On lit dans la Parole de Dieu : « Les cheveux blancs sont déjà parsemés en Éphraïm, et il n’en a rien connu » [Os. 7, 9] . Le déclin manifeste et complet n’arrive pas tout à coup et subitement. Au contraire, il y a presque toujours une longue série de symptômes, indiquant une situation d’âme qui souvent n’est constatée que lorsqu’il n’y a plus moyen de la dissimuler. Il est donc de toute importance pour notre bon état spirituel que nous sachions discerner ces symptômes dès leur début. Si nous consentions à nous juger nous-mêmes, nous ne serions pas jugés [1 Cor. 11, 31] . S’il y a en nous assez de spiritualité pour discerner et sentir les premiers indices de l’affaiblissement, ils sont aussitôt reconnus et réprimés. On ne sanctionne pas, on n’encourage pas les sentiments ou les dispositions qu’on reconnaît être coupables. Nous ne cédons au mal que quand notre sensibilité spirituelle est assez émoussée pour ne pas le voir, ou bien que tout en le voyant, certaines circonstances nous le font juger excusable.
La lumière est ce qui manifeste tout [Éph. 5, 13] . « Dieu est lumière, et il n’y a en lui nulles ténèbres » [1 Jean 1, 5] . « Nous sommes lumière dans le Seigneur » [Éph. 5, 8] . En effet, si nous marchons dans la lumière, nous nous tenons près de Dieu, et nous voyons les choses comme Il les voit Lui-même. Peut-être n’en sommes-nous pas entièrement nets, mais nous les voyons ; et, les voyant en Sa présence, nous nous éloignons de ce qui n’est pas en harmonie avec Sa pensée. Si, au contraire, nous marchons dans les ténèbres, « nous n’avons pas communion avec Lui » [1 Jean 1, 6] .
Il ne s’agit donc pas seulement d’avoir une bonne conscience, qui nous permet de marcher librement devant Dieu ; il s’agit de communion — d’une communion de pensées et d’esprit avec Dieu. Or, si nous ne sommes pas dans la lumière, nous ne pouvons jouir de ce privilège ; et si nous sommes dans la lumière, tout est manifesté comme Dieu veut le manifester. Nous comprenons quelle est la véritable ligne de démarcation, et nous l’acceptons pleinement. Cette soumission nous donne liberté devant Dieu et une communion toujours plus intime avec Lui. Les ténèbres, c’est ce qui ne saisit pas la lumière. Quand je suis dans la lumière je me juge moi-même, je découvre tout ce qui est contraire à Dieu ; et me tenant dans cette lumière qui est ma défense et mon armure, je ne suis pas jugé. Il est possible que le frère dont la marche est faible à cet égard puisse conserver une certaine mesure de paix dans sa conscience, et assez d’activité dans le service du Seigneur. Mais si cette incapacité à nous juger nous-mêmes continue, nous serons jugés par le Seigneur, qui inflige ce jugement de plusieurs manières.
Il sera utile et instructif de considérer d’après l’Écriture les symptômes précurseurs du déclin, car un homme averti se tient sur ses gardes. Le premier symptôme et le plus alarmant est l’esprit de mécontentement et de murmure. L’application de ce verset : « Étant contents de ce que vous avez présentement » [Héb. 13, 5] , va bien au-delà des choses temporelles. Le texte cité par l’apôtre nous montre qu’il est question aussi du pouvoir de l’homme. « De sorte que nous pouvons dire avec assurance : Le Seigneur m’est en aide, et je ne craindrai pas ce que l’homme pourrait me faire » [Héb. 13, 6] . C’est à cause de l’aide du Seigneur que nous ne craignons rien de ce que l’homme « peut faire ».
Il arrive souvent qu’on ne se rend pas compte, dans le principe, des funestes effets de cet esprit de murmure ; et cependant, si le mal n’est pas reconnu et jugé, il se développe avec une si effrayante rapidité qu’on est presque disposé à regarder ce mécontentement comme une vertu digne d’éloge.
On demandera sans doute si un chrétien doit être satisfait de ce qui n’est pas en harmonie avec les conseils et la volonté de Dieu ? Non, certainement ; mais si tel est le motif de votre mécontentement, il s’exprimerait d’une manière tout autre que le mécontentement charnel ; quoique ce dernier s’abrite souvent sous le couvert et le nom de l’autre. Le zèle pour la cause de Dieu se manifeste par une affection plus tendre pour les saints, et une plus complète séparation d’avec le monde.
Voyons d’abord de quelle manière l’esprit de murmure conduit au déclin de la vie spirituelle. Si je suis profondément convaincu que le Seigneur ne m’abandonnera pas, je ne m’occupe pas de moi-même ; je me repose en paix sur le fait que Celui qui est plus puissant que moi s’occupe de moi, et qu’Il m’a dit : « Je ne te laisserai point et je ne t’abandonnerai point » [Jos. 1, 5] . Et en conséquence, l’état de mon âme et toute ma conduite rendent témoignage à cette vérité : « Le Seigneur m’est en aide ; je ne craindrai point ce que l’homme pourra me faire ». Ce n’est pas seulement du contentement que je ressens, mais une joyeuse et inébranlable confiance en mon Dieu.
Il serait difficile d’énumérer les diverses manières par lesquelles le premier symptôme se manifeste, tant elles sont étranges, subtiles et variées ; mais je pose en fait, que tout enfant de Dieu qui s’est égaré du droit chemin reconnaîtra dans l’esprit de murmure une des causes principales de son déclin. On se préoccupe du moi ; et on cherche par suite à se procurer plus d’avantages que Dieu n’a voulu nous en accorder. Ce fut là le péché d’Acan. Il voulut s’approprier ce qui appartenait à Dieu ; il n’était pas satisfait de sa part ; il se recherchait lui-même.
Tous ceux qui lisent ces lignes admettent que c’est lorsqu’ils tentèrent Christ par leurs murmures, que les enfants d’Israël comprirent pour la première fois, par la morsure des serpents brûlants, que le murmure conduit à la mort ; que ce fut ce même esprit qui fut éveillé en Ève dans le jardin d’Éden par les suggestions de Satan ; et que le seul remède à ce mal se trouve dans la vie donnée par Dieu à la foi.
L’origine du mécontentement des enfants d’Israël provenait de ce qu’ils regardaient comme une nourriture insuffisante la manne que Dieu leur donnait dans le désert. « Notre âme, dirent-ils, est ennuyée de ce pain si léger » [Nomb. 21, 5] ; ils tentèrent Christ. Or, ce qui est de nos jours analogue à la manne, c’est Christ pour nous et avec nous, rien que Christ, pendant notre pèlerinage au travers du désert. Tout ce que l’apôtre redoute pour les Colossiens et contre quoi il cherche à les prémunir, c’est l’abandon de cette vérité capitale. La retenir, c’est tout simplement s’emparer de la promesse : « Je ne t’abandonnerai point ». Or, il est évident qu’on ne saurait jamais voir une âme qui trouve sa complète satisfaction en Christ, souffrir des atteintes du déclin spirituel ; tandis qu’au contraire, lorsqu’on rencontre quelqu’un qui se plaint de ses ressources, de son intérieur, de son travail, de sa santé, de ses frères dans la foi, peu importe ce qui peut être le sujet de ses murmures, on peut être convaincu qu’il est fatigué de la manne, que son regard n’est plus attaché sur Christ, et que déjà le premier symptôme de la décadence spirituelle s’est déclaré. En effet, qu’est-ce qui suit de près ces murmures ? Qu’est-ce qui suit toujours l’expression d’un sentiment de besoin ? Assurément s’il existe quelque énergie dans le caractère, si l’on a quelque capacité, s’il se présente quelque occasion propice, on fera des efforts pour porter remède à ce besoin ou pour s’en débarrasser. Quand nous apercevons un besoin, notre première pensée est de chercher à y satisfaire ; et il y est satisfait dans la proportion de l’énergie et de l’intelligence que nous possédons. Si d’insurmontables obstacles nous empêchent de réaliser ce désir, nous devenons la proie d’une sourde irritation ; mais si au contraire nous sommes soumis au Seigneur, nous ne connaissons pas ces impatiences, parce que nous trouvons notre complète satisfaction en Christ, et que nous vivons dans cette région où le sentiment du besoin n’entre pas (Jean 4, 14 ). Nous comprendrons facilement, en étudiant l’histoire de quelques saints, quel a été le besoin qui a amené chez eux l’affaiblissement spirituel, par l’empreinte que leurs efforts pour y subvenir ont laissée sur leur vie.
Lot, qui avait besoin de pâture pour son bétail, en trouvait dans les plaines de Sodome. Jacob désirait goûter le repos après sa fuite de Paddan-Aram, et Sichem se présenta à propos. Israël perdit Moïse de vue, et s’accommoda fort bien du veau d’or ; Acan, ne recherchant que sa satisfaction personnelle, s’appropria ce qui appartenait à Dieu.
En résumé, c’est presque toujours un désir inassouvi qui conduit au déclin. Au lieu de se reposer avec une parfaite satisfaction dans la plénitude de Christ, on s’occupe des efforts qu’il faudra faire pour atteindre le but qu’on s’est proposé ; car telle est bien toujours, pour sûr, la manière d’agir de Satan : il essaie tout d’abord de bien pénétrer le cœur du sentiment de quelque besoin ; et plus tard, quand l’objet de notre convoitise s’est emparé de notre imagination, il nous suggère une voie inique par laquelle nous pourrons l’obtenir.
C’est un triste symptôme de déclin quand, préoccupés ainsi de nous-mêmes, nous perdons de vue que Christ nous garde et nous suffit pleinement. Les moyens que nous employons pour satisfaire au besoin que nous avons ressenti manifestent notre véritable idée à son sujet. En Galatie c’était la loi, à Colosses le philonisme. Peu importe. On a perdu de vue la position en Christ ; et les choses qu’on recherche pour combler cette lacune, révèlent clairement la nature du besoin qu’on veut satisfaire. N’est-ce pas là en principe perdre le premier amour ? perte qui rend tout progrès impossible. Car, lors même qu’il n’y ait pas de grandes lumières, le premier amour donne à Christ la place prééminente dans le cœur et dans la vie.
Quelle sera pour notre marche la conséquence de notre penchant à nous créer une position qui nous semble répondre à nos besoins ? Il nous faudra ériger un autel qui convienne à notre condition. La conscience parle encore, mais la pensée de Dieu sera modifiée pour convenir aux circonstances que notre cœur a le désir de réaliser. Cette modification aura lieu sans que nous nous en rendions compte et aussi naturellement que l’effet suit la cause qui le produit. Si ma conscience agit, il faut ou que je m’élève à la plus haute intelligence des droits que Dieu a sur moi, car c’est dans le sentiment de Ses droits que consiste la conscience ; ou bien que j’abaisse la vérité jusqu’à mon propre niveau. Dans le premier cas, j’occuperai la place où Dieu veut que je sois selon la révélation qu’Il a faite de Lui-même, et ainsi je marcherai dans la pleine vérité de Christ, jugeant toutes choses, et m’élevant par Sa grâce au-dessus des désirs de la chair. Tandis qu’au contraire, si j’ai cédé à l’esprit de mécontentement, il faut ou que ma conscience s’endurcisse, ou bien que je me fasse une idée de Dieu qui corresponde à la position que je me suis faite. Comment me résoudre à m’arranger une manière de vivre que je saurais positivement être désapprouvée de Dieu ? Il faudrait n’avoir ni conscience ni Dieu, ou bien accepter de parti pris une mauvaise conscience ; ce qui serait ou le naufrage quant à la foi, ou une chose intolérable, et est un pas de plus dans la voie du déclin. Mais tout se simplifie si je modifie à ma guise le caractère de Dieu, car alors ma conscience demeure tranquille et la chair n’est pas jugée.
Lot en sa qualité « d’homme juste » [2 Pier. 2, 8] , avait indubitablement quelques rapports avec Dieu pendant son séjour à Sodome. Sans ces relations il lui eût été impossible d’y demeurer ; et d’ailleurs il eût été lui-même envahi par le mal. Mais ces rapports étaient bien au-dessous de sa vocation — de la parole adressée à Abraham ; c’étaient des relations complètement différentes ! Et en conséquence il dut se faire de Dieu une idée tout autre que celle sous laquelle sa vocation Le lui présentait, et de beaucoup inférieure.
