tous interprètent-ils ? ◊ 31 Or désirez avec ardeur des dons de grâce plus grands : et je vous montre encore un chemin bien plus excellent.
2 Corinthiens 12 ◊ 1 Il est vrai qu’il est sans profit pour moi de me glorifier, car j’en viendrai à des visions et à des révélations du Seigneur. ◊ 2 Je connais un homme en Christ, qui, il y a quatorze ans (si ce fut dans le corps, je ne sais ; si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait), [je connais] un tel homme qui a été ravi jusqu’au troisième ciel. ◊ 3 Et je connais un tel homme, (si ce fut dans le corps, si ce fut hors du corps, je ne sais, Dieu le sait,) ◊ 4 — qu’il a été ravi dans le paradis, et a entendu des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à l’homme d’exprimer. ◊ 5 Je me glorifierai d’un tel homme, mais je ne me glorifierai pas de moi-même, si ce n’est dans mes infirmités. ◊ 6 Car quand je voudrais me glorifier, je ne serais pas insensé, car je dirais la vérité ; mais je m’en abstiens, de peur que quelqu’un ne m’estime au-dessus de ce qu’il me voit être ou de ce qu’il a pu entendre dire de moi. ◊ 7 Et afin que je ne m’enorgueillisse pas à cause de l’extraordinaire des révélations, il m’a été donné une écharde pour la chair, un ange de Satan pour me souffleter, afin que je ne m’enorgueillisse pas. ◊ 8 À ce sujet j’ai supplié trois fois le Seigneur, afin qu’elle se retirât de moi ; ◊ 9 et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans l’infirmité. Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes infirmités, afin que la puissance du Christ demeure sur moi. ◊ 10 C’est pourquoi je prends plaisir dans les infirmités, dans les outrages, dans les nécessités, dans les persécutions, dans les détresses pour Christ : car quand je suis faible, alors je suis fort.
◊ 11 Je suis devenu insensé : vous m’y avez contraint ; car moi, j’aurais dû être recommandé par vous ; car je n’ai été en rien moindre que les plus excellents apôtres, quoique je ne sois rien. ◊ 12 Certainement les signes d’un apôtre ont été opérés au milieu de vous avec toute patience, [par] des signes, et des prodiges, et des miracles. ◊ 13 Car en quoi avez-vous été inférieurs aux autres assemblées, sinon en ce que moi-même je ne vous ai pas été à charge ? Pardonnez-moi ce tort. ◊ 14 Voici, cette troisième fois, je suis prêt à aller auprès de vous ; et je ne vous serai pas à charge, car je ne cherche pas vos biens, mais vous-mêmes ; car ce ne sont pas les enfants qui doivent amasser pour leurs parents, mais les parents pour leurs enfants. ◊ 15 Or moi, très volontiers je dépenserai et je serai entièrement dépensé pour vos âmes, si même, vous aimant beaucoup plus, je devais être moins aimé.
◊ 16 Mais soit ! moi, je ne vous ai pas été à charge, mais, étant rusé, je vous ai pris par finesse. ◊ 17 Me suis-je enrichi à vos dépens par aucun de ceux que je vous ai envoyés ? ◊ 18 J’ai prié Tite et j’ai envoyé le frère avec lui. Tite s’est-il enrichi à vos dépens ? N’avons-nous pas marché dans le même esprit ? N’avons-nous pas marché sur les mêmes traces ?
◊ 19 Vous avez longtemps pensé que nous nous justifions auprès de vous. Nous parlons devant Dieu en Christ, et toutes choses, bien-aimés, pour votre édification. ◊ 20 Car je crains que, quand j’arriverai, je ne vous trouve pas tels que je voudrais, et que moi je ne sois trouvé par vous tel que vous ne voudriez pas, [et] qu’il n’y ait des querelles, des jalousies, des colères, des intrigues, des médisances, des insinuations, des enflures d’orgueil, des désordres, ◊ 21 et qu’étant de nouveau revenu [au milieu de vous], mon Dieu ne m’humilie quant à vous, et que je ne sois affligé à l’occasion de plusieurs de ceux qui ont péché auparavant et qui ne se sont pas repentis de l’impureté et de la fornication et de l’impudicité qu’ils ont commises.
