« Prenez-nous les renards, les petits renards qui ravagent nos vignes, car nos vignes sont en fleur »
(Can. 2, 15 )
La vigne tient une grande place dans les enseignements de la Parole de Dieu. Elle symbolise en principe, par le vin qu’elle produit, la joie pour Dieu et pour les hommes (Jug. 9, 13 ). Et pourtant, dans la première allusion qui y est faite en Genèse 9, 20-27 , nous la voyons cause du péché chez un homme de foi ; péché dont la conséquence demeure, la malédiction de Cham étant toujours sous nos yeux ; dès que le péché est introduit, les choses les meilleures en elles-mêmes sont employées par Satan au malheur de l’homme.
La vigne nous donne une leçon dès l’apparition de la vie qui reprend en elle au printemps. Sitôt que le petit bourgeon s’entrouvre, avant même que la feuille soit formée, on peut discerner des grappes minuscules, prometteuses de fruit. Dès que la vie de Dieu apparaît aussi dans une âme, se manifeste le désir de Lui plaire, de Le servir, d’aimer Jésus, d’apprendre à Le connaître pour Lui-même, non seulement dans les résultats de Son œuvre pour nous. C’est peut-être faible et imprécis, mais il y a la promesse du fruit. Jusqu’à ce qu’il apparaisse en récolte mûrie qui donne du vin, type de la joie, que d’orages à subir, que de tentations de l’Ennemi à surmonter, que d’intempéries spirituelles !
La feuille étant formée, la petite grappe aussi, les boutons ont acquis une certaine grosseur ; voici maintenant la fleur de la vigne épanouie, aux étamines couvertes d’un léger duvet, le pollen qui va féconder le pistil. Quel parfum suave, comparable à celui du réséda ! Combien aussi les manifestations du travail de Dieu sont précieuses à considérer dans une âme : tout est de Lui, tout est de Christ, c’est un peu du « parfum répandu par son nom » (Can. 1, 3 ).
Cette fleur est très fragile ; si, après sa floraison, la fécondation s’opère bien, le développement du fruit se produit ; si, au contraire, la fleur tombe avant sa maturité propre, le grain tombera aussi, ou restera très petit, le fruit en somme disparaît.
Il est nécessaire de suivre ces différents stades de la nature pour comprendre le verset en tête de ces lignes. « Prenez-nous les renards, les petits renards qui ravagent nos vignes, car nos vignes sont en fleur ». Lorsque cette fleur utile, nécessaire, précieuse, est là (rappelons-nous qu’une seule mauvaise pensée trouble la communion avec le Seigneur et produit la sécheresse du cœur), les « petits renards » folâtrant dans les vignes, risquent avec leurs longues queues de détruire ce qui est si délicat ; alors plus de fruit. Qu’importe pour le maître de la vigne qu’à l’heure de la vendange, il ait une magnifique végétation si, en soulevant les feuilles, il n’y a que peu ou pas de fruit. Il y a une grande vie bien apparente, une grande activité peut-être chez le chrétien, mais en somme rien pour le Maître. La chair s’est mise au service de la foi. Pensons aux résultats du tribunal de Christ en Apocalypse 19, 7-9 .
Mais que sont donc ces « petits renards » ? La ruse, l’astuce de cet animal sont connues. Le Seigneur donne ce nom à Hérode en Luc 13, 32 ; ce dernier n’était-il pas un suppôt de Satan ? — Ne peut-on pas voir en eux ces habitudes mondaines, ces (petits) péchés cachés, ces paroles légères, dont on usait, que l’on pratiquait, auxquels on avait renoncé, avec lesquels on avait rompu — et cela avec joie — à la conversion ? Petit à petit, insensiblement, on y revient, et le fruit pour le Seigneur est compromis. C’est pourtant le moment où la vigne est en fleur, où le fruit va — oui ou non — prendre ou perdre un aspect précieux !… Ah ! prenez, prenez-nous les « petits renards » ; aidons-nous en cela les uns les autres, jeunes croyants. C’est une question capitale d’où dépend la joie du Seigneur en vous et votre propre joie en Lui.
Et si on les laisse vivre, les « petits renards » deviendront grands, et le renard est un grand consommateur de raisin lorsque celui-ci atteint sa maturité. Après avoir accompli un travail néfaste chez le jeune croyant, ces choses symboliques peuvent encore ruiner le témoignage d’un chrétien âgé. Rappelons-nous, croyants de tout âge, que c’est toujours du même côté que l’on tombe. Satan sait employer les « petits renards », mais le Seigneur est puissant pour donner la force à celui qui est parfois las de combattre et Il augmente l’énergie à celui qui n’a pas de vigueur (És. 40, 29 ).