Lorsque Jacob s’établit à Sichem, il éleva un autel à El-Élohé-Israël [Gen. 33, 20] . Le patriarche se place là au-dessous de sa vocation ; mais pendant qu’il demeure dans la condition qui convient à la chair, sa conscience, tout en conservant quelques rapports avec Dieu, les règle de manière à ce que sa marche n’en soit pas troublée. Il ne s’occupe pas de Dieu en tant que Dieu, non plus que de Ses conseils et de Ses desseins. Il obéit seulement à un sentiment d’égoïsme en ce qui le regarde, lui Jacob, personnellement. Mais quand Dieu n’est pas considéré dans cette proximité où Il s’est révélé Lui-même, bien des corruptions sont tolérées. C’est ce que nous apprenons du fait qu’aussitôt que Jacob, en réponse à l’appel de Dieu, se leva pour se rendre à Béthel, il dit à sa famille : « Ôtez les dieux des étrangers qui sont au milieu de vous, et purifiez-vous, et changez de vêtements » [Gen. 35, 2] . Lorsqu’on se rapproche de Dieu, les choses qu’on se permettait au temps où l’on vivait dans Son éloignement deviennent intolérables ; une vie affaiblie, relâchée, est donc la preuve la plus certaine que l’âme n’est pas en rapport avec Dieu. Prenons-y garde, et craignons de nous laisser aller à cet esprit de murmure qui nous est si naturel ; car dès que nous y cédons, nous avons perdu notre véritable vocation. Et alors, afin de conserver la paix de notre conscience, nous n’hésitons pas à mutiler la révélation de Dieu et à l’accommoder à la position charnelle que nous voulons maintenir. Ce mal est plus grave et plus fréquent que nous ne le supposons. Certes, c’est une chose bien mauvaise que de perdre de vue nos privilèges propres et notre position ; mais lorsque, pour rester dans un certain état avec une conscience à l’aise, nous limitons et rabaissons la révélation de Dieu (car nous ne connaissons Dieu que dans la mesure que nous recevons la révélation qu’Il a donnée de Lui-même), c’est profondément triste. Mais il en est toujours ainsi. L’individu, qui a recherché son propre bien-être, soit en se choisissant quelque agréable retraite, soit en s’entourant de l’estime d’autrui, en s’éloignant de Christ, le seul objet digne de notre contemplation, et digne que nous soyons satisfaits en Lui, ne tardera pas à adopter des idées sur Dieu, qui s’accorderont avec la position inférieure qu’il a prise ; et il n’en saurait être autrement s’il ne doit pas perdre toute conscience.
Quand Marc quitta l’apôtre Paul, je ne doute pas qu’il n’ait trouvé un palliatif pour sa conscience dans une atmosphère inférieure ; celle de la circoncision (Col. 4 ). Ce fut la cause principale du déclin en Galatie et à Colosses. Quand on a perdu Christ de vue, on admet en soi quelque autre chose pour prendre Sa place ; si ce n’est pas la justice de Dieu ce sera la nôtre, ou bien nous chercherons à étouffer la voix de la conscience. Barnabas aussi, dans sa discussion avec Paul, se trouva associé avec Marc sur le même terrain charnel, et ils se rendirent ensemble en Chypre [Act. 15, 39] , la patrie de Barnabas. Et assurément quand les disciples d’Asie se furent détournés de Paul [2 Tim. 1, 15] et eurent lâché des vérités plus élevées, ils durent nécessairement, s’ils voulaient retenir une certaine mesure de conscience, interpréter, proclamer, enseigner à leur manière la Parole révélée, afin qu’elle ne se trouvât pas en opposition trop directe avec leur état de décadence. Ceux qui, dans l’église d’Éphèse, avaient abandonné leur premier amour [Apoc. 2, 4] , se trouvaient parmi ces disciples infidèles ; et certainement ils avaient travaillé et violenté la révélation pour la faire descendre au niveau de leur état, car autrement ils n’auraient pu avoir leur conscience à l’aise, bien que, sans doute, ils cherchassent à l’élever à une grande hauteur par leur zèle à « éprouver ceux qui se disaient apôtres, et à juger les méchants » [Apoc. 2, 2] . Ils regardaient en bas avec beaucoup de zèle, parce que leur regard n’était plus dirigé en haut. Ce qu’ils faisaient était bien ; mais cependant, comme dans le cas de Pierre allant pêcher [Jean 21, 3] , ce zèle se déployait dans une direction qui était plus selon les hommes et leur propre chair à eux, que selon Christ. Toutes les fois que ce qui est visible absorbe une âme, l’invisible qui devrait être l’objet de sa continuelle préoccupation est méconnu. Il en résulte que l’enfant de Dieu perd nécessairement sa vraie place de privilège que lui faisait l’appel de Dieu, lorsqu’il poursuit un but personnel ; et en poursuivant un pareil but, il doit nécessairement, s’il a conservé un peu de conscience, modifier la révélation selon son propre état, afin de conserver quelque relation avec Dieu.
Voilà, soyez-en sûrs, ce qui explique la lenteur de tant de chrétiens à comprendre et à saisir des vérités plus élevées, ainsi que la manière imparfaite et l’indifférence avec lesquelles d’autres les tiennent et les professent. Ils commencent d’abord de se dévoyer en se laissant aller à poursuivre un but personnel, et ensuite il leur faut modifier la vérité pour l’approprier à leur condition, ou bien leur conscience serait troublée ; et si leur conscience est troublée et qu’ils ne lui donnent pas satisfaction, il faut, ou bien qu’ils la mettent entièrement de côté, et alors c’est le naufrage quant à la foi (1 Tim. 1, 19 ), ou qu’elle soit « cautérisée » [1 Tim. 4, 2] . Le premier cas a lieu chez ceux dans l’âme desquels il existe une œuvre réelle, et le dernier chez ceux où il n’en existe pas. Quand un chrétien suit une ligne de conduite et se laisse aller dans un piège qu’un exercice de conscience eût suffi à manifester sous leur véritable jour et à réprimer aussitôt, il n’y a pas de remède, il faut qu’il fasse naufrage ; en d’autres termes, il faut, puisqu’il a perdu toute capacité de se gouverner, qu’il devienne inutile et fasse naufrage. Il n’a pas gardé la conscience en rapport avec la foi. Ce qu’il croyait, il a négligé ou refusé de s’en servir comme d’un droit que Dieu avait sur lui. Le sentiment de ce droit de Dieu, il l’a dépouillé, et par là il est devenu tel qu’un vaisseau sans gouvernail, le jouet des vents et des vagues.
« L’homme de Dieu » qui fut séduit par le vieux prophète de Béthel (1 Rois 13 ), en est un exemple. S’il avait tenu sa conscience en harmonie avec sa foi, il n’eût pas été entraîné à la désobéissance. L’appel adressé à la chair triompha de ses scrupules. Il résista à sa conscience, il oublia les droits de Dieu sur lui et sa chute fut profonde : il devint un pauvre naufragé.
Pierre aussi n’exerça pas sa conscience à propos de ce que le Seigneur Jésus lui avait dit. Il dut souffrir, quoique à un moindre degré, parce qu’il succomba à un sentiment de crainte. L’autre céda à une incitation adressée à sa convoitise. Dans tous les naufrages spirituels qui se sont accomplis sous nos yeux, il est facile de découvrir l’un ou l’autre de ces éléments ; le désir du bien-être charnel ou la crainte d’autrui. C’est sous des formes nombreuses et variées que ces éléments peuvent agir dans nos âmes. Les uns se recherchent eux-mêmes comme Acan ; « d’entre vous-mêmes, il se lèvera des gens qui annonceront des choses pernicieuses afin d’attirer après eux » [Act. 20, 30] . Chez un autre, ce peut être l’amour de la popularité, le désir d’obtenir l’estime de chrétiens influents. Chez un autre, ce sont la recherche des aises de la vie, la douceur des liens de famille, et ainsi de suite. Il est rare que ces éléments apparaissent dans une phase charnelle. Parfois, cependant, il en arrive ainsi ; mais dans tous les cas l’assoupissement de la conscience ouvre la voie à la chute suprême et à la confusion.
Je ne veux pas poursuivre aujourd’hui ce sujet plus loin, quoiqu’il y ait encore un dernier degré à franchir, celui où la conscience est cautérisée, et où l’on devient réprouvé quant à la foi [2 Tim. 3, 8] . C’est là qu’aboutit la marche fatale que nous venons de considérer, à moins qu’on ne revienne sur ses pas, et que par un effet de la grâce la conscience ne soit rendue capable de reprendre ses droits. Il en fut ainsi de Jacob à Sichem quand le Seigneur lui dit : « Lève-toi, monte à Béthel », et de Pierre, quand le regard de Jésus l’amena à la repentance.
Mon but a été simplement de décrire les commencements du déclin. J’ai voulu attirer l’attention sur cette dangereuse tendance ; mais je ne suivrai pas le sujet jusqu’à la rébellion ouverte de l’apostasie. Mon intention sera remplie si je puis amener les saints à se juger eux-mêmes, à s’exercer au discernement du bien et du mal, afin de veiller et de se garantir des premiers symptômes du déclin. Tant que le regard est attaché sur Christ, tant que le cœur est occupé des choses d’en haut, il n’y a pas d’affaiblissement possible. Mais du moment que nous nous préoccupons des choses de la terre , le déclin commence. Aussi, plus je désire en être préservé, plus je recherche avec ardeur le ministère de la Parole, les entretiens qui me maintiendront en communion avec Christ, en complète séparation d’avec le monde.
Peu importe ce dont je puis être occupé ; que ce soit de mes propres besoins, de ceux d’autrui ou même de ceux de l’Église en tant que sur la terre, du moment où je suis occupé de choses terrestres, le déclin a commencé. Du moment où le pouvoir de l’homme me préoccupe, j’ai perdu le sentiment du secours du Seigneur. La grandeur même de nos privilèges actuels et de notre position propre nous expose d’autant plus au péril aussitôt que nous lâchons pied. Plus une chose est pure, plus il faut la conserver avec soin ; et vous ne verrez jamais le désir de modifier la vérité, ni paresse ni inaptitude à la recevoir sous sa forme la plus élevée, à moins que le cœur ne soit rempli de projets et de désirs qui ne sont pas en harmonie avec elle. Et, dans ce cas, nous le répétons de nouveau, l’intelligence la rejette ou bien elle l’altère afin que la conscience soit à l’aise. Le dernier pas, la mise de côté de la conscience, ne se fait que lorsqu’on fuit la lumière de la présence de Dieu en vue de poursuivre en toute liberté et sans plus être retenu par aucun frein l’accomplissement de la volonté du cœur.
En jetant un regard en arrière, il nous sera toujours facile de découvrir les commencements du déclin ; d’abord ce sont les plaintes, le mécontentement — comme dans le cas d’Absalom — qui le signalent ; ensuite peut-être le désir, sous prétexte de santé, de devoirs de famille, de besoin de solitude, de nous préparer quelque part une retraite agréable, ou bien encore de nous soustraire aux ennuis, à la responsabilité de l’Église, et même de l’évangélisation. Peu importe sous quelle forme il apparaît, le commencement est toujours le même ; on vise à se procurer quelque chose qu’on ne possède pas, ou à devenir soi-même un centre ; qu’il s’agisse des aises de la chair comme chez Samson, ou de l’orgueilleuse importance du moi comme dans Jonas. Christ est tenté : on ne se repose pas en Lui, comme suffisant pleinement à la vie et au cœur. Et qu’on ne dise pas que bien d’autres agissent ainsi, ou même peut-être font pis encore. C’est vrai ; mais voici la différence : c’est qu’ils en ont toujours été là. Si quelqu’un n’a jamais fait de progrès spirituel et n’a jamais beaucoup avancé dans la lumière, on ne saurait proprement appeler sa recherche de lui-même un déclin. Je parle ici de ceux qui ont avancé, et qui ont ensuite rétrogradé de la position avancée qu’ils avaient eue en un temps.
Veuille le Seigneur nous accorder toute grâce pour discerner les premiers symptômes du mal. Et alors nous serons guidés par Sa grâce dans une bien heureuse dépendance de Christ, nous ferons Sa volonté, nous vérifierons en nous-mêmes l’efficace de cette promesse : « Je ne te laisserai point et je ne t’abandonnerai point », et nous expérimenterons comment, au milieu de tout, Son bâton et Sa houlette suffisent richement à nous consoler [Ps. 23, 4] .
Josué 1 ◊ 1 Et il arriva, après la mort de Moïse, serviteur de l’Éternel, que l’Éternel parla à Josué, fils de Nun, qui servait Moïse, disant : ◊ 2 Moïse, mon serviteur, est mort ; et maintenant, lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, [pour entrer] dans le pays que je leur donne à eux, les fils d’Israël. ◊ 3 Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous l’ai donné, comme j’ai dit à Moïse. ◊ 4 Vos frontières seront depuis le désert et ce Liban jusqu’au grand fleuve, le fleuve Euphrate, tout le pays des Héthiens, et jusqu’à la grande mer, vers le soleil couchant. ◊ 5 Personne ne tiendra devant toi, tous les jours de ta vie ; comme j’ai été avec Moïse, ainsi je serai avec toi : je ne te laisserai point et je ne t’abandonnerai point. ◊ 6 Fortifie-toi et sois ferme, car toi, tu feras hériter à ce peuple le pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner. ◊ 7 Seulement fortifie-toi et sois très ferme, pour prendre garde à faire selon toute la loi que Moïse, mon serviteur, t’a commandée ; ne t’en écarte ni à droite ni à gauche, afin que tu prospères partout où tu iras. ◊ 8 Que ce livre de la loi ne s’éloigne pas de ta bouche, et médite-le jour et nuit, afin que tu prennes garde à faire selon tout ce qui y est écrit ; car alors tu feras réussir tes voies, et alors tu prospéreras. ◊ 9 Ne t’ai-je pas commandé : Fortifie-toi et sois ferme ? Ne te laisse point terrifier, et ne sois point effrayé ; car l’Éternel, ton Dieu, est avec toi partout où tu iras.