1 Corinthiens 8 ◊ 1 Pour ce qui est des choses sacrifiées aux idoles, nous savons — (car nous avons tous de la connaissance ; la connaissance enfle, mais l’amour édifie. ◊ 2 Si quelqu’un pense savoir quelque chose, il ne connaît rien encore comme il faut connaître ; ◊ 3 mais si quelqu’un aime Dieu, celui-là est connu de lui). ◊ 4 — Pour ce qui est donc de manger des choses sacrifiées aux idoles, nous savons qu’une idole n’est rien dans le monde, et qu’il n’y a point d’autre Dieu qu’un seul. ◊ 5 Car aussi, s’il y en a qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, (comme il y a beaucoup de dieux et beaucoup de seigneurs,) ◊ 6 toutefois, pour nous, il y a un seul Dieu, le Père, duquel sont toutes choses, et nous pour lui, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par lequel sont toutes choses, et nous par lui. ◊ 7 Toutefois la connaissance n’est pas en tous ; mais quelques-uns, ayant jusqu’à maintenant conscience de l’idole, mangent des choses comme sacrifiées aux idoles, et leur conscience, étant faible, en est souillée. ◊ 8 Or la viande ne nous recommande pas à Dieu ; si nous ne mangeons pas, nous n’avons pas moins, et si nous mangeons, nous n’avons rien de plus. ◊ 9 Mais prenez garde que cette liberté que vous avez ne devienne une pierre d’achoppement pour les faibles. ◊ 10 Car si quelqu’un te voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans un temple d’idoles, sa conscience à lui qui est faible, ne sera-t-elle pas enhardie à manger les choses sacrifiées à l’idole ? ◊ 11 et celui qui est faible, le frère pour lequel Christ est mort, périra par ta connaissance. ◊ 12 Or en péchant ainsi contre les frères, et en blessant leur conscience qui est faible, vous péchez contre Christ. ◊ 13 C’est pourquoi, si la viande est une occasion de chute pour mon frère, je ne mangerai pas de chair, à jamais, pour ne pas être une occasion de chute pour mon frère.
Colossiens 3 ◊ 1 Si donc vous avez été ressuscités avec le Christ, cherchez les choses qui sont en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu ; ◊ 2 pensez aux choses qui sont en haut, non pas à celles qui sont sur la terre ; ◊ 3 car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu. ◊ 4 Quand le Christ qui est notre vie, sera manifesté, alors vous aussi, vous serez manifestés avec lui en gloire.
◊ 5 Mortifiez donc vos membres qui sont sur la terre, la fornication, l’impureté, les affections déréglées, la mauvaise convoitise, et la cupidité, qui est de l’idolâtrie ; ◊ 6 à cause desquelles la colère de Dieu vient sur les fils de la désobéissance ; ◊ 7 parmi lesquels vous aussi vous avez marché autrefois, quand vous viviez dans ces choses.
◊ 8 Mais maintenant, renoncez, vous aussi, à toutes ces choses : colère, courroux, malice, injures, paroles honteuses venant de votre bouche. ◊ 9 Ne mentez point l’un à l’autre, ayant dépouillé le vieil homme avec ses actions ◊ 10 et ayant revêtu le nouvel [homme] qui est renouvelé en connaissance, selon [l’]image de celui qui l’a créé, ◊ 11 où il n’y a pas Grec et Juif, circoncision et incirconcision, barbare, Scythe, esclave, homme libre ; mais où Christ est tout et en tous.
◊ 12 Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de longanimité, ◊ 13 vous supportant l’un l’autre et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a un sujet de plainte contre un autre ; comme aussi le Christ vous a pardonné, vous aussi [faites] de même. ◊ 14 Et par-dessus toutes ces choses, [revêtez-vous] de l’amour, qui est le lien de la perfection. ◊ 15 Et que la paix du Christ, à laquelle aussi vous avez été appelés en un seul corps, préside dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants.
