Il y a des choses auxquelles nous sommes tellement accoutumés par l’usage même que nous en faisons constamment, que la force de leur signification en est presque détruite. Ce peut être une mauvaise ou une bonne parole, mais des expressions qui en affecteraient d’autres profondément, ne produisent ainsi aucun effet sur nous. Cette observation n’est que trop fondée à l’égard des vérités de l’Écriture elle-même. Quelle impression ne recevrions-nous pas d’une déclaration telle que celle que nous lisons en Jean 3 (« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, etc. »), si nous l’entendions pour la première fois, et si nous savions entrer dans toute la richesse de sa signification ! Il en est de même du passage ouvert devant nous : « Éternel des armées, combien sont aimables tes demeures, etc. ». La pensée de nous trouver à la cour de Dieu, comme des gens qui habitent la maison propre de Dieu, ne nous remplirait-elle pas de surprise et de joie si elle nous était présentée pour la première fois, et si nous comprenions toute sa portée ? Quel effet une vérité semblable n’aurait-elle pas sur nos cœurs si elle était crue pleinement — Dieu allant nous faire habiter avec Lui-même dans Sa propre maison !
Comme nous le savons, Il demeure avec nous dès à présent ; mais nous n’habitons pas encore dans Sa maison. Dieu n’a jamais demeuré avec Adam, ni Adam avec Dieu. Dieu avait fait pour l’homme une demeure convenable et y avait placé Adam. Il venait le visiter, mais Il n’habitait pas avec lui ; et même, la première fois qu’il nous est dit que Dieu descendit vers l’homme, nous L’entendons prononcer cette parole : « Adam, où es-tu ? » [Gen. 3, 9] . Le paradis terrestre n’était pas la demeure de Dieu. C’est dans l’Apocalypse que nous lisons que le tabernacle de Dieu est avec l’homme [Apoc. 21, 3] et que l’Agneau en est la lumière et le temple [Apoc. 21, 22, 23] .
« Éternel des armées, combien sont aimables tes demeures ! Mon âme désire, et même elle languit après les parvis de l’Éternel ». Le cœur qui a trouvé Dieu désire ardemment demeurer avec Lui. C’est ce désir qui poussa les disciples, sur la montagne de la transfiguration, à demander que trois tentes y fussent faites [Matt. 17, 4] . C’était évidemment un sentiment pieux ; mais ils ne pouvaient supporter la pensée que Jésus s’en irait. Ils désiraient qu’Il restât avec eux ; ils voulaient Le garder ici-bas. Il n’était pas possible qu’Il restât, mais Il leur laissa ainsi qu’à nous de consolantes paroles. « Que votre cœur ne soit point troublé… Il y a plusieurs demeures (plusieurs chambres) dans la maison de mon Père. Je vais vous préparer une place… Je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, moi, vous, vous soyez aussi » [Jean 14, 1-3] . Ce passage fait ressortir d’une manière très bénie cette chose nouvelle, savoir que l’homme habitera avec Dieu dans Sa propre maison. Le Seigneur Jésus ne pouvait rester ici-bas avec Ses bien-aimés disciples, parce que c’est une terre souillée ; mais Il veut avoir les siens avec Lui-même, là où la sainteté se trouve et où toutes choses sont appropriées aux exigences et aux droits de Sa sainteté. Son peuple habitera avec Lui ! « Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où je suis, ils y soient aussi avec moi » [Jean 17, 24] .
Lorsque Moïse récite les actes de la puissance et de la grâce de Dieu dans la délivrance de Son peuple (Ex. 15 ), la première pensée qui se fait jour dans son cœur, c’est le désir de Lui faire une maison : « Il est mon Dieu, et je lui préparerai une habitation » [v. 2] . Mais le verset 13 nous présente plus pleinement la pensée de la foi : « Tu l’as guidé par ta force jusqu’à la demeure de ta sainteté » — le cantique de la rédemption à la louange de la force et de la puissance de l’Éternel. Au verset 17 , nous trouvons la promesse claire et positive de cette chose nouvelle — un lieu d’habitation avec Dieu, que Ses propres mains ont établi. C’est là ce que Dieu veut faire pour eux. Il ne se propose pas simplement de procurer à Son peuple un repos dans le désert, mais Son dessein béni est de l’introduire dans Son sanctuaire, qu’Il a Lui-même établi. Quoi ! l’homme demeurer avec Dieu ! Merveilleuse perspective ! La pensée de cette nouvelle bénédiction est bien propre à remplir l’âme de la joie la plus profonde.
Le cœur qui soupire après Dieu trouve le repos à l’autel de Dieu. « Tes autels, ô Éternel des armées ! » etc. « Mon cœur… crie après le Dieu fort et vivant. Le passereau même a trouvé une maison, et l’hirondelle son nid pour elle, où elle a mis ses petits ». Avec quelle beauté cette parenthèse nous montre le tendre soin que Dieu prend de toutes Ses créatures ! Il ne manque pas de procurer une demeure au plus insignifiant et un nid au plus agité des oiseaux. De quelle confiance cela devrait nous remplir ! Quel profond repos nous devrions goûter ! Le repos qui est la portion de l’âme qui s’abandonne aux soins vigilants et pleins de tendresse de Celui qui pourvoit d’une manière si parfaite aux besoins de toutes Ses créatures ! Nous savons ce qu’emporte l’expression de « nid », toute semblable à celle de « maison ». N’est-ce pas un lieu de sécurité — un abri contre la tempête — un asile où l’on est caché de devant tout mal — une protection contre tout ce qui peut nuire — un lieu pour se reposer, et se livrer à de douces joies ? Ce terme a dans l’Écriture la même signification familière que celui de « maison ». Le fils prodigue avait bien le sentiment de l’abondance qu’il y avait dans la maison du père [Luc 15, 17] et de tout ce qu’il y trouverait de jouissance, avant qu’il tournât son visage vers elle ; mais c’était le père qui connaissait les exigences de la maison et qui, avant d’y admettre le fils, dut le revêtir d’une manière convenable à la maison.
« Bienheureux ceux qui habitent dans ta maison ; ils te loueront sans cesse ». C’est là cette chose nouvelle — que les hommes habiteraient dans la maison propre de Dieu ; qu’ils y seraient non pas simplement comme en visite, mais comme y demeurant. Celui qui fait une visite n’a pas connaissance de tout ce qui appartient à la maison ; mais rien ne saurait être caché à quelqu’un qui y habite ; il est chez lui, et il faut qu’il connaisse tous les privilèges et toutes les bénédictions de la maison. Assurément, il ne saurait y avoir que parfait bonheur dans cette maison où Christ a tout préparé, où Dieu est chez Lui, et a disposé toute chose selon Sa sagesse, Sa puissance et Sa gloire — l’Agneau étant le flambeau et le temple [Apoc. 21, 22-23] . Or, il est indispensable que ceux qui y habitent possèdent les qualités morales de la maison ; leurs goûts, leurs plaisirs et leur nature doivent être appropriés à la maison.
Dans les temps anciens, Dieu vint dans le temple selon une manière juive ; mais le peuple fut tenu éloigné de cette gloire — le contraire précisément du fait de demeurer avec Dieu. C’était, il est vrai, un peuple privilégié, un peuple que la grâce de Dieu avait séparé des nations ; mais il ne connaissait pas la bénédiction permanente, croissante de la maison.
Ce n’est pas tout : il y a le chemin qui mène à cette maison, la route du lieu où Dieu et Son peuple doivent habiter. Dieu a demeuré avec les siens ; mais Il veut qu’ils habitent avec Lui, et Son cœur a pourvu au chemin. Lorsque nous étions des pécheurs — tout simplement des pécheurs — et que nous ne pouvions rien faire que le péché, Il l’a entièrement ôté. « Christ a souffert, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu » [1 Pier. 3, 18] . Il nous a donné une nouvelle nature douée de la capacité morale de jouir du bonheur d’habiter avec Lui dans Sa propre maison.
Dieu a habité avec l’homme ; l’homme-Dieu, Christ Jésus, a demeuré ici-bas, et Sa gloire s’y est déployée dans la grâce et la vérité.
En Exode 29 , nous apprenons une vérité de plus touchant le tabernacle et l’autel ; mais la grande pensée que tout ce chapitre nous présente, ce n’est pas seulement que Dieu demeure avec Son peuple, mais qu’Il veut que Son peuple habite avec Lui.
En Ézéchiel , nous voyons la gloire qui s’était d’abord arrêtée sur le temple, partir graduellement, à contre-cœur, mais néanmoins d’une manière réelle. Mais ce n’était point là la plénitude de l’habitation de Dieu dans le chrétien, non plus que Sa présence dans l’Église qui est Son corps. « Vous êtes édifiés ensemble pour être une habitation de Dieu par l’Esprit » [Éph. 2, 22] .
Comme Dieu est occupé de cette chose nouvelle — la pensée de Sa propre maison ! Sa Parole l’annonce ; « les prophètes en parlent » ; la grâce nous en met en possession ; la foi nous en donne la jouissance, le Seigneur Jésus en est le chemin. La première épître de Jean expose cette vérité de la manière la plus complète (voir les chap. 3 et 4 ).
Maintenant, comment se fait-il que nous nous sentions merveilleusement plus unis à un chrétien que nous ne connaissons peut-être que depuis une demi-heure, qu’à des personnes que nous avons connues toute notre vie ? N’est-ce pas la réalité de la vérité que Dieu est là ? Dieu demeure en nous, et nous demeurons en Lui. C’est quelque chose de plus qu’une nouvelle nature, car le passage continue ainsi : « Nous savons qu’il demeure en nous, savoir, par l’Esprit qu’il nous a donné » [1 Jean 3, 24] . Dans le chapitre suivant nous trouvons cette merveilleuse parole : « Quiconque confesse que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Et nous avons connu et cru l’amour » [1 Jean 4, 15-16] , etc. Quelle joie cette connaissance ne donne-t-elle pas au cœur ! Quelle consolation l’âme ne goûte-t-elle pas dans une telle proximité avec Dieu ! Comme la pensée de cette maison est de nature à remplir de joie ! — cette maison où Dieu nous mène, où nous apprendrons à Le connaître parfaitement, et où nous L’aimerons sans entrave.