◊ 10 Et Josué commanda aux officiers du peuple, disant : ◊ 11 Passez par le milieu du camp, et commandez au peuple, disant : Préparez-vous des provisions, car dans trois jours vous passerez ce Jourdain pour aller prendre possession du pays que l’Éternel, votre Dieu, vous donne pour le posséder.
◊ 12 Et Josué parla aux Rubénites, et aux Gadites, et à la demi-tribu de Manassé, disant : ◊ 13 Souvenez-vous de la parole que Moïse, serviteur de l’Éternel, vous a commandée, disant : L’Éternel, votre Dieu, vous a donné du repos, et vous a donné ce pays. ◊ 14 Vos femmes, vos enfants, et vos troupeaux, demeureront dans le pays que Moïse vous a donné en deçà du Jourdain ; et vous passerez armés devant vos frères, vous tous, les vaillants hommes, et vous leur aiderez ◊ 15 jusqu’à ce que l’Éternel donne du repos à vos frères, comme à vous, et qu’eux aussi, ils possèdent le pays que l’Éternel, votre Dieu, leur donne ; alors vous retournerez dans le pays de votre possession, et vous le posséderez, celui que Moïse, serviteur de l’Éternel, vous a donné en deçà du Jourdain, vers le soleil levant. ◊ 16 Et ils répondirent à Josué, disant : Tout ce que tu nous commandes, nous le ferons, et nous irons partout où tu nous enverras : ◊ 17 comme nous avons écouté Moïse en toute chose, ainsi nous t’écouterons ; seulement, que l’Éternel, ton Dieu, soit avec toi, comme il a été avec Moïse. ◊ 18 Tout homme qui sera rebelle à ton commandement et qui n’écoutera pas tes paroles en tout ce que tu nous commanderas, sera mis à mort ; seulement fortifie-toi et sois ferme.
1 Timothée 1 ◊ 1 Paul, apôtre de Jésus Christ, selon le commandement de Dieu notre Sauveur et du christ Jésus notre espérance, ◊ 2 à Timothée, [mon] véritable enfant dans la foi : Grâce, miséricorde, paix, de la part de Dieu le Père et du christ Jésus notre Seigneur !
◊ 3 Comme je t’ai prié de rester à Éphèse lorsque j’allais en Macédoine, afin que tu ordonnasses à certaines personnes de ne pas enseigner des doctrines étrangères, ◊ 4 et de ne pas s’attacher aux fables et aux généalogies interminables, qui produisent des disputes plutôt que l’administration de Dieu, qui est par la foi… ◊ 5 Or la fin de l’ordonnance, c’est l’amour qui procède d’un cœur pur et d’une bonne conscience et d’une foi sincère, ◊ 6 desquels quelques-uns s’étant écartés, se sont détournés à un vain babil, ◊ 7 voulant être docteurs de la loi, n’entendant ni ce qu’ils disent, ni ce sur quoi ils insistent. ◊ 8 Mais nous savons que la loi est bonne, si quelqu’un en use légitimement, ◊ 9 sachant ceci, que [la] loi n’est pas pour le juste, mais pour les iniques et les insubordonnés, pour les impies et les pécheurs, pour les gens sans piété et les profanes, pour les batteurs de père et les batteurs de mère, pour les homicides, ◊ 10 pour les fornicateurs, pour ceux qui abusent d’eux-mêmes avec des hommes, pour les voleurs d’hommes, les menteurs, les parjures, et s’il y a quelque autre chose qui soit opposée à la saine doctrine, ◊ 11 suivant l’évangile de la gloire du Dieu bienheureux, qui m’a été confié. ◊ 12 Et je rends grâces au christ Jésus, notre Seigneur, qui m’a fortifié, de ce qu’il m’a estimé fidèle, m’ayant établi dans le service, ◊ 13 moi qui auparavant étais un blasphémateur, et un persécuteur, et un outrageux ; mais miséricorde m’a été faite, parce que j’ai agi dans l’ignorance, dans l’incrédulité ; ◊ 14 et la grâce de notre Seigneur a surabondé avec la foi et l’amour qui est dans le christ Jésus. ◊ 15 Cette parole est certaine et digne de toute acceptation, que le christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont moi je suis le premier. ◊ 16 Mais miséricorde m’a été faite, à cause de ceci, [savoir] afin qu’en moi, le premier, Jésus Christ montrât toute sa patience, afin que je fusse un exemple de ceux qui viendront à croire en lui pour la vie éternelle. ◊ 17 Or, qu’au roi des siècles, l’incorruptible, invisible, seul Dieu, soit honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen.
◊ 18 Je te confie cette ordonnance, [mon] enfant Timothée, selon les prophéties qui ont été précédemment faites à ton sujet, afin que par elles tu combattes le bon combat, ◊ 19 gardant la foi et une bonne conscience, que quelques-uns ayant rejetée, ils ont fait naufrage quant à la foi ; ◊ 20 du nombre desquels sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne pas blasphémer.
1 Rois 13 ◊ 1 Et voici, un homme de Dieu vint de Juda, par la parole de l’Éternel, à Béthel, et Jéroboam se tenait près de l’autel pour faire fumer l’encens. ◊ 2 Et il cria contre l’autel, par la parole de l’Éternel, et dit : Autel, autel ! ainsi dit l’Éternel : Voici, un fils naîtra à la maison de David ; son nom sera Josias, et il offrira sur toi les sacrificateurs des hauts lieux qui font fumer de l’encens sur toi, et on brûlera sur toi des ossements d’hommes. ◊ 3 Et il donna en ce même jour un signe, disant : C’est ici le signe que l’Éternel a parlé : Voici, l’autel se fendra, et la cendre qui est dessus sera répandue. ◊ 4 Et il arriva, comme le roi entendait la parole de l’homme de Dieu qu’il cria contre l’autel de Béthel, que Jéroboam étendit sa main de dessus l’autel, disant : Saisissez-le ! Et sa main, qu’il avait étendue contre lui, sécha, et il ne put la ramener à lui. ◊ 5 Et l’autel se fendit et la cendre fut répandue de dessus l’autel, selon le signe que l’homme de Dieu avait donné par la parole de l’Éternel. ◊ 6 Et le roi répondit et dit à l’homme de Dieu : Implore, je te prie, l’Éternel, ton Dieu, et prie pour moi, afin que ma main me soit rendue. Et l’homme de Dieu implora l’Éternel, et la main du roi lui fut rendue et fut comme auparavant. ◊ 7 Et le roi dit à l’homme de Dieu : Viens avec moi à la maison, et rafraîchis-toi, et je te donnerai un présent. ◊ 8 Et l’homme de Dieu dit au roi : Quand tu me donnerais la moitié de ta maison, je n’irais pas avec toi ; et je ne mangerai pas de pain et je ne boirai pas d’eau dans ce lieu. ◊ 9 Car il m’est ainsi commandé par la parole de l’Éternel, disant : Tu ne mangeras pas de pain, et tu ne boiras pas d’eau, et tu ne t’en retourneras point par le chemin par lequel tu es allé. ◊ 10 Et il s’en alla par un autre chemin ; il ne s’en retourna point par le chemin par lequel il était venu à Béthel.
◊ 11 Et un certain vieux prophète habitait Béthel ; et ses fils vinrent et lui racontèrent toute l’œuvre que l’homme de Dieu avait faite ce jour-là à Béthel ; les paroles qu’il avait dites au roi, ils les rapportèrent aussi à leur père. ◊ 12 Et leur père leur dit : Par quel chemin s’en est-il allé ? Et ses fils avaient vu le chemin par lequel s’en était allé l’homme de Dieu qui venait de Juda. ◊ 13 Et il dit à ses fils : Sellez-moi l’âne ; et ils lui sellèrent l’âne, et il monta dessus. ◊ 14 Et il s’en alla après l’homme de Dieu, et le trouva assis sous un térébinthe ; et il lui dit : Es-tu l’homme de Dieu qui est venu de Juda ? Et il dit : C’est moi. ◊ 15 Et il lui dit : Viens avec moi à la maison, et mange du pain. ◊ 16 Et il dit : Je ne puis retourner avec toi ni entrer avec toi, et je ne mangerai pas de pain et je ne boirai pas d’eau avec toi dans ce lieu. ◊ 17 Car il m’a été dit par la parole de l’Éternel : Tu n’y mangeras pas de pain, et tu n’y boiras pas d’eau ; tu ne retourneras pas, en t’en allant, par le chemin par lequel tu es venu. ◊ 18 Et il lui dit : Moi aussi je suis prophète comme toi, et un ange m’a parlé par la parole de l’Éternel, disant : Fais-le revenir avec toi à ta maison, et qu’il mange du pain et boive de l’eau. Il lui mentait. ◊ 19 Et il retourna avec lui, et mangea du pain dans sa maison, et but de l’eau.
◊ 20 Et il arriva, comme ils étaient assis à table, que la parole de l’Éternel vint au prophète qui l’avait ramené ; ◊ 21 et il cria à l’homme de Dieu qui était venu de Juda, disant : Ainsi dit l’Éternel : Parce que tu as été rebelle à la parole de l’Éternel, et que tu n’as pas gardé le commandement que l’Éternel, ton Dieu, t’avait commandé, ◊ 22 et que tu es retourné, et que tu as mangé du pain et que tu as bu de l’eau dans le lieu dont il t’avait été dit : Tu n’y mangeras pas de pain et tu n’y boiras pas d’eau, ton cadavre n’entrera pas dans le sépulcre de tes pères.
◊ 23 Et après qu’il eut mangé du pain et après qu’il eut bu, il arriva qu’il sella l’âne pour lui, pour le prophète qu’il avait ramené. ◊ 24 Et il s’en alla ; et un lion le trouva sur le chemin, et le tua. Et son cadavre était jeté sur le chemin, et l’âne se tenait à côté de lui, le lion aussi se tenait à côté du cadavre. ◊ 25 Et voici, des hommes passaient, et ils virent le cadavre jeté sur le chemin, et le lion se tenant à côté du cadavre ; et ils vinrent et le dirent dans la ville dans laquelle habitait le vieux prophète. ◊ 26 Et le prophète qui l’avait ramené du chemin l’apprit, et il dit : C’est l’homme de Dieu qui a été rebelle à la parole de l’Éternel, et l’Éternel l’a livré au lion qui l’a déchiré et l’a tué, selon la parole de l’Éternel qu’il lui avait dite.
◊ 27 Et il parla à ses fils, disant : Sellez-moi l’âne ; et ils le sellèrent. ◊ 28 Et il s’en alla, et trouva le cadavre jeté sur le chemin, et l’âne et le lion se tenant à côté du cadavre ; le lion n’avait pas mangé le cadavre ni déchiré l’âne. ◊ 29 Et le prophète releva le cadavre de l’homme de Dieu, et le mit sur l’âne, et le ramena ; et le vieux prophète entra dans la ville pour mener deuil, et pour l’enterrer. ◊ 30 Et il déposa son cadavre dans son propre sépulcre — et on mena deuil sur lui, — [disant] : Hélas, mon frère ! ◊ 31 Et, après l’avoir enterré, il parla à ses fils, disant : Quand je mourrai, vous m’enterrerez dans le sépulcre où l’homme de Dieu est enterré ; placez mes os à côté de ses os. ◊ 32 Car la parole qu’il a criée, par la parole de l’Éternel, contre l’autel qui est à Béthel et contre toutes les maisons des hauts lieux qui sont dans les villes de Samarie, arrivera certainement.
◊ 33 Après cela, Jéroboam ne revint pas de sa mauvaise voie ; et il établit encore, d’entre toutes les classes du peuple, des sacrificateurs des hauts lieux. Quiconque le désirait, il le consacrait, et il devenait sacrificateur des hauts lieux. ◊ 34 Et par cela il y eut du péché sur la maison de Jéroboam, pour l’exterminer et pour la détruire de dessus la face de la terre.
Hébreux 13 ◊ 1 Que l’amour fraternel demeure. ◊ 2 N’oubliez pas l’hospitalité ; car par elle quelques-uns, à leur insu, ont logé des anges. ◊ 3 Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez liés avec eux, de ceux qui sont maltraités, comme étant vous-mêmes aussi dans le corps. ◊ 4 Que le mariage soit [tenu] en honneur à tous égards, et le lit sans souillure ; mais Dieu jugera les fornicateurs et les adultères. ◊ 5 Que votre conduite soit sans avarice, étant contents de ce que vous avez présentement ; car lui-même a dit : « Je ne te laisserai point et je ne t’abandonnerai point » ; ◊ 6 en sorte que, pleins de confiance, nous disions : « Le *Seigneur est mon aide et je ne craindrai point : que me fera l’homme ? ».
◊ 7 Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et, considérant l’issue de leur conduite, imitez leur foi.
◊ 8 Jésus Christ est le même, hier, et aujourd’hui, et éternellement. ◊ 9 Ne soyez pas séduits par des doctrines diverses et étrangères, car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce, non par les viandes, lesquelles n’ont pas profité à ceux qui y ont marché. ◊ 10 Nous avons un autel dont ceux qui servent le tabernacle n’ont pas le droit de manger ; ◊ 11 car les corps des animaux dont le sang est porté, pour le péché, dans les lieux saints, par le souverain sacrificateur, sont brûlés hors du camp. ◊ 12 C’est pourquoi aussi Jésus, afin qu’il sanctifiât le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte. ◊ 13 Ainsi donc, sortons vers lui hors du camp, portant son opprobre ; ◊ 14 car nous n’avons pas ici de cité permanente, mais nous recherchons celle qui est à venir. ◊ 15 Offrons donc, par lui, sans cesse à Dieu un sacrifice de louanges, c’est-à-dire le fruit des lèvres qui confessent son nom. ◊ 16 Mais n’oubliez pas la bienfaisance, et de faire part de vos biens, car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices.
