« Prépare ton ouvrage au-dehors, et mets en état ton champ, et après, bâtis ta maison »
(Prov. 24, 27 )
« … dans le Seigneur »
(1 Cor. 7, 39 )
Dieu veut le bonheur de Ses créatures, et si nous croyions vraiment cela, combien notre vie en serait plus bénie. « Le passereau même a trouvé une maison, et l’hirondelle un nid pour elle où elle a mis ses petits… », nous dit le psaume 84 . N’est-ce pas là le désir de tout homme aussi, de tout jeune croyant et croyante, désir selon Dieu, qu’Il approuve parce qu’il est selon Sa pensée ? Alors pourquoi ne pas se confier en Lui pour en amener la réalisation ?
« La Parole de Dieu nous présente des principes », aimait à répéter un vénéré serviteur du Seigneur. Elle nous indique la route à suivre, mais ne fixe pas de commandements et de lois strictes devant le chrétien. Chaque pas du croyant doit être l’objet d’un exercice personnel avec le Seigneur, et comme le disait un jour, dans son langage simple, une chrétienne très âgée qui avait beaucoup vu, beaucoup vécu, beaucoup souffert : « Il a pour chacun un chemin extra ». Le moraliste voudrait mouler toutes les vies sur un schéma idéal ; la Parole de Dieu est vivante et Son Esprit l’applique à chaque cas particulier selon la divine connaissance qu’Il en possède. « La grâce… enseigne » (Tite 2 ).
Mais est-ce à dire que nous puissions négliger sans dommages et sans chutes, les principes que Dieu place devant nous dans cette Parole, prétextant qu’elle ne tient pas compte de nos circonstances personnelles ? Sans doute, « chacun de nous rendra-t-il compte pour lui-même à Dieu » (Rom. 14, 12 ), mais la lumière du jour du tribunal ne sera pas différente de celle que la Parole de Dieu met aujourd’hui dans nos vies.
Pourquoi Dieu dit-Il : « Mets en état ton champ, et après , bâtis ta maison » ? Tout jeune homme qui désire fonder un foyer, sauf le cas de l’appel spécial d’un ouvrier du Seigneur, devrait être à même de pourvoir, si modestement soit-il, à l’entretien de la famille qu’il va former. Il faut que « le champ » soit mis en état de rapport, avant de songer à construire « la maison ». Cette préparation de « l’ouvrage au-dehors » est plus ou moins longue suivant les professions, l’apprentissage ou les études suivies. Dans certaines branches d’activité, dès le début, « le champ » permettra d’entretenir le foyer ; dans d’autres, il faudra plus longtemps ; mais en tout état de cause, la Parole pose le principe : d’abord « le champ », ensuite « la maison ». C’est normalement quand le champ, si petit soit-il, est à même de rapporter, que l’on peut songer à la fondation de la famille et, sous le regard de Dieu, se lier en conséquence.
Pourquoi bien des jeunes gens s’engagent-ils souvent des années avant le moment où le foyer pourra raisonnablement être fondé ? Sans doute « le chemin de l’homme vers la jeune fille » est-il une de ces choses « merveilleuses… que je ne puis connaître » (Prov. 30, 19 ), et là tout particulièrement « chacun a son chemin extra » ! Mais la Parole nous dit : « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde… » [Prov. 4, 23] , et il importe infiniment de ne pas laisser parler son cœur avant que le moment de Dieu ne soit venu. Le Seigneur ne guidera pas notre choix avant Son heure. Mais en attendant, il est doux de Lui parler dans le secret de toute chose, s’en remettant à Ses soins pour qu’au moment choisi par Lui, Il incline notre cœur vers celle que Lui connaît déjà. Alors pourquoi ces engagements avant le temps ? Trop souvent parce que l’on manque de foi. On veut s’assurer d’emblée celle qui paraît devoir être la compagne future. Et pourtant, si c’est vraiment celle qui nous est destinée, Dieu n’aurait-Il pas le pouvoir de la garder pour nous, de la former dans le secret comme Il nous formera nous-même, en attendant que le jour vienne où Il dise : « Maintenant bâtis la maison ». C’est un chemin de foi, un chemin difficile, impossible à l’homme naturel, mais certainement un chemin béni, parce que celui de Dieu. C’est aussi le chemin de la vraie joie ; ceux qui ont agi autrement ont souvent dû verser bien des larmes, et ce qui est plus douloureux encore, en ont aussi fait verser beaucoup.
Il est vrai que la vie du jeune homme est semée de dangers, et que humainement parlant, il y a une certaine sauvegarde à être déjà engagé dans son cœur. Pourtant la Parole nous dit : « Vous êtes gardés par la puissance de Dieu, par la foi » (1 Pier. 1 ) ; et c’est là le point essentiel : voulons-nous vraiment marcher par la foi ? Voulons-nous vraiment recevoir du Seigneur la compagne de notre vie ? S’il y a de la foi, Dieu nous gardera de chutes et de pièges ; Sa puissance est là, Sa grâce aussi, infiniment au-dessus de nos pensées.