Combien l’œuvre de Dieu est complète, combien elle est parfaite ! Il a donné Jésus pour qu’Il mourût pour nous, et Il a envoyé ici-bas le Saint Esprit pour nous apprendre, et en donner l’assurance à nos cœurs, que le Seigneur Jésus Christ avait fait toute chose pour nous. Il nous a qualifiés pour cette maison, et nous avons en Lui tout ce dont nous avons besoin. Il nous donne les qualités morales qui conviennent aux habitants de la maison, la nouvelle nature qui peut jouir de la gloire dont elle resplendit. « Bienheureux ceux qui habitent dans ta maison ; ils te loueront sans cesse ». Il n’y a que la louange qui convienne à ceux qui habiteront dans la maison de Dieu ; ce sera leur occupation incessante et ils y seront infatigables — la louange continuelle. « Bienheureux l’homme dont la force est en toi, et ceux dans le cœur desquels sont les chemins frayés ». Si par la foi je demeure dans la maison de Dieu, je goûte un repos parfait. Si je compte sur Sa force, quelles que puissent être mes difficultés, je jouis d’une paix entière. La communion avec Dieu donne toujours de la confiance en Son pouvoir. C’est là la clé du psaume que nous méditons. Si mon cœur a appris à connaître l’amour que Dieu a pour moi et quels sont Ses desseins à mon égard, je puis me confier en Lui pour tout ce qui tient au chemin. L’amour de Dieu s’est manifesté dans Son Fils — s’est révélé dans le don qu’Il en a fait ; et le Fils donnera la grâce et la force qu’il faut pour le chemin. « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés » [Jean 18, 9] . Dieu a pleinement pourvu à tous nos besoins. Il nous a vivifiés — Il nous a purifiés — Il nous a scellés. Si Paul dut dire : Non que je sois déjà parfait [Phil. 3, 12] , il savait quel était le chemin qui menait à cet état, le chemin de la maison, le chemin qui le menait chez lui. Si mon cœur est tourné vers cette glorieuse demeure, je ne m’occuperai pas tant des aises ou des agréments du chemin, que du soin de savoir que c’est le chemin. La gloire de l’héritage m’intéressera beaucoup plus que le caractère des circonstances qui se présentent sur le chemin qui y conduit. Il se peut que tout me soit contraire — que tout me paraisse réuni pour faire obstacle à ma marche en avant. Devrais-je tâcher de me procurer des jouissances, et désirer de m’établir dans un lieu et dans un monde qui s’efforce de me tenir loin de ma maison, loin de chez moi, me privant du bonheur de la bénédiction ? Non ; l’unique chose qui devrait m’occuper c’est le chemin pour sortir de là . Tout ce qui se passe ici-bas ne me rendra pas bien malheureux, si seulement je puis savoir que cela me mène là-haut. Est-ce le chemin pour aller chez moi ? Me mènera-t-il à la maison ? Voilà ce qui sera pour moi plus important de beaucoup que tout autre chose. Il est possible que ce soit une route dangereuse, rude, extrêmement difficile ; mais est-ce le chemin de là-haut ? Pourvu que je sache qu’il l’est effectivement, je ne m’inquiéterai pas des difficultés de la montée, ni ne redouterai les dangers de la descente. Chercherai-je une route plus facile, une route plus unie ? Non, je ne me préoccupe que d’une chose : Est-ce la route ? Est-ce le chemin qui mène là ? Si on me dit qu’il y a un lion sur le chemin — à la bonne heure, je suis sans crainte : Dieu est ma force — je ne saurais aller sans Lui ! « N’y a-t-il pas douze heures au jour ? » [Jean 11, 9] . Telles furent les paroles de Jésus. Ce bien-aimé Sauveur eut à souffrir ; il en peut être de même de nous ; mais tout ce que je demande c’est si c’est bien le chemin — le chemin de la maison à laquelle mon cœur est affectionné — le chemin de la maison bénie que le Seigneur a préparée. Cela met fin à toute question, et délivre de dix mille douleurs. Je ne m’inquiète pas des difficultés, ni des dangers non plus ; est-ce le chemin ? J’y suis gardé par la puissance de Dieu, et Son amour y veille sur moi jusqu’au bout.
« Passant par la vallée de Baca, ils en font une fontaine » (v. 6 ). La vallée de Baca est un lieu de souffrance et d’humiliation, mais un lieu aussi de bénédiction. Pour Paul, c’était l’écharde dans la chair [2 Cor. 12, 7] — quelque chose qui le rendait méprisable dans l’exercice de son ministère parmi les Galates. Cette épreuve était très humiliante, et elle lui arracha trois fois une prière pour en être délivré. Mais lorsqu’il eut entendu Dieu lui dire : « Ma grâce te suffit » [2 Cor. 12, 9] , il n’insista plus pour qu’elle fût retirée. Non ; mais plutôt il se glorifia dans son infirmité, afin que la puissance de Dieu fût connue. Ce fut là pour Paul le lieu de la bénédiction ; il trouva l’écharde une fontaine. La vallée de Baca fut changée en un lieu d’intimité, de communion ineffable avec Dieu. Pour quelques-uns de nous, cette vallée peut être la perte des objets de notre plus vive et plus profonde tendresse, ou quelque chose qui contrarie notre volonté — quelque chose qui nous humiliera ; mais c’est un lieu de bénédiction. Nous retirons beaucoup plus de rafraîchissement pour nos âmes des dispensations douloureuses que des dispensations agréables. La vallée de Baca est réduite en fontaine. Quel est celui des événements agréables de votre vie dont vous pouvez dire que vous l’avez réduit en fontaine ? Le rafraîchissement et la bénédiction viennent de ce qui nous a affligés, humiliés, de ce qui nous a vidés du moi ! C’est là la manière dont Dieu nous montre ce qu’Il est ; et ainsi, en nous faisant passer par la vallée de Baca, Il la change en fontaine. De même, 1 Thessaloniciens 5 : « Rendez grâces en toutes choses ». Comment cela peut-il se faire ? Paul rendit-il grâces pour l’écharde — la chose précisément qu’il supposait devoir faire obstacle à l’utilité de son ministère ? Non, tout le temps qu’il regarda à la chose elle-même ; mais seulement lorsque son regard se fixa sur la main et le cœur qui la lui avaient envoyée. Il y a bien des dispensations pour lesquelles, considérées en elles-mêmes, nous ne pouvons pas rendre grâces : — la rupture de la corde la plus intime de notre cœur, ou la mise en pièces de l’objet de nos affections les plus chères et les plus profondes. Il faut que nous voyions d’abord l’amour qui l’a voulu et la main qui l’a fait ; et alors nous pouvons rendre grâces.
« La pluie aussi la couvre de bénédictions ». Le Seigneur peut faire jaillir des sources dans le désert pour satisfaire aux nécessités de Son peuple ou faire tomber la pluie du ciel pour subvenir à ses besoins. Il ne connaît ni difficultés ni impossibilités : s’appuyer sur Lui, c’est l’inébranlable sécurité. Il conduira les siens sûrement à travers toutes leurs épreuves ; et chaque nouvelle victoire devrait accroître la force de leur confiance en Lui.
« Toi, notre bouclier ! — vois, ô Dieu ! et regarde la face de ton oint ». Dieu est notre bouclier en toute douleur. Mais, s’écriera peut-être quelqu’un, mes maux me viennent de mon péché ! Ce serait triste qu’il en fût ainsi ; mais, même dans ce cas, nous pouvons dire au Seigneur : « Regarde la face de ton oint ». Dieu peut toujours regarder Son Fils avec délices ; Il prend toujours Son bon plaisir en Lui : et nous pouvons mettre en avant ce que Christ est. Il n’est pas de position dans laquelle un saint ne puisse aller à Dieu pour avoir du secours. Non, lors même que sa souffrance soit le fruit de son péché ; et il n’y a pas d’autre manière de vous délivrer de votre péché et de sortir de votre souffrance, qu’en allant à Dieu et en vous cachant derrière Son Oint. Vous ne pouvez pas choisir de dire : Regarde à moi ; mais vous pouvez toujours dire : « Regarde la face de ton oint ». Christ est votre seul abri. Il est un asile contre toute tempête. — Oh ! même contre celle qu’a amenée sur vous votre propre péché. L’unique moyen de revenir à Dieu, c’est de vous cacher en Christ — de vous abriter derrière Lui.
Un autre mot encore relativement au chemin, et j’ai fini. Que sont vos voies ? Qu’est votre marche sur le chemin vers le lieu où vous allez ? Est-elle conforme au caractère de la maison ? Vos voies sont-elles en harmonie avec la maison pour laquelle Dieu vous a préparés ? — avec Sa propre demeure qu’Il a préparée pour vous ? Vous comportez-vous de manière à vous réjouir à la pensée que ce monde va se dissoudre ? L’espérance de la venue du Seigneur fait-elle vos délices de chaque jour ? Êtes-vous sous son heureuse influence dans les mille détails de votre vie journalière ? Ou bien marchez-vous tellement la main dans la main avec le monde que la pensée même de la venue de Christ vous remplisse de honte ? Oh ! que le Seigneur vous fasse la grâce de prendre garde à vos voies, et puissiez-vous marcher d’une manière agréable à Ses yeux, vous préoccupant davantage de Sa gloire que de vos aises ! « Il ne refusera aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité ». « Bienheureux est l’homme qui se confie en l’Éternel ! ».
Genèse 3 ◊ 1 * Or le serpent était plus rusé qu’aucun animal des champs que l’Éternel Dieu avait fait ; et il dit à la femme : Quoi, Dieu a dit : Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin ? ◊ 2 Et la femme dit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; ◊ 3 mais du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. ◊ 4 Et le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point certainement ; ◊ 5 car Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez vos yeux seront ouverts, et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. ◊ 6 Et la femme vit que l’arbre était bon à manger, et qu’il était un plaisir pour les yeux, et que l’arbre était désirable pour rendre intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea ; et elle en donna aussi à son mari [pour qu’il en mangeât] avec elle, et il en mangea. ◊ 7 Et les yeux de tous deux furent ouverts, et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent ensemble des feuilles de figuier et s’en firent des ceintures.
◊ 8 Et ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu qui se promenait dans le jardin au frais du jour. Et l’homme et sa femme se cachèrent de devant l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. ◊ 9 Et l’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ? ◊ 10 Et il dit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, car je suis nu, et je me suis caché. ◊ 11 Et l’Éternel Dieu dit : Qui t’a montré que tu étais nu ? As-tu mangé de l’arbre dont je t’ai commandé de ne pas manger ? ◊ 12 Et l’homme dit : La femme que tu [m’]as donnée [pour être] avec moi, — elle, m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé. ◊ 13 Et l’Éternel Dieu dit à la femme : Qu’est-ce que tu as fait ? Et la femme dit : Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé. ◊ 14 Et l’Éternel Dieu dit au serpent : Parce que tu as fait cela, tu es maudit par-dessus tout le bétail et par-dessus toutes les bêtes des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie ; ◊ 15 et je mettrai inimitié entre toi et la femme, et entre ta semence et sa semence. Elle te brisera la tête, et toi tu lui briseras le talon. ◊ 16 À la femme il dit : Je rendrai très grandes tes souffrances et ta grossesse ; en travail tu enfanteras des enfants, et ton désir sera [tourné] vers ton mari, et lui dominera sur toi. ◊ 17 Et à Adam il dit : Parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’ai commandé, disant : Tu n’en mangeras pas, — maudit est le sol à cause de toi ; tu en mangeras [en travaillant] péniblement tous les jours de ta vie. ◊ 18 Et il te fera germer des épines et des ronces, et tu mangeras l’herbe des champs. ◊ 19 À la sueur de ton visage tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes au sol, car c’est de lui que tu as été pris ; car tu es poussière et tu retourneras à la poussière.
◊ 20 Et l’homme appela sa femme du nom d’Ève, parce qu’elle était la mère de tous les vivants.
◊ 21 Et l’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des vêtements de peau, et les revêtit.
◊ 22 Et l’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour connaître le bien et le mal ; et maintenant, — afin qu’il n’avance pas sa main et ne prenne aussi de l’arbre de vie et n’en mange et ne vive à toujours… ! ◊ 23 Et l’Éternel Dieu le mit hors du jardin d’Éden, pour labourer le sol, d’où il avait été pris : ◊ 24 il chassa l’homme, et plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame de l’épée qui tournait çà et là, pour garder le chemin de l’arbre de vie.
1 Pierre 3 ◊ 1 Pareillement, vous, femmes, soyez soumises à vos propres maris, afin que, si même il y en a qui n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans [la] parole, par la conduite de leurs femmes, ◊ 2 ayant observé la pureté de votre conduite dans la crainte, ◊ 3 — vous, dont la parure ne doit pas être [une parure] extérieure qui consiste à avoir les cheveux tressés et à être paré d’or et habillé de [beaux] vêtements, ◊ 4 mais l’homme caché du cœur, dans l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible qui est d’un grand prix devant Dieu ; ◊ 5 car c’est ainsi que jadis se paraient aussi les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs propres maris, ◊ 6 comme Sara obéissait à Abraham, l’appelant seigneur, de laquelle vous êtes devenues les enfants, en faisant le bien et en ne craignant aucune frayeur.
◊ 7 Pareillement, vous, maris, demeurez avec elles selon la connaissance, comme avec un vase plus faible, [c’est-à-dire] féminin, leur portant honneur comme étant aussi ensemble héritiers de la grâce de la vie, pour que vos prières ne soient pas interrompues.