◊ 17 Obéissez à vos conducteurs et soyez soumis, car ils veillent pour vos âmes, comme ayant à rendre compte ; afin qu’ils fassent cela avec joie, et non en gémissant, car cela ne vous serait pas profitable.
◊ 18 Priez pour nous, car nous croyons que nous avons une bonne conscience, désirant de nous bien conduire en toutes choses. ◊ 19 Mais je vous prie d’autant plus instamment de faire cela, afin que je vous sois rendu plus tôt.
◊ 20 Or le Dieu de paix qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, dans [la puissance du] sang de l’alliance éternelle, notre seigneur Jésus, ◊ 21 vous rende accomplis en toute bonne œuvre pour faire sa volonté, faisant en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen.
◊ 22 Or je vous exhorte, frères, à supporter la parole d’exhortation, car ce n’est qu’en peu de mots que je vous ai écrit.
◊ 23 Sachez que notre frère Timothée a été mis en liberté : s’il vient bientôt, je vous verrai avec lui. ◊ 24 Saluez tous vos conducteurs et tous les saints. Ceux d’Italie vous saluent. ◊ 25 Que la grâce soit avec vous tous ! Amen.
Psaumes 23 Psaume de David.
◊ 1 L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien.
◊ 2 Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me mène à des eaux paisibles.
◊ 3 Il restaure mon âme ; il me conduit dans des sentiers de justice, à cause de son nom.
◊ 4 * Même quand je marcherais par la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrai aucun mal ; car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton, ce sont eux qui me consolent.
◊ 5 Tu dresses devant moi une table, en la présence de mes ennemis ; tu as oint ma tête d’huile, ma coupe est comble.
◊ 6 * Oui, la bonté et la gratuité me suivront tous les jours de ma vie, et mon habitation sera dans la maison de l’Éternel pour de longs jours.
1 Jean 1 ◊ 1 Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de la vie ◊ 2 (et la vie a été manifestée ; et nous avons vu, et nous déclarons, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée) ; ◊ 3 ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous aussi vous ayez communion avec nous : or notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ. ◊ 4 Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit accomplie.
◊ 5 Et c’est ici le message que nous avons entendu de lui et que nous vous annonçons, [savoir] que Dieu est lumière et qu’il n’y a en lui aucunes ténèbres.
◊ 6 Si nous disons que nous avons communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas la vérité ; ◊ 7 mais si nous marchons dans la lumière, comme lui-même est dans la lumière, nous avons communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché.
◊ 8 Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous.
◊ 9 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité.
◊ 10 Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur et sa parole n’est pas en nous.
Jean 21 ◊ 1 Après ces choses, Jésus se manifesta encore aux disciples près de la mer de Tibérias ; et il se manifesta ainsi : ◊ 2 Simon Pierre, et Thomas, appelé Didyme, et Nathanaël de Cana de Galilée, et les [fils] de Zébédée, et deux autres de ses disciples étaient ensemble. ◊ 3 Simon Pierre leur dit : Je m’en vais pêcher. Ils lui disent : Nous allons aussi avec toi. Ils sortirent, et montèrent dans la nacelle : et cette nuit-là ils ne prirent rien. ◊ 4 Et le matin venant déjà, Jésus se tint sur le rivage ; les disciples toutefois ne savaient pas que ce fût Jésus. ◊ 5 Jésus donc leur dit : Enfants, avez-vous quelque chose à manger ? Ils lui répondirent : Non. ◊ 6 Et il leur dit : Jetez le filet au côté droit de la nacelle, et vous trouverez. Ils le jetèrent donc, et ils ne pouvaient plus le tirer, à cause de la multitude des poissons. ◊ 7 Ce disciple donc que Jésus aimait, dit à Pierre : C’est le Seigneur. Simon Pierre donc, ayant entendu que c’était le Seigneur, ceignit sa robe de dessus, car il était nu, et se jeta dans la mer. ◊ 8 Et les autres disciples vinrent dans la petite nacelle (car ils n’étaient pas loin de terre, mais à environ deux cents coudées), traînant le filet de poissons. ◊ 9 Quand ils furent donc descendus à terre, ils voient là de la braise, et du poisson mis dessus, et du pain. ◊ 10 Jésus leur dit : Apportez quelques-uns des poissons que vous venez de prendre. ◊ 11 Simon Pierre monta, et tira le filet à terre, plein de cent cinquante-trois gros poissons ; et quoiqu’il y en eût tant, le filet n’avait pas été déchiré. ◊ 12 Jésus leur dit : Venez, dînez. Et aucun des disciples n’osait lui demander : Qui es-tu ? sachant que c’était le Seigneur. ◊ 13 Jésus vient et prend le pain, et le leur donne, et de même le poisson. ◊ 14 Ce fut là la troisième fois déjà que Jésus fut manifesté aux disciples, après qu’il fut ressuscité d’entre les morts.
◊ 15 Lors donc qu’ils eurent dîné, Jésus dit à Simon Pierre : Simon, [fils] de Jonas, m’aimes-tu plus que [ne font] ceux-ci ? Il lui dit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Il lui dit : Pais mes agneaux. ◊ 16 Il lui dit encore une seconde fois : Simon, [fils] de Jonas, m’aimes-tu ? Il lui dit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Il lui dit : Sois berger de mes brebis. ◊ 17 Il lui dit pour la troisième fois : Simon, [fils] de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu’il lui disait pour la troisième fois : M’aimes-tu ? Et il lui dit : Seigneur, tu connais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis. ◊ 18 En vérité, en vérité, je te dis : Quand tu étais jeune, tu te ceignais, et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras devenu vieux, tu étendras les mains, et un autre te ceindra, et te conduira où tu ne veux pas. ◊ 19 Or il dit cela pour indiquer de quelle mort il glorifierait Dieu. Et quand il eut dit cela, il lui dit : Suis-moi. ◊ 20 Pierre, se retournant, voit suivre le disciple que Jésus aimait, qui aussi, durant le souper, s’était penché sur sa poitrine, et avait dit : Seigneur, lequel est celui qui te livrera ? ◊ 21 Pierre, le voyant, dit à Jésus : Seigneur, et celui-ci, — que [lui arrivera-t-il] ? ◊ 22 Jésus lui dit : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. ◊ 23 Cette parole donc se répandit parmi les frères, que ce disciple-là ne mourrait pas. Et Jésus ne lui avait pas dit qu’il ne mourrait pas, mais : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ?
◊ 24 C’est ce disciple-là qui rend témoignage de ces choses, et qui a écrit ces choses, et nous savons que son témoignage est vrai. ◊ 25 Et il y a aussi plusieurs autres choses que Jésus a faites, lesquelles, si elles étaient écrites une à une, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qui seraient écrits.
Genèse 33 ◊ 1 Et Jacob leva ses yeux, et regarda ; et voici, Ésaü venait, et quatre cents hommes avec lui. Et il partagea les enfants entre Léa et Rachel et les deux servantes. ◊ 2 Et il mit à la tête les servantes et leurs enfants, et puis Léa et ses enfants, et puis Rachel et Joseph. ◊ 3 Et il passa devant eux, et se prosterna en terre par sept fois, jusqu’à ce qu’il fût proche de son frère. ◊ 4 Et Ésaü courut à sa rencontre, et l’embrassa, et se jeta à son cou, et le baisa ; et ils pleurèrent. ◊ 5 Et il leva ses yeux, et vit les femmes et les enfants, et dit : Que te sont-ils, ceux-là ? Et il dit : Ce sont les enfants que Dieu a donnés à ton serviteur. ◊ 6 Et les servantes s’approchèrent, elles et leurs enfants, et se prosternèrent. ◊ 7 Et Léa aussi s’approcha avec ses enfants, et ils se prosternèrent ; et ensuite Joseph et Rachel s’approchèrent, et se prosternèrent. ◊ 8 Et il dit : Que veux-tu avec tout ce camp que j’ai rencontré ? Et il dit : C’est pour trouver grâce aux yeux de mon seigneur. ◊ 9 Et Ésaü dit : J’ai [de tout] en abondance, mon frère ; que ce qui est à toi soit à toi. ◊ 10 Et Jacob dit : Non, je te prie ; si j’ai trouvé grâce à tes yeux, prends mon présent de ma main, car c’est pour cela que j’ai vu ta face comme si j’avais vu la face de Dieu, et que tu m’as accueilli favorablement. ◊ 11 Prends, je te prie, mon présent qui t’a été amené ; car Dieu a usé de grâce envers moi, et j’ai de tout. Et il le pressa, et il le prit. ◊ 12 Et [Ésaü] dit : Partons et allons-nous-en, et je marcherai devant toi. ◊ 13 Et [Jacob] lui dit : Mon seigneur sait que les enfants sont délicats, et que je suis chargé de menu et de gros bétail qui allaite ; et si on les presse un seul jour, ils mourront — tout le troupeau. ◊ 14 Que mon seigneur, je te prie, passe devant son serviteur ; et moi je cheminerai tout doucement au pas de ce bétail qui est devant moi, et au pas des enfants, jusqu’à ce que j’arrive auprès de mon seigneur, à Séhir. ◊ 15 Et Ésaü dit : Je te prie, que je laisse avec toi quelques-uns des gens qui sont avec moi. Et il dit : Pourquoi cela ? Que je trouve grâce aux yeux de mon seigneur ! ◊ 16 Et Ésaü s’en retourna ce jour-là, par son chemin, à Séhir.
◊ 17 * Et Jacob s’en alla à Succoth, et bâtit une maison pour lui, et fit des cabanes pour son bétail : c’est pourquoi on appela le nom du lieu Succoth.
◊ 18 Et Jacob arriva en paix à la ville de Sichem, qui est dans le pays de Canaan, comme il venait de Paddan-Aram ; et il campa en face de la ville. ◊ 19 Et il acheta de la main des fils de Hamor, père de Sichem, pour cent kesitas, la portion du champ où il avait dressé sa tente ; ◊ 20 et il dressa là un autel et l’appela El-Élohé-Israël.
Genèse 35 ◊ 1 * Et Dieu dit à Jacob : Lève-toi, monte à Béthel, et habite là, et fais-y un autel au *Dieu qui t’apparut comme tu t’enfuyais de devant la face d’Ésaü, ton frère. ◊ 2 Et Jacob dit à sa maison et à tous ceux qui étaient avec lui : Ôtez les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, et purifiez-vous, et changez vos vêtements ; ◊ 3 et nous nous lèverons, et nous monterons à Béthel, et je ferai là un autel à *Dieu, qui m’a répondu au jour de ma détresse, et qui a été avec moi dans le chemin où j’ai marché. ◊ 4 Et ils donnèrent à Jacob tous les dieux étrangers qui étaient en leurs mains, et les anneaux qui étaient à leurs oreilles, et Jacob les cacha sous le térébinthe qui était près de Sichem. ◊ 5 Et ils partirent ; et la frayeur de Dieu fut sur les villes qui les entouraient, et on ne poursuivit pas les fils de Jacob.
◊ 6 Et Jacob vint à Luz (c’est Béthel), qui est dans le pays de Canaan, lui et tout le peuple qui était avec lui ; ◊ 7 et il bâtit là un autel, et il appela le lieu El-Béthel ; car c’est là que Dieu s’était révélé à lui comme il s’enfuyait de devant la face de son frère. ◊ 8 Et Debora, la nourrice de Rebecca, mourut ; et elle fut enterrée au-dessous de Béthel, sous un chêne dont le nom fut appelé Allon-Bacuth.
◊ 9 Et Dieu apparut encore à Jacob, à son retour de Paddan-Aram, et le bénit ; ◊ 10 et Dieu lui dit : Ton nom est Jacob ; ton nom ne sera plus appelé Jacob, mais Israël sera ton nom. Et il appela son nom Israël. ◊ 11 Et Dieu lui dit : Je suis le *Dieu Tout-puissant ; fructifie et multiplie ; une nation, et une multitude de nations, proviendra de toi ; et des rois sortiront de tes reins. ◊ 12 Et le pays que j’ai donné à Abraham et à Isaac, je te le donnerai, et je donnerai le pays à ta semence après toi. ◊ 13 Et Dieu monta d’auprès de lui, dans le lieu où il avait parlé avec lui. ◊ 14 Et Jacob érigea une stèle au lieu où il avait parlé avec lui, une stèle de pierre, et il répandit dessus une libation, et y versa de l’huile. ◊ 15 Et Jacob appela le nom du lieu où Dieu avait parlé avec lui Béthel.
◊ 16 Et ils partirent de Béthel ; et il y avait encore quelque espace de pays pour arriver à Éphrath, et Rachel enfanta, et elle eut un enfantement pénible. ◊ 17 Et comme elle était en grand travail pour enfanter, la sage-femme lui dit : Ne crains point, car tu as ici encore un fils. ◊ 18 Et il arriva, comme son âme s’en allait (car elle mourut), qu’elle appela le nom du fils Ben-oni ; et son père l’appela Benjamin. ◊ 19 Et Rachel mourut ; et elle fut enterrée au chemin d’Éphrath, qui est Bethléhem. ◊ 20 Et Jacob érigea une stèle sur son sépulcre : c’est la stèle du sépulcre de Rachel, jusqu’à aujourd’hui.