Mais ce n’est pas seulement lors de cette décision solennelle que la foi doit être en exercice. Le jeune croyant qui ne marche pas par la foi dès son entrée dans la vie chrétienne, n’apprendra pas subitement à le faire au moment du mariage. L’écolier, l’étudiant, par exemple, qui travaillent pour l’école le dimanche, manquent de foi ; ils en feraient preuve en comptant que, s’ils réservent le jour du Seigneur pour Lui, Dieu pourra faire en sorte qu’ils n’en pâtissent nullement dans la vraie valeur de leurs études… même en temps d’examens ! Mais si la foi manque dans les petites choses, elle manquera aussi dans les grandes.
« À qui elle veut », dit la Parole (1 Cor. 7, 39 ), seulement… « dans le Seigneur » : voilà l’obéissance ! « Dans le Seigneur », c’est avec une âme qui Le connaisse et marche dans Son chemin ; « dans le Seigneur », c’est en ayant à cœur de consulter ses parents avant d’engager son cœur, surtout quand on a le privilège d’avoir des parents croyants ; « dans le Seigneur », c’est en suivant le chemin de la foi , éclairé par la Parole et en ayant affaire à notre Père pour chaque démarche dès le tout premier début ; « dans le Seigneur », c’est encore beaucoup d’autres choses qu’Il enseigne à mesure à ceux qui désirent Le suivre. « Le plaisir de l’Éternel est en ceux qui Le craignent, en ceux qui s’attendent à Sa bonté » (Ps. 147, 11 ).
Et si nous, plus âgés, avons conscience de n’avoir pas toujours marché dans Son chemin, d’avoir trop souvent manqué de foi, et d’en porter peut-être les conséquences douloureuses, humilions-nous devant Lui et comptons sur Sa grâce, Sa grâce infinie qui répond à tout ce que nous sommes et à tout ce que nous ne sommes pas. Elle restaurera nos âmes, en attendant que, la saisissant pleinement, nous adorions là-haut « après les chemins si divers de la terre ».
* * *
R.B. — « Sur la conduite des jeunes croyants par rapport au mariage »
Les lignes ci-dessus présentent seulement l’un des multiples problèmes du jeune croyant sur le chemin du mariage. Mais il est bon d’en examiner plusieurs autres de près. C’est le but de la brochure que nous recommandons aujourd’hui[1] . Elle relève d’emblée la grave inconséquence de se mettre « sous un joug mal assorti avec un incrédule » (2 Cor. 6, 14 ). « Si la première pensée d’une union avec une personne inconvertie n’est pas de suite rejetée comme un péché ou une infidélité, la porte est ouverte à l’ennemi et il en tirera parti ». Il arrive même que « le croyant aveuglé par quelque inclination, se livre à l’illusion que la personne à laquelle son cœur est enchaîné, est réellement convertie, si surtout elle a pris peu à peu l’habitude d’un langage chrétien… ». Ainsi, « peut-être toute la vie faudra-t-il porter les conséquences de son infidélité, sous les reproches continuels de sa conscience, toujours entravé par son conjoint… ».
L’auteur souligne aussi l’erreur et le danger de relations plus ou moins suivies qui parfois durent plusieurs années en attendant le mariage. « La Parole de Dieu ne reconnaît pas cet état… Elle nous parle de fiançailles en vue d’une prompte conclusion du mariage ». « Et l’on ne peut compter sur la puissance de Dieu pour être gardés dans ce cas ».
Mais on trouvera surtout dans ces pages comment il importe d’agir si l’on désire glorifier le Seigneur dans cette circonstance solennelle et décisive de la vie. « Pourquoi le Seigneur a-t-Il cherché son épouse ? Était-ce pour Lui-même, pensant à Son bonheur et à Ses intérêts à Lui ? Non, Il l’a cherchée pour l’amour d’elle, pour lui donner tout son amour et pour la faire participer à tout ce qui Lui appartient. Et de la main de qui l’a-t-Il reçue ? De la main de son Père… Le mari aussi doit recevoir sa femme comme un don de la main du Seigneur… Lui-même accordera en Son temps et à Sa manière le vœu du cœur… Rien n’est laissé au hasard ni aux circonstances, mais tout se trouve entre les mains d’un Dieu et Père fidèle dont le cœur s’occupe de tout ce qui concerne les siens ». Aussi importe-t-il d’être « assez en repos pour attendre paisiblement Sa direction ». — « Comment le cœur pourrait-il plus tard remercier Dieu pour une chose qu’il ne Lui a pas demandée et qu’il n’a pas reçue de Sa main ? ».
Et n’est-ce pas là le nœud de toute la question ? Recevoir de la main du Seigneur la compagne de sa vie, c’est le chemin de la joie, où la bénédiction et la reconnaissance vont de pair, le chemin où l’on peut vraiment dire : « Ce que Dieu a uni… ».