◊ 8 Enfin, soyez tous d’un même sentiment, sympathisants, fraternels, compatissants, humbles, ◊ 9 ne rendant pas mal pour mal, ou outrage pour outrage, mais au contraire bénissant, parce que vous avez été appelés à ceci, c’est que vous héritiez de la bénédiction ; ◊ 10 « car celui qui veut aimer la vie et voir d’heureux jours, qu’il garde sa langue de mal, et ses lèvres de proférer la fraude ; ◊ 11 qu’il se détourne du mal et qu’il fasse le bien ; qu’il recherche la paix et qu’il la poursuive ; ◊ 12 car les yeux du *Seigneur sont sur les justes et ses oreilles sont [tournées] vers leurs supplications ; mais la face du *Seigneur est contre ceux qui font le mal ». ◊ 13 Et qui est-ce qui vous fera du mal, si vous êtes devenus les imitateurs de celui qui est bon ? ◊ 14 Mais, si même vous souffrez pour la justice, vous êtes bienheureux ; « et ne craignez pas leurs craintes, et ne soyez pas troublés, ◊ 15 mais sanctifiez le *Seigneur le Christ dans vos cœurs » ; et soyez toujours prêts à répondre, mais avec douceur et crainte, à quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, ◊ 16 ayant une bonne conscience, afin que, quant aux choses dans lesquelles ils médisent de vous comme de gens qui font le mal, ceux qui calomnient votre bonne conduite en Christ, soient confus. ◊ 17 Car il vaut mieux, si la volonté de Dieu le voulait, souffrir en faisant le bien, qu’en faisant le mal ; ◊ 18 car aussi Christ a souffert une fois pour les péchés, [le] juste pour les injustes, afin qu’il nous amenât à Dieu, ayant été mis à mort en chair, mais vivifié par l’Esprit, ◊ 19 par lequel aussi étant allé, il a prêché aux esprits [qui sont] en prison, ◊ 20 qui ont été autrefois désobéissants, quand la patience de Dieu attendait dans les jours de Noé, tandis que l’arche se construisait, dans laquelle un petit nombre, savoir huit personnes, furent sauvées à travers l’eau ; ◊ 21 or cet antitype vous sauve aussi maintenant, [c’est-à-dire] le baptême, non le dépouillement de la saleté de la chair, mais la demande à Dieu d’une bonne conscience, par la résurrection de Jésus Christ, ◊ 22 qui est à la droite de Dieu (étant allé au ciel), anges, et autorités, et puissances lui étant soumis.
1 Jean 4 ◊ 1 Bien-aimés, ne croyez pas tout esprit, mais éprouvez les esprits [pour voir] s’ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde. ◊ 2 Par ceci vous connaissez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu, ◊ 3 et tout esprit qui ne confesse pas Jésus Christ venu en chair n’est pas de Dieu ; et ceci est l’[esprit] de l’antichrist, duquel vous avez ouï dire qu’il vient, et déjà maintenant il est dans le monde. ◊ 4 Pour vous, enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. ◊ 5 Pour eux, ils sont du monde ; c’est pourquoi ils parlent selon les principes du monde, et le monde les écoute. ◊ 6 Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur.
◊ 7 Bien-aimés, aimons-nous l’un l’autre, car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. ◊ 8 Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. ◊ 9 En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous, c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui ; ◊ 10 en ceci est l’amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu’il envoya son Fils [pour être la] propitiation pour nos péchés.
◊ 11 Bien-aimés, si Dieu nous aima ainsi, nous aussi nous devons nous aimer l’un l’autre. ◊ 12 Personne ne vit jamais Dieu ; si nous nous aimons l’un l’autre, Dieu demeure en nous, et son amour est consommé en nous. ◊ 13 Par ceci nous savons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit ; ◊ 14 et nous, nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils [pour être le] Sauveur du monde.
◊ 15 Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu. ◊ 16 Et nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous. Dieu est amour, et celui qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu et Dieu en lui. ◊ 17 En ceci est consommé l’amour avec nous, afin que nous ayons toute assurance au jour du jugement, c’est que, comme il est, lui, nous sommes, nous aussi, dans ce monde. ◊ 18 Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait chasse la crainte, car la crainte porte avec elle du tourment ; et celui qui craint n’est pas consommé dans l’amour. ◊ 19 Nous, nous l’aimons parce que lui nous a aimés le premier.
◊ 20 Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, il est menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? ◊ 21 Et nous avons ce commandement de sa part, que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère.
Exode 15 ◊ 1 * Alors Moïse et les fils d’Israël chantèrent ce cantique à l’Éternel, et parlèrent, disant :
Je chanterai à l’Éternel, car il s’est hautement élevé ; il a précipité dans la mer le cheval et celui qui le montait.
◊ 2 Jah est ma force et mon cantique, et il a été mon salut. Il est mon *Dieu, et je lui préparerai une habitation, — le Dieu de mon père, et je l’exalterai.
◊ 3 L’Éternel est un homme de guerre ; l’Éternel est son nom.
◊ 4 Les chars du Pharaon, et son armée, il les a jetés dans la mer ; l’élite de ses capitaines a été enfoncée dans la mer Rouge.
◊ 5 Les abîmes les ont couverts ; ils sont descendus dans les eaux profondes, comme une pierre.
◊ 6 Ta droite, ô Éternel ! s’est montrée magnifique en force ; ta droite, ô Éternel ! a écrasé l’ennemi.
◊ 7 Et dans la grandeur de ta majesté, tu as détruit ceux qui s’élevaient contre toi ; tu as lâché ta colère, elle les a dévorés comme du chaume.
◊ 8 Et par le souffle de tes narines, les eaux se sont amoncelées ; les courants se sont dressés comme une muraille ; les abîmes sont devenus solides au cœur de la mer.
◊ 9 L’ennemi disait : Je poursuivrai, j’atteindrai, je partagerai le butin ; mon âme sera assouvie d’eux ; je tirerai mon épée, ma main les exterminera.
◊ 10 Tu as soufflé de ton souffle, la mer les a couverts ; ils se sont enfoncés comme du plomb dans les eaux magnifiques.
◊ 11 Qui est comme toi parmi les *dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi, magnifique en sainteté, terrible en louanges, opérant des merveilles ?
◊ 12 Tu as étendu ta droite, la terre les a engloutis.
◊ 13 Tu as conduit par ta bonté ce peuple que tu as racheté ; tu l’as guidé par ta force jusqu’à la demeure de ta sainteté.
◊ 14 Les peuples l’ont entendu, ils ont tremblé ; l’effroi a saisi les habitants de la Philistie.
◊ 15 Alors les chefs d’Édom ont été épouvantés ; le tremblement a saisi les forts de Moab ; tous les habitants de Canaan se sont fondus.
◊ 16 La crainte et la frayeur sont tombées sur eux : par la grandeur de ton bras ils sont devenus muets comme une pierre, jusqu’à ce que ton peuple, ô Éternel, ait passé, jusqu’à ce qu’ait passé ce peuple que tu t’es acquis.
◊ 17 Tu les introduiras et tu les planteras sur la montagne de ton héritage, le lieu que tu as préparé pour ton habitation, ô Éternel ! le sanctuaire, ô Seigneur ! que tes mains ont établi.
◊ 18 L’Éternel régnera à toujours et à perpétuité.
◊ 19 Car le cheval du Pharaon est entré dans la mer, avec son char et ses cavaliers, et l’Éternel a fait retourner sur eux les eaux de la mer ; et les fils d’Israël ont marché à sec au milieu de la mer.
◊ 20 Et Marie, la prophétesse, sœur d’Aaron, prit un tambourin en sa main, et toutes les femmes sortirent après elle, avec des tambourins et en chœurs ; ◊ 21 et Marie leur répondait :
Chantez à l’Éternel, car il s’est hautement élevé ; il a précipité dans la mer le cheval et celui qui le montait.
◊ 22 Et Moïse fit partir Israël de la mer Rouge, et ils sortirent vers le désert de Shur ; et ils marchèrent trois jours dans le désert, et ne trouvèrent point d’eau. ◊ 23 Et ils vinrent à Mara ; mais ils ne pouvaient boire des eaux de Mara, car elles étaient amères : c’est pourquoi son nom fut appelé Mara. ◊ 24 Et le peuple murmura contre Moïse, disant : Que boirons-nous ? ◊ 25 Et il cria à l’Éternel ; et l’Éternel lui enseigna un bois, et il le jeta dans les eaux, et les eaux devinrent douces. Là il lui donna un statut et une ordonnance, et là il l’éprouva, et dit : ◊ 26 Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu, et si tu fais ce qui est droit à ses yeux, et si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu gardes tous ses statuts, je ne mettrai sur toi aucune des maladies que j’ai mises sur l’Égypte, car je suis l’Éternel qui te guérit. ◊ 27 Puis ils vinrent à Élim, où il y avait douze fontaines d’eau et soixante-dix palmiers ; et ils campèrent là, auprès des eaux.
1 Jean 3 ◊ 1 — Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu ; c’est pourquoi le monde ne nous connaît pas, parce qu’il ne l’a pas connu. ◊ 2 Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; nous savons que quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est. ◊ 3 Et quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui est pur.
◊ 4 Quiconque pratique le péché, pratique aussi l’iniquité, et le péché est l’iniquité. ◊ 5 Et vous savez que lui a été manifesté, afin qu’il ôtât nos péchés ; et il n’y a point de péché en lui. ◊ 6 Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu, ni ne l’a pas connu.
◊ 7 Enfants, que personne ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste, comme lui est juste. ◊ 8 Celui qui pratique le péché est du diable, car dès le commencement le diable pèche. C’est pour ceci que le Fils de Dieu a été manifesté, afin qu’il détruisît les œuvres du diable. ◊ 9 Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, car la semence de Dieu demeure en lui, et il ne peut pas pécher, parce qu’il est né de Dieu. ◊ 10 Par ceci sont [rendus] manifestes les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et celui qui n’aime pas son frère. ◊ 11 Car c’est ici le message que vous avez entendu dès le commencement, [savoir] que nous nous aimions l’un l’autre, ◊ 12 non comme Caïn était du méchant et tua son frère. Et pour quelle raison le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes.
◊ 13 Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait. ◊ 14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères ; celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. ◊ 15 Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
◊ 16 Par ceci nous avons connu l’amour, c’est que lui a laissé sa vie pour nous ; et nous, nous devons laisser nos vies pour les frères. ◊ 17 Mais celui qui a les biens de ce monde, et qui voit son frère dans le besoin, et qui lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ?
◊ 18 Enfants, n’aimons pas de parole ni de langue, mais en action et en vérité. ◊ 19 Et par ceci nous saurons que nous sommes de la vérité, et nous assurerons nos cœurs devant lui ◊ 20 — que, si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur et il sait toutes choses. ◊ 21 Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance envers Dieu ; ◊ 22 et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous pratiquons les choses qui sont agréables devant lui. ◊ 23 — Et c’est ici son commandement, que nous croyions au nom de son Fils Jésus Christ et que nous nous aimions l’un l’autre, selon qu’il nous en a donné le commandement ; ◊ 24 et celui qui garde ses commandements demeure en lui, et lui en cet homme ; et par ceci nous savons qu’il demeure en nous, [savoir] par l’Esprit qu’il nous a donné.
Jean 11 ◊ 1 Or il y avait un certain homme malade, Lazare, de Béthanie, du village de Marie et de Marthe sa sœur. ◊ 2 (Et c’était la Marie qui oignit le Seigneur d’un parfum et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, de laquelle Lazare, le malade, était le frère.) ◊ 3 Les sœurs donc envoyèrent vers lui, disant : Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade. ◊ 4 Jésus, l’ayant entendu, dit : Cette maladie n’est pas à la mort, mais pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. ◊ 5 Or Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare. ◊ 6 Après donc qu’il eut entendu que Lazare était malade, il demeura encore deux jours au lieu où il était. ◊ 7 Puis après cela, il dit à ses disciples : Retournons en Judée. ◊ 8 Les disciples lui disent : Rabbi, les Juifs cherchaient tout à l’heure à te lapider, et tu y vas encore ! ◊ 9 Jésus répondit : N’y a-t-il pas douze heures au jour ? Si quelqu’un marche de jour, il ne bronche pas, car il voit la lumière de ce monde ; ◊ 10 mais si quelqu’un marche de nuit, il bronche, car la lumière n’est pas en lui. ◊ 11 Il dit ces choses ; et après cela il leur dit : Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je vais pour l’éveiller. ◊ 12 Les disciples donc lui dirent : Seigneur, s’il s’est endormi, il sera guéri. ◊ 13 Or Jésus avait parlé de sa mort ; mais eux pensaient qu’il avait parlé du dormir du sommeil. ◊ 14 Jésus leur dit donc alors ouvertement : Lazare est mort ; ◊ 15 et je me réjouis, à cause de vous, de ce que je n’étais pas là, afin que vous croyiez. Mais allons vers lui. ◊ 16 Thomas donc, appelé Didyme, dit à ses condisciples : Allons-y, nous aussi, afin que nous mourions avec lui.