◊ 21 Et Israël partit, et dressa sa tente au-delà de Migdal-Éder. ◊ 22 Et il arriva, pendant qu’Israël demeurait dans ce pays-là, que Ruben alla et coucha avec Bilha, concubine de son père ; et Israël l’apprit.
◊ 23 Et les fils de Jacob étaient douze. Les fils de Léa : Ruben, premier-né de Jacob, et Siméon, et Lévi, et Juda, et Issacar, et Zabulon ; ◊ 24 les fils de Rachel : Joseph et Benjamin ; ◊ 25 et les fils de Bilha, la servante de Rachel : Dan et Nephthali ; ◊ 26 et les fils de Zilpa, la servante de Léa : Gad et Aser. Ce sont là les fils de Jacob, qui lui naquirent à Paddan-Aram.
◊ 27 Et Jacob vint vers Isaac, son père, à Mamré, à Kiriath-Arba, qui est Hébron, où Abraham et Isaac avaient séjourné. ◊ 28 Et les jours d’Isaac furent cent quatre-vingts ans. ◊ 29 Et Isaac expira et mourut, et fut recueilli vers ses peuples, âgé et rassasié de jours ; et Ésaü et Jacob, ses fils, l’enterrèrent.
1 Corinthiens 11 ◊ 1 Soyez mes imitateurs, comme moi aussi je le suis de Christ.
◊ 2 Or je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi en toutes choses, et de ce que vous gardez les enseignements, comme je vous les ai donnés. ◊ 3 Mais je veux que vous sachiez que le chef de tout homme, c’est le Christ, et que le chef de la femme, c’est l’homme, et que le chef du Christ, c’est Dieu. ◊ 4 Tout homme qui prie ou qui prophétise en ayant [quelque chose] sur la tête, déshonore sa tête ; ◊ 5 et toute femme qui prie ou qui prophétise, la tête découverte, déshonore sa tête, car c’est la même chose qu’une femme qui serait rasée. ◊ 6 Car si la femme n’est pas couverte, qu’on lui coupe aussi les cheveux. Mais s’il est déshonnête pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle soit couverte. ◊ 7 Car l’homme, étant l’image et la gloire de Dieu, ne doit pas se couvrir la tête ; mais la femme est la gloire de l’homme. ◊ 8 Car l’homme ne procède pas de la femme, mais la femme de l’homme ; ◊ 9 car aussi l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme à cause de l’homme. ◊ 10 C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête [une marque de l’]autorité [à laquelle elle est soumise]. ◊ 11 Toutefois, ni la femme n’est sans l’homme, ni l’homme sans la femme, dans le Seigneur ; ◊ 12 car comme la femme procède de l’homme, ainsi aussi l’homme est par la femme ; mais toutes choses procèdent de Dieu. ◊ 13 Jugez-en en vous-mêmes : est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être couverte ? ◊ 14 La nature même ne vous enseigne-t-elle pas que, si un homme a une longue chevelure, c’est un déshonneur pour lui ? ◊ 15 Mais si une femme a une longue chevelure, c’est une gloire pour elle, parce que la chevelure lui est donnée en guise de voile. ◊ 16 Mais si quelqu’un paraît vouloir contester, nous, nous n’avons pas une telle coutume, ni les assemblées de Dieu.
◊ 17 Or, en prescrivant ceci, je ne [vous] loue pas, — c’est que vous vous réunissez, non pas pour votre profit, mais à votre détriment. ◊ 18 Car d’abord, quand vous vous réunissez en assemblée, j’entends dire qu’il y a des divisions parmi vous, et je le crois en partie ; ◊ 19 car il faut aussi qu’il y ait des sectes parmi vous, afin que ceux qui sont approuvés soient manifestes parmi vous.
◊ 20 Quand donc vous vous réunissez ensemble, ce n’est pas manger la cène dominicale : ◊ 21 car lorsqu’on mange, chacun prend par avance son propre souper, et l’un a faim, et l’autre s’enivre. ◊ 22 N’avez-vous donc pas des maisons pour manger et pour boire ? Ou méprisez-vous l’assemblée de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? En cela, je ne vous loue pas. ◊ 23 Car moi, j’ai reçu du Seigneur ce qu’aussi je vous ai enseigné : c’est que le seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain, ◊ 24 et après avoir rendu grâces, il le rompit et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi ». ◊ 25 De même [il prit] la coupe aussi, après le souper, en disant : « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang : faites ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi ». ◊ 26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne. ◊ 27 Ainsi quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement sera coupable à l’égard du corps et du sang du Seigneur. ◊ 28 Mais que chacun s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ; ◊ 29 car celui qui mange et qui boit, mange et boit un jugement contre lui-même, ne distinguant pas le corps. ◊ 30 C’est pour cela que plusieurs sont faibles et malades parmi vous, et qu’un assez grand nombre dorment. ◊ 31 Mais si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. ◊ 32 Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde. ◊ 33 Ainsi, mes frères, quand vous vous réunissez pour manger, attendez-vous l’un l’autre ; ◊ 34 si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour être jugés. Or, quant aux autres points, je les réglerai quand j’irai [vers vous].
Jean 4 ◊ 1 Quand donc le Seigneur connut que les pharisiens avaient entendu dire : Jésus fait et baptise plus de disciples que Jean ◊ 2 (toutefois Jésus lui-même ne baptisait pas, mais ses disciples), ◊ 3 il quitta la Judée, et s’en alla encore en Galilée. ◊ 4 Et il fallait qu’il traversât la Samarie. ◊ 5 Il vient donc à une ville de la Samarie, nommée Sichar, près de la terre que Jacob donna à Joseph son fils. ◊ 6 Et il y avait là une fontaine de Jacob. Jésus donc, étant lassé du chemin, se tenait là assis sur la fontaine ; c’était environ la sixième heure. ◊ 7 Une femme de la Samarie vient pour puiser de l’eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire ◊ 8 (car ses disciples s’en étaient allés à la ville pour acheter des vivres). ◊ 9 La femme samaritaine lui dit donc : Comment toi qui es Juif, me demandes-tu à boire à moi qui suis une femme samaritaine ? (Car les Juifs n’ont point de relations avec les Samaritains.) ◊ 10 Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, toi, tu lui eusses demandé, et il t’eût donné de l’eau vive. ◊ 11 La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où as-tu donc cette eau vive ? ◊ 12 Es-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné le puits ; et lui-même en a bu, et ses fils, et son bétail ? ◊ 13 Jésus répondit et lui dit : Quiconque boit de cette eau-ci aura de nouveau soif ; ◊ 14 mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, moi, n’aura plus soif à jamais ; mais l’eau que je lui donnerai, sera en lui une fontaine d’eau jaillissant en vie éternelle. ◊ 15 La femme lui dit : Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie pas soif et que je ne vienne pas ici pour puiser. ◊ 16 Jésus lui dit : Va, appelle ton mari, et viens ici. ◊ 17 La femme répondit et dit : Je n’ai pas de mari. Jésus lui dit : Tu as bien dit : Je n’ai pas de mari ; ◊ 18 car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; en cela tu as dit vrai. ◊ 19 La femme lui dit : Seigneur, je vois que tu es un prophète. ◊ 20 Nos pères ont adoré sur cette montagne-ci, et vous, vous dites qu’à Jérusalem est le lieu où il faut adorer. ◊ 21 Jésus lui dit : Femme, crois-moi : l’heure vient que vous n’adorerez le Père, ni sur cette montagne, ni à Jérusalem. ◊ 22 Vous, vous adorez, vous ne savez quoi ; nous, nous savons ce que nous adorons ; car le salut vient des Juifs. ◊ 23 Mais l’heure vient, et elle est maintenant, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent. ◊ 24 Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité. ◊ 25 La femme lui dit : Je sais que le Messie qui est appelé le Christ, vient ; quand celui-là sera venu, il nous fera connaître toutes choses. ◊ 26 Jésus lui dit : Je le suis, moi qui te parle. ◊ 27 Et là-dessus ses disciples vinrent ; et ils s’étonnaient de ce qu’il parlait avec une femme ; toutefois nul ne dit : Que lui demandes-tu ? ou, de quoi parles-tu avec elle ?
◊ 28 La femme donc laissa sa cruche et s’en alla à la ville, et dit aux hommes : ◊ 29 Venez, voyez un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; celui-ci n’est-il point le Christ ? ◊ 30 Ils sortirent de la ville, et ils venaient vers lui.
◊ 31 Mais pendant ce temps, les disciples le priaient, disant : Rabbi, mange. ◊ 32 Mais il leur dit : Moi, j’ai de la viande à manger que vous, vous ne connaissez pas. ◊ 33 Les disciples donc dirent entre eux : Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? ◊ 34 Jésus leur dit : Ma viande est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre. ◊ 35 Ne dites-vous pas, vous : Il y a encore quatre mois, et la moisson vient ? Voici, je vous dis : Levez vos yeux et regardez les campagnes ; car elles sont déjà blanches pour la moisson. ◊ 36 Celui qui moissonne reçoit un salaire et assemble du fruit en vie éternelle ; afin que, et celui qui sème et celui qui moissonne, se réjouissent ensemble. ◊ 37 Car en ceci est [vérifiée] la vraie parole : L’un sème, et un autre moissonne. ◊ 38 Moi, je vous ai envoyés moissonner ce à quoi vous n’avez pas travaillé ; d’autres ont travaillé, et vous, vous êtes entrés dans leur travail.
◊ 39 Or plusieurs des Samaritains de cette ville-là crurent en lui, à cause de la parole de la femme qui avait rendu témoignage : Il m’a dit tout ce que j’ai fait. ◊ 40 Quand donc les Samaritains furent venus vers lui, ils le priaient de demeurer avec eux ; et il demeura là deux jours. ◊ 41 Et beaucoup plus de gens crurent à cause de sa parole ; ◊ 42 et ils disaient à la femme : Ce n’est plus à cause de ton dire que nous croyons ; car nous-mêmes nous [l’]avons entendu, et nous connaissons que celui-ci est véritablement le Sauveur du monde.
◊ 43 Or, après les deux jours, il partit de là, et s’en alla en Galilée ; ◊ 44 car Jésus lui-même rendait témoignage qu’un prophète n’est pas honoré dans son propre pays. ◊ 45 Quand donc il fut venu en Galilée, les Galiléens le reçurent, ayant vu toutes les choses qu’il avait faites à Jérusalem pendant la fête ; car eux aussi allaient à la fête.
◊ 46 Il vint donc encore à Cana de Galilée, où il avait, de l’eau, fait du vin. Et il y avait à Capernaüm un seigneur de la cour, duquel le fils était malade ; ◊ 47 celui-ci, ayant ouï dire que Jésus était venu de la Judée en Galilée, s’en alla vers lui, et le pria de descendre et de guérir son fils ; car il allait mourir. ◊ 48 Jésus donc lui dit : Si vous ne voyez des signes et des prodiges, vous ne croirez point. ◊ 49 Le seigneur de la cour lui dit : Seigneur, descends avant que mon enfant meure. ◊ 50 Jésus lui dit : Va, ton fils vit. Et l’homme crut la parole que Jésus lui avait dite, et s’en alla. ◊ 51 Et, déjà comme il descendait, ses esclaves vinrent au-devant de lui, et lui rapportèrent que son fils vivait. ◊ 52 Alors il s’enquit d’eux à quelle heure il s’était trouvé mieux ; et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre l’a quitté. ◊ 53 Le père donc connut que c’était à cette heure-là à laquelle Jésus lui avait dit : Ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison. ◊ 54 Jésus fit encore ce second miracle, quand il fut venu de Judée en Galilée.
Apocalypse 2 ◊ 1 À l’ange de l’assemblée qui est à Éphèse, écris : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa droite, qui marche au milieu des sept lampes d’or :
◊ 2 Je connais tes œuvres, et ton travail, et ta patience, et que tu ne peux supporter les méchants ; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas, et tu les as trouvés menteurs ; ◊ 3 et tu as patience, et tu as supporté [des afflictions] pour mon nom, et tu ne t’es pas lassé ; ◊ 4 mais j’ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour. ◊ 5 Souviens-toi donc d’où tu es déchu, et repens-toi, et fais les premières œuvres ; autrement, je viens à toi et j’ôterai ta lampe de son lieu, à moins que tu ne te repentes. ◊ 6 Mais tu as ceci, que tu hais les œuvres des Nicolaïtes, lesquelles moi aussi je hais.
◊ 7 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. À celui qui vaincra, je lui donnerai de manger de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu.
◊ 8 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Smyrne, écris : Voici ce que dit le premier et le dernier, qui a été mort et qui a repris vie :
◊ 9 Je connais ta tribulation, et ta pauvreté (mais tu es riche), et l’outrage de ceux qui se disent être Juifs ; et ils ne le sont pas, mais ils sont la synagogue de Satan. ◊ 10 Ne crains en aucune manière les choses que tu vas souffrir. Voici, le diable va jeter [quelques-uns] d’entre vous en prison, afin que vous soyez éprouvés : et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de vie.