1 Corinthiens 7 ◊ 1 Or, pour ce qui est des choses au sujet desquelles vous m’avez écrit, il est bon à l’homme de ne pas toucher de femme ; ◊ 2 mais, à cause de la fornication, que chacun ait sa propre femme, et que chaque femme ait son mari à elle. ◊ 3 Que le mari rende à la femme ce qui lui est dû, et pareillement aussi la femme au mari. ◊ 4 La femme ne dispose pas de son propre corps, mais le mari ; et pareillement aussi le mari ne dispose pas de son propre corps, mais la femme. ◊ 5 Ne vous privez pas l’un l’autre, à moins que ce ne soit d’un consentement mutuel, pour un temps, afin que vous vaquiez à la prière, et que vous vous trouviez de nouveau ensemble, afin que Satan ne vous tente pas à cause de votre incontinence. ◊ 6 Or je dis ceci par indulgence, non comme commandement ; ◊ 7 mais je voudrais que tous les hommes fussent comme moi ; toutefois chacun a son propre don de grâce de la part de Dieu, l’un d’une manière, et l’autre d’une autre. ◊ 8 Or je dis à ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, qu’il leur est bon de demeurer comme moi. ◊ 9 Mais s’ils ne savent pas garder la continence, qu’ils se marient, car il vaut mieux se marier que de brûler. ◊ 10 Mais quant à ceux qui sont mariés, je leur enjoins, non pas moi, mais le Seigneur : que la femme ne soit pas séparée du mari ; ◊ 11 (et si elle est séparée, qu’elle demeure sans être mariée, ou qu’elle se réconcilie avec son mari ;) et que le mari n’abandonne pas sa femme. ◊ 12 Mais quant aux autres, je dis, moi, non pas le Seigneur : Si quelque frère a une femme incrédule, et qu’elle veuille habiter avec lui, qu’il ne l’abandonne pas ; ◊ 13 et si une femme a un mari incrédule, et qu’il veuille habiter avec elle, qu’elle n’abandonne pas [son] mari. ◊ 14 Car le mari incrédule est sanctifié par la femme, et la femme incrédule est sanctifiée par le frère, [son mari] ; puisque autrement vos enfants seraient impurs ; mais maintenant ils sont saints. ◊ 15 Mais si l’incrédule s’en va, qu’il s’en aille ; le frère ou la sœur ne sont pas asservis en pareil cas ; mais Dieu nous a appelés [à marcher] dans la paix. ◊ 16 Car que sais-tu, femme, si tu ne sauveras pas ton mari ? ou que sais-tu, mari, si tu ne sauveras pas ta femme ? ◊ 17 Toutefois, que chacun marche comme le Seigneur le lui a départi, chacun comme Dieu l’a appelé ; et c’est ainsi que j’en ordonne dans toutes les assemblées.
◊ 18 Quelqu’un a-t-il été appelé étant circoncis, qu’il ne redevienne pas incirconcis. Quelqu’un a-t-il été appelé étant dans l’incirconcision, qu’il ne soit pas circoncis. ◊ 19 La circoncision n’est rien, et l’incirconcision n’est rien, mais l’observation des commandements de Dieu. ◊ 20 Que chacun demeure dans la vocation dans laquelle [il était quand] il a été appelé. ◊ 21 As-tu été appelé étant esclave, ne t’en mets pas en peine ; toutefois, si tu peux devenir libre, uses-en plutôt : ◊ 22 car l’esclave qui est appelé dans le Seigneur est l’affranchi du Seigneur ; de même aussi l’homme libre qui a été appelé est l’esclave de Christ. ◊ 23 Vous avez été achetés à prix ; ne devenez pas esclaves des hommes. ◊ 24 Frères, que chacun demeure auprès de Dieu dans l’état dans lequel il a été appelé.
◊ 25 Or, pour ce qui est de ceux qui sont vierges, je n’ai pas d’ordre du Seigneur ; mais je donne mon opinion comme ayant reçu miséricorde du Seigneur pour être fidèle. ◊ 26 J’estime donc que ceci est bon, à cause de la nécessité présente, qu’il est bon, [dis-je], à l’homme d’être tel qu’il est. ◊ 27 Es-tu lié à une femme, ne cherche pas à en être séparé. N’es-tu pas lié à une femme, ne cherche pas de femme. ◊ 28 Toutefois, si même tu te maries, tu n’as pas péché ; et si la vierge se marie, elle n’a pas péché. Mais ceux qui font ainsi auront de l’affliction pour ce qui regarde la chair ; mais moi, je vous épargne. ◊ 29 Or je dis ceci, frères : le temps est difficile : au reste, c’est pour que ceux mêmes qui ont une femme soient comme n’en ayant pas ; ◊ 30 et ceux qui pleurent, comme ne pleurant pas ; et ceux qui se réjouissent, comme ne se réjouissant pas ; et ceux qui achètent, comme ne possédant pas ; ◊ 31 et ceux qui usent du monde, comme n’en usant pas à leur gré ; car la figure de ce monde passe. ◊ 32 Mais je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. Celui qui n’est pas marié a le cœur occupé des choses du Seigneur, comment il plaira au Seigneur ; ◊ 33 mais celui qui s’est marié a le cœur occupé des choses du monde, comment il plaira à sa femme. ◊ 34 Il y a une différence entre la femme et la vierge : celle qui n’est pas mariée a le cœur occupé des choses du Seigneur, pour être sainte, et de corps et d’esprit ; mais celle qui s’est mariée a le cœur occupé des choses du monde, comment elle plaira à son mari. ◊ 35 Mais je dis ceci pour votre propre avantage, non pour vous enlacer dans des liens, mais en vue de ce qui est bienséant, et pour que vous vaquiez au service du Seigneur sans distraction. ◊ 36 Mais si quelqu’un estime qu’il agit d’une manière inconvenante à l’égard de sa virginité, et qu’elle ait passé la fleur de son âge, et qu’il faut que cela soit ainsi, qu’il fasse ce qu’il veut : il ne pèche pas ; — qu’ils se marient. ◊ 37 Mais celui qui tient ferme dans son cœur, et qui n’est pas sous l’empire de la nécessité, mais qui est maître de sa propre volonté et a décidé dans son cœur de garder sa propre virginité, fait bien. ◊ 38 Ainsi, et celui qui se marie fait bien ; et celui qui ne se marie pas fait mieux. ◊ 39 La femme est liée pendant tout le temps que son mari est en vie ; mais si le mari s’est endormi, elle est libre de se marier à qui elle veut, seulement dans le Seigneur ; ◊ 40 mais elle est, à mon avis, plus heureuse si elle demeure ainsi : or j’estime que moi aussi j’ai l’Esprit de Dieu.