◊ 17 Jésus étant donc arrivé trouva qu’il était déjà depuis quatre jours dans le sépulcre. ◊ 18 Or Béthanie était près de Jérusalem, à une distance d’environ quinze stades. ◊ 19 Et plusieurs d’entre les Juifs étaient venus auprès de Marthe et de Marie, pour les consoler au sujet de leur frère. ◊ 20 Marthe donc, quand elle eut ouï dire que Jésus venait, alla au-devant de lui ; mais Marie se tenait assise dans la maison. ◊ 21 Marthe donc dit à Jésus : Seigneur, si tu eusses été ici mon frère ne serait pas mort ; ◊ 22 [mais] même maintenant je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te le donnera. ◊ 23 Jésus lui dit : Ton frère ressuscitera. ◊ 24 Marthe lui dit : Je sais qu’il ressuscitera en la résurrection, au dernier jour. ◊ 25 Jésus lui dit : Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu’il soit mort, vivra ; ◊ 26 et quiconque vit, et croit en moi, ne mourra point, à jamais. Crois-tu cela ? ◊ 27 Elle lui dit : Oui, Seigneur, moi je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde. ◊ 28 Et ayant dit cela, elle s’en alla et appela secrètement Marie, sa sœur, disant : Le maître est venu, et il t’appelle. ◊ 29 Celle-ci, aussitôt qu’elle l’eut entendu, se lève promptement et s’en vient à lui. ◊ 30 (Or Jésus n’était pas encore arrivé dans le village ; mais il était au lieu où Marthe l’avait rencontré.) ◊ 31 Les Juifs donc qui étaient avec Marie dans la maison et qui la consolaient, ayant vu que Marie s’était levée promptement et était sortie, la suivirent, disant : Elle s’en va au sépulcre pour y pleurer. ◊ 32 Marie donc, quand elle fut venue là où était Jésus, et qu’elle l’eut vu, se jeta à ses pieds, lui disant : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. ◊ 33 Jésus donc, quand il la vit pleurer, et les Juifs qui étaient venus avec elle, pleurer, frémit en [son] esprit, et se troubla, ◊ 34 et dit : Où l’avez-vous mis ? Ils lui disent : Seigneur, viens et vois. ◊ 35 Jésus pleura. ◊ 36 Les Juifs donc dirent : Voyez comme il l’affectionnait. ◊ 37 Mais quelques-uns d’entre eux dirent : Celui-ci, qui a ouvert les yeux de l’aveugle, n’aurait-il pas pu faire aussi que cet homme ne mourût pas ? ◊ 38 Jésus donc, frémissant encore en lui-même, vient au sépulcre (or c’était une grotte, et il y avait une pierre dessus). ◊ 39 Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, la sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà, car il est [là] depuis quatre jours. ◊ 40 Jésus lui dit : Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? ◊ 41 Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut et dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as entendu. ◊ 42 Or moi je savais que tu m’entends toujours ; mais je l’ai dit à cause de la foule qui est autour de moi, afin qu’ils croient que toi, tu m’as envoyé. ◊ 43 Et ayant dit ces choses, il cria à haute voix : Lazare, sors dehors ! ◊ 44 Et le mort sortit, ayant les pieds et les mains liés de bandes ; et son visage était enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller.
◊ 45 Plusieurs donc d’entre les Juifs qui étaient venus auprès de Marie, et qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui ; ◊ 46 mais quelques-uns d’entre eux s’en allèrent auprès des pharisiens et leur dirent ce que Jésus avait fait. ◊ 47 Les principaux sacrificateurs et les pharisiens donc assemblèrent un sanhédrin, et dirent : Que faisons-nous ? car cet homme fait beaucoup de miracles. ◊ 48 Si nous le laissons ainsi [faire], tous croiront en lui, et les Romains viendront, et ôteront et notre lieu et notre nation. ◊ 49 Et l’un d’entre eux, [appelé] Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là, leur dit : ◊ 50 Vous ne savez rien, ni ne considérez qu’il nous est avantageux qu’un seul homme meure pour le peuple et que la nation entière ne périsse pas. ◊ 51 Or il ne dit pas cela de lui-même ; mais étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; ◊ 52 et non pas seulement pour la nation, mais aussi pour rassembler en un les enfants de Dieu dispersés. ◊ 53 Depuis ce jour-là donc, ils consultèrent [ensemble] pour le faire mourir. ◊ 54 Jésus donc ne marcha plus ouvertement parmi les Juifs ; mais il s’en alla de là dans la contrée qui est près du désert, en une ville appelée Éphraïm ; et il séjourna là avec les disciples.
◊ 55 Or la Pâque des Juifs était proche, et plusieurs montèrent de la campagne à Jérusalem, avant la Pâque, afin de se purifier. ◊ 56 Ils cherchaient donc Jésus, et se disaient l’un à l’autre, comme ils étaient dans le temple : Que vous semble ? [Pensez-vous] qu’il ne viendra point à la fête ? ◊ 57 Or les principaux sacrificateurs et les pharisiens avaient donné ordre que si quelqu’un savait où il était, il le déclarât, afin qu’on le prît.
Psaumes 84 Au chef de musique. Sur Guitthith. Des fils de Coré. Psaume.
◊ 1 Combien sont aimables tes demeures, ô Éternel des armées !
◊ 2 Mon âme désire, et même elle languit après les parvis de l’Éternel ; mon cœur et ma chair crient après le *Dieu vivant.
◊ 3 Le passereau même a trouvé une maison, et l’hirondelle un nid pour elle, où elle a mis ses petits :… tes autels, ô Éternel des armées ! mon roi et mon Dieu !
◊ 4 Bienheureux ceux qui habitent dans ta maison ; ils te loueront incessamment ! Sélah.
◊ 5 * Bienheureux l’homme dont la force est en toi, [et ceux] dans le cœur desquels sont les chemins frayés !
◊ 6 Passant par la vallée de Baca, ils en font une fontaine ; la pluie aussi la couvre de bénédictions.
◊ 7 Ils marchent de force en force, ils paraissent devant Dieu en Sion.
◊ 8 * Éternel, Dieu des armées ! écoute ma prière ; Dieu de Jacob ! prête l’oreille. Sélah.
◊ 9 Toi, notre bouclier ! — vois, ô Dieu ! et regarde la face de ton oint.
◊ 10 Car un jour dans tes parvis vaut mieux que mille. J’aimerais mieux me tenir sur le seuil dans la maison de mon Dieu, que de demeurer dans les tentes de la méchanceté.
◊ 11 Car l’Éternel Dieu est un soleil et un bouclier ; l’Éternel donnera la grâce et la gloire ; il ne refusera aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité.
◊ 12 * Éternel des armées ! bienheureux l’homme qui se confie en toi !
Exode 29 ◊ 1 Et c’est ici ce que tu feras pour eux, afin de les sanctifier pour exercer la sacrificature devant moi. Prends un jeune taureau et deux béliers sans défaut, ◊ 2 et du pain sans levain, et des gâteaux sans levain, pétris à l’huile, et des galettes sans levain ointes d’huile ; tu les feras de fine farine de froment ; ◊ 3 et tu les mettras dans une corbeille, et tu les présenteras dans la corbeille, et le jeune taureau et les deux béliers. ◊ 4 Et tu feras approcher Aaron et ses fils à l’entrée de la tente d’assignation, et tu les laveras avec de l’eau. ◊ 5 Et tu prendras les vêtements, et tu feras revêtir à Aaron la tunique et la robe de l’éphod, et l’éphod, et le pectoral, et tu le ceindras avec la ceinture de l’éphod ; ◊ 6 et tu placeras la tiare sur sa tête, et tu mettras le saint diadème sur la tiare. ◊ 7 Et tu prendras l’huile de l’onction, et tu la verseras sur sa tête, et tu l’oindras.
◊ 8 Et tu feras approcher ses fils, et tu les revêtiras des tuniques ; ◊ 9 et tu les ceindras de la ceinture, Aaron et ses fils, et tu leur attacheras les bonnets ; et la sacrificature sera pour eux un statut perpétuel : et tu consacreras Aaron et ses fils. ◊ 10 Et tu feras approcher le jeune taureau devant la tente d’assignation, et Aaron et ses fils poseront leurs mains sur la tête du taureau, ◊ 11 et tu égorgeras le taureau devant l’Éternel, à l’entrée de la tente d’assignation ; ◊ 12 et tu prendras du sang du taureau, et tu le mettras avec ton doigt sur les cornes de l’autel, et tu verseras tout le sang au pied de l’autel. ◊ 13 Et tu prendras toute la graisse qui couvre l’intérieur, et le réseau qui est sur le foie, et les deux rognons et la graisse qui est dessus, et tu les feras fumer sur l’autel ; ◊ 14 et tu brûleras au feu, hors du camp, la chair du taureau, et sa peau, et sa fiente : c’est un sacrifice pour le péché. ◊ 15 Puis tu prendras l’un des béliers, et Aaron et ses fils poseront leurs mains sur la tête du bélier ; ◊ 16 et tu égorgeras le bélier, et tu prendras son sang, et tu en feras aspersion sur l’autel, tout autour. ◊ 17 Et tu couperas le bélier en morceaux ; et tu laveras son intérieur et ses jambes, et tu les mettras sur ses morceaux et sur sa tête ; ◊ 18 et tu feras fumer tout le bélier sur l’autel : c’est un holocauste à l’Éternel, une odeur agréable ; c’est un sacrifice par feu à l’Éternel.
◊ 19 Et tu prendras le second bélier, et Aaron et ses fils poseront leurs mains sur la tête du bélier ; ◊ 20 et tu égorgeras le bélier, et tu prendras de son sang, et tu le mettras sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron, et sur le lobe de l’oreille droite de ses fils, et sur le pouce de leur main droite, et sur le gros orteil de leur pied droit ; et tu feras aspersion du sang sur l’autel, tout autour. ◊ 21 Et tu prendras du sang qui sera sur l’autel, et de l’huile de l’onction, et tu en feras aspersion sur Aaron et sur ses vêtements, et sur ses fils et sur les vêtements de ses fils avec lui : et il sera saint, lui et ses vêtements, et ses fils et les vêtements de ses fils avec lui. ◊ 22 — Et tu prendras la graisse du bélier, et la queue, et la graisse qui couvre l’intérieur, et le réseau du foie, et les deux rognons et la graisse qui est dessus, et l’épaule droite (car c’est un bélier de consécration), ◊ 23 et un pain, et un gâteau de pain à l’huile, et une galette de la corbeille des pains sans levain qui sera devant l’Éternel ; ◊ 24 et tu mettras le tout sur les paumes des mains d’Aaron, et sur les paumes des mains de ses fils, et tu les tournoieras comme offrande tournoyée devant l’Éternel ; ◊ 25 et tu les prendras de leurs mains, et tu les feras fumer sur l’autel, sur l’holocauste, en odeur agréable devant l’Éternel : c’est un sacrifice par feu à l’Éternel. ◊ 26 Et tu prendras la poitrine du bélier de consécration qui est pour Aaron, et tu la tournoieras comme offrande tournoyée devant l’Éternel ; et ce sera ta part. ◊ 27 Et tu sanctifieras la poitrine tournoyée et l’épaule élevée, [ce] qui aura été tournoyé et [ce] qui aura été élevé du bélier de consécration, de celui qui est pour Aaron et de celui qui est pour ses fils. ◊ 28 Et cela sera pour Aaron et pour ses fils un statut perpétuel, de la part des fils d’Israël, car c’est une offrande élevée : et ce sera une offrande élevée de la part des fils d’Israël, de leurs sacrifices de prospérités, leur offrande élevée à l’Éternel. ◊ 29 Et les saints vêtements qui sont pour Aaron seront pour ses fils après lui, afin qu’ils soient oints et consacrés dans ces vêtements. ◊ 30 Celui d’entre ses fils qui sera sacrificateur à sa place, qui entrera dans la tente d’assignation pour faire le service dans le lieu saint, les revêtira pendant sept jours.