◊ 11 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. Celui qui vaincra n’aura point à souffrir de la seconde mort.
◊ 12 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Pergame, écris : Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë à deux tranchants :
◊ 13 Je sais où tu habites, là où est le trône de Satan ; et tu tiens ferme mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même dans les jours dans lesquels Antipas était mon fidèle témoin, qui a été mis à mort parmi vous, là où Satan habite. ◊ 14 Mais j’ai quelques choses contre toi : c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, lequel enseignait à Balac à jeter une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles et qu’ils commissent la fornication. ◊ 15 Ainsi tu en as, toi aussi, qui tiennent la doctrine des Nicolaïtes pareillement. ◊ 16 Repens-toi donc ; autrement je viens à toi promptement, et je combattrai contre eux par l’épée de ma bouche.
◊ 17 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. À celui qui vaincra, je lui donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc, et, sur le caillou, un nouveau nom écrit, que nul ne connaît, sinon celui qui le reçoit.
◊ 18 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Thyatire, écris : Voici ce que dit le Fils de Dieu, qui a ses yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l’airain brillant :
◊ 19 Je connais tes œuvres, et ton amour, et ta foi, et ton service, et ta patience, et tes dernières œuvres qui dépassent les premières. ◊ 20 Mais j’ai contre toi, que tu laisses faire la femme Jésabel qui se dit prophétesse ; et elle enseigne et égare mes esclaves [en les entraînant] à commettre la fornication et à manger des choses sacrifiées aux idoles. ◊ 21 Et je lui ai donné du temps afin qu’elle se repentît ; et elle ne veut pas se repentir de sa fornication. ◊ 22 Voici, je la jette sur un lit, et ceux qui commettent adultère avec elle, dans une grande tribulation, à moins qu’ils ne se repentent de ses œuvres ; ◊ 23 et je ferai mourir de mort ses enfants ; et toutes les assemblées connaîtront que c’est moi qui sonde les reins et les cœurs ; et je vous donnerai à chacun selon vos œuvres. ◊ 24 Mais à vous je dis, aux autres qui sont à Thyatire, autant qu’il y en a qui n’ont pas cette doctrine, qui n’ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils disent : je ne vous impose pas d’autre charge ; ◊ 25 mais seulement, ce que vous avez, tenez-le ferme jusqu’à ce que je vienne. ◊ 26 Et celui qui vaincra, et celui qui gardera mes œuvres jusqu’à la fin, — je lui donnerai autorité sur les nations ; ◊ 27 et il les paîtra avec une verge de fer, comme sont brisés les vases de poterie, selon que moi aussi j’ai reçu de mon Père ; ◊ 28 et je lui donnerai l’étoile du matin.
◊ 29 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées.
1 Timothée 4 ◊ 1 Or l’Esprit dit expressément qu’aux derniers temps quelques-uns apostasieront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs et à des enseignements de démons, ◊ 2 disant des mensonges par hypocrisie, ayant leur propre conscience cautérisée, ◊ 3 défendant de se marier, [prescrivant] de s’abstenir des viandes que Dieu a créées pour être prises avec action de grâces par les fidèles et par ceux qui connaissent la vérité ; ◊ 4 car toute créature de Dieu est bonne et il n’y en a aucune qui soit à rejeter, étant prise avec action de grâces, ◊ 5 car elle est sanctifiée par la parole de Dieu et par la prière. ◊ 6 En proposant ces choses aux frères, tu seras un bon serviteur du christ Jésus, nourri dans les paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as pleinement comprise. ◊ 7 Mais rejette les fables profanes et de vieilles femmes, et exerce-toi toi-même à la piété : ◊ 8 car l’exercice corporel est utile à peu de chose, mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de la vie qui est à venir. ◊ 9 Cette parole est certaine et digne de toute acceptation ; ◊ 10 car si nous travaillons et sommes dans l’opprobre, c’est parce que nous espérons dans le Dieu vivant qui est [le] conservateur de tous les hommes, spécialement des fidèles. ◊ 11 Ordonne ces choses et enseigne-les. ◊ 12 Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté. ◊ 13 Jusqu’à ce que je vienne, attache-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement. ◊ 14 Ne néglige pas le don de grâce qui est en toi, qui t’a été donné par prophétie avec l’imposition des mains du corps des anciens. ◊ 15 Occupe-toi de ces choses ; sois-y tout entier, afin que tes progrès soient évidents à tous. ◊ 16 Sois attentif à toi-même et à l’enseignement ; persévère dans ces choses, car en faisant ainsi tu te sauveras toi-même et ceux qui t’écoutent.
Actes 20 ◊ 1 Or, après que le tumulte eut cessé, Paul fit venir les disciples, et les ayant embrassés, il partit pour aller en Macédoine. ◊ 2 Et ayant traversé ces quartiers-là, et ayant beaucoup exhorté les [disciples], il vint en Grèce. ◊ 3 Et après qu’il y eut séjourné trois mois, les Juifs lui ayant dressé des embûches comme il allait s’embarquer pour la Syrie, on fut d’avis de s’en retourner par la Macédoine. ◊ 4 Et Sopater de Bérée, [fils] de Pyrrhus, l’accompagna jusqu’en Asie, et les Thessaloniciens Aristarque et Second, et Gaïus, et Timothée de Derbe, et Tychique et Trophime d’Asie. ◊ 5 Ceux-ci ayant pris les devants, nous attendirent en Troade. ◊ 6 Et pour nous, nous partîmes à force de voiles, de Philippes, après les jours des pains sans levain, et nous arrivâmes au bout de cinq jours auprès d’eux dans la Troade, et nous y séjournâmes sept jours.
◊ 7 Et le premier jour de la semaine, lorsque nous étions assemblés pour rompre le pain, Paul qui devait partir le lendemain, leur fit un discours, et il prolongea le discours jusqu’à minuit. ◊ 8 Or il y avait beaucoup de lampes dans la chambre haute où nous étions assemblés. ◊ 9 Et un jeune homme nommé Eutyche, qui était assis sur la fenêtre, accablé d’un profond sommeil, comme Paul prêchait très longuement, tomba, accablé par le sommeil, du troisième étage en bas, et fut relevé mort. ◊ 10 Mais Paul étant descendu, se pencha sur lui, et l’ayant embrassé, il dit : Ne soyez pas troublés, car son âme est en lui. ◊ 11 Et après qu’il fut remonté, et qu’il eut rompu le pain et mangé, et qu’il eut conversé longtemps jusqu’à l’aube, il partit. ◊ 12 Et ils amenèrent le jeune garçon vivant, et furent extrêmement consolés.
◊ 13 Or pour nous, ayant pris les devants sur un navire, nous fîmes voile vers Assos où nous devions prendre Paul à bord ; car il l’avait ainsi ordonné, étant dans l’intention d’aller lui-même à pied. ◊ 14 Et lorsqu’il nous eut rejoints à Assos, nous le prîmes à bord, et nous allâmes à Mitylène. ◊ 15 Et ayant fait voile de là, nous arrivâmes le lendemain à la hauteur de Chios ; et le jour suivant nous touchâmes à Samos ; et, nous étant arrêtés à Trogylle, nous vînmes le jour d’après à Milet ; ◊ 16 car Paul avait résolu de passer devant Éphèse, de manière à ne pas dépenser son temps en Asie ; car il se hâtait pour être, s’il lui était possible, le jour de la Pentecôte, à Jérusalem.
◊ 17 Or il envoya de Milet à Éphèse, et appela auprès de lui les anciens de l’assemblée ; ◊ 18 et quand ils furent venus vers lui, il leur dit : Vous savez de quelle manière je me suis conduit envers vous tout le temps, depuis le premier jour que je suis entré en Asie, ◊ 19 servant le Seigneur en toute humilité, et avec des larmes, et des épreuves qui me sont arrivées par les embûches des Juifs ; ◊ 20 comment je n’ai rien caché des choses qui étaient profitables, en sorte que je ne vous eusse pas prêché et enseigné publiquement et dans les maisons, ◊ 21 insistant et auprès des Juifs et auprès des Grecs sur la repentance envers Dieu et la foi en notre seigneur Jésus Christ. ◊ 22 Et maintenant, voici, étant lié dans mon esprit, je m’en vais à Jérusalem, ignorant les choses qui m’y doivent arriver, ◊ 23 sauf que l’Esprit Saint rend témoignage de ville en ville, me disant que des liens et de la tribulation m’attendent. ◊ 24 Mais je ne fais aucun cas de ma vie, [ni ne la tiens] pour précieuse à moi-même, pourvu que j’achève ma course, et le service que j’ai reçu du seigneur Jésus pour rendre témoignage à l’évangile de la grâce de Dieu. ◊ 25 Et maintenant, voici, moi je sais que vous tous, parmi lesquels j’ai passé en prêchant le royaume de Dieu, vous ne verrez plus mon visage. ◊ 26 C’est pourquoi je vous prends aujourd’hui à témoin, que je suis net du sang de tous ; ◊ 27 car je n’ai mis aucune réserve à vous annoncer tout le conseil de Dieu. ◊ 28 Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau au milieu duquel l’Esprit Saint vous a établis surveillants pour paître l’assemblée de Dieu, laquelle il a acquise par le sang de son propre [fils]. ◊ 29 Moi je sais qu’après mon départ il entrera parmi vous des loups redoutables qui n’épargneront pas le troupeau ; ◊ 30 et il se lèvera d’entre vous-mêmes des hommes qui annonceront des [doctrines] perverses pour attirer les disciples après eux. ◊ 31 C’est pourquoi veillez, vous souvenant que, durant trois ans, je n’ai cessé nuit et jour d’avertir chacun [de vous] avec larmes. ◊ 32 Et maintenant je vous recommande à Dieu, et à la parole de sa grâce, qui a la puissance d’édifier et de [vous] donner un héritage avec tous les sanctifiés. ◊ 33 Je n’ai convoité ni l’argent, ni l’or, ni la robe de personne. ◊ 34 Vous savez vous-mêmes que ces mains ont été employées pour mes besoins et pour les personnes qui étaient avec moi. ◊ 35 Je vous ai montré en toutes choses, qu’en travaillant ainsi il nous faut secourir les faibles, et nous souvenir des paroles du seigneur Jésus, qui lui-même a dit : Il est plus heureux de donner que de recevoir. ◊ 36 Et ayant dit ces choses, il se mit à genoux et pria avec eux tous. ◊ 37 Et ils versaient tous beaucoup de larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le couvraient de baisers, ◊ 38 étant surtout peinés de la parole qu’il avait dite, qu’ils ne verraient plus son visage. Et ils l’accompagnèrent au navire.
Osée 7 ◊ 1 Quand j’ai voulu guérir Israël, l’iniquité d’Éphraïm s’est découverte, et les méchancetés de Samarie ; car ils ont pratiqué la fausseté, et le voleur entre, [et] la troupe des brigands assaille dehors. ◊ 2 Et ils ne se sont pas dit dans leur cœur que je me souviens de toute leur méchanceté. Maintenant leurs méfaits les environnent, ils sont devant ma face. ◊ 3 Ils réjouissent le roi par leur méchanceté, et les princes par leurs mensonges. ◊ 4 Tous, ils commettent l’adultère, comme un four allumé par le boulanger, qui cesse de l’attiser depuis qu’il s’est mis à pétrir la pâte jusqu’à ce qu’elle ait levé. ◊ 5 Au jour de notre roi, les princes se sont rendus malades par l’ardeur du vin ; il a tendu sa main aux moqueurs. ◊ 6 Car ils ont appliqué leur cœur comme un four à leurs embûches : toute la nuit, leur boulanger dort ; le matin, il brûle comme un feu de flammes. ◊ 7 Ils sont tous ardents comme un four, et ils dévorent leurs juges : tous leurs rois sont tombés ; nul d’entre eux ne m’invoque.
◊ 8 Éphraïm s’est mêlé avec les peuples ; Éphraïm est un gâteau qu’on n’a pas retourné. ◊ 9 Des étrangers ont consumé sa force, et il ne le sait pas. Des cheveux gris sont aussi parsemés sur lui, et il ne le sait pas. ◊ 10 Et l’orgueil d’Israël témoigne en face contre lui, et ils ne se tournent pas vers l’Éternel, leur Dieu, et ils ne le recherchent pas malgré tout cela. ◊ 11 Éphraïm est devenu comme une colombe niaise, sans intelligence ; ils appellent l’Égypte, ils vont vers l’Assyrie. ◊ 12 Dès qu’ils iront, j’étendrai sur eux mon filet, je les ferai descendre comme les oiseaux des cieux. Je les châtierai selon que leur assemblée l’a entendu.
◊ 13 Malheur à eux, car ils se sont enfuis loin de moi ! Ruine sur eux, car ils se sont rebellés contre moi ! Et moi, je voulais les racheter, mais ils disent des mensonges contre moi ; ◊ 14 et ils n’ont pas crié à moi dans leur cœur, quand ils ont hurlé sur leurs lits. Ils se rassemblent pour du froment et du moût ; ils se sont retirés de moi. ◊ 15 Et moi, j’ai châtié ; j’ai fortifié leurs bras : et ils ont médité le mal contre moi ; ◊ 16 ils retournent, [mais] non au [Très]-Haut ; ils sont comme un arc trompeur. Leurs princes tomberont par l’épée, à cause de l’insolence de leur langue : cela fera d’eux un objet de risée dans le pays d’Égypte.