◊ 16 Que la parole du Christ habite en vous richement, — en toute sagesse vous enseignant et vous exhortant l’un l’autre, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels, chantant de vos cœurs à Dieu dans [un esprit de] grâce. ◊ 17 Et quelque chose que vous fassiez, en parole ou en œuvre, [faites] tout au nom du seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père.
◊ 18 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur. ◊ 19 Maris, aimez vos femmes et ne vous aigrissez pas contre elles. ◊ 20 Enfants, obéissez à vos parents en toutes choses, car cela est agréable dans le Seigneur. ◊ 21 Pères, n’irritez pas vos enfants, afin qu’ils ne soient pas découragés. ◊ 22 Esclaves, obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, ne servant pas sous leurs yeux seulement, comme voulant plaire aux hommes, mais en simplicité de cœur, craignant le Seigneur. ◊ 23 Quoi que vous fassiez, faites-[le] de cœur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes, ◊ 24 sachant que du Seigneur vous recevrez la récompense de l’héritage : vous servez le seigneur Christ. ◊ 25 Car celui qui agit injustement, recevra ce qu’il aura fait injustement ; et il n’y a pas d’acception de personnes.
1 Corinthiens 3 ◊ 1 Et moi, frères, je n’ai pas pu vous parler comme à des hommes spirituels, mais comme à des hommes charnels, comme à de petits enfants en Christ. ◊ 2 Je vous ai donné du lait à boire, non pas de la viande, car vous ne pouviez pas encore [la supporter], et même maintenant encore vous ne le pouvez pas, ◊ 3 car vous êtes encore charnels. Car, puisqu’il y a parmi vous de l’envie et des querelles, n’êtes-vous pas charnels et ne marchez-vous pas à la manière des hommes ? ◊ 4 Car quand l’un dit : Moi, je suis de Paul ; et l’autre : moi, je suis d’Apollos, n’êtes-vous pas des hommes ? ◊ 5 Qui donc est Apollos, et qui Paul ? Des serviteurs par lesquels vous avez cru, et comme le Seigneur a donné à chacun d’eux. ◊ 6 Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé ; mais Dieu a donné l’accroissement. ◊ 7 De sorte que ni celui qui plante n’est rien, ni celui qui arrose, mais Dieu qui donne l’accroissement. ◊ 8 Or celui qui plante et celui qui arrose sont un ; mais chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail. ◊ 9 Car nous sommes collaborateurs de Dieu ; vous êtes le labourage de Dieu, l’édifice de Dieu. ◊ 10 Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, comme un sage architecte, j’ai posé le fondement, et un autre édifie dessus ; mais que chacun considère comment il édifie dessus. ◊ 11 Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui est posé, lequel est Jésus Christ. ◊ 12 Or si quelqu’un édifie sur ce fondement de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, ◊ 13 l’ouvrage de chacun sera rendu manifeste, car le jour le fera connaître, parce qu’il est révélé en feu ; et quel est l’ouvrage de chacun, le feu l’éprouvera. ◊ 14 Si l’ouvrage de quelqu’un qu’il aura édifié dessus demeure, il recevra une récompense ; ◊ 15 si l’ouvrage de quelqu’un vient à être consumé, il en éprouvera une perte, mais lui-même il sera sauvé, toutefois comme à travers le feu.
◊ 16 Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? ◊ 17 Si quelqu’un corrompt le temple de Dieu, Dieu le détruira, car le temple de Dieu est saint, et tels vous êtes.