◊ 31 Et tu prendras le bélier de consécration, et tu feras cuire sa chair dans un lieu saint ; ◊ 32 et Aaron et ses fils mangeront, à l’entrée de la tente d’assignation, la chair du bélier, et le pain qui sera dans la corbeille : ◊ 33 ils mangeront ces choses par lesquelles la propitiation aura été faite, pour les consacrer et les sanctifier : mais nul étranger n’en mangera, car elles sont saintes. ◊ 34 Et s’il reste de la chair des consécrations, ou du pain, jusqu’au matin, tu brûleras ce reste au feu ; il ne sera pas mangé, car il est saint. ◊ 35 Tu feras ainsi pour Aaron et pour ses fils, selon tout ce que je t’ai commandé ; tu mettras sept jours à les consacrer.
◊ 36 Et tu offriras comme sacrifice pour le péché, chaque jour, un jeune taureau, pour [faire] propitiation, et tu purifieras l’autel en faisant propitiation pour lui ; et tu l’oindras pour le sanctifier. ◊ 37 Pendant sept jours, tu feras propitiation pour l’autel, et tu le sanctifieras, et l’autel sera une chose très sainte ; quiconque touchera l’autel sera saint.
◊ 38 Et voici ce que tu offriras sur l’autel : deux agneaux d’un an, chaque jour, continuellement ; ◊ 39 tu offriras l’un des agneaux le matin, et le second agneau tu l’offriras entre les deux soirs, ◊ 40 et un dixième de fleur de farine, pétrie avec un quart de hin d’huile broyée, et une libation d’un quart de hin de vin, pour un agneau. ◊ 41 Et tu offriras le second agneau entre les deux soirs ; tu l’offriras avec la même offrande de gâteau qu’au matin, et la même libation, en odeur agréable, un sacrifice par feu à l’Éternel. ◊ 42 Ce sera l’holocauste continuel en vos générations, à l’entrée de la tente d’assignation, devant l’Éternel, où je me rencontrerai avec vous pour y parler avec toi. ◊ 43 Et je me rencontrerai là avec les fils d’Israël, et la tente sera sanctifiée par ma gloire. ◊ 44 Et je sanctifierai la tente d’assignation et l’autel ; et je sanctifierai Aaron et ses fils, afin qu’ils exercent la sacrificature devant moi. ◊ 45 Et j’habiterai au milieu des fils d’Israël, et je leur serai Dieu ; ◊ 46 et ils sauront que moi, l’Éternel, je suis leur Dieu, qui les ai fait sortir du pays d’Égypte, pour habiter au milieu d’eux. Je suis l’Éternel, leur Dieu.
Philippiens 3 ◊ 1 Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur : vous écrire les mêmes choses n’est pas pénible pour moi, et c’est votre sûreté. ◊ 2 Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde à la concision ; ◊ 3 car nous sommes la circoncision, nous qui rendons culte par l’Esprit de Dieu, et qui nous glorifions dans le christ Jésus, et qui n’avons pas confiance en la chair : ◊ 4 bien que moi, j’aie [de quoi avoir] confiance même dans la chair. Si quelque autre s’imagine [pouvoir] se confier en la chair, moi davantage : ◊ 5 [moi] circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu des Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; ◊ 6 quant au zèle, persécutant l’assemblée ; quant à la justice qui est par [la] loi, étant sans reproche. ◊ 7 Mais les choses qui pour moi étaient un gain, je les ai regardées, à cause du Christ, comme une perte. ◊ 8 Et je regarde même aussi toutes choses comme étant une perte, à cause de l’excellence de la connaissance du christ Jésus, mon Seigneur, à cause duquel j’ai fait la perte de toutes et je les estime comme des ordures, afin que je gagne Christ, ◊ 9 et que je sois trouvé en lui, n’ayant pas ma justice qui est de [la] loi, mais celle qui est par [la] foi en Christ, la justice qui est de Dieu, moyennant la foi ; ◊ 10 pour le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, étant rendu conforme à sa mort, ◊ 11 si en quelque manière que ce soit je puis parvenir à la résurrection d’entre les morts. ◊ 12 Non que j’aie déjà reçu [le prix] ou que je sois déjà parvenu à la perfection ; mais je poursuis, cherchant à le saisir, vu aussi que j’ai été saisi par le Christ. ◊ 13 Frères, pour moi, je ne pense pas moi-même l’avoir saisi ; ◊ 14 mais [je fais] une chose : oubliant les choses qui sont derrière et tendant avec effort vers celles qui sont devant, je cours droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le christ Jésus. ◊ 15 Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si en quelque chose vous avez un autre sentiment, cela aussi Dieu vous le révélera ; ◊ 16 cependant, dans les choses auxquelles nous sommes parvenus, marchons dans le même [sentier].
◊ 17 Soyez tous ensemble mes imitateurs, frères, et portez vos regards sur ceux qui marchent ainsi suivant le modèle que vous avez en nous. ◊ 18 Car plusieurs marchent, dont je vous ai dit souvent et dont maintenant je le dis même en pleurant, qu’ils sont ennemis de la croix du Christ, ◊ 19 dont la fin est la perdition, dont le dieu est le ventre et dont la gloire est dans leur honte, qui ont leurs pensées aux choses terrestres. ◊ 20 Car notre bourgeoisie est dans les cieux, d’où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ [comme] Sauveur, ◊ 21 qui transformera le corps de notre abaissement en la conformité du corps de sa gloire, selon l’opération de ce pouvoir qu’il a de s’assujettir même toutes choses.
Ézéchiel 10 ◊ 1 Et je regardai, et voici, sur l’étendue, qui était au-dessus de la tête des chérubins, parut comme une pierre de saphir, comme l’aspect de la ressemblance d’un trône, au-dessus d’eux. ◊ 2 Et il parla à l’homme vêtu de lin, et dit : Viens entre les roues, au-dessous du chérubin, et remplis le creux de tes mains de charbons de feu pris d’entre les chérubins, et répands-les sur la ville. Et il entra, devant mes yeux. ◊ 3 Et les chérubins se tenaient à droite de la maison lorsque l’homme entra, et la nuée remplissait le parvis intérieur. ◊ 4 Et la gloire de l’Éternel s’éleva de dessus le chérubin, [et vint] sur le seuil de la maison ; et la maison fut remplie de la nuée, et le parvis fut rempli de la splendeur de la gloire de l’Éternel. ◊ 5 Et le bruit des ailes des chérubins s’entendit jusqu’au parvis extérieur, comme la voix du *Dieu Tout-puissant quand il parle. ◊ 6 Et il arriva que, lorsqu’il eut commandé à l’homme vêtu de lin, disant : Prends du feu d’entre les roues, d’entre les chérubins, il entra et se tint à côté de la roue. ◊ 7 Et le chérubin étendit sa main entre les chérubins, vers le feu qui était entre les chérubins, et il [en] prit, et le mit dans le creux des mains de l’[homme] vêtu de lin ; et il le prit et sortit.
◊ 8 Et on voyait aux chérubins la figure d’une main d’homme sous leurs ailes. ◊ 9 Et je regardai, et voici, quatre roues à côté des chérubins, une roue à côté d’un chérubin, et une roue à côté d’un chérubin, et l’aspect des roues était comme l’apparence d’une pierre de chrysolithe. ◊ 10 Et quant à leur aspect, elles avaient les quatre une seule ressemblance, comme si une roue était au milieu d’une roue. ◊ 11 Quand elles allaient, elles allaient sur leurs quatre côtés ; elles ne se tournaient pas, quand elles allaient ; mais, vers le lieu où la tête regardait, elles allaient après elle : elles ne se tournaient pas quand elles allaient. ◊ 12 Et tout leur corps, et leur dos, et leurs mains, et leurs ailes, et les roues, étaient pleins d’yeux tout autour, — à eux quatre, leurs roues. ◊ 13 Quant aux roues, on leur cria, moi l’entendant : Roue ! ◊ 14 Et chacun avait quatre faces : la première face était la face d’un chérubin, et la seconde face était la face d’un homme, et la troisième était la face d’un lion, et la quatrième, la face d’un aigle. ◊ 15 Et les chérubins s’élevèrent. C’était là l’animal que j’avais vu près du fleuve Kebar. ◊ 16 Et quand les chérubins allaient, les roues allaient à côté d’eux ; et quand les chérubins levaient leurs ailes pour s’élever de dessus terre, les roues aussi ne se détournaient point d’à côté d’eux ; ◊ 17 quand ils s’arrêtaient, elles s’arrêtaient, et quand ils s’élevaient, elles s’élevaient avec eux, car l’esprit de l’animal était en elles.
◊ 18 Et la gloire de l’Éternel sortit de dessus le seuil de la maison, et se tint au-dessus des chérubins. ◊ 19 Et les chérubins haussèrent leurs ailes et s’élevèrent de terre à mes yeux, quand ils sortirent ; et les roues étaient auprès d’eux. Et ils s’arrêtèrent à l’entrée de la porte orientale de la maison de l’Éternel ; et la gloire du Dieu d’Israël était au-dessus d’eux, en haut. ◊ 20 C’était là l’animal que j’avais vu au-dessous du Dieu d’Israël, près du fleuve Kebar ; et je connus que c’étaient des chérubins. ◊ 21 Chacun avait quatre faces, et chacun, quatre ailes, et il y avait une ressemblance de mains d’homme sous leurs ailes. ◊ 22 Et quant à la ressemblance de leurs faces, c’étaient les faces que j’avais vues près du fleuve Kebar, leur aspect, et eux-mêmes ; ils allaient chacun droit devant soi.
Jean 14 ◊ 1 Que votre cœur ne soit pas troublé ; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. ◊ 2 Dans la maison de mon Père, il y a plusieurs demeures ; s’il en était autrement, je vous l’eusse dit, car je vais vous préparer une place. ◊ 3 Et si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi. ◊ 4 Et vous savez où moi je vais, et vous en savez le chemin. ◊ 5 Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons pas où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? ◊ 6 Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi. ◊ 7 Si vous m’aviez connu, vous auriez connu aussi mon Père ; et dès maintenant vous le connaissez et vous l’avez vu. ◊ 8 Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. ◊ 9 Jésus lui dit : Je suis depuis si longtemps avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ? Celui qui m’a vu, a vu le Père ; et comment toi, dis-tu : Montre-nous le Père ? ◊ 10 Ne crois-tu pas que moi je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que moi je vous dis, je ne les dis pas de par moi-même ; mais le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres. ◊ 11 Croyez-moi, que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause des œuvres elles-mêmes. ◊ 12 En vérité, en vérité, je vous dis : Celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci ; parce que moi, je m’en vais au Père. ◊ 13 Et quoi que vous demandiez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. ◊ 14 Si vous demandez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai.
◊ 15 Si vous m’aimez, gardez mes commandements ; ◊ 16 et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, pour être avec vous éternellement, ◊ 17 l’Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. ◊ 18 Je ne vous laisserai pas orphelins ; je viens à vous. ◊ 19 Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me verrez ; parce que moi je vis, vous aussi vous vivrez. ◊ 20 En ce jour-là, vous connaîtrez que moi je suis en mon Père, et vous en moi et moi en vous. ◊ 21 Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime, sera aimé de mon Père ; et moi je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. ◊ 22 Jude (non pas l’Iscariote) lui dit : Seigneur, comment se fait-il que tu vas te manifester à nous, et non pas au monde ? ◊ 23 Jésus répondit et lui dit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. ◊ 24 Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas la mienne, mais celle du Père qui m’a envoyé. ◊ 25 Je vous ai dit ces choses demeurant avec vous ; ◊ 26 mais le Consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera toutes choses et vous rappellera toutes les choses que je vous ai dites. ◊ 27 Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif. ◊ 28 Vous avez entendu que moi je vous ai dit : Je m’en vais, et je viens à vous. Si vous m’aviez aimé, vous vous seriez réjouis de ce que je m’en vais au Père, car mon Père est plus grand que moi. ◊ 29 Et maintenant je vous l’ai dit avant que cela arrive, afin que, quand ce sera arrivé, vous croyiez. ◊ 30 Je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car le chef du monde vient, et il n’a rien en moi ; ◊ 31 mais afin que le monde connaisse que j’aime le Père ; et selon que le Père m’a commandé, ainsi je fais. Levez-vous, partons d’ici !