Nombres 21 ◊ 1 * Et le Cananéen, le roi d’Arad, qui habitait le midi, entendit qu’Israël venait par le chemin d’Atharim, et il combattit contre Israël, et lui emmena des prisonniers. ◊ 2 Et Israël fit un vœu à l’Éternel, et dit : Si tu livres ce peuple en ma main, je détruirai entièrement ses villes. ◊ 3 Et l’Éternel entendit la voix d’Israël, et [lui] livra les Cananéens ; et il les détruisit entièrement, ainsi que leurs villes. Et on appela le nom de ce lieu Horma.
◊ 4 Et ils partirent de la montagne de Hor, par le chemin de la mer Rouge, pour faire le tour du pays d’Édom ; et le cœur du peuple se découragea en chemin. ◊ 5 Et le peuple parla contre Dieu et contre Moïse : Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Égypte, pour mourir dans le désert ? car il n’y a pas de pain, et il n’y a pas d’eau, et notre âme est dégoûtée de ce pain misérable. ◊ 6 Et l’Éternel envoya parmi le peuple les serpents brûlants, et ils mordaient le peuple ; et, de ceux d’Israël, il mourut un grand peuple. ◊ 7 Et le peuple vint à Moïse, et dit : Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi ; prie l’Éternel qu’il retire de dessus nous les serpents. Et Moïse pria pour le peuple. ◊ 8 Et l’Éternel dit à Moïse : Fais-toi un [serpent] brûlant, et mets-le sur une perche ; et il arrivera que quiconque sera mordu, et le regardera, vivra. ◊ 9 Et Moïse fit un serpent d’airain, et le mit sur une perche ; et il arrivait que, lorsqu’un serpent avait mordu un homme, et qu’il regardait le serpent d’airain, il vivait.
◊ 10 Et les fils d’Israël partirent, et campèrent à Oboth. ◊ 11 Et ils partirent d’Oboth, et campèrent à Ijim-Abarim, dans le désert qui est vis-à-vis de Moab, vers le soleil levant. ◊ 12 De là ils partirent, et campèrent dans la vallée de Zéred. ◊ 13 De là ils partirent, et campèrent de l’autre côté de l’Arnon, qui est dans le désert, sortant des limites des Amoréens ; car l’Arnon est la frontière de Moab, entre Moab et l’Amoréen. ◊ 14 C’est pourquoi il est dit dans le livre des guerres de l’Éternel :
Vaheb en Supha, et les rivières de l’Arnon ;
◊ 15 Et le cours des rivières, qui tend vers l’habitation d’Ar,
Et qui s’appuie sur la frontière de Moab.
◊ 16 Et de là [ils vinrent] à Beër. C’est là le puits au sujet duquel l’Éternel dit à Moïse : Assemble le peuple, et je leur donnerai de l’eau. ◊ 17 Alors Israël chanta ce cantique :
Monte, puits ! Chantez-lui :
◊ 18 Puits, que des princes ont creusé, que les hommes nobles du peuple, avec le législateur, ont creusé avec leurs bâtons !
◊ 19 Et du désert, [ils vinrent] à Matthana ; et de Matthana, à Nakhaliel ; et de Nakhaliel, à Bamoth ; ◊ 20 et de Bamoth, à la vallée qui est dans les champs de Moab, au sommet du Pisga, qui se montre au-dessus de la surface du désert.
◊ 21 Et Israël envoya des messagers à Sihon, roi des Amoréens, disant : ◊ 22 Je passerai par ton pays : nous ne nous détournerons pas dans les champs, ni dans les vignes ; nous ne boirons pas l’eau de tes puits ; nous marcherons par le chemin du roi, jusqu’à ce que nous ayons passé tes limites. ◊ 23 Mais Sihon ne permit pas à Israël de passer par ses limites ; et Sihon rassembla tout son peuple, et sortit à la rencontre d’Israël, au désert, et vint à Jahats et combattit contre Israël. ◊ 24 Et Israël le frappa par le tranchant de l’épée, et prit possession de son pays depuis l’Arnon jusqu’au Jabbok, jusqu’aux fils d’Ammon ; car la frontière des fils d’Ammon était forte. ◊ 25 Et Israël prit toutes ces villes, et Israël habita dans toutes les villes des Amoréens, à Hesbon et dans tous les villages de son ressort. ◊ 26 Car Hesbon était la ville de Sihon, roi des Amoréens ; et il avait fait la guerre au précédent roi de Moab, et avait pris de sa main tout son pays jusqu’à l’Arnon. ◊ 27 C’est pourquoi les poètes disent :
Venez à Hesbon ; que la ville de Sihon soit bâtie et établie ;
◊ 28 Car un feu est sorti de Hesbon, une flamme, de la cité de Sihon ; il a dévoré Ar de Moab, les seigneurs des hauts lieux de l’Arnon.
◊ 29 Malheur à toi, Moab ! tu es perdu, peuple de Kemosh ! Il a livré ses fils qui avaient échappé, et ses filles, à la captivité, à Sihon, roi des Amoréens.
◊ 30 Nous avons tiré contre eux ; Hesbon est périe jusqu’à Dibon ; et nous avons dévasté jusqu’à Nophakh,… avec du feu jusqu’à Médeba.
◊ 31 Et Israël habita dans le pays des Amoréens.
◊ 32 Et Moïse envoya pour explorer Jahzer ; et ils prirent les villages de son ressort, et en dépossédèrent les Amoréens qui y étaient. ◊ 33 Puis ils se tournèrent et montèrent par le chemin de Basan ; et Og, le roi de Basan, sortit à leur rencontre, lui et tout son peuple, à Édréhi, pour livrer bataille. ◊ 34 Et l’Éternel dit à Moïse : Ne le crains pas, car je l’ai livré en ta main, lui et tout son peuple, et son pays ; et tu lui feras comme tu as fait à Sihon, roi des Amoréens, qui habitait à Hesbon. ◊ 35 Et ils le frappèrent, lui et ses fils, et tout son peuple, jusqu’à ne pas lui laisser un réchappé ; et ils prirent possession de son pays.
Colossiens 4 ◊ 1 Maîtres, accordez à vos esclaves ce qui est juste et équitable, sachant que vous aussi vous avez un maître dans les cieux.
◊ 2 Persévérez dans la prière, veillant en elle avec des actions de grâces ; ◊ 3 priant en même temps aussi pour nous, afin que Dieu nous ouvre une porte pour la parole, pour annoncer le mystère du Christ, [mystère] pour lequel aussi je suis lié, ◊ 4 afin que je le manifeste comme je dois parler.
◊ 5 Marchez dans la sagesse envers ceux de dehors, saisissant l’occasion. ◊ 6 Que votre parole soit toujours dans [un esprit de] grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment vous devez répondre à chacun.
◊ 7 Tychique, le bien-aimé frère et fidèle serviteur et compagnon de service dans le Seigneur, vous fera savoir tout ce qui me concerne : ◊ 8 je l’ai envoyé vers vous tout exprès, afin qu’il connaisse l’état de vos affaires, et qu’il console vos cœurs, ◊ 9 avec Onésime, le fidèle et bien-aimé frère, qui est des vôtres. Ils vous informeront de toutes les choses d’ici.
◊ 10 Aristarque, mon compagnon de captivité, vous salue, et Marc, le neveu de Barnabas, touchant lequel vous avez reçu des ordres (s’il vient vers vous, recevez-le), ◊ 11 et Jésus appelé Juste, — qui sont de la circoncision. Ceux-ci sont les seuls compagnons d’œuvre pour le royaume de Dieu qui [aussi] m’ont été en consolation. ◊ 12 Épaphras qui est des vôtres, esclave du christ Jésus, vous salue, combattant toujours pour vous par des prières, afin que vous demeuriez parfaits et bien assurés dans toute la volonté de Dieu ; ◊ 13 car je lui rends témoignage qu’il est dans un grand travail [de cœur] pour vous, et pour ceux qui sont à Laodicée, et pour ceux qui sont à Hiérapolis. ◊ 14 Luc, le médecin bien-aimé, vous salue, et Démas. ◊ 15 Saluez les frères qui sont à Laodicée, et Nymphas, et l’assemblée qui [se réunit] dans sa maison. ◊ 16 Et quand la lettre aura été lue parmi vous, faites qu’elle soit lue aussi dans l’assemblée des Laodicéens, et vous aussi lisez celle qui [viendra] de Laodicée. ◊ 17 Et dites à Archippe : Prends garde au service que tu as reçu dans le Seigneur, afin que tu l’accomplisses.
◊ 18 La salutation, de la propre main de moi, Paul. — Souvenez-vous de mes liens. La grâce soit avec vous !
Actes 15 ◊ 1 Et quelques-uns, étant descendus de Judée, enseignaient les frères [disant] : Si vous n’avez pas été circoncis selon l’usage de Moïse, vous ne pouvez être sauvés. ◊ 2 Une contestation s’étant donc élevée et une grande dispute, entre Paul et Barnabas et eux, ils résolurent que Paul et Barnabas et quelques autres d’entre eux monteraient à Jérusalem vers les apôtres et les anciens pour cette question. ◊ 3 Eux donc, ayant été accompagnés par l’assemblée, traversèrent la Phénicie et la Samarie, racontant la conversion des nations ; et ils causèrent une grande joie à tous les frères. ◊ 4 Et étant arrivés à Jérusalem, ils furent reçus par l’assemblée et les apôtres et les anciens ; et ils racontèrent toutes les choses que Dieu avait faites avec eux. ◊ 5 Et quelques-uns de la secte des pharisiens, qui avaient cru, s’élevèrent, disant qu’il faut les circoncire et leur enjoindre de garder la loi de Moïse.
◊ 6 Et les apôtres et les anciens s’assemblèrent pour examiner cette affaire. ◊ 7 Et une grande discussion ayant eu lieu, Pierre se leva et leur dit : Hommes frères, vous savez vous-mêmes que, dès les jours anciens, Dieu m’a choisi entre vous, afin que par ma bouche les nations ouïssent la parole de l’évangile, et qu’elles crussent. ◊ 8 Et Dieu qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage, leur ayant donné l’Esprit Saint comme à nous-mêmes ; ◊ 9 et il n’a fait aucune différence entre nous et eux, ayant purifié leurs cœurs par la foi. ◊ 10 Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons pu porter ? ◊ 11 Mais nous croyons être sauvés par la grâce du seigneur Jésus, de la même manière qu’eux aussi. ◊ 12 Et toute la multitude se tut ; et ils écoutaient Barnabas et Paul qui racontaient quels miracles et quels prodiges Dieu avait faits par leur moyen parmi les nations. ◊ 13 Et après qu’ils se furent tus, Jacques répondit, disant : Hommes frères, écoutez-moi : ◊ 14 Siméon a raconté comment Dieu a premièrement visité les nations pour en tirer un peuple pour son nom. ◊ 15 Et avec cela s’accordent les paroles des prophètes, selon qu’il est écrit : ◊ 16 « Après ces choses, je retournerai et je réédifierai le tabernacle de David, qui est tombé, et je réédifierai ses ruines et je le relèverai, ◊ 17 en sorte que le résidu des hommes recherche le *Seigneur, et toutes les nations sur lesquelles mon nom est réclamé, dit le *Seigneur, qui fait ces choses » ◊ 18 connues de tout temps. ◊ 19 C’est pourquoi moi, je suis d’avis de ne pas inquiéter ceux des nations qui se tournent vers Dieu, ◊ 20 mais de leur écrire qu’ils s’abstiennent des souillures des idoles, et de la fornication, et de ce qui est étouffé, et du sang ; ◊ 21 car Moïse, dès les générations anciennes, a dans chaque ville ceux qui le prêchent, étant lu dans les synagogues chaque sabbat.
◊ 22 Alors il sembla bon aux apôtres et aux anciens, avec toute l’assemblée, de choisir parmi eux des hommes, et de les envoyer à Antioche avec Paul et Barnabas : [savoir] Judas appelé Barsabbas, et Silas, hommes [d’entre ceux] qui tenaient la première place parmi les frères. ◊ 23 Et ils écrivirent par leur main en ces termes : Les apôtres et les anciens et les frères, aux frères d’entre les nations qui sont à Antioche et en Syrie et en Cilicie : Salut ! ◊ 24 Comme nous avons ouï dire que quelques-uns qui sont sortis d’entre nous, vous ont troublés par des discours, bouleversant vos âmes, [disant qu’il faut être circoncis et garder la loi], (auxquels nous n’avons donné aucun ordre,) ◊ 25 il nous a semblé bon, étant tous d’accord, de choisir parmi nous des hommes et de les envoyer vers vous avec nos bien-aimés Barnabas et Paul, ◊ 26 hommes qui ont exposé leurs vies pour le nom de notre seigneur Jésus Christ. ◊ 27 Nous avons donc envoyé Judas et Silas, qui vous annonceront de bouche les mêmes choses. ◊ 28 Car il a semblé bon au Saint Esprit et à nous de ne mettre sur vous aucun autre fardeau que ces choses-ci qui sont nécessaires : ◊ 29 qu’on s’abstienne des choses sacrifiées aux idoles, et du sang, et de ce qui est étouffé, et de la fornication. Si vous vous gardez de ces choses, vous ferez bien. Portez-vous bien.