◊ 18 Que personne ne s’abuse soi-même : si quelqu’un parmi vous a l’air d’être sage dans ce siècle, qu’il devienne fou, afin de devenir sage ; ◊ 19 car la sagesse de ce monde est folie devant Dieu ; car il est écrit : « Celui qui prend les sages dans leurs ruses », ◊ 20 et encore : « Le *Seigneur connaît les raisonnements des sages, qu’ils sont vains ». ◊ 21 Que personne donc ne se glorifie dans les hommes, car toutes choses sont à vous, ◊ 22 soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit monde, soit vie, soit mort, soit choses présentes, soit choses à venir : toutes choses sont à vous, ◊ 23 et vous à Christ, et Christ à Dieu.
Psaumes 18 Au chef de musique. Du serviteur de l’Éternel, de David, qui adressa à l’Éternel les paroles de ce cantique, le jour où l’Éternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis, et de la main de Saül. Et il dit :
◊ 1 Je t’aimerai, ô Éternel, ma force !
◊ 2 Éternel, mon rocher, et mon lieu fort, et celui qui me délivre ! Mon *Dieu, mon rocher, en qui je me confie, mon bouclier et la corne de mon salut, ma haute retraite !
◊ 3 Je crierai à l’Éternel, qui est digne d’être loué, et je serai sauvé de mes ennemis.
◊ 4 * Les cordeaux de la mort m’ont environné, et les torrents de Bélial m’ont fait peur ;
◊ 5 Les cordeaux du shéol m’ont entouré, les filets de la mort m’ont surpris :
◊ 6 Dans ma détresse j’ai invoqué l’Éternel, et j’ai crié à mon Dieu : de son temple, il a entendu ma voix, et mon cri est parvenu devant lui à ses oreilles.
◊ 7 * Alors la terre fut ébranlée, et trembla, et les fondements des montagnes furent secoués et furent ébranlés, parce qu’il était irrité.
◊ 8 Une fumée montait de ses narines, et un feu sortant de sa bouche dévorait ; des charbons en jaillissaient embrasés.
◊ 9 Et il abaissa les cieux, et descendit ; et il y avait une obscurité profonde sous ses pieds.
◊ 10 Il était monté sur un chérubin, et volait, et il planait sur les ailes du vent.
◊ 11 Il mit les ténèbres pour sa demeure secrète comme sa tente autour de lui, des ténèbres d’eaux, d’épaisses nuées de l’air.
◊ 12 De la splendeur qui était devant lui, ses nuées épaisses passaient, de la grêle et des charbons de feu.
◊ 13 Et l’Éternel tonna dans les cieux, et le Très-haut fit retentir sa voix, — de la grêle et des charbons de feu.
◊ 14 Et il tira ses flèches et dispersa [mes ennemis] ; il lança des éclairs et les mit en déroute.
◊ 15 Alors les lits des eaux parurent, et les fondements du monde furent mis à découvert, quand tu les tanças, ô Éternel, par le souffle du vent de tes narines.
◊ 16 D’en haut il étendit [sa main], il me prit, il me tira des grandes eaux ;
◊ 17 Il me délivra de mon puissant ennemi et de ceux qui me haïssaient ; car ils étaient plus forts que moi.
◊ 18 Ils m’avaient surpris au jour de ma calamité, mais l’Éternel fut mon appui.
◊ 19 * Et il me fit sortir au large, il me délivra, parce qu’il prenait son plaisir en moi.
◊ 20 L’Éternel m’a récompensé selon ma justice, il m’a rendu selon la pureté de mes mains ;
◊ 21 Car j’ai gardé les voies de l’Éternel, et je ne me suis point méchamment détourné de mon Dieu.
◊ 22 Car toutes ses ordonnances ont été devant moi ; et ses statuts, je ne les ai pas écartés de moi.
◊ 23 Et j’ai été parfait avec lui, et je me suis gardé de mon iniquité.
◊ 24 Et l’Éternel m’a rendu selon ma justice, selon la pureté de mes mains devant ses yeux.
◊ 25 Avec celui qui use de grâce, tu uses de grâce ; avec l’homme parfait, tu te montres parfait ;
◊ 26 Avec celui qui est pur, tu te montres pur ; et avec le pervers, tu es roide.