Proverbes 4 ◊ 1 Fils, écoutez l’instruction d’un père et soyez attentifs pour connaître l’intelligence ; ◊ 2 car je vous donne une bonne doctrine : n’abandonnez pas mon enseignement. ◊ 3 Car j’ai été un fils pour mon père, tendre et unique auprès de ma mère. ◊ 4 Il m’a enseigné et m’a dit : Que ton cœur retienne mes paroles ; garde mes commandements, et tu vivras. ◊ 5 Acquiers la sagesse, acquiers l’intelligence ; ne [l’]oublie pas, et ne te détourne pas des paroles de ma bouche. ◊ 6 Ne l’abandonne pas, et elle te gardera ; aime-la, et elle te conservera. ◊ 7 Le commencement de la sagesse, c’est : Acquiers la sagesse, et, au prix de toutes tes acquisitions, acquiers l’intelligence. ◊ 8 Exalte-la, et elle t’élèvera ; elle t’honorera quand tu l’auras embrassée. ◊ 9 Elle mettra sur ta tête une guirlande de grâce, elle te donnera une couronne de gloire.
◊ 10 Écoute, mon fils, et reçois mes paroles, et les années de ta vie te seront multipliées. ◊ 11 Je t’enseignerai la voie de la sagesse, je te dirigerai dans les chemins de la droiture. ◊ 12 Quand tu marcheras, tes pas ne seront pas gênés, et si tu cours, tu ne broncheras pas. ◊ 13 Tiens ferme l’instruction, ne la lâche pas ; garde-la, car elle est ta vie.
◊ 14 N’entre pas dans le sentier des méchants, et ne marche pas dans la voie des iniques. ◊ 15 Éloigne-t’en, n’y passe point ; détourne-t’en, et passe outre. ◊ 16 Car ils ne dormiraient pas s’ils n’avaient fait du mal, et le sommeil leur serait ôté s’ils n’avaient fait trébucher [quelqu’un] ; ◊ 17 car ils mangent le pain de méchanceté, et ils boivent le vin des violences. ◊ 18 Mais le sentier des justes est comme la lumière resplendissante qui va croissant jusqu’à ce que le plein jour soit établi. ◊ 19 Le chemin des méchants est comme l’obscurité ; ils ne savent pas contre quoi ils trébucheront.
◊ 20 Mon fils, sois attentif à mes paroles, incline ton oreille à mes discours. ◊ 21 Qu’ils ne s’éloignent point de tes yeux ; garde-les au-dedans de ton cœur ; ◊ 22 car ils sont la vie de ceux qui les trouvent, et la santé de toute leur chair.
◊ 23 Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie.
◊ 24 Écarte de toi la fausseté de la bouche, et éloigne de toi la perversité des lèvres.
◊ 25 Que tes yeux regardent droit en avant, et que tes paupières se dirigent droit devant toi.
◊ 26 Pèse le chemin de tes pieds, et que toutes tes voies soient bien réglées. ◊ 27 N’incline ni à droite ni à gauche ; éloigne ton pied du mal.
Proverbes 24 ◊ 1 N’envie pas les hommes qui font le mal, et ne désire pas d’être avec eux, ◊ 2 car leur cœur médite la destruction, et leurs lèvres parlent de tourment.
◊ 3 Par la sagesse la maison est bâtie, et elle est établie par l’intelligence ; ◊ 4 et par la connaissance les chambres sont remplies de tous les biens précieux et agréables.
◊ 5 L’homme sage a de la force, et l’homme de connaissance affermit sa puissance ; ◊ 6 car sous une [sage] direction tu feras la guerre, et le salut est dans le grand nombre des conseillers.
◊ 7 La sagesse est trop haute pour le fou, il n’ouvrira pas la bouche dans la porte.
◊ 8 Celui qui pense à mal faire, on l’appellera intrigant.
◊ 9 Le plan de la folie est péché, et le moqueur est en abomination aux hommes.
◊ 10 Si tu perds courage au jour de la détresse, ta force est mince.
◊ 11 Délivre ceux qui sont menés à la mort, et ne te retire pas de ceux qui chancellent vers une mort violente. ◊ 12 Si tu dis : Voici, nous n’en savions rien ; celui qui pèse les cœurs, lui ne le considérera-t-il pas ? et celui qui garde ton âme, lui le sait ; et il rend à l’homme selon son œuvre.
◊ 13 Mon fils, mange du miel, car il est bon ; et un rayon de miel est doux à ton palais. ◊ 14 Ainsi connais pour ton âme la sagesse : si tu l’as trouvée, il y a un avenir, et ton attente ne sera point réduite à néant.