◊ 30 Eux donc ayant été congédiés, vinrent à Antioche, et ayant assemblé la multitude, ils remirent la lettre. ◊ 31 Et l’ayant lue, ils se réjouirent de la consolation. ◊ 32 Et Judas et Silas qui eux aussi étaient prophètes, exhortèrent les frères par plusieurs discours et les fortifièrent. ◊ 33 Et après avoir séjourné là quelque temps, ils furent renvoyés en paix par les frères vers ceux qui les avaient envoyés. ◊ 35 Et Paul et Barnabas séjournèrent à Antioche, enseignant et annonçant, avec plusieurs autres aussi, la parole du Seigneur.
◊ 36 Et quelques jours après, Paul dit à Barnabas : Retournons maintenant visiter les frères par toutes les villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur, [pour voir] comment ils vont. ◊ 37 Et Barnabas se proposait de prendre avec eux Jean aussi, appelé Marc. ◊ 38 Mais Paul trouvait bon de ne pas prendre avec eux un homme qui les avait abandonnés dès la Pamphylie et qui n’était pas allé à l’œuvre avec eux. ◊ 39 Il y eut donc [entre eux] de l’irritation, en sorte qu’ils se séparèrent l’un de l’autre, et que Barnabas, prenant Marc, fit voile pour Chypre. ◊ 40 Mais Paul, ayant fait choix pour lui de Silas, partit, après avoir été recommandé à la grâce du Seigneur par les frères. ◊ 41 Et il parcourait la Syrie et la Cilicie, fortifiant les assemblées.
2 Pierre 2 ◊ 1 Or il y a eu aussi de faux prophètes parmi le peuple, comme aussi il y aura parmi vous de faux docteurs qui introduiront furtivement des sectes de perdition, reniant aussi le maître qui les a achetés, faisant venir sur eux-mêmes une prompte destruction ; ◊ 2 et plusieurs suivront leurs excès : et à cause d’eux la voie de la vérité sera blasphémée ; ◊ 3 et, par cupidité, ils feront trafic de vous avec des paroles artificieuses ; mais leur jugement, dès longtemps, ne demeure pas oisif, et leur destruction ne sommeille pas. ◊ 4 Car, si Dieu n’a pas épargné les anges qui ont péché, mais, les ayant précipités dans l’abîme, les a livrés pour être gardés dans des chaînes d’obscurité pour le jugement ; ◊ 5 — et s’il n’a pas épargné l’ancien monde, mais a préservé Noé, lui huitième, prédicateur de justice, faisant venir [le] déluge sur un monde d’impies ; ◊ 6 — et si, réduisant en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, il les a condamnées par une totale subversion, les établissant pour être un exemple à ceux qui vivraient dans l’impiété ; ◊ 7 et s’il a délivré le juste Lot, accablé par la conduite débauchée de ces hommes pervers, ◊ 8 (car ce juste qui habitait parmi eux, les voyant et les entendant, tourmentait de jour en jour son âme juste à cause de leurs actions iniques,) ◊ 9 — le Seigneur sait délivrer de la tentation les hommes pieux, et réserver les injustes pour le jour du jugement, pour être punis, ◊ 10 mais spécialement ceux qui suivent la chair dans la convoitise de l’impureté et qui méprisent la domination. Gens audacieux, adonnés à leur sens, ils ne tremblent pas en injuriant les dignités, ◊ 11 tandis que les anges, plus grands en force et en puissance, ne portent pas contre elles de jugement injurieux devant le *Seigneur. ◊ 12 Mais ceux-ci, comme des bêtes sans raison, [purement] animales, nées pour être prises et détruites, parlant injurieusement dans les choses qu’ils ignorent, périront aussi dans leur propre corruption, ◊ 13 recevant la récompense de l’iniquité, estimant plaisir les voluptés d’un jour ; — des taches et des souillures, s’abandonnant aux délices de leurs propres tromperies tout en faisant des festins avec vous ; ◊ 14 ayant les yeux pleins d’adultère et ne cessant jamais de pécher ; amorçant les âmes mal affermies, ayant le cœur exercé à la cupidité, enfants de malédiction. ◊ 15 Ayant laissé le droit chemin, ils se sont égarés, ayant suivi le chemin de Balaam, [fils] de Bosor, qui aima le salaire d’iniquité ; ◊ 16 mais il fut repris de sa propre désobéissance : une bête de somme muette, parlant d’une voix d’homme, réprima la folie du prophète. ◊ 17 Ce sont des fontaines sans eau et des nuages poussés par la tempête, [des gens] à qui l’obscurité des ténèbres est réservée pour toujours ; ◊ 18 car, en prononçant d’orgueilleux discours de vanité, ils amorcent par les convoitises de la chair, par leurs impudicités, ceux qui avaient depuis peu échappé à ceux qui vivent dans l’erreur ; ◊ 19 — leur promettant la liberté, eux qui sont esclaves de la corruption ; car on est esclave de celui par qui on est vaincu. ◊ 20 Car, si, après avoir échappé aux souillures du monde par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus Christ, étant de nouveau enlacés, ils sont vaincus par elles, leur dernière condition est pire que la première ; ◊ 21 car il leur eût mieux valu n’avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné ; ◊ 22 mais ce que dit le proverbe véritable leur est arrivé : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi lui-même, et la truie lavée, à se vautrer au bourbier.
2 Timothée 1 ◊ 1 Paul, apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu, selon la promesse de la vie qui est dans le christ Jésus, ◊ 2 à Timothée, [mon] enfant bien-aimé : Grâce, miséricorde, paix, de la part de Dieu le Père et du christ Jésus notre Seigneur !
◊ 3 Je suis reconnaissant envers Dieu, que je sers dès mes ancêtres avec une conscience pure, de ce que je me souviens si constamment de toi dans mes supplications, nuit et jour ◊ 4 (désirant ardemment de te voir, me souvenant de tes larmes, afin que je sois rempli de joie,) ◊ 5 me rappelant la foi sincère qui [est] en toi, et qui a d’abord habité dans ta grand’mère Loïs et dans ta mère Eunice, et, j’en suis persuadé, en toi aussi. ◊ 6 C’est pourquoi je te rappelle de ranimer le don de grâce de Dieu qui est en toi par l’imposition de mes mains ; ◊ 7 car Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance, et d’amour, et de conseil. ◊ 8 N’aie donc pas honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier, mais prends part aux souffrances de l’évangile, selon la puissance de Dieu, ◊ 9 qui nous a sauvés et nous a appelés d’un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et sa propre grâce qui nous a été donnée dans le christ Jésus avant les temps des siècles, ◊ 10 mais qui a été manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Jésus Christ, qui a annulé la mort et a fait luire la vie et l’incorruptibilité par l’évangile ; ◊ 11 pour lequel moi j’ai été établi prédicateur et apôtre et docteur des nations. ◊ 12 C’est pourquoi aussi je souffre ces choses ; mais je n’ai pas de honte, car je sais qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder ce que je lui ai confié, jusqu’à ce jour-là. ◊ 13 Aie un modèle des saines paroles que tu as entendues de moi, dans la foi et l’amour qui est dans le christ Jésus. ◊ 14 Garde le bon dépôt par l’Esprit Saint qui habite en nous. ◊ 15 Tu sais ceci, que tous ceux qui sont en Asie, du nombre desquels sont Phygelle et Hermogène, se sont détournés de moi. ◊ 16 Le Seigneur fasse miséricorde à la maison d’Onésiphore, car il m’a souvent consolé et n’a point eu honte de ma chaîne, ◊ 17 mais, quand il a été à Rome, il m’a cherché très soigneusement et il m’a trouvé. ◊ 18 Le Seigneur lui fasse trouver miséricorde de la part du Seigneur dans ce jour-là ; et tu sais mieux [que personne] combien de services il a rendus dans Éphèse.
Éphésiens 5 ◊ 1 Soyez donc imitateurs de Dieu comme de bien-aimés enfants, ◊ 2 et marchez dans l’amour, comme aussi le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à Dieu, en parfum de bonne odeur.
◊ 3 Mais que ni la fornication, ni aucune impureté ou cupidité, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ◊ 4 ni aucune chose honteuse, ni parole folle ou plaisanterie, lesquelles ne sont pas bienséantes, mais plutôt des actions de grâces. ◊ 5 Cela en effet vous le savez, connaissant qu’aucun fornicateur, ou impur, ou cupide (qui est un idolâtre), n’a d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu. ◊ 6 Que personne ne vous séduise par de vaines paroles ; car, à cause de ces choses, la colère de Dieu vient sur les fils de la désobéissance. ◊ 7 N’ayez donc pas de participation avec eux ; ◊ 8 car vous étiez autrefois ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ◊ 9 (car le fruit de la lumière [consiste] en toute bonté, et justice, et vérité), ◊ 10 éprouvant ce qui est agréable au Seigneur. ◊ 11 Et n’ayez rien de commun avec les œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt reprenez-les aussi ; ◊ 12 car les choses qu’ils font en secret, il est honteux même de les dire. ◊ 13 Mais toutes choses, étant reprises par la lumière, sont manifestées ; car ce qui manifeste tout, c’est la lumière ; ◊ 14 c’est pourquoi il dit : « Réveille-toi, toi qui dors, et relève-toi d’entre les morts, et le Christ luira sur toi ». ◊ 15 Prenez donc garde à marcher soigneusement, non pas comme étant dépourvus de sagesse, mais comme étant sages ; ◊ 16 saisissant l’occasion, parce que les jours sont mauvais. ◊ 17 C’est pourquoi ne soyez pas sans intelligence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. ◊ 18 Et ne vous enivrez pas de vin, en quoi il y a de la dissolution ; mais soyez remplis de l’Esprit, ◊ 19 vous entretenant par des psaumes et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; ◊ 20 rendant toujours grâces pour toutes choses, au nom de notre seigneur Jésus Christ, à Dieu le Père ; ◊ 21 étant soumis les uns aux autres dans la crainte de Christ.
◊ 22 Femmes, soyez soumises à vos propres maris comme au Seigneur ; ◊ 23 parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’assemblée, lui, le sauveur du corps. ◊ 24 Mais comme l’assemblée est soumise au Christ, ainsi que les femmes le soient aussi à leurs maris en toutes choses. ◊ 25 Maris, aimez vos propres femmes, comme aussi le Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle, ◊ 26 afin qu’il la sanctifiât, en la purifiant par le lavage d’eau par [la] parole ; ◊ 27 afin que lui se présentât l’assemblée à lui-même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle fût sainte et irréprochable. ◊ 28 De même aussi, les maris doivent aimer leurs propres femmes comme leurs propres corps ; celui qui aime sa propre femme s’aime lui-même. ◊ 29 Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et la chérit, comme aussi le Christ l’assemblée : ◊ 30 car nous sommes membres de son corps, — de sa chair et de ses os. ◊ 31 « C’est pour cela que l’homme laissera son père et sa mère et sera joint à sa femme ; et les deux seront une seule chair ». ◊ 32 Ce mystère est grand ; mais moi je parle relativement à Christ et à l’assemblée. ◊ 33 Toutefois, que chacun de vous aussi en particulier aime sa propre femme comme lui-même ; et quant à la femme, qu’elle craigne son mari.
2 Timothée 3 ◊ 1 Or sache ceci, que dans les derniers jours il surviendra des temps fâcheux ; ◊ 2 car les hommes seront égoïstes, avares, vantards, hautains, outrageux, désobéissants à leurs parents, ingrats, sans piété, ◊ 3 sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, incontinents, cruels, n’aimant pas le bien, ◊ 4 traîtres, téméraires, enflés d’orgueil, amis des voluptés plutôt qu’amis de Dieu, ◊ 5 ayant la forme de la piété, mais en ayant renié la puissance. Or détourne-toi de telles gens. ◊ 6 Car d’entre eux sont ceux qui s’introduisent dans les maisons et qui mènent captives des femmelettes chargées de péchés, entraînées par des convoitises diverses, ◊ 7 qui apprennent toujours et qui ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité. ◊ 8 Or de la même manière dont Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ainsi aussi ceux-ci résistent à la vérité, hommes corrompus dans leur entendement, réprouvés quant à la foi : ◊ 9 mais ils n’iront pas plus avant, car leur folie sera manifeste pour tous, comme a été celle de ceux-là aussi. ◊ 10 Mais toi, tu as pleinement compris ma doctrine, ma conduite, mon but constant, ma foi, mon support, mon amour, ma patience, ◊ 11 mes persécutions, mes souffrances, telles qu’elles me sont arrivées à Antioche, à Iconium et à Lystre, quelles persécutions j’ai endurées ; — et le Seigneur m’a délivré de toutes. ◊ 12 Et tous ceux aussi qui veulent vivre pieusement dans le christ Jésus, seront persécutés ; ◊ 13 mais les hommes méchants et les imposteurs iront de mal en pis, séduisant et étant séduits. ◊ 14 Mais toi, demeure dans les choses que tu as apprises et dont tu as été pleinement convaincu, sachant de qui tu les as apprises, ◊ 15 et que, dès l’enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est dans le christ Jésus. ◊ 16 Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, ◊ 17 afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne œuvre.