Apocalypse 19 ◊ 1 Après ces choses, j’ouïs comme une grande voix d’une foule nombreuse dans le ciel, disant : Alléluia ! Le salut et la gloire et la puissance de notre Dieu ! ◊ 2 car ses jugements sont véritables et justes ; car il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par sa fornication, et il a vengé le sang de ses esclaves, [le réclamant] de sa main. ◊ 3 Et ils dirent une seconde fois : Alléluia ! Et sa fumée monte aux siècles des siècles. ◊ 4 Et les vingt-quatre anciens et les quatre animaux tombèrent [sur leurs faces] et rendirent hommage à Dieu qui était assis sur le trône, disant : Amen ! Alléluia ! ◊ 5 Et une voix sortit du trône, disant : Louez notre Dieu, vous tous ses esclaves et vous qui le craignez, petits et grands.
◊ 6 Et j’ouïs comme une voix d’une foule nombreuse, et comme une voix de grandes eaux, et comme une voix de forts tonnerres, disant : Alléluia ! car le *Seigneur, notre Dieu, le Tout-puissant, est entré dans son règne. ◊ 7 Réjouissons-nous et tressaillons de joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues ; et sa femme s’est préparée ; ◊ 8 et il lui a été donné d’être vêtue de fin lin, éclatant [et] pur, car le fin lin, ce sont les justices des saints. ◊ 9 Et il me dit : Écris : Bienheureux ceux qui sont conviés au banquet des noces de l’Agneau. Et il me dit : Ce sont ici les véritables paroles de Dieu. ◊ 10 — Et je tombai devant ses pieds pour lui rendre hommage. Et il me dit : Garde-toi de le faire ; je suis ton compagnon d’esclavage et [celui] de tes frères qui ont le témoignage de Jésus : rends hommage à Dieu, car l’esprit de prophétie est le témoignage de Jésus.
◊ 11 Et je vis le ciel ouvert : et voici un cheval blanc, et celui qui est assis dessus [appelé] fidèle et véritable ; et il juge et combat en justice. ◊ 12 Et ses yeux sont une flamme de feu ; et sur sa tête il y a plusieurs diadèmes ; et il porte un nom écrit que nul ne connaît que lui seul ; ◊ 13 et il est vêtu d’un vêtement teint dans le sang ; et son nom s’appelle : « La Parole de Dieu » ; ◊ 14 et les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, vêtues de fin lin, blanc et pur ; ◊ 15 et une épée aiguë à deux tranchants sort de sa bouche, afin qu’il en frappe les nations ; et lui les paîtra avec une verge de fer, et lui foule la cuve du vin de la fureur de la colère de Dieu le Tout-puissant ; ◊ 16 et il a sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : « Roi des rois, et Seigneur des seigneurs ».
◊ 17 Et je vis un ange se tenant dans le soleil ; et il cria à haute voix, disant à tous les oiseaux qui volent par le milieu du ciel : Venez, assemblez-vous au grand souper de Dieu ; ◊ 18 afin que vous mangiez la chair des rois, et la chair des chiliarques, et la chair des puissants, et la chair des chevaux et de ceux qui sont assis dessus, et la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands.
◊ 19 Et je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées assemblées pour livrer combat à celui qui était assis sur le cheval et à son armée. ◊ 20 Et la bête fut prise, et le faux prophète qui était avec elle, qui avait fait devant elle les miracles par lesquels il avait séduit ceux qui recevaient la marque de la bête, et ceux qui rendaient hommage à son image. Ils furent tous deux jetés vifs dans l’étang de feu embrasé par le soufre ; ◊ 21 et le reste fut tué par l’épée de celui qui était assis sur le cheval, laquelle sortait de sa bouche, et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair.
Genèse 9 ◊ 1 Et Dieu bénit Noé et ses fils, et leur dit : Fructifiez et multipliez et remplissez la terre. ◊ 2 Et vous serez un sujet de crainte et de frayeur pour tout animal de la terre, et pour tout oiseau des cieux, pour tout ce qui se meut sur la terre, aussi bien que pour tous les poissons de la mer ; ils sont livrés entre vos mains. ◊ 3 Tout ce qui se meut [et] qui est vivant vous sera pour nourriture ; comme l’herbe verte, je vous donne tout. ◊ 4 Seulement, vous ne mangerez pas la chair avec sa vie, [c’est-à-dire] son sang ; ◊ 5 et certes je redemanderai le sang de vos vies ; de la main de tout animal je le redemanderai, et de la main de l’homme ; de la main de chacun, de son frère, je redemanderai la vie de l’homme. ◊ 6 Qui aura versé le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé ; car à l’image de Dieu, il a fait l’homme. ◊ 7 Et vous, fructifiez et multipliez ; foisonnez sur la terre, et multipliez sur elle.