◊ 15 Méchant, ne mets pas des embûches contre l’habitation du juste, ne dévaste pas son gîte. ◊ 16 Car le juste tombe sept fois, et se relève ; mais les méchants trébuchent [pour tomber] dans le malheur.
◊ 17 Si ton ennemi tombe, ne te réjouis pas ; et s’il trébuche, que ton cœur ne s’égaye pas ; ◊ 18 de peur que l’Éternel ne le voie, et que cela ne soit mauvais à ses yeux, et qu’il ne détourne de dessus lui sa colère.
◊ 19 Ne t’irrite pas à cause de ceux qui font le mal, n’envie pas les méchants ; ◊ 20 car il n’y a pas d’avenir pour l’inique : la lampe des méchants s’éteindra.
◊ 21 Mon fils, crains l’Éternel et le roi ; ne te mêle pas avec les gens remuants, ◊ 22 car leur calamité surgira tout à coup ; et qui sait la ruine des uns et des autres ?
◊ 23 * Ces choses aussi viennent des sages :
Faire acception des personnes dans le jugement n’est pas bien. ◊ 24 Celui qui dit au méchant : Tu es juste, les peuples le maudiront, les peuplades seront indignées contre lui ; ◊ 25 mais ceux qui le reprennent seront agréables, et une bénédiction de bien viendra sur eux. ◊ 26 Celui qui répond des paroles justes baise les lèvres.
◊ 27 Prépare ton ouvrage au-dehors, et mets en état ton champ, et après, bâtis ta maison.
◊ 28 Ne sois pas témoin, sans motif, contre ton prochain ; voudrais-tu donc tromper de tes lèvres ?
◊ 29 Ne dis pas : Comme il m’a fait, je lui ferai ; je rendrai à l’homme selon son œuvre.
◊ 30 J’ai passé près du champ de l’homme paresseux et près de la vigne de l’homme dépourvu de sens, ◊ 31 et voici, tout y était monté en chardons ; les orties en avaient couvert la surface, et sa clôture de pierres était démolie. ◊ 32 Et je regardai, j’y appliquai mon cœur ; je vis, [et] je reçus instruction. ◊ 33 Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir…, ◊ 34 et ta pauvreté viendra [comme] un voyageur, et ton dénuement comme un homme armé.
Psaumes 147 ◊ 1 Louez Jah ! car c’est une chose bonne. Chantez les louanges de notre Dieu ! car c’est une chose agréable. La louange est bienséante.
◊ 2 * L’Éternel bâtit Jérusalem ; il rassemble les exilés d’Israël.
◊ 3 C’est lui qui guérit ceux qui ont le cœur brisé, et qui bande leurs plaies ;
◊ 4 Qui compte le nombre des étoiles : à elles toutes il donne des noms.
◊ 5 Notre Seigneur est grand et d’une grande puissance ; son intelligence est sans bornes.
◊ 6 L’Éternel affermit les débonnaires ; il renverse les méchants jusqu’en terre.
◊ 7 * Chantez à l’Éternel avec actions de grâces, psalmodiez sur la harpe à notre Dieu,
◊ 8 Qui couvre de nuages les cieux, qui prépare la pluie pour la terre, qui fait germer l’herbe sur les montagnes ;
◊ 9 Qui donne la nourriture au bétail, [et] aux petits du corbeau qui crient.
◊ 10 Il ne trouve pas son plaisir en la force du cheval, il ne se complaît pas aux jambes de l’homme.
◊ 11 Le plaisir de l’Éternel est en ceux qui le craignent, en ceux qui s’attendent à sa bonté.
◊ 12 * Jérusalem, célèbre l’Éternel ! Sion, loue ton Dieu !
◊ 13 Car il rend fortes les barres de tes portes ; il bénit tes fils au milieu de toi ;
◊ 14 Il met la paix dans tes confins ; il te rassasie de la moelle du froment ;
◊ 15 Il envoie ses oracles sur la terre : sa parole court avec vitesse.
◊ 16 C’est lui qui donne la neige comme de la laine, qui répand la gelée blanche comme de la cendre ;
◊ 17 Il jette sa glace comme par morceaux : qui peut subsister devant son froid ?
◊ 18 Il envoie sa parole et les fait fondre ; il fait souffler son vent : les eaux coulent.
◊ 19 Il annonce ses paroles à Jacob, ses statuts et ses ordonnances à Israël.
◊ 20 Il n’a fait ainsi à aucune nation ; et ses ordonnances, elles ne les ont pas connues. Louez Jah !