1 Thessaloniciens 5 ◊ 1 Mais pour ce qui est des temps et des saisons, frères, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; ◊ 2 car vous savez vous-mêmes parfaitement que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit. ◊ 3 Quand ils diront : « Paix et sûreté », alors une subite destruction viendra sur eux, comme les douleurs sur celle qui est enceinte, et ils n’échapperont point.
◊ 4 Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, en sorte que le jour vous surprenne comme un voleur ; ◊ 5 car vous êtes tous des fils de la lumière et des fils du jour ; nous ne sommes pas de la nuit ni des ténèbres. ◊ 6 Ainsi donc ne dormons pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres ; ◊ 7 car ceux qui dorment, dorment la nuit, et ceux qui s’enivrent, s’enivrent la nuit ; ◊ 8 mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, revêtant la cuirasse de la foi et de l’amour, et, pour casque, l’espérance du salut ; ◊ 9 car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre seigneur Jésus Christ, ◊ 10 qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui. ◊ 11 C’est pourquoi exhortez-vous l’un l’autre et édifiez-vous l’un l’autre, chacun en particulier, comme aussi vous le faites.
◊ 12 Or nous vous prions, frères, de connaître ceux qui travaillent parmi vous, et qui sont à la tête parmi vous dans le Seigneur, et qui vous avertissent, ◊ 13 et de les estimer très haut en amour à cause de leur œuvre. Soyez en paix entre vous. ◊ 14 Or nous vous exhortons, frères : avertissez les déréglés, consolez ceux qui sont découragés, venez en aide aux faibles, usez de patience envers tous. ◊ 15 Prenez garde que nul ne rende à personne mal pour mal ; mais poursuivez toujours ce qui est bon, et entre vous, et à l’égard de tous les hommes. ◊ 16 Réjouissez-vous toujours. ◊ 17 Priez sans cesse. ◊ 18 En toutes choses rendez grâces, car telle est la volonté de Dieu dans le christ Jésus à votre égard. ◊ 19 N’éteignez pas l’Esprit ; ◊ 20 ne méprisez pas les prophéties, ◊ 21 mais éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. ◊ 22 Abstenez-vous de toute forme de mal.
◊ 23 Or le Dieu de paix lui-même vous sanctifie entièrement ; et que votre esprit, et votre âme, et votre corps tout entiers, soient conservés sans reproche en la venue de notre seigneur Jésus Christ. ◊ 24 Celui qui vous appelle est fidèle, qui aussi le fera.
◊ 25 Frères, priez pour nous. ◊ 26 Saluez tous les frères par un saint baiser. ◊ 27 Je vous adjure par le Seigneur que la lettre soit lue à tous les saints frères. ◊ 28 Que la grâce de notre seigneur Jésus Christ soit avec vous !
Matthieu 17 ◊ 1 Et après six jours, Jésus prend avec lui Pierre, et Jacques, et Jean son frère, et les mène à l’écart sur une haute montagne. ◊ 2 Et il fut transfiguré devant eux ; et son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. ◊ 3 Et voici, Moïse et Élie leur apparurent, parlant avec lui. ◊ 4 Et Pierre, répondant, dit à Jésus : Seigneur, il est bon que nous soyons ici ; si tu le veux, faisons ici trois tentes : une pour toi, et une pour Moïse, et une pour Élie. ◊ 5 Comme il parlait encore, voici, une nuée lumineuse les couvrit ; et voici une voix de la nuée, disant : Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir ; écoutez-le. ◊ 6 Ce que les disciples ayant entendu, ils tombèrent le visage contre terre et furent saisis d’une très grande peur. ◊ 7 Et Jésus, s’approchant, les toucha et dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. ◊ 8 Et eux, levant leurs yeux, ne virent personne que Jésus seul.
◊ 9 Et comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur enjoignit, disant : Ne dites à personne la vision, jusqu’à ce que le fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. ◊ 10 Et ses disciples l’interrogèrent, disant : Pourquoi donc les scribes disent-ils qu’il faut qu’Élie vienne premièrement ? ◊ 11 Et lui, répondant, leur dit : En effet, Élie vient premièrement, et il rétablira toutes choses ; ◊ 12 mais je vous dis qu’Élie est déjà venu, et ils ne l’ont pas reconnu ; mais ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu ; ainsi aussi le fils de l’homme va souffrir de leur part. ◊ 13 Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le baptiseur.
◊ 14 Et quand ils furent venus auprès de la foule, un homme s’approcha de lui, se jetant à genoux devant lui, et disant : ◊ 15 Seigneur, aie pitié de mon fils, car il est lunatique et souffre cruellement, car souvent il tombe dans le feu, et souvent dans l’eau ; ◊ 16 et je l’ai apporté à tes disciples, et ils n’ont pu le guérir. ◊ 17 Et Jésus, répondant, dit : Ô génération incrédule et perverse, jusques à quand serai-je avec vous ; jusques à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi ici. ◊ 18 Et Jésus le tança ; et le démon sortit de lui ; et le jeune garçon fut guéri dès cette heure-là.
◊ 19 Alors les disciples, venant à Jésus à l’écart, dirent : Pourquoi n’avons-nous pu le chasser ? ◊ 20 Et Jésus leur dit : À cause de votre incrédulité ; car, en vérité, je vous dis : si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait ; et rien ne vous serait impossible. ◊ 21 Mais cette sorte ne sort que par la prière et par le jeûne.
◊ 22 Et comme ils séjournaient en Galilée, Jésus leur dit : Le fils de l’homme va être livré entre les mains des hommes ; ◊ 23 et ils le feront mourir ; et le troisième jour il sera ressuscité. Et ils furent fort attristés.
◊ 24 Et lorsqu’ils furent venus à Capernaüm, les receveurs des didrachmes vinrent à Pierre, et dirent : Votre maître ne paye-t-il pas les didrachmes ? ◊ 25 Il dit : Oui. Et quand il fut entré dans la maison, Jésus le prévint, disant : Que t’en semble, Simon ? Les rois de la terre, de qui reçoivent-ils des tributs ou des impôts, de leurs fils ou des étrangers ? ◊ 26 Pierre lui dit : Des étrangers. Jésus lui dit : Les fils en sont donc exempts. ◊ 27 Mais, afin que nous ne les scandalisions pas, va-t’en à la mer, jette un hameçon, et prends le premier poisson qui montera ; et quand tu lui auras ouvert la bouche, tu y trouveras un statère ; prends-le, et donne-le-leur pour moi et pour toi.
Jean 3 ◊ 1 Mais il y avait un homme d’entre les pharisiens, dont le nom était Nicodème, qui était un chef des Juifs. ◊ 2 Celui-ci vint à lui de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que toi tu fais, si Dieu n’est avec lui. ◊ 3 Jésus répondit et lui dit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. ◊ 4 Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mère et naître ? ◊ 5 Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né d’eau et de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. ◊ 6 Ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui est né de l’Esprit est esprit. ◊ 7 Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit : Il vous faut être nés de nouveau. ◊ 8 Le vent souffle où il veut, et tu en entends le son ; mais tu ne sais pas d’où il vient, ni où il va : il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit. ◊ 9 Nicodème répondit et lui dit : Comment ces choses peuvent-elles se faire ? ◊ 10 Jésus répondit et lui dit : Tu es le docteur d’Israël, et tu ne connais pas ces choses ? ◊ 11 En vérité, en vérité, je te dis : Nous disons ce que nous connaissons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage. ◊ 12 Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez pas, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ? ◊ 13 Et personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le fils de l’homme qui est dans le ciel. ◊ 14 Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de l’homme soit élevé, ◊ 15 afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. ◊ 16 Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. ◊ 17 Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde afin qu’il jugeât le monde, mais afin que le monde fût sauvé par lui. ◊ 18 Celui qui croit en lui n’est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. ◊ 19 Or c’est ici le jugement, que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises ; ◊ 20 car quiconque fait des choses mauvaises hait la lumière, et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises ; ◊ 21 mais celui qui pratique la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, qu’elles sont faites en Dieu.
◊ 22 Après ces choses, Jésus vint dans le pays de Judée, et ses disciples [avec lui] ; et il séjourna là avec eux, et baptisait. ◊ 23 Et Jean aussi baptisait en Énon, près de Salim, parce qu’il y avait là beaucoup d’eau ; et on venait, et on était baptisé. ◊ 24 Car Jean n’avait pas encore été jeté en prison. ◊ 25 Il y eut donc une discussion entre quelques-uns des disciples de Jean et un Juif, touchant la purification. ◊ 26 Et ils vinrent à Jean, et lui dirent : Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, à qui tu as toi-même rendu témoignage, voilà, il baptise, et tous viennent à lui. ◊ 27 Jean répondit et dit : Un homme ne peut rien recevoir, à moins qu’il ne lui soit donné du ciel. ◊ 28 Vous-mêmes, vous me rendez témoignage que j’ai dit : Ce n’est pas moi qui suis le Christ, mais je suis envoyé devant lui. ◊ 29 Celui qui a l’épouse est l’époux ; mais l’ami de l’époux, qui assiste et l’entend, est tout réjoui à cause de la voix de l’époux ; cette joie donc, qui est la mienne, est accomplie. ◊ 30 Il faut que lui croisse, et que moi je diminue. ◊ 31 Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est de la terre, et parle [comme étant] de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous ; ◊ 32 [et] de ce qu’il a vu et entendu, de cela il rend témoignage ; et personne ne reçoit son témoignage. ◊ 33 Celui qui a reçu son témoignage, a scellé que Dieu est vrai ; ◊ 34 car celui que Dieu a envoyé parle les paroles de Dieu, car Dieu ne donne pas l’Esprit par mesure. ◊ 35 Le Père aime le Fils, et a mis toutes choses entre ses mains. ◊ 36 Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.
Jean 17 ◊ 1 Jésus dit ces choses, et leva ses yeux au ciel, et dit : Père, l’heure est venue ; glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, ◊ 2 comme tu lui as donné autorité sur toute chair, afin que, [quant à] tout ce que tu lui as donné, il leur donne la vie éternelle. ◊ 3 Et c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. ◊ 4 Moi, je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire ; ◊ 5 et maintenant glorifie-moi, toi, Père, auprès de toi-même, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût.
◊ 6 J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde ; ils étaient à toi, et tu me les as donnés ; et ils ont gardé ta parole. ◊ 7 Maintenant ils ont connu que tout ce que tu m’as donné vient de toi ; ◊ 8 car je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues ; et ils ont vraiment connu que je suis sorti d’auprès de toi, et ils ont cru que toi tu m’as envoyé. ◊ 9 Moi, je fais des demandes pour eux ; je ne fais pas de demandes pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi ◊ 10 (et tout ce qui est à moi, est à toi ; et ce qui est à toi est à moi), et je suis glorifié en eux. ◊ 11 Et je ne suis plus dans le monde, et ceux-ci sont dans le monde, et moi, je viens à toi. Père saint, garde-les en ton nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous. ◊ 12 Quand j’étais avec eux, moi je les gardais en ton nom ; j’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’entre eux n’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’écriture fût accomplie. ◊ 13 Et maintenant je viens à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils aient ma joie accomplie en eux-mêmes. ◊ 14 Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. ◊ 15 Je ne fais pas la demande que tu les ôtes du monde, mais que tu les gardes du mal. ◊ 16 Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. ◊ 17 Sanctifie-les par la vérité ; ta parole est la vérité. ◊ 18 Comme tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi je les ai envoyés dans le monde. ◊ 19 Et moi, je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. ◊ 20 Or je ne fais pas seulement des demandes pour ceux-ci, mais aussi pour ceux qui croient en moi par leur parole ; ◊ 21 afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’eux aussi soient un en nous, afin que le monde croie que toi tu m’as envoyé. ◊ 22 Et la gloire que tu m’as donnée, moi, je la leur ai donnée, afin qu’ils soient un, comme nous, nous sommes un ; ◊ 23 moi en eux, et toi en moi ; afin qu’ils soient consommés en un, et que le monde connaisse que toi tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. ◊ 24 Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où moi je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, que tu m’as donnée ; car tu m’as aimé avant la fondation du monde. ◊ 25 Père juste ; — et le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu ; et ceux-ci ont connu que toi tu m’as envoyé. ◊ 26 Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et moi en eux.