◊ 27 Car toi tu sauveras le peuple affligé, et tu abaisseras les yeux hautains.
◊ 28 Car c’est toi qui fais luire ma lampe : l’Éternel, mon Dieu, fait resplendir mes ténèbres.
◊ 29 Car, par toi, je courrai au travers d’une troupe, et, par mon Dieu, je franchirai une muraille.
◊ 30 * Quant à *Dieu, sa voie est parfaite ; la parole de l’Éternel est affinée ; il est un bouclier à tous ceux qui se confient en lui.
◊ 31 Car qui est +Dieu, hormis l’Éternel, et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu,
◊ 32 Le *Dieu qui me ceint de force et qui rend ma voie parfaite ? —
◊ 33 Qui rend mes pieds pareils à ceux des biches, et me fait tenir debout sur mes lieux élevés ;
◊ 34 Qui enseigne mes mains à combattre, et mes bras bandent un arc d’airain.
◊ 35 Et tu m’as donné le bouclier de ton salut, et ta droite m’a soutenu, et ta débonnaireté m’a agrandi.
◊ 36 Tu as mis au large mes pas sous moi, et les chevilles de mes pieds n’ont pas chancelé.
◊ 37 J’ai poursuivi mes ennemis, et je les ai atteints ; et je ne m’en suis pas retourné que je ne les aie consumés.
◊ 38 Je les ai transpercés, et ils n’ont pu se relever ; ils sont tombés sous mes pieds.
◊ 39 Et tu m’as ceint de force pour le combat ; tu as courbé sous moi ceux qui s’élevaient contre moi.
◊ 40 Et tu as fait que mes ennemis m’ont tourné le dos ; et ceux qui me haïssaient, je les ai détruits.
◊ 41 Ils criaient, et il n’y avait point de sauveur ; [ils criaient] à l’Éternel, et il ne leur a pas répondu.
◊ 42 Et je les ai brisés menu comme la poussière devant le vent ; je les ai jetés loin comme la boue des rues.
◊ 43 * Tu m’as délivré des débats du peuple ; tu m’as établi chef des nations ; un peuple que je ne connaissais pas me servira.
◊ 44 Dès qu’ils ont entendu de leur oreille, ils m’ont obéi ; les fils de l’étranger se sont soumis à moi en dissimulant.
◊ 45 Les fils de l’étranger ont dépéri, et ils sont sortis en tremblant de leurs lieux cachés.
◊ 46 * L’Éternel est vivant ; et que mon Rocher soit béni ! Et que le Dieu de mon salut soit exalté,
◊ 47 Le *Dieu qui m’a donné des vengeances, et qui m’a assujetti les peuples,
◊ 48 Qui m’a délivré de mes ennemis ! Même tu m’as élevé au-dessus de ceux qui s’élèvent contre moi, tu m’as délivré de l’homme violent.
◊ 49 C’est pourquoi, Éternel ! je te célébrerai parmi les nations, et je chanterai des cantiques à [la gloire de] ton nom.
◊ 50 [C’est lui] qui a donné de grandes délivrances à son roi, et qui use de bonté envers son oint, envers David, et envers sa semence, à toujours.
2 Timothée 2 ◊ 1 Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est dans le christ Jésus ; ◊ 2 et les choses que tu as entendues de moi devant plusieurs témoins, commets-les à des hommes fidèles qui soient capables d’instruire aussi les autres. ◊ 3 Prends ta part des souffrances comme un bon soldat de Jésus Christ. ◊ 4 Nul homme qui va à la guerre ne s’embarrasse dans les affaires de la vie, afin qu’il plaise à celui qui l’a enrôlé pour la guerre ; ◊ 5 de même si quelqu’un combat dans la lice, il n’est pas couronné s’il n’a pas combattu selon les lois ; ◊ 6 il faut que le laboureur travaille premièrement, pour qu’il jouisse des fruits.
◊ 7 Considère ce que je dis ; car le Seigneur te donnera de l’intelligence en toutes choses.