Tite 2 ◊ 1 Mais toi, annonce les choses qui conviennent au sain enseignement : ◊ 2 que les vieillards soient sobres, graves, sages, sains dans la foi, dans l’amour, dans la patience. ◊ 3 De même, que les femmes âgées soient, dans toute leur manière d’être, comme il convient à de saintes femmes, — ni médisantes, ni asservies à beaucoup de vin, enseignant de bonnes choses, ◊ 4 afin qu’elles instruisent les jeunes femmes à aimer leurs maris, à aimer leurs enfants, ◊ 5 à être sages, pures, occupées des soins de la maison, bonnes, soumises à leurs propres maris, afin que la parole de Dieu ne soit pas blasphémée. ◊ 6 Exhorte de même les jeunes hommes à être sobres, ◊ 7 te montrant toi-même en toutes choses un modèle de bonnes œuvres, [faisant preuve] dans l’enseignement, de pureté de doctrine, ◊ 8 de gravité, de parole saine qu’on ne peut condamner, afin que celui qui s’oppose ait honte, n’ayant rien de mauvais à dire de nous. ◊ 9 [Exhorte] les esclaves à être soumis à leurs propres maîtres, à leur complaire en toutes choses, n’étant pas contredisants ; ◊ 10 ne détournant rien, mais montrant toute bonne fidélité, afin qu’ils ornent en toutes choses l’enseignement qui est de notre Dieu sauveur. ◊ 11 Car la grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes, ◊ 12 nous enseignant que, reniant l’impiété et les convoitises mondaines, nous vivions dans le présent siècle sobrement, et justement, et pieusement, ◊ 13 attendant la bienheureuse espérance et l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ, ◊ 14 qui s’est donné lui-même pour nous, afin qu’il nous rachetât de toute iniquité et qu’il purifiât pour lui-même un peuple acquis, zélé pour les bonnes œuvres. ◊ 15 Annonce ces choses, exhorte et reprends, avec toute autorité de commander. Que personne ne te méprise.
Romains 14 ◊ 1 Or quant à celui qui est faible en foi, recevez-le ; non pas pour la décision de questions [douteuses]. ◊ 2 L’un croit pouvoir manger de toutes choses ; l’autre qui est faible, mange des herbes : ◊ 3 que celui qui mange ne méprise pas celui qui ne mange pas ; et que celui qui ne mange pas ne juge pas celui qui mange, car Dieu l’a reçu. ◊ 4 Qui es-tu, toi qui juges le domestique d’autrui ? Il se tient debout ou il tombe pour son propre maître ; et il sera tenu debout, car le Seigneur est puissant pour le tenir debout. ◊ 5 L’un estime un jour plus qu’un autre jour, et l’autre estime tous les jours [égaux] : que chacun soit pleinement persuadé dans son propre esprit. ◊ 6 Celui qui a égard au jour, y a égard à cause du Seigneur ; et celui qui mange, mange à cause du Seigneur, car il rend grâces à Dieu ; et celui qui ne mange pas, ne mange pas à cause du Seigneur, et il rend grâces à Dieu. ◊ 7 Car nul de nous ne vit ayant égard à lui-même, et nul ne meurt ayant égard à lui-même : ◊ 8 mais soit que nous vivions, nous vivons ayant égard au Seigneur, soit que nous mourions, nous mourons ayant égard au Seigneur ; soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes du Seigneur. ◊ 9 Car c’est pour cela que Christ est mort et qu’il a revécu, afin qu’il dominât et sur les morts et sur les vivants. ◊ 10 Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou aussi toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Car nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu ; ◊ 11 car il est écrit : « Je suis vivant, dit le *Seigneur, que tout genou se ploiera devant moi, et que toute langue confessera hautement Dieu ». ◊ 12 Ainsi donc, chacun de nous rendra compte pour lui-même à Dieu. ◊ 13 Ne nous jugeons donc plus l’un l’autre ; mais jugez plutôt ceci, de ne pas mettre une pierre d’achoppement ou une occasion de chute devant votre frère. ◊ 14 Je sais, et je suis persuadé dans le seigneur Jésus, que rien n’est souillé par soi-même, sauf qu’à celui qui croit qu’une chose est souillée, elle lui est souillée. ◊ 15 Car si, à cause d’une viande, ton frère est attristé, tu ne marches plus selon l’amour. Ne détruis pas par ta viande celui pour lequel Christ est mort. ◊ 16 Que ce qui est bien en vous ne soit donc pas blâmé. ◊ 17 Car le royaume de Dieu n’est pas manger et boire, mais justice, et paix, et joie dans l’Esprit Saint. ◊ 18 Car celui qui en cela sert le Christ est agréable à Dieu et approuvé des hommes.
◊ 19 Ainsi donc poursuivons les choses qui tendent à la paix et celles qui tendent à l’édification mutuelle. ◊ 20 À cause d’une viande, ne détruis pas l’œuvre de Dieu. Toutes choses, il est vrai, sont pures ; mais il y a du mal pour l’homme qui mange en bronchant. ◊ 21 Il est bon de ne pas manger de chair, de ne pas boire de vin, et de ne [faire aucune chose] en laquelle ton frère bronche, ou est scandalisé, ou est faible. ◊ 22 Toi, tu as de la foi ; aie-la par-devers toi-même devant Dieu ; bienheureux est celui qui ne se juge pas lui-même en ce qu’il approuve ; ◊ 23 mais celui qui hésite, s’il mange, est condamné, parce qu’[il n’agit] pas sur un principe de foi. Or tout ce qui n’est pas sur le principe de la foi est péché.
1 Pierre 1 ◊ 1 Pierre, apôtre de Jésus Christ, à ceux de la dispersion, du Pont, de la Galatie, de la Cappadoce, de l’Asie et de la Bithynie, qui séjournent [parmi les nations], ◊ 2 élus selon la préconnaissance de Dieu le Père, en sainteté de l’Esprit, pour l’obéissance et l’aspersion du sang de Jésus Christ : Que la grâce et la paix vous soient multipliées !
◊ 3 Béni soit le Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts, ◊ 4 pour un héritage incorruptible, sans souillure, immarcescible, conservé dans les cieux pour vous, ◊ 5 qui êtes gardés par la puissance de Dieu par la foi, pour un salut qui est prêt à être révélé au dernier temps ; ◊ 6 en quoi vous vous réjouissez, tout en étant affligés maintenant pour un peu de temps par diverses tentations, si cela est nécessaire, ◊ 7 afin que l’épreuve de votre foi, bien plus précieuse que celle de l’or qui périt et qui toutefois est éprouvé par le feu, soit trouvée [tourner] à louange, et à gloire, et à honneur, dans la révélation de Jésus Christ, ◊ 8 lequel, quoique vous ne l’ayez pas vu, vous aimez ; et, croyant en lui, quoique maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, ◊ 9 recevant la fin de votre foi, [le] salut des âmes ; ◊ 10 duquel salut les prophètes qui ont prophétisé de la grâce qui vous était destinée se sont informés et enquis avec soin, ◊ 11 recherchant quel temps ou quelle sorte de temps l’Esprit de Christ qui était en eux indiquait, rendant par avance témoignage des souffrances qui devaient être la part de Christ et des gloires qui suivraient ; ◊ 12 et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu’ils administraient ces choses, qui vous sont maintenant annoncées par ceux qui vous ont annoncé la bonne nouvelle par l’Esprit Saint envoyé du ciel, dans lesquelles des anges désirent de regarder de près.
◊ 13 C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement et étant sobres, espérez parfaitement dans la grâce qui vous sera apportée à la révélation de Jésus Christ, ◊ 14 — comme des enfants d’obéissance, ne vous conformant pas à vos convoitises d’autrefois pendant votre ignorance ; ◊ 15 mais, comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute [votre] conduite ; ◊ 16 parce qu’il est écrit : « Soyez saints, car moi je suis saint ». ◊ 17 Et si vous invoquez comme père celui qui, sans acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour [ici-bas], ◊ 18 sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite qui vous avait été enseignée par vos pères, non par des choses corruptibles, de l’argent ou de l’or, ◊ 19 mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, ◊ 20 préconnu dès avant la fondation du monde, mais manifesté à la fin des temps pour vous, ◊ 21 qui, par lui, croyez en Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. ◊ 22 Ayant purifié vos âmes par l’obéissance à la vérité, pour [que vous ayez] une affection fraternelle sans hypocrisie, aimez-vous l’un l’autre ardemment, d’un cœur pur, ◊ 23 vous qui êtes régénérés, non par une semence corruptible, mais [par une semence] incorruptible, par la vivante et permanente parole de Dieu : ◊ 24 parce que « toute chair est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe : l’herbe a séché et sa fleur est tombée, ◊ 25 mais la parole du *Seigneur demeure éternellement ». Or c’est cette parole qui vous a été annoncée.
Proverbes 30 ◊ 1 * Paroles d’Agur, fils de Jaké, l’oracle prononcé par cet homme à Ithiel, à Ithiel et à Ucal :
◊ 2 Certes, moi je suis plus stupide que personne, et je n’ai pas l’intelligence d’un homme ; ◊ 3 et je n’ai pas appris la sagesse, ni ne possède la connaissance du Saint.
◊ 4 Qui est monté dans les cieux, et qui en est descendu ? Qui a rassemblé le vent dans le creux de ses mains ? Qui a serré les eaux dans un manteau ? Qui a établi toutes les bornes de la terre ? Quel est son nom, et quel est le nom de son fils, si tu le sais ?
◊ 5 Toute parole de +Dieu est affinée ; il est un bouclier pour ceux qui s’attendent à lui.
◊ 6 N’ajoute pas à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur.
◊ 7 Je te demanderai deux choses ; ne me les refuse pas, avant que je meure : ◊ 8 Éloigne de moi la vanité et la parole de mensonge ; ne me donne ni pauvreté ni richesse ; nourris-moi du pain qui m’est nécessaire, ◊ 9 de peur que je ne sois rassasié, et que je ne te renie et ne dise : Qui est l’Éternel ? et de peur que je ne sois appauvri, et que je ne dérobe, et que je ne parjure le nom de mon Dieu.
◊ 10 N’accuse pas un serviteur auprès de son maître, de peur qu’il ne te maudisse, et que tu n’en portes la peine.
◊ 11 Il est une génération qui maudit son père et qui ne bénit pas sa mère, ◊ 12 une génération pure à ses propres yeux et qui n’est pas lavée de son ordure, ◊ 13 une génération,… que ses yeux sont hautains, et ses paupières élevées ! ◊ 14 — une génération dont les dents sont des épées et les molaires des couteaux, pour dévorer les affligés de dessus la terre, et les nécessiteux d’entre les hommes.
◊ 15 La sangsue a deux filles : Donne ! donne ! Il y a trois choses qui sont insatiables, quatre qui ne disent pas : C’est assez !… ◊ 16 le shéol, et la matrice stérile, la terre qui n’est pas rassasiée d’eau, et le feu, qui ne dit pas : C’est assez !
◊ 17 L’œil qui se moque d’un père et qui méprise l’obéissance envers la mère, les corbeaux du torrent le crèveront et les petits de l’aigle le dévoreront.
◊ 18 Trois choses sont trop merveilleuses pour moi, et il en est quatre que je ne puis connaître : ◊ 19 le chemin de l’aigle dans les cieux, le chemin du serpent sur le rocher, le chemin d’un navire au cœur de la mer, et le chemin de l’homme vers la jeune fille. ◊ 20 Tel est le chemin de la femme adultère : elle mange et s’essuie la bouche, et dit : Je n’ai point commis d’iniquité.
◊ 21 Sous trois choses la terre tremble, et sous quatre elle n’en peut plus : ◊ 22 sous le serviteur quand il règne, et l’homme vil quand il est rassasié de pain ; ◊ 23 sous la femme odieuse quand elle se marie, et la servante quand elle hérite de sa maîtresse.
◊ 24 Il y a quatre choses petites sur la terre, qui sont sages entre les sages : ◊ 25 les fourmis, peuple sans force, et qui préparent en été leurs vivres ; ◊ 26 les damans, peuple sans puissance, et qui ont placé leurs maisons dans le rocher ; ◊ 27 les sauterelles n’ont point de roi, mais elles sortent toutes par bandes ; ◊ 28 tu saisis le lézard avec les mains, et il est dans les palais des rois.
◊ 29 Il y a trois choses qui ont une belle allure, et quatre qui ont une belle démarche : ◊ 30 le lion, le fort parmi les bêtes, et qui ne se détourne devant qui que ce soit ; ◊ 31 le [coursier] qui a les reins ceints ; ou le bouc ; et le roi, contre qui personne ne peut se lever.
◊ 32 Si tu as agi follement en t’élevant et si tu as pensé à mal, [mets] la main sur ta bouche ;
◊ 33 Car la pression du lait produit le beurre, et la pression du nez fait sortir le sang, et la pression de la colère excite la querelle.
Psaumes 84 Au chef de musique. Sur Guitthith. Des fils de Coré. Psaume.
◊ 1 Combien sont aimables tes demeures, ô Éternel des armées !
◊ 2 Mon âme désire, et même elle languit après les parvis de l’Éternel ; mon cœur et ma chair crient après le *Dieu vivant.
◊ 3 Le passereau même a trouvé une maison, et l’hirondelle un nid pour elle, où elle a mis ses petits :… tes autels, ô Éternel des armées ! mon roi et mon Dieu !
◊ 4 Bienheureux ceux qui habitent dans ta maison ; ils te loueront sans cesse ! Sélah.
◊ 5 * Bienheureux l’homme dont la force est en toi, [et ceux] dans le cœur desquels sont les chemins frayés !
◊ 6 Passant par la vallée de Baca, ils en font une fontaine ; la pluie aussi la couvre de bénédictions.
◊ 7 Ils marchent de force en force, ils paraissent devant Dieu en Sion.
◊ 8 * Éternel, Dieu des armées ! écoute ma prière ; Dieu de Jacob ! prête l’oreille. Sélah.
◊ 9 Toi, notre bouclier ! — vois, ô Dieu ! et regarde la face de ton oint.
◊ 10 Car un jour dans tes parvis vaut mieux que mille. J’aimerais mieux me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, que de demeurer dans les tentes de la méchanceté.
◊ 11 Car l’Éternel Dieu est un soleil et un bouclier ; l’Éternel donnera la grâce et la gloire ; il ne refusera aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité.
◊ 12 * Éternel des armées ! bienheureux l’homme qui se confie en toi !
2 Corinthiens 6 ◊ 1 Or, travaillant à cette même œuvre, nous aussi, nous exhortons à ce que vous n’ayez pas reçu la grâce de Dieu en vain ; ◊ 2 (car il dit : « Au temps agréé je t’ai exaucé, et en un jour de salut je t’ai secouru ». Voici, c’est maintenant le temps agréable ; voici, c’est maintenant le jour du salut) ◊ 3 — ne donnant aucun scandale en rien, afin que le service ne soit pas blâmé, ◊ 4 mais en toutes choses nous recommandant comme serviteurs de Dieu, par une grande patience, dans les tribulations, dans les nécessités, dans les détresses, ◊ 5 sous les coups, dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, ◊ 6 par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par l’Esprit Saint, par un amour sans hypocrisie, ◊ 7 par la parole de la vérité, par la puissance de Dieu, par les armes de justice de la main droite et de la main gauche, ◊ 8 dans la gloire et dans l’ignominie, dans la mauvaise et dans la bonne renommée ; comme séducteurs, et véritables ; ◊ 9 comme inconnus, et bien connus ; comme mourants, et voici, nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; ◊ 10 comme attristés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, et possédant toutes choses.
◊ 11 Notre bouche est ouverte pour vous, ô Corinthiens ! notre cœur s’est élargi : ◊ 12 vous n’êtes pas à l’étroit en nous, mais vous êtes à l’étroit dans vos entrailles ; ◊ 13 et, en juste récompense, (je [vous] parle comme à mes enfants,) élargissez-vous, vous aussi. ◊ 14 Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules ; car quelle participation y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? ◊ 15 et quel accord de Christ avec Béliar ? ou quelle part a le croyant avec l’incrédule ? ◊ 16 et quelle convenance y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, selon ce que Dieu a dit : « J’habiterai au milieu d’eux, et j’y marcherai, et je serai leur Dieu, et eux seront mon peuple ». ◊ 17 « C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et soyez séparés, dit le *Seigneur, et ne touchez pas à ce qui est impur, et moi, je vous recevrai » ; ◊ 18 « et je vous serai pour père, et vous, vous me serez pour fils et pour filles, dit le *Seigneur, [le] Tout-puissant ».