Jean 18 ◊ 1 Ayant dit ces choses, Jésus s’en alla avec ses disciples au-delà du torrent du Cédron, où était un jardin, dans lequel il entra, lui et ses disciples. ◊ 2 Et Judas aussi, qui le livrait, connaissait le lieu ; car Jésus s’y était souvent assemblé avec ses disciples. ◊ 3 Judas donc, ayant pris la compagnie [de soldats], et des huissiers, de la part des principaux sacrificateurs et des pharisiens, vient là, avec des lanternes et des flambeaux et des armes. ◊ 4 Jésus donc, sachant toutes les choses qui devaient lui arriver, s’avança et leur dit : Qui cherchez-vous ? ◊ 5 Ils lui répondirent : Jésus le Nazaréen. Jésus leur dit : C’est moi. Et Judas aussi qui le livrait était là avec eux. ◊ 6 Quand donc il leur dit : C’est moi, ils reculèrent, et tombèrent par terre. ◊ 7 Il leur demanda donc de nouveau : Qui cherchez-vous ? Et ils dirent : Jésus le Nazaréen. ◊ 8 Jésus répondit : Je vous ai dit que c’est moi ; si donc vous me cherchez, laissez aller ceux-ci, ◊ 9 — afin que fût accomplie la parole qu’il avait dite : De ceux que tu m’as donnés, je n’en ai perdu aucun. ◊ 10 Simon Pierre donc, ayant une épée, la tira et frappa l’esclave du souverain sacrificateur et lui coupa l’oreille droite ; et le nom de l’esclave était Malchus. ◊ 11 Jésus donc dit à Pierre : Remets l’épée dans le fourreau : la coupe que le Père m’a donnée, ne la boirai-je pas ?
◊ 12 La compagnie [de soldats] donc, et le chiliarque, et les huissiers des Juifs, se saisirent de Jésus et le lièrent, ◊ 13 et l’amenèrent premièrement à Anne ; car il était beau-père de Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là. ◊ 14 Or Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs le conseil, qu’il était avantageux qu’un seul homme pérît pour le peuple. ◊ 15 Or Simon Pierre suivait Jésus, et l’autre disciple [aussi] ; et ce disciple-là était connu du souverain sacrificateur, et il entra avec Jésus dans le palais du souverain sacrificateur ; ◊ 16 mais Pierre se tenait dehors à la porte. L’autre disciple donc, qui était connu du souverain sacrificateur, sortit, et parla à la portière, et fit entrer Pierre. ◊ 17 La servante qui était portière dit donc à Pierre : Et toi, n’es-tu pas des disciples de cet homme ? Lui dit : Je n’en suis point. ◊ 18 Or les esclaves et les huissiers, ayant allumé un feu de charbon, se tenaient là, car il faisait froid, et ils se chauffaient ; et Pierre était avec eux, se tenant là et se chauffant. ◊ 19 Le souverain sacrificateur donc interrogea Jésus touchant ses disciples et touchant sa doctrine. ◊ 20 Jésus lui répondit : Moi, j’ai ouvertement parlé au monde ; j’ai toujours enseigné dans la synagogue, et dans le temple où tous les Juifs s’assemblent, et je n’ai rien dit en secret. ◊ 21 Pourquoi m’interroges-tu ? Interroge sur ce que je leur ai dit ceux qui m’ont entendu ; voilà, ils savent, eux, ce que moi j’ai dit. ◊ 22 Or comme il disait ces choses, un des huissiers qui se tenait là donna un soufflet à Jésus, disant : Réponds-tu ainsi au souverain sacrificateur ? ◊ 23 Jésus lui répondit : Si j’ai mal parlé, rends témoignage du mal ; mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? ◊ 24 Anne donc l’avait envoyé lié à Caïphe, le souverain sacrificateur.
◊ 25 Et Simon Pierre se tenait là, et se chauffait ; ils lui dirent donc : Et toi, n’es-tu pas de ses disciples ? Il le nia, et dit : Je n’en suis point. ◊ 26 L’un d’entre les esclaves du souverain sacrificateur, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, dit : Ne t’ai-je pas vu, moi, dans le jardin avec lui ? ◊ 27 Pierre donc nia encore ; et aussitôt le coq chanta.
◊ 28 Ils mènent donc Jésus de chez Caïphe au prétoire (or c’était le matin) ; et eux-mêmes, ils n’entrèrent pas au prétoire, afin qu’ils ne fussent pas souillés ; mais qu’ils pussent manger la pâque. ◊ 29 Pilate donc sortit vers eux, et dit : Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? ◊ 30 Ils répondirent et lui dirent : Si cet homme n’était pas un malfaiteur, nous ne te l’eussions pas livré. ◊ 31 Pilate donc leur dit : Prenez-le, vous, et jugez-le selon votre loi. Les Juifs donc lui dirent : Il ne nous est pas permis de faire mourir personne ; ◊ 32 afin que fût accomplie la parole que Jésus avait dite, indiquant de quelle mort il devait mourir. ◊ 33 Pilate donc entra encore dans le prétoire, et appela Jésus, et lui dit : Toi, tu es le roi des Juifs ? ◊ 34 Jésus lui répondit : Dis-tu ceci de toi-même, ou d’autres te l’ont-ils dit de moi ? ◊ 35 Pilate répondit : Suis-je Juif, moi ? Ta nation et les principaux sacrificateurs t’ont livré à moi ; qu’as-tu fait ? ◊ 36 Jésus répondit : Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu, afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est pas d’ici. ◊ 37 Pilate donc lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis que moi je suis roi. Moi, je suis né pour ceci, et c’est pour ceci que je suis venu dans le monde, afin de rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité, écoute ma voix. ◊ 38 Pilate lui dit : Qu’est-ce que la vérité ? Et ayant dit cela, il sortit encore vers les Juifs ; et il leur dit : Moi, je ne trouve aucun crime en lui ; ◊ 39 mais vous avez une coutume, que je vous relâche quelqu’un à la Pâque ; voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? ◊ 40 Ils s’écrièrent donc tous encore, disant : Non pas celui-ci, mais Barabbas. Or Barabbas était un brigand.
2 Corinthiens 12 ◊ 1 Il est vrai qu’il est sans profit pour moi de me glorifier, car j’en viendrai à des visions et à des révélations du Seigneur. ◊ 2 Je connais un homme en Christ, qui, il y a quatorze ans (si ce fut dans le corps, je ne sais ; si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait), [je connais] un tel homme qui a été ravi jusqu’au troisième ciel. ◊ 3 Et je connais un tel homme, (si ce fut dans le corps, si ce fut hors du corps, je ne sais, Dieu le sait,) ◊ 4 — qu’il a été ravi dans le paradis, et a entendu des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à l’homme d’exprimer. ◊ 5 Je me glorifierai d’un tel homme, mais je ne me glorifierai pas de moi-même, si ce n’est dans mes infirmités. ◊ 6 Car quand je voudrais me glorifier, je ne serais pas insensé, car je dirais la vérité ; mais je m’en abstiens, de peur que quelqu’un ne m’estime au-dessus de ce qu’il me voit être ou de ce qu’il a pu entendre dire de moi. ◊ 7 Et afin que je ne m’enorgueillisse pas à cause de l’extraordinaire des révélations, il m’a été donné une écharde pour la chair, un ange de Satan pour me souffleter, afin que je ne m’enorgueillisse pas. ◊ 8 À ce sujet j’ai supplié trois fois le Seigneur, afin qu’elle se retirât de moi ; ◊ 9 et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans l’infirmité. Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes infirmités, afin que la puissance du Christ demeure sur moi. ◊ 10 C’est pourquoi je prends plaisir dans les infirmités, dans les outrages, dans les nécessités, dans les persécutions, dans les détresses pour Christ : car quand je suis faible, alors je suis fort.
◊ 11 Je suis devenu insensé : vous m’y avez contraint ; car moi, j’aurais dû être recommandé par vous ; car je n’ai été en rien moindre que les plus excellents apôtres, quoique je ne sois rien. ◊ 12 Certainement les signes d’un apôtre ont été opérés au milieu de vous avec toute patience, [par] des signes, et des prodiges, et des miracles. ◊ 13 Car en quoi avez-vous été inférieurs aux autres assemblées, sinon en ce que moi-même je ne vous ai pas été à charge ? Pardonnez-moi ce tort. ◊ 14 Voici, cette troisième fois, je suis prêt à aller auprès de vous ; et je ne vous serai pas à charge, car je ne cherche pas vos biens, mais vous-mêmes ; car ce ne sont pas les enfants qui doivent amasser pour leurs parents, mais les parents pour leurs enfants. ◊ 15 Or moi, très volontiers je dépenserai et je serai entièrement dépensé pour vos âmes, si même, vous aimant beaucoup plus, je devais être moins aimé.
◊ 16 Mais soit ! moi, je ne vous ai pas été à charge, mais, étant rusé, je vous ai pris par finesse. ◊ 17 Me suis-je enrichi à vos dépens par aucun de ceux que je vous ai envoyés ? ◊ 18 J’ai prié Tite et j’ai envoyé le frère avec lui. Tite s’est-il enrichi à vos dépens ? N’avons-nous pas marché dans le même esprit ? N’avons-nous pas marché sur les mêmes traces ?
◊ 19 Vous avez longtemps pensé que nous nous justifions auprès de vous. Nous parlons devant Dieu en Christ, et toutes choses, bien-aimés, pour votre édification. ◊ 20 Car je crains que, quand j’arriverai, je ne vous trouve pas tels que je voudrais, et que moi je ne sois trouvé par vous tel que vous ne voudriez pas, [et] qu’il n’y ait des querelles, des jalousies, des colères, des intrigues, des médisances, des insinuations, des enflures d’orgueil, des désordres, ◊ 21 et qu’étant de nouveau revenu [au milieu de vous], mon Dieu ne m’humilie quant à vous, et que je ne sois affligé à l’occasion de plusieurs de ceux qui ont péché auparavant et qui ne se sont pas repentis de l’impureté et de la fornication et de l’impudicité qu’ils ont commises.
Éphésiens 2 ◊ 1 — et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, ◊ 2 (dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le chef de l’autorité de l’air, de l’esprit qui opère maintenant dans les fils de la désobéissance ; ◊ 3 parmi lesquels, nous aussi, nous avons tous conversé autrefois dans les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et des pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme aussi les autres. ◊ 4 Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés,) ◊ 5 alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec le Christ (vous êtes sauvés par [la] grâce), ◊ 6 et nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le christ Jésus, ◊ 7 afin qu’il montrât dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, dans sa bonté envers nous dans le christ Jésus. ◊ 8 Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ◊ 9 non pas sur le principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie ; ◊ 10 car nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance, afin que nous marchions en elles.
◊ 11 C’est pourquoi souvenez-vous que vous, autrefois les nations dans la chair, qui étiez appelés incirconcision par ce qui est appelé la circoncision, faite de main dans la chair, ◊ 12 vous étiez en ce temps-là sans Christ, sans droit de cité en Israël et étrangers aux alliances de la promesse, n’ayant pas d’espérance, et étant sans Dieu dans le monde. ◊ 13 Mais maintenant, dans le christ Jésus, vous qui étiez autrefois loin, vous avez été approchés par le sang du Christ. ◊ 14 Car c’est lui qui est notre paix, qui des deux en a fait un et a détruit le mur mitoyen de clôture, ◊ 15 ayant aboli dans sa chair l’inimitié, la loi des commandements [qui consiste] en ordonnances, afin qu’il créât les deux en lui-même pour être un seul homme nouveau, en faisant la paix ; ◊ 16 et qu’il les réconciliât tous les deux en un seul corps à Dieu par la croix, ayant tué par elle l’inimitié. ◊ 17 Et il est venu, et a annoncé la bonne nouvelle de la paix à vous qui étiez loin, et la [bonne nouvelle de la] paix à ceux qui étaient près ; ◊ 18 car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père par un seul Esprit. ◊ 19 Ainsi donc vous n’êtes plus étrangers ni forains, mais vous êtes concitoyens des saints et gens de la maison de Dieu, ◊ 20 ayant été édifiés sur le fondement des apôtres et prophètes, Jésus Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin, ◊ 21 en qui tout l’édifice, bien ajusté ensemble, croît pour être un temple saint dans le Seigneur ; ◊ 22 en qui, vous aussi, vous êtes édifiés ensemble, pour être une habitation de Dieu par l’Esprit.