◊ 8 Et Dieu parla à Noé et à ses fils avec lui, disant : ◊ 9 Et moi, voici, j’établis mon alliance avec vous, et avec votre semence après vous, ◊ 10 et avec tout être vivant qui est avec vous, tant oiseaux que bétail et tout animal de la terre avec vous, d’entre tout ce qui est sorti de l’arche, — tout animal de la terre. ◊ 11 Et j’établis mon alliance avec vous, et toute chair ne périra plus par les eaux du déluge, et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre. ◊ 12 Et Dieu dit : C’est ici le signe de l’alliance que je mets entre moi et vous et tout être vivant qui est avec vous, pour les générations, à toujours : ◊ 13 je mettrai mon arc dans la nuée, et il sera pour signe d’alliance entre moi et la terre ; ◊ 14 et il arrivera que quand je ferai venir des nuages sur la terre, alors l’arc apparaîtra dans la nuée, ◊ 15 et je me souviendrai de mon alliance qui est entre moi et vous et tout être vivant de toute chair ; et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair. ◊ 16 Et l’arc sera dans la nuée, et je le verrai pour me souvenir de l’alliance perpétuelle entre Dieu et tout être vivant de toute chair qui est sur la terre. ◊ 17 Et Dieu dit à Noé : C’est là le signe de l’alliance que j’établis entre moi et toute chair qui est sur la terre.
◊ 18 * Et les fils de Noé qui sortirent de l’arche étaient Sem, et Cham, et Japheth : et Cham fut le père de Canaan. ◊ 19 Ces trois sont fils de Noé ; et c’est d’eux que la population fut disséminée sur toute la terre.
◊ 20 Et Noé commença à être cultivateur et il planta une vigne ; ◊ 21 et il but du vin, et il s’enivra et se découvrit au milieu de la tente. ◊ 22 Et Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père, et le rapporta à ses deux frères, dehors. ◊ 23 Et Sem et Japheth prirent le manteau et le mirent, les deux, sur leurs épaules et marchèrent en arrière et couvrirent la nudité de leur père ; et leur visage était [tourné] en arrière, et ils ne virent pas la nudité de leur père. ◊ 24 Et Noé se réveilla de son vin et sut ce que lui avait fait son plus jeune fils ; et il dit : ◊ 25 Maudit soit Canaan ! Il sera l’esclave des esclaves de ses frères. ◊ 26 Et il dit : Béni soit l’Éternel, le Dieu de Sem, et que Canaan soit son esclave ! ◊ 27 Que Dieu élargisse Japheth, et qu’il demeure dans les tentes de Sem, et que Canaan soit son esclave !
◊ 28 Et Noé vécut, après le déluge, trois cent cinquante ans. ◊ 29 Et tous les jours de Noé furent neuf cent cinquante ans ; et il mourut.
Luc 13 ◊ 1 Or en ce même temps, quelques-uns se trouvaient là présents, qui lui racontèrent [ce qui s’était passé] touchant les Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang avec leurs sacrifices. ◊ 2 Et [Jésus], répondant, leur dit : Croyez-vous que ces Galiléens fussent plus pécheurs que tous les Galiléens, parce qu’ils ont souffert de telles choses ? ◊ 3 Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de la même manière. ◊ 4 Ou, ces dix-huit sur qui tomba la tour dans Siloé, et qu’elle tua, croyez-vous qu’ils fussent plus coupables que tous les hommes qui habitent Jérusalem ? ◊ 5 Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous pareillement.
◊ 6 Et il disait cette parabole : Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne ; et il vint y chercher du fruit, et il n’en trouva point. ◊ 7 Et il dit au vigneron : Voici trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve point : coupe-le ; pourquoi aussi occupe-t-il inutilement la terre ? ◊ 8 Et répondant, il lui dit : Maître, laisse-le cette année aussi, jusqu’à ce que je l’aie déchaussé et que j’y aie mis du fumier ; ◊ 9 et peut-être portera-t-il du fruit : sinon, après, tu le couperas.
◊ 10 Or il enseignait dans l’une des synagogues en un jour de sabbat. ◊ 11 Et voici, il y avait là une femme ayant un esprit d’infirmité depuis dix-huit ans, et elle était courbée et ne pouvait nullement se redresser. ◊ 12 Et Jésus, la voyant, l’appela et lui dit : Femme, tu es délivrée de ton infirmité. ◊ 13 Et il posa les mains sur elle : et à l’instant elle fut redressée, et glorifiait Dieu. ◊ 14 Et le chef de synagogue, indigné de ce que Jésus avait guéri, un jour de sabbat, répondant, dit à la foule : Il y a six jours où il faut travailler ; venez donc ces jours-là, et soyez guéris, et non pas le jour du sabbat. ◊ 15 Le Seigneur donc lui répondit, et dit : Hypocrites ! chacun de vous ne détache-t-il pas de la crèche son bœuf ou son âne un jour de sabbat, et ne les mène-t-il pas boire ? ◊ 16 Et celle-ci qui est fille d’Abraham, laquelle Satan avait liée, voici, il y a dix-huit ans, ne fallait-il pas la délier de ce lien le jour du sabbat ? ◊ 17 Et comme il disait ces choses, tous ses adversaires furent couverts de honte ; et toute la foule se réjouissait de toutes les choses glorieuses qui étaient faites par lui.
◊ 18 Et il disait : À quoi est semblable le royaume de Dieu, et à quoi le comparerai-je ? ◊ 19 Il est semblable à un grain de moutarde qu’un homme prit et jeta dans son jardin ; et il crût et devint un grand arbre, et les oiseaux du ciel demeuraient dans ses branches.
◊ 20 Et il dit encore : À quoi comparerai-je le royaume de Dieu ? ◊ 21 Il est semblable à du levain qu’une femme prit, et qu’elle cacha parmi trois mesures de farine, jusqu’à ce que tout fût levé.
◊ 22 Et il allait par les villes et par les villages, enseignant, et poursuivant son chemin vers Jérusalem. ◊ 23 Et quelqu’un lui dit : Seigneur, ceux qui doivent être sauvés sont-ils en petit nombre ? ◊ 24 Et il leur dit : Luttez pour entrer par la porte étroite ; car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne pourront pas. ◊ 25 Dès que le maître de la maison se sera levé, et aura fermé la porte, et que vous vous serez mis à vous tenir dehors et à heurter à la porte, en disant : Seigneur, ouvre-nous ! et que, répondant, il vous dira : Je ne vous connais pas [ni ne sais] d’où vous êtes ; ◊ 26 alors vous vous mettrez à dire : Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné dans nos rues. ◊ 27 Et il dira : Je vous dis, je ne vous connais pas, [ni ne sais] d’où vous êtes ; retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d’iniquité. ◊ 28 Là seront les pleurs et les grincements de dents, quand vous verrez Abraham et Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, mais vous, jetés dehors. ◊ 29 Et il en viendra d’orient et d’occident, et du nord et du midi ; et ils s’assiéront dans le royaume de Dieu. ◊ 30 Et voici, il y a des derniers qui seront les premiers, et il y a des premiers qui seront les derniers.
◊ 31 En ce même jour, des pharisiens vinrent, lui disant : Retire-toi et va-t’en d’ici ; car Hérode veut te tuer. ◊ 32 Et il leur dit : Allez, dites à ce renard : Voici, je chasse des démons et j’accomplis des guérisons aujourd’hui et demain, et le troisième jour je suis consommé. ◊ 33 Mais il faut que je marche aujourd’hui et demain et le jour suivant, car il ne se peut qu’un prophète périsse hors de Jérusalem. ◊ 34 Jérusalem, Jérusalem, [la ville] qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui lui sont envoyés, que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule sa couvée sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! ◊ 35 Voici, votre maison vous est abandonnée ; et je vous dis, que vous ne me verrez point jusqu’à ce qu’il arrive que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du *Seigneur !
Cantique des cantiques 2 ◊ 1 Je suis le narcisse de Saron, le lis des vallées.
◊ 2 Comme le lis entre les épines, telle est mon amie entre les filles.
◊ 3 Comme le pommier entre les arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé entre les fils ; j’ai pris plaisir à son ombre, et je m’y suis assise ; et son fruit est doux à mon palais. ◊ 4 Il m’a fait entrer dans la maison du vin ; et sa bannière sur moi, c’est l’amour. ◊ 5 Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins, ranimez-moi avec des pommes ; car je suis malade d’amour. ◊ 6 Sa main gauche est sous ma tête, et sa droite m’embrasse.
◊ 7 Je vous adjure, filles de Jérusalem, par les gazelles ou par les biches des champs, n’éveillez pas, ne réveillez pas [mon] amour, jusqu’à ce qu’elle le veuille.
◊ 8 * La voix de mon bien-aimé ! le voici qui vient, sautant sur les montagnes, bondissant sur les collines. ◊ 9 Mon bien-aimé est semblable à la gazelle, ou au faon des biches. Le voici, il se tient derrière notre mur, il regarde par les fenêtres, il regarde à travers les treillis. ◊ 10 Mon bien-aimé m’a parlé, et m’a dit : Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens ! ◊ 11 Car voici, l’hiver est passé, la pluie a cessé, elle s’en est allée ; ◊ 12 les fleurs paraissent sur la terre, la saison des chants est arrivée, et la voix de la tourterelle s’entend dans notre pays ; ◊ 13 le figuier embaume ses figues d’hiver, et les vignes en fleur exhalent leur parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens ! ◊ 14 Ma colombe, [qui te tiens] dans les fentes du rocher, dans les cachettes des lieux escarpés, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce, et ton visage est agréable. ◊ 15 — Prenez-nous les renards, les petits renards qui ravagent les vignes, car nos vignes sont en fleur. ◊ 16 — Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui, qui paît parmi les lis, ◊ 17 jusqu’à ce que l’aube se lève et que les ombres fuient. — Tourne-toi ; sois semblable, mon bien-aimé, à la gazelle ou au faon des biches sur les montagnes de Béther.
Ésaïe 40 ◊ 1 * Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. ◊ 2 Parlez au cœur de Jérusalem, et criez-lui que son temps de détresse est accompli, que son iniquité est acquittée ; qu’elle a reçu de la main de l’Éternel le double pour tous ses péchés.
◊ 3 La voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin de l’Éternel, aplanissez dans le lieu stérile une route pour notre Dieu. ◊ 4 Toute vallée sera relevée, et toute montagne et [toute] colline seront abaissées ; et ce qui est tortu sera rendu droit, et les lieux raboteux deviendront une plaine unie. ◊ 5 Et la gloire de l’Éternel sera révélée, et toute chair ensemble la verra ; car la bouche de l’Éternel a parlé.
◊ 6 Une voix dit : Crie. Et il dit : Que crierai-je ? — Toute chair est de l’herbe, et toute sa beauté comme la fleur des champs. ◊ 7 L’herbe est desséchée, la fleur est fanée ; car le souffle de l’Éternel a soufflé dessus. Certes, le peuple est de l’herbe. ◊ 8 L’herbe est desséchée, la fleur est fanée, mais la parole de notre Dieu demeure à toujours.
◊ 9 Sion, messagère de bonnes nouvelles, monte sur une haute montagne ; élève ta voix avec force, Jérusalem, messagère de bonnes nouvelles : élève-la, ne crains point ; dis aux villes de Juda : Voici votre Dieu ! ◊ 10 Voici, le Seigneur l’Éternel viendra avec puissance, et son bras dominera pour lui. Voici, son salaire est avec lui, et sa récompense devant lui. ◊ 11 Comme un berger il paîtra son troupeau ; par son bras il rassemblera les agneaux et les portera dans son sein ; il conduira doucement celles qui allaitent.
◊ 12 Qui a mesuré les eaux dans le creux de sa main, et réglé les cieux avec l’empan, et mesuré dans un boisseau la poussière de la terre ? Qui a pesé les montagnes au crochet, ou les collines dans la balance ? ◊ 13 Qui a dirigé l’Esprit de l’Éternel, et l’a instruit comme l’homme de son conseil ? ◊ 14 Avec qui a-t-il tenu conseil, et [qui] lui a donné de l’intelligence, et l’a instruit dans le sentier du juste jugement, et lui a enseigné la connaissance, et lui a fait connaître le chemin de l’intelligence ? ◊ 15 Voici, les nations sont réputées comme une goutte d’un seau, et comme la poussière d’une balance ; voici, il enlève les îles comme un atome. ◊ 16 Et le Liban ne suffit pas pour le feu, et ses bêtes ne suffisent pas pour l’holocauste. ◊ 17 Toutes les nations sont comme un rien devant lui ; elles sont réputées par lui comme moins que le néant et le vide.
◊ 18 À qui donc comparerez-vous *Dieu, et à quelle ressemblance l’égalerez-vous ? ◊ 19 L’ouvrier fond une image, et l’orfèvre étend l’or dessus et lui fond des chaînes d’argent. ◊ 20 Celui qui est trop pauvre pour [faire] une offrande choisit un bois qui ne pourrisse pas ; il se cherche un habile ouvrier pour établir une image taillée qui ne branle pas. ◊ 21 — Ne savez-vous pas ? Ne l’avez-vous pas entendu ? Cela ne vous a-t-il pas été déclaré dès le commencement ? N’avez-vous pas compris la fondation de la terre ?… ◊ 22 Lui, qui est assis au-dessus du cercle de la terre, et ses habitants sont comme des sauterelles, — qui étend les cieux comme une toile légère, et qui les déploie comme une tente pour y habiter ; ◊ 23 qui réduit ses chefs à néant, qui fait que les juges de la terre sont comme rien : ◊ 24 ils ne seront pas même plantés, ils ne seront pas même semés, leur tige ne sera même pas enracinée dans la terre, qu’il soufflera sur eux, et ils seront desséchés, et le tourbillon les enlèvera comme du chaume. ◊ 25 À qui donc me comparerez-vous et serai-je égalé ? dit le Saint.
◊ 26 Levez vos yeux en haut, et voyez ! Qui a créé ces choses, faisant sortir par nombre leur armée ? Il les appelle toutes par nom. Par la grandeur de son pouvoir et de sa force puissante, pas une ne manque. ◊ 27 Pourquoi dis-tu, ô Jacob, et parles-tu, ô Israël : Ma voie est cachée à l’Éternel, et ma cause a passé inaperçue de mon Dieu ? ◊ 28 Ne sais-tu pas, n’as-tu pas entendu, que le Dieu d’éternité, l’Éternel, créateur des bouts de la terre, ne se lasse pas et ne se fatigue pas ? On ne sonde pas son intelligence. ◊ 29 Il donne de la force à celui qui est las, et il augmente l’énergie à celui qui n’a pas de vigueur. ◊ 30 Les jeunes gens seront las et se fatigueront, et les jeunes hommes deviendront chancelants ; ◊ 31 mais ceux qui s’attendent à l’Éternel renouvelleront leur force ; ils s’élèveront avec des ailes, comme des aigles ; ils courront et ne se fatigueront pas, ils marcheront et ne se lasseront pas.
Juges 9 ◊ 1 * Et Abimélec, fils de Jerubbaal, alla à Sichem, vers les frères de sa mère, et leur parla, et à toute la famille de la maison du père de sa mère, en disant : ◊ 2 Dites, je vous prie, aux oreilles de tous les hommes de Sichem : Lequel est le meilleur pour vous, que soixante-dix hommes, tous fils de Jerubbaal, dominent sur vous, ou qu’un seul homme domine sur vous ? Et souvenez-vous que je suis votre os et votre chair. ◊ 3 Et les frères de sa mère dirent de lui toutes ces paroles aux oreilles de tous les hommes de Sichem ; et leur cœur fut incliné vers Abimélec, car ils dirent : Il est notre frère. ◊ 4 Et ils lui donnèrent soixante-dix [pièces] d’argent tirées de la maison de Baal-Berith ; et Abimélec loua avec elles des hommes légers et téméraires, et ils le suivirent. ◊ 5 Et il vint à la maison de son père, à Ophra, et tua sur une seule pierre ses frères, les fils de Jerubbaal, soixante-dix hommes ; mais Jotham, le plus jeune fils de Jerubbaal, demeura de reste, car il s’était caché.
◊ 6 Et tous les hommes de Sichem s’assemblèrent, et toute la maison de Millo, et ils allèrent, et établirent roi Abimélec, près du chêne du monument qui est à Sichem. ◊ 7 Et on le rapporta à Jotham. Et il s’en alla, et se tint sur le sommet de la montagne de Garizim ; et il éleva sa voix et cria, et leur dit : Écoutez-moi, hommes de Sichem, et Dieu vous écoutera ! ◊ 8 Les arbres allèrent pour oindre un roi sur eux ; et ils dirent à l’olivier : Règne sur nous. ◊ 9 Et l’olivier leur dit : Laisserais-je ma graisse, par laquelle on honore par moi Dieu et les hommes, et irais-je m’agiter pour les arbres ? ◊ 10 Et les arbres dirent au figuier : Viens, toi, règne sur nous. ◊ 11 Et le figuier leur dit : Laisserais-je ma douceur et mon bon fruit, et irais-je m’agiter pour les arbres ? ◊ 12 Et les arbres dirent à la vigne : Viens, toi, règne sur nous. ◊ 13 Et la vigne leur dit : Laisserais-je mon moût, qui réjouit Dieu et les hommes, et irais-je m’agiter pour les arbres ? ◊ 14 Et tous les arbres dirent à l’épine : Viens, toi, règne sur nous. ◊ 15 Et l’épine dit aux arbres : Si vraiment vous voulez m’oindre roi sur vous, venez, mettez votre confiance en mon ombre ; sinon, un feu sortira de l’épine, et dévorera les cèdres du Liban. ◊ 16 — Et maintenant, si vous avez agi avec vérité et en intégrité en établissant roi Abimélec, et si vous avez bien fait envers Jerubbaal et envers sa maison, et si vous lui avez fait selon les actes de ses mains ; ◊ 17 (car mon père a combattu pour vous, et a exposé sa vie, et vous a délivrés de la main de Madian ; ◊ 18 — et vous vous êtes levés aujourd’hui contre la maison de mon père, et vous avez tué ses fils, soixante-dix hommes, sur une seule pierre, et vous avez établi roi Abimélec, fils de sa servante, sur les hommes de Sichem, parce qu’il est votre frère) ; ◊ 19 si donc vous avez agi aujourd’hui avec vérité et en intégrité envers Jerubbaal et envers sa maison, réjouissez-vous en Abimélec, et que lui aussi se réjouisse en vous ; ◊ 20 sinon, qu’un feu sorte d’Abimélec, et qu’il dévore les hommes de Sichem et la maison de Millo ; et qu’un feu sorte des hommes de Sichem et de la maison de Millo, et qu’il dévore Abimélec ! ◊ 21 Et Jotham s’échappa et s’enfuit, et alla à Beër, et y habita, à cause d’Abimélec son frère.
◊ 22 Et Abimélec fut prince sur Israël, trois ans. ◊ 23 Et Dieu envoya un mauvais esprit entre Abimélec et les hommes de Sichem ; et les hommes de Sichem agirent perfidement envers Abimélec, ◊ 24 afin que la violence commise sur les soixante-dix fils de Jerubbaal vînt [sur lui], et que leur sang fût mis sur Abimélec, leur frère, qui les avait tués, et sur les hommes de Sichem, qui avaient fortifié ses mains pour tuer ses frères. ◊ 25 Et les hommes de Sichem placèrent contre lui des gens en embuscade sur les sommets des montagnes, et ils pillaient tous ceux qui passaient près d’eux sur le chemin ; et cela fut rapporté à Abimélec.
◊ 26 Et Gaal, fils d’Ébed, vint avec ses frères, et ils passèrent à Sichem ; et les hommes de Sichem eurent confiance en lui. ◊ 27 Et ils sortirent aux champs, et vendangèrent leurs vignes, et foulèrent [le raisin], et firent joyeuse fête, et entrèrent dans la maison de leur dieu, et mangèrent et burent, et maudirent Abimélec. ◊ 28 Et Gaal, fils d’Ébed, dit : Qui est Abimélec, et qui est Sichem, que nous le servions ? N’est-il pas fils de Jerubbaal ? et Zebul n’est-il pas son lieutenant ? Servez les hommes de Hamor, père de Sichem ! Mais nous, pourquoi le servirions-nous ? ◊ 29 Oh ! que n’ai-je ce peuple sous ma main, et j’ôterais Abimélec ! Et il dit d’Abimélec : Augmente ton armée, et sors.
◊ 30 Et Zebul, chef de la ville, entendit les paroles de Gaal, fils d’Ébed, et sa colère s’embrasa. ◊ 31 Et il envoya astucieusement des messagers à Abimélec, disant : Voici, Gaal, fils d’Ébed, et ses frères, sont venus à Sichem ; et voici, ils ferment la ville contre toi. ◊ 32 Et maintenant, lève-toi de nuit, toi et le peuple qui est avec toi, et mets-toi en embuscade dans la campagne. ◊ 33 Et, le matin, tu te lèveras de bonne heure, au lever du soleil, et tu fondras sur la ville ; et voici, Gaal et le peuple qui est avec lui sortiront contre toi, et tu lui feras selon ce que ta main rencontrera. ◊ 34 Et Abimélec se leva de nuit, et tout le peuple qui était avec lui, et ils se mirent en embuscade contre Sichem, en quatre corps. ◊ 35 Et Gaal, fils d’Ébed, sortit, et se tint à l’entrée de la porte de la ville ; et Abimélec et le peuple qui était avec lui se levèrent de l’embuscade. ◊ 36 Et Gaal vit le peuple, et il dit à Zebul : Voici du peuple qui descend du sommet des montagnes. Et Zebul lui dit : C’est l’ombre des montagnes, que tu vois comme des hommes. ◊ 37 Et Gaal parla encore, et dit : Voici du peuple qui descend du haut du pays, et un corps vient par le chemin du chêne des pronostiqueurs. ◊ 38 Et Zebul lui dit : Où est maintenant ta bouche, toi qui disais : Qui est Abimélec, que nous le servions ? N’est-ce pas là le peuple que tu as méprisé ? Sors maintenant, je te prie, et combats contre lui. ◊ 39 Et Gaal sortit devant les hommes de Sichem, et combattit contre Abimélec. ◊ 40 Et Abimélec le poursuivit, et il s’enfuit devant lui, et un grand nombre tombèrent tués jusqu’à l’entrée de la porte. ◊ 41 Et Abimélec resta à Aruma ; et Zebul chassa Gaal et ses frères, de sorte qu’ils ne demeurèrent plus à Sichem.
◊ 42 Et il arriva le lendemain que le peuple sortit dans la campagne ; et cela fut rapporté à Abimélec. ◊ 43 Et il prit ses gens, et les divisa en trois corps, et les mit en embuscade dans la campagne. Et il regarda, et voici, le peuple sortait de la ville : et il se leva contre eux et les frappa. ◊ 44 Et Abimélec et les corps qui étaient avec lui se précipitèrent, et se tinrent à l’entrée de la porte de la ville, et deux des corps se précipitèrent sur tous ceux qui étaient dans la campagne et les frappèrent. ◊ 45 Et Abimélec combattit tout ce jour-là contre la ville ; et il prit la ville, et tua le peuple qui y était ; et il démolit la ville, et y sema du sel.
◊ 46 Et tous les hommes de la tour de Sichem apprirent cela, et ils entrèrent dans le donjon de la maison du dieu Berith. ◊ 47 Et on rapporta à Abimélec que tous les hommes de la tour de Sichem s’étaient rassemblés. ◊ 48 Et Abimélec monta sur la montagne de Tsalmon, lui et tout le peuple qui était avec lui. Et Abimélec prit des haches avec lui et coupa une branche d’arbre, et l’enleva, et la mit sur son épaule, et dit au peuple qui était avec lui : Ce que vous m’avez vu faire, hâtez-vous, faites-le comme moi ! ◊ 49 Et tout le peuple aussi coupa chacun sa branche ; et ils suivirent Abimélec, et mirent [les branches] contre le donjon, et ils brûlèrent par le feu le donjon sur eux. Et tous les hommes de la tour de Sichem moururent aussi, un millier d’hommes et de femmes.
◊ 50 Et Abimélec s’en alla à Thébets, et campa contre Thébets et la prit. ◊ 51 Et il y avait une tour forte au milieu de la ville ; et tous les hommes et toutes les femmes s’y enfuirent, tous les hommes de la ville ; et ils fermèrent derrière eux, et montèrent sur le toit de la tour. ◊ 52 Et Abimélec vint jusqu’à la tour, et l’attaqua ; et il s’avança jusqu’à l’entrée de la tour pour la brûler par le feu ; ◊ 53 et une femme jeta sur la tête d’Abimélec une meule tournante, et lui brisa le crâne. ◊ 54 Et il appela en hâte le jeune homme qui portait ses armes, et lui dit : Tire ton épée et tue-moi, de peur qu’on ne dise de moi : Une femme l’a tué. Et son jeune homme le transperça, et il mourut.
◊ 55 Et quand les hommes d’Israël virent qu’Abimélec était mort, ils s’en allèrent chacun en son lieu. ◊ 56 Et Dieu fit retomber sur Abimélec le mal qu’il avait fait à son père en tuant ses soixante-dix frères ; ◊ 57 et tout le mal des hommes de Sichem, Dieu le fit retomber sur leurs têtes ; et la malédiction de Jotham, fils de Jerubbaal, vint sur eux.
Cantique des cantiques 1 ◊ 1 Le cantique des cantiques, qui est de Salomon.
◊ 2 Qu’il me baise des baisers de sa bouche ! car tes amours sont meilleures que le vin. ◊ 3 Tes parfums sont d’agréable odeur ; ton nom est un parfum répandu ; c’est pourquoi les jeunes filles t’aiment. ◊ 4 Tire-moi : nous courrons après toi. — Le roi m’a amenée dans ses chambres. — Nous nous égayerons, et nous nous réjouirons en toi ; nous nous souviendrons de tes amours plus que du vin. Elles t’aiment avec droiture.
◊ 5 Je suis noire, mais je suis agréable, filles de Jérusalem ! comme les tentes de Kédar, comme les tentures de Salomon. ◊ 6 Ne me regardez pas, parce que je suis noire, parce que le soleil m’a regardée : les fils de ma mère se sont irrités contre moi, ils m’ont mise à garder les vignes ; ma vigne qui est à moi, je ne l’ai point gardée.
◊ 7 Dis-moi, toi qu’aime mon âme, où tu pais [ton troupeau], où tu le fais reposer à midi ; car pourquoi serais-je comme une femme voilée auprès des troupeaux de tes compagnons ?
◊ 8 Si tu ne le sais pas, ô la plus belle parmi les femmes ! sors sur les traces du troupeau, et pais tes chevreaux près des habitations des bergers.
◊ 9 Je te compare, mon amie, à une jument aux chars du Pharaon. ◊ 10 Tes joues sont agréables avec des rangées de joyaux ; ton cou, avec des colliers. ◊ 11 Nous te ferons des chaînes d’or avec des paillettes d’argent.
◊ 12 Pendant que le roi est à table, mon nard exhale son odeur. ◊ 13 Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de myrrhe ; il passera la nuit entre mes seins. ◊ 14 Mon bien-aimé est pour moi une grappe de henné dans les vignes d’En-Guédi.
◊ 15 Voici, tu es belle, mon amie ; voici, tu es belle ! Tes yeux sont des colombes.
◊ 16 Voici, tu es beau, mon bien-aimé ; oui, tu es agréable ! oui, notre lit est verdoyant. ◊ 17 Les solives de nos maisons sont des cèdres ; nos lambris des cyprès.