◊ 8 Souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d’entre les morts, de la semence de David, selon mon évangile, ◊ 9 dans lequel j’endure des souffrances jusqu’à être lié de chaînes comme un malfaiteur ; toutefois la parole de Dieu n’est pas liée. ◊ 10 C’est pourquoi j’endure tout pour l’amour des élus, afin qu’eux aussi obtiennent le salut qui est dans le christ Jésus, avec la gloire éternelle. ◊ 11 Cette parole est certaine ; car si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui ; ◊ 12 si nous souffrons, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, lui aussi nous reniera ; ◊ 13 si nous sommes incrédules, lui demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même.
◊ 14 Remets ces choses en mémoire, protestant devant le Seigneur qu’on n’ait pas de disputes de mots, [ce qui est] sans aucun profit, [et] pour la subversion des auditeurs. ◊ 15 Étudie-toi à te présenter approuvé à Dieu, ouvrier qui n’a pas à avoir honte, exposant justement la parole de la vérité ; ◊ 16 mais évite les discours vains et profanes, car [ceux qui s’y livrent] iront plus avant dans l’impiété, ◊ 17 et leur parole rongera comme une gangrène, desquels sont Hyménée et Philète ◊ 18 qui se sont écartés de la vérité, disant que la résurrection a déjà eu lieu, et qui renversent la foi de quelques-uns. ◊ 19 Toutefois le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont siens, et : Qu’il se retire de l’iniquité, quiconque prononce le nom du Seigneur. ◊ 20 Or, dans une grande maison, il n’y a pas seulement des vases d’or et d’argent, mais aussi de bois et de terre ; et les uns à honneur, les autres à déshonneur. ◊ 21 Si donc quelqu’un se purifie de ceux-ci, il sera un vase à honneur, sanctifié, utile au maître, préparé pour toute bonne œuvre. ◊ 22 Mais fuis les convoitises de la jeunesse, et poursuis la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur ; ◊ 23 mais évite les questions folles et insensées, sachant qu’elles engendrent des contestations. ◊ 24 Et il ne faut pas que l’esclave du Seigneur conteste, mais qu’il soit doux envers tous, propre à enseigner, ayant du support ; ◊ 25 enseignant avec douceur les opposants, [attendant] si Dieu, peut-être, ne leur donnera pas la repentance pour reconnaître la vérité, ◊ 26 et s’ils ne se réveilleront pas du piège du diable, par qui ils ont été pris, pour faire sa volonté.
Psaumes 16 Mictam de David.
◊ 1 Garde-moi, ô *Dieu ! car je me confie en toi.
◊ 2 * Tu as dit à l’Éternel : Tu es le Seigneur, ma bonté [ne s’élève] pas jusqu’à toi.
◊ 3 [Tu as dit] aux saints qui sont sur la terre, et aux excellents : En eux sont toutes mes délices.
◊ 4 * Les misères de ceux qui courent après un autre seront multipliées : je ne répandrai pas leurs libations de sang, et je ne prendrai pas leurs noms sur mes lèvres.
◊ 5 L’Éternel est la portion de mon héritage et de ma coupe ; tu maintiens mon lot.
◊ 6 Les cordeaux sont tombés pour moi en des lieux agréables ; oui, un bel héritage m’est échu.
◊ 7 Je bénirai l’Éternel qui me donne conseil ; durant les nuits même mes reins m’enseignent.
◊ 8 Je me suis toujours proposé l’Éternel devant moi ; parce qu’il est à ma droite je ne serai pas ébranlé.
◊ 9 C’est pourquoi mon cœur se réjouit, et mon âme s’égaie ; même ma chair reposera en assurance.
◊ 10 Car tu n’abandonneras pas mon âme au shéol, tu ne permettras pas que ton saint voie la corruption.
◊ 11 Tu me feras connaître le chemin de la vie ; ta face est un rassasiement de joie, il y a des plaisirs à ta droite pour toujours.