Apocalypse 21 ◊ 1 Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre s’en étaient allés, et la mer n’est plus.
◊ 2 Et je vis la sainte cité, nouvelle Jérusalem, descendant du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une épouse ornée pour son mari. ◊ 3 Et j’ouïs une grande voix venant du ciel, disant : Voici, l’habitation de Dieu est avec les hommes, et il habitera avec eux ; et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux, leur Dieu. ◊ 4 Et [Dieu] essuiera toute larme de leurs yeux ; et la mort ne sera plus ; et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées. ◊ 5 Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il [me] dit : Écris, car ces paroles sont certaines et véritables. ◊ 6 Et il me dit : C’est fait. Moi, je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. À celui qui a soif, je donnerai, moi, gratuitement, de la fontaine de l’eau de la vie. ◊ 7 Celui qui vaincra héritera de ces choses, et je lui serai Dieu, et lui me sera fils. ◊ 8 Mais quant aux timides, et aux incrédules, et à ceux qui se sont souillés avec des abominations, et aux meurtriers, et aux fornicateurs, et aux magiciens, et aux idolâtres, et à tous les menteurs, leur part sera dans l’étang brûlant de feu et de soufre, qui est la seconde mort.
◊ 9 Et l’un des sept anges qui avaient eu les sept coupes pleines des sept dernières plaies, vint et me parla, disant : Viens ici, je te montrerai l’épouse, la femme de l’Agneau. ◊ 10 Et il m’emporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la sainte cité, Jérusalem, descendant du ciel d’auprès de Dieu, ◊ 11 ayant la gloire de Dieu. Son luminaire était semblable à une pierre très précieuse, comme à une pierre de jaspe cristallin. ◊ 12 Elle avait une grande et haute muraille ; elle avait douze portes, et aux portes douze anges, et des noms écrits sur [elles], qui sont ceux des douze tribus des fils d’Israël : ◊ 13 à l’orient, trois portes ; et au nord, trois portes ; et au midi, trois portes ; et à l’occident, trois portes. ◊ 14 Et la muraille de la cité avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de l’Agneau.
◊ 15 Et celui qui me parlait avait pour mesure un roseau d’or, pour mesurer la cité et ses portes et sa muraille. ◊ 16 Et la cité est bâtie en carré, et sa longueur est aussi grande que sa largeur. Et il mesura la cité avec le roseau, jusqu’à douze mille stades : sa longueur et sa largeur, et sa hauteur étaient égales. ◊ 17 Et il mesura sa muraille, cent quarante-quatre coudées, mesure d’homme, c’est-à-dire d’ange.
◊ 18 Et sa muraille était bâtie de jaspe ; et la cité était d’or pur, semblable à du verre pur. ◊ 19 Les fondements de la muraille de la cité étaient ornés de toute pierre précieuse : le premier fondement était de jaspe, le second de saphir, le troisième de calcédoine, le quatrième d’émeraude, ◊ 20 le cinquième de sardonix, le sixième de sardius, le septième de chrysolithe, le huitième de béryl, le neuvième de topaze, le dixième de chrysoprase, le onzième d’hyacinthe, le douzième d’améthyste. ◊ 21 Et les douze portes étaient douze perles ; chacune des portes était d’une seule perle ; et la rue de la cité était d’or pur, comme du verre transparent. ◊ 22 Et je ne vis pas de temple en elle ; car le *Seigneur, Dieu, le Tout-puissant, et l’Agneau, en sont le temple. ◊ 23 Et la cité n’a pas besoin du soleil ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’a illuminée, et l’Agneau est sa lampe. ◊ 24 Et les nations marcheront par sa lumière ; et les rois de la terre lui apporteront leur gloire. ◊ 25 Et ses portes ne seront point fermées de jour : car il n’y aura pas de nuit là. ◊ 26 Et on lui apportera la gloire et l’honneur des nations. ◊ 27 Et il n’y entrera aucune chose souillée, ni ce qui fait une abomination et un mensonge : mais seulement ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau.
Luc 15 ◊ 1 Et tous les publicains et les pécheurs s’approchaient de lui pour l’entendre. ◊ 2 Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : Celui-ci reçoit des pécheurs, et mange avec eux. ◊ 3 Et il leur dit cette parabole, disant : ◊ 4 Quel est l’homme d’entre vous, qui, ayant cent brebis et en ayant perdu une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf au désert, et ne s’en aille après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée ? ◊ 5 et l’ayant trouvée, il la met sur ses propres épaules, bien joyeux ; ◊ 6 et, étant de retour à la maison, il appelle les amis et les voisins, leur disant : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé ma brebis perdue. ◊ 7 Je vous dis, qu’ainsi il y aura de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.
◊ 8 Ou quelle est la femme, qui, ayant dix drachmes, si elle perd une drachme, n’allume la lampe et ne balaye la maison, et ne cherche diligemment jusqu’à ce qu’elle l’ait trouvée ? ◊ 9 et l’ayant trouvée, elle assemble les amies et les voisines, disant : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé la drachme que j’avais perdue. ◊ 10 Ainsi, je vous dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.
◊ 11 Et il dit : Un homme avait deux fils ; ◊ 12 et le plus jeune d’entre eux dit à son père : Père, donne-moi la part du bien qui me revient. Et il leur partagea son bien. ◊ 13 Et peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, s’en alla dehors en un pays éloigné ; et là il dissipa son bien en vivant dans la débauche. ◊ 14 Et après qu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays-là ; et il commença d’être dans le besoin. ◊ 15 Et il s’en alla et se joignit à l’un des citoyens de ce pays-là, et celui-ci l’envoya dans ses champs pour paître des pourceaux. ◊ 16 Et il désirait de remplir son ventre des gousses que les pourceaux mangeaient ; et personne ne lui donnait [rien]. ◊ 17 Et étant revenu à lui-même, il dit : Combien de mercenaires de mon père ont du pain en abondance, et moi je péris ici de faim ! ◊ 18 Je me lèverai et je m’en irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ; ◊ 19 je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes mercenaires. ◊ 20 Et se levant, il vint vers son père. Et comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, et, courant [à lui], se jeta à son cou et le couvrit de baisers. ◊ 21 Et le fils lui dit : Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ; je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. ◊ 22 Mais le père dit à ses esclaves : Apportez dehors la plus belle robe, et l’en revêtez ; et mettez un anneau à sa main et des sandales à ses pieds ; ◊ 23 et amenez le veau gras et tuez-le ; et mangeons et faisons bonne chère ; ◊ 24 car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils se mirent à faire bonne chère. ◊ 25 Or son fils aîné était aux champs ; et comme il revenait et qu’il approchait de la maison, il entendit la mélodie et les danses ; ◊ 26 et, ayant appelé l’un des serviteurs, il demanda ce que c’était. ◊ 27 Et il lui dit : Ton frère est venu, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il l’a recouvré sain et sauf. ◊ 28 Et il se mit en colère et ne voulait pas entrer. Et son père étant sorti, le pria. ◊ 29 Mais lui, répondant, dit à son père : Voici tant d’années que je te sers, et jamais je n’ai transgressé ton commandement ; et tu ne m’as jamais donné un chevreau pour faire bonne chère avec mes amis ; ◊ 30 mais quand celui-ci, ton fils, qui a mangé ton bien avec des prostituées, est venu, tu as tué pour lui le veau gras. ◊ 31 Et il lui dit : [Mon] enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi ; ◊ 32 mais il fallait faire bonne chère et se réjouir ; car celui-ci, ton frère, était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.
1 Jean 3 ◊ 1 — Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu ; c’est pourquoi le monde ne nous connaît pas, parce qu’il ne l’a pas connu. ◊ 2 Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; nous savons que quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est. ◊ 3 Et quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui est pur.
◊ 4 Quiconque pratique le péché, pratique aussi l’iniquité, et le péché est l’iniquité. ◊ 5 Et vous savez que lui a été manifesté, afin qu’il ôtât nos péchés ; et il n’y a point de péché en lui. ◊ 6 Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu, ni ne l’a pas connu.
◊ 7 Enfants, que personne ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste, comme lui est juste. ◊ 8 Celui qui pratique le péché est du diable, car dès le commencement le diable pèche. C’est pour ceci que le Fils de Dieu a été manifesté, afin qu’il détruisît les œuvres du diable. ◊ 9 Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, car la semence de Dieu demeure en lui, et il ne peut pas pécher, parce qu’il est né de Dieu. ◊ 10 Par ceci sont [rendus] manifestes les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et celui qui n’aime pas son frère. ◊ 11 Car c’est ici le message que vous avez entendu dès le commencement, [savoir] que nous nous aimions l’un l’autre, ◊ 12 non comme Caïn était du méchant et tua son frère. Et pour quelle raison le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes.
◊ 13 Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait. ◊ 14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères ; celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. ◊ 15 Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
◊ 16 Par ceci nous avons connu l’amour, c’est que lui a laissé sa vie pour nous ; et nous, nous devons laisser nos vies pour les frères. ◊ 17 Mais celui qui a les biens de ce monde, et qui voit son frère dans le besoin, et qui lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ?
◊ 18 Enfants, n’aimons pas de parole ni de langue, mais en action et en vérité. ◊ 19 Et par ceci nous saurons que nous sommes de la vérité, et nous assurerons nos cœurs devant lui ◊ 20 — que, si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur et il sait toutes choses. ◊ 21 Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance envers Dieu ; ◊ 22 et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous pratiquons les choses qui sont agréables devant lui. ◊ 23 — Et c’est ici son commandement, que nous croyions au nom de son Fils Jésus Christ et que nous nous aimions l’un l’autre, selon qu’il nous en a donné le commandement ; ◊ 24 et celui qui garde ses commandements demeure en lui, et lui en cet homme ; et par ceci nous savons qu’il demeure en nous, [savoir] par l’Esprit qu’il nous a donné.
1 Jean 4 ◊ 1 Bien-aimés, ne croyez pas tout esprit, mais éprouvez les esprits [pour voir] s’ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde. ◊ 2 Par ceci vous connaissez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu, ◊ 3 et tout esprit qui ne confesse pas Jésus Christ venu en chair n’est pas de Dieu ; et ceci est l’[esprit] de l’antichrist, duquel vous avez ouï dire qu’il vient, et déjà maintenant il est dans le monde. ◊ 4 Pour vous, enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. ◊ 5 Pour eux, ils sont du monde ; c’est pourquoi ils parlent selon les principes du monde, et le monde les écoute. ◊ 6 Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur.
◊ 7 Bien-aimés, aimons-nous l’un l’autre, car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. ◊ 8 Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. ◊ 9 En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous, c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui ; ◊ 10 en ceci est l’amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu’il envoya son Fils [pour être la] propitiation pour nos péchés.
◊ 11 Bien-aimés, si Dieu nous aima ainsi, nous aussi nous devons nous aimer l’un l’autre. ◊ 12 Personne ne vit jamais Dieu ; si nous nous aimons l’un l’autre, Dieu demeure en nous, et son amour est consommé en nous. ◊ 13 Par ceci nous savons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit ; ◊ 14 et nous, nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils [pour être le] Sauveur du monde.
◊ 15 Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu. ◊ 16 Et nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous. Dieu est amour, et celui qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu et Dieu en lui. ◊ 17 En ceci est consommé l’amour avec nous, afin que nous ayons toute assurance au jour du jugement, c’est que, comme il est, lui, nous sommes, nous aussi, dans ce monde. ◊ 18 Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait chasse la crainte, car la crainte porte avec elle du tourment ; et celui qui craint n’est pas consommé dans l’amour. ◊ 19 Nous, nous l’aimons parce que lui nous a aimés le premier.
◊ 20 Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, il est menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? ◊ 21 Et nous avons ce commandement de sa part, que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère.