Y a-t-il de la lumière dans ton habitation ?

M.J. Koechlin
« Il y eut de la lumière dans leurs habitations »
(Exo. 10, 23)

Jeune homme, jeune fille, y a-t-il de la lumière dans ton habitation ? Je dis bien la tienne et pas celle de tes parents. Il peut y avoir de la lumière dans la maison de tes parents, mais cela ne suffit pas à éclairer ton habitation à toi, car tu es arrivé à l’âge où on ne vit plus de la foi de ses parents, mais de la sienne propre. Tu as donc une habitation propre, est-elle pleine de lumière ou obscure ? As-tu jamais pensé que Dieu lui-même veut y demeurer ? Désires-tu cet honneur si grand ? Mais quelle responsabilité aussi ! Recevoir Dieu dans ta maison. Il ne peut ni y entrer, ni y rester si elle est obscure. Y a-t-il un coin sombre que tu Lui caches dans ton cœur ?

Ami, c’est aujourd’hui qu’il te faut décider si tu veux habiter une demeure obscure ou lumineuse. Tout le bonheur ou le malheur de ta vie dépendent de cette décision. Veux-tu vivre dans la lumière, ou bien préfères-tu les ténèbres ?

Tu ne peux pas demeurer dans une demi-obscurité en attendant de prendre plus tard une décision. Dieu a séparé les ténèbres de la lumière [Gen. 1, 4], il te faut choisir les unes ou l’autre maintenant. Tu n’as ni le pouvoir ni le droit de dire : « Je verrai bien plus tard, lorsque je serai plus vieux, mais pour le moment je désire vivre comme mes amis et mes camarades. La vie qu’ils mènent est belle, et pas si mauvaise. D’ailleurs, je vais au culte, au moins les dimanches de pluie. Je lis un chapitre de la Bible tous les soirs et je fais ma prière lorsque je n’ai pas trop sommeil ; et je ne commets pas de gros péchés ». Si tu parles ainsi, ami, c’est que ton choix est fait et sans t’en rendre compte peut-être, tu as préféré les ténèbres à la lumière. Tu as la foi, dis-tu, c’est possible ; tu es sauvé, peut-être ; mais tu te prépares une triste vie, si Dieu te la conserve. Le jour viendra alors où, comme tant d’autres, regardant en arrière en pleurant, tu devras dire : « J’ai vécu dans l’obscurité, j’ai été infidèle, j’ai déshonoré mon Sauveur ».

Tu me demandes : « Où chercher cette lumière qui doit éclairer ma demeure ? ». La chercher ? Oh non, il ne s’agit pas de la chercher, elle est là. « La lampe vient-elle pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ? » [Marc 4, 21]. Cette lampe qui éclairera ta demeure est venue, c’est la Parole, la Parole écrite, et c’est en même temps la Parole vivante, c’est ton Sauveur, c’est Jésus lui-même qui est venu à toi et a frappé à ta porte. Lui as-tu ouvert ou bien Lui as-tu répondu : « Attends ! attends que ma jeunesse soit passée, attends que j’aie un peu joui de la vie, attends à plus tard » ? Mais plus tard, ami, c’est trop tard.

Il a dit aux siens : « Vous êtes la lumière du monde » [Matt. 5, 14]. Non pas « Cherchez à l’être », non pas « Perfectionnez-vous pour le devenir ». Vous êtes la lumière, puisque vous possédez la vie de Celui qui est la lumière du monde [Jean 8, 12], la vraie lumière qui venant dans le monde éclaire tout homme [Jean 1, 9], la lumière qui luit dans les ténèbres [Jean 1, 5]. Ta responsabilité, ami, n’est pas de produire de la lumière, mais elle consiste à ne pas empêcher la lumière qui est en toi d’éclairer. Ta responsabilité, et elle est grande, consiste à ne pas mettre la lumière qui est en toi sous un boisseau, une mesure pour la nourriture, image de toutes les jouissances de la vie, de toutes nos satisfactions charnelles qui obscurcissent la lumière. Ta responsabilité consiste aussi à ne pas mettre la lumière qui est en toi sous ton lit : oh la paresse, combien souvent elle voile la lumière qui est en nous !

Connais-tu, ami, des chrétiens jeunes ou vieux, peut-être tout simples, n’ayant jamais pris la parole dans une assemblée, mais dont le monde même doit dire : « Il ou elle est un rayon de soleil » ? Des chrétiens dont tu vois la joie, une joie profonde, éclairer le visage. Des chrétiens dont l’œil est simple et le corps tout entier plein de lumière [Matt. 6, 22]. Des chrétiens dont la vie est droite, claire, joyeuse, paisible, et dont le visage rayonne parce que, comme Moïse, ils parlent avec Lui. Ils ont le secret du bonheur ; ne désires-tu pas leur ressembler ? Mais ce secret, il est contenu dans une parole : « Je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi » [Gal. 2, 20]. Et en Lui il n’y a pas de ténèbres.

Ami, si tu as été ressuscité avec le Christ, cherche les choses qui sont en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu ; pense aux choses qui sont en haut et non pas à celles qui sont sur la terre [Col. 3, 1, 2]. Je t’assure que celles qui sont en haut valent la peine qu’on y pense. Marche comme un enfant de lumière.

Ami, n’attends pas. C’est maintenant qu’il te faut, à genoux, entrer dans ce chemin. C’est maintenant qu’il te faut renoncer à toi-même et Le suivre. « Réveille-toi, toi qui dors, et relève-toi d’entre les morts, et le Christ luira sur toi » [Éph. 5, 14]. Ami, engage-toi dans ce chemin, « alors ta lumière jaillira comme l’aurore » [És. 58, 8].

Cherches-tu, comme cherchent tous les jeunes, un idéal dans la vie ? N’est-ce pas là l’idéal le plus élevé auquel tu puisses rêver ? Celui que la Parole te présente : Éclairer le monde de la lumière de Christ. Peux-tu l’atteindre, ami ? Par toi-même, impossible, mais Lui le peut pour toi, demande-Lui de le faire.

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Sûreté, certitude et jouissance — G.C.

Les lignes qui précèdent amèneront sans doute plus d’un « jeune » à dire : Mais j’aimerais bien être une lumière pour le Seigneur Jésus dans ce monde ; seulement parfois, il me semble être sauvé, et à d’autres reprises, je n’en suis plus du tout sûr. Un jour, la joie illumine mon cœur, et le lendemain la pensée du prochain retour du Seigneur me remplit de crainte. Comment pourrais-je être certain de mon salut ?

Par la grâce de Dieu, la brochure ci-dessus pourra donner la réponse désirée. En effet, il y a trois classes de personnes dans ce monde :

Première classe : Ceux qui sont sauvés et qui le savent.

Deuxième classe : Ceux qui ne sont pas sûrs de leur salut, mais qui désirent l’être.

Troisième classe : Ceux qui non seulement ne sont pas sauvés, mais qui sont tout à fait indifférents.

Notre ami va se reconnaître sans peine comme faisant partie de la deuxième classe. Mais il aimerait se trouver dans la première. Pour cela, il lui faut apprendre ce que la Parole de Dieu nous enseigne au sujet de :

Le chemin du salut.

La connaissance du salut.

La joie du salut.

Et quand il comprendra et croira que Christ a tout fait pour lui, que « Son œuvre est parfaite » [Deut. 32, 4], la lumière inondera son cœur et pourra briller « dans son habitation », à la gloire de Celui qui nous a tant aimés.