Le chemin qui monte à Jérusalem

Marc 10, 17-52

Cette portion des Écritures nous présente trois types différents de caractère, dans l’homme riche, les disciples et l’aveugle Bartimée.

L’homme riche

Dans la personne de l’homme riche, nous pouvons voir le portrait moral d’une classe nombreuse d’individus. Il n’était nullement indifférent aux intérêts de son âme. Il recherchait la « vie éternelle », et s’était probablement efforcé de l’acquérir « par des œuvres de loi ». Cependant, malgré tous ses efforts légaux, il était mal à l’aise. Il sentait qu’il lui manquait quelque chose, et c’est pour cela qu’il vient à Jésus.

Mais sa première question nous révèle déjà le mauvais terrain sur lequel cet homme, d’ailleurs fort intéressant, se trouvait placé. Il dit : « Bon Maître, que ferai-je afin que j’hérite de la vie éternelle ? ». La réponse de Jésus, si cet homme eût pu la comprendre, aurait suffi pour atteindre sa conscience et lui montrer que le chemin qu’il suivait ne pouvait pas le conduire à la vie éternelle. Jésus lui dit : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Nul n’est bon que Dieu seul ». Cela signifiait que tout homme étant méchant, aucun homme ne peut donc faire ce qu’il faudrait avoir fait pour hériter de la vie éternelle ; car le mauvais arbre ne peut produire que de mauvais fruits [Matt. 7, 17]. L’esprit de cet interrogateur, toujours obscurci par les brouillards du légalisme, n’avait jamais compris cette merveilleuse vérité que « la vie éternelle » est le « don de Dieu » [Rom. 6, 23], et non pas la récompense d’œuvres humaines. Sa question démontrait que son intelligence était encore étrangère non seulement aux voies de Dieu envers l’homme, mais encore à son propre et réel état devant Dieu. Aussi le Seigneur Jésus le renvoie à Moïse ; Il le renvoie, pour ainsi dire, au pied du mont Sinaï, pour y apprendre les sérieuses et imposantes leçons, enseignées là au milieu des tonnerres et des éclairs, de l’obscurité et de la tempête. Telle est la vraie portée et tel est le but de la réponse du Seigneur : « Tu sais les commandements ». C’est comme s’Il lui eût dit : « Tu es en arrière de bien des centaines d’années avec ta demande. Le principe de faire pour avoir la vie a été essayé, il y a longtemps, au mont Sinaï, où il aboutit à une chute. Je suis ici pour démontrer que les œuvres de l’homme sont mises de côté, et que la vie éternelle est le don de Dieu, et non quelque chose que l’homme puisse acquérir par lui-même ».

Cependant l’homme riche ne savait pas où la loi le plaçait en réalité ; il n’en connaissait ni la sainteté, ni l’étendue, et il ne connaissait pas davantage son propre état de péché et de perdition. Il dit : « J’ai gardé toutes ces choses dès ma jeunesse ». Aucun homme, ayant quelque idée de la hauteur spirituelle de la loi de Dieu, et de la profondeur de la ruine du pécheur, n’eût pu faire une telle réponse. Tous ceux qui parlent d’observer la loi, « n’entendent ni ce qu’ils disent, ni ce sur quoi ils insistent » [1 Tim. 1, 7]. Si quelqu’un pouvait garder la loi, il en résulterait, ou bien qu’il serait parfait, ou bien que la loi serait imparfaite. Or « la loi est sainte, et le commandement est saint, et juste, et bon » (Rom. 7, 12). C’est pourquoi il est impossible qu’un être pécheur puisse garder la loi de manière à obtenir la vie par ce moyen, et par conséquent cet homme riche était dans une totale erreur en prétendant qu’il avait gardé tous les commandements ; car s’il l’eût fait, il ne lui aurait rien manqué, tandis que Christ lui dit : « Il te manque une chose ». Moïse décrit la justice qui vient de la loi : « L’homme qui aura pratiqué ces choses vivra par elles » (Rom. 10, 5). Si donc un homme pouvait dire en vérité qu’il a gardé les commandements, il aurait un droit positif à la vie. Mais qui est-ce qui oserait élever une pareille prétention ? Qui est-ce qui a gardé la loi de manière à pouvoir, en retour, réclamer la vie de la part de Dieu ? Personne. « Nulle chair ne sera justifiée devant lui par des œuvres de loi ; car tous ceux qui sont sur le principe des œuvres de loi, sont sous la malédiction ; car s’il avait été donné une loi qui eût le pouvoir de vivifier, en réalité la justice serait sur le principe de la loi » (Rom. 3, 20 ; Gal. 3, 10, 21).

Pourquoi donc, demandera-t-on peut-être, le Seigneur renvoie-t-Il cet homme aux commandements ? Tout simplement pour qu’il pût voir dans ce miroir, combien il était loin de ce qu’il aurait dû être, et pour qu’il pût apprendre par là qu’il avait besoin de quelque chose en dehors de lui. Il le remet, pour ainsi dire, aux soins du pédagogue, et quand cet homme déclare avoir appris tout ce que le pédagogue avait à lui enseigner, le Seigneur lui applique une autre pierre de touche, beaucoup plus propre à manifester ce qu’il est au fond, en l’invitant à laisser le monde et à prendre la croix. C’était là beaucoup plus que ce à quoi il était disposé. Le monde avait trop de charmes et trop d’éclat à ses yeux, et la croix lui paraissait trop repoussante, pour qu’il fût capable d’adhérer à une telle invitation. Dans la balance des affections de son cœur le monde avait bien plus de poids que Christ. Tout irait suffisamment bien pour lui, s’il pouvait obtenir la vie éternelle et retenir en même temps les jouissances du monde. Le cœur est ingénieux à rechercher les moyens de posséder autant que possible des deux mondes à la fois. Mais cela ne se peut faire. Si un homme vient à Christ pour marchander la vie éternelle, il en trouvera certes le prix infiniment au-dessus de ses moyens ; tandis que, comme nous allons le voir bientôt, si un homme vient comme un mendiant, il obtient gratuitement tout ce dont il a besoin ; si un homme vient en voulant faire, il faut lui dire ce qu’il y a à faire ; si un homme vient comme un pécheur, on lui dit ce qu’il doit croire.

Toutefois, il se trouvera toujours que la croix de Christ est trop pesante pour que qui que ce soit s’en charge, avant d’avoir vu Christ cloué à cette croix pour lui et pour son salut. En outre, « le chemin montant à Jérusalem », c’est-à-dire le chemin que Jésus suivait alors, et que doivent suivre tous ceux qui marchent sur Ses traces, sera trouvé trop rude pour tous, excepté pour ceux qui ont les « pieds chaussés de la préparation de l’évangile de paix » [Éph. 6, 15]. Il faut que, par la foi, je m’appuie à la croix, avant que je puisse la porter, et il faut que je possède la vie éternelle, avant de pouvoir marcher sur les traces de Jésus. Essayer de porter la croix jusqu’à ce que je jouisse d’un Sauveur qui a été crucifié, est plus difficile même que de se tenir au pied de la montagne tout en feu. Cet homme riche, qui pensait avoir gardé tous les commandements, fut repoussé par le sombre aspect de la croix, et « il s’en alla tout triste ».

Est-ce donc que le Seigneur Jésus avait la pensée d’enseigner à cet homme qu’il pouvait « hériter de la vie éternelle » en faisant quelque chose, en vendant ou en donnant ? Nullement. Que voulait-Il donc dire ? Il voulait tout simplement répondre à Son interlocuteur en se plaçant sur le terrain de celui-ci, qui était venu comme voulant faire, et qui s’en alla parce qu’il ne pouvait pas faire ; il ressemblait à Israël en Exode 19. Tout le peuple avait dit d’un commun accord : « Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit ». « Et quand Jéhovah eut parlé, ils ne pouvaient soutenir ce qui était commandé » (Héb. 12, 20). L’homme parle beaucoup de faire et quand on lui dit ce qu’il faut faire, il n’a ni la volonté ni la capacité de le faire. À tous ceux qui veulent « être sous la loi », la Parole de Dieu dit : « N’entendez-vous point la loi ? » (Gal. 4, 21). « L’homme qui aura pratiqué ces choses vivra par elles » (Rom. 10, 5). « Qu’est-il écrit dans la loi ? Comment lis-tu ? » (Luc 10, 26).

Ainsi donc ce jeune homme aimable et intéressant n’était pas même disposé à mettre le pied sur le « chemin qui montait à Jérusalem ». La pensée d’abandonner le monde, ses richesses et ses plaisirs était tout à fait au-dessus de ses forces. Il aurait voulu avoir « la vie éternelle », mais s’il fallait l’acheter en laissant ses richesses, elle lui paraissait coûter trop cher, et ainsi « il s’en alla tout triste ».

Les disciples

Les disciples nous offrent un autre type de caractère. Ils pouvaient, par grâce, dire : « Voici, nous avons tout quitté et t’avons suivi ». Ils étaient d’un degré au-dessus de l’homme riche : ils avaient vu en Christ une suffisante attraction pour les amener à abandonner tout ce qu’ils possédaient sur la terre, et pour s’attacher à Sa personne bénie. Tout cela était bien. Ils n’y devaient d’ailleurs rien perdre ; car Christ ne veut pas être le débiteur de l’homme. En retour de tout ce qui est sacrifié pour Lui, Il rendra « cent fois autant maintenant, en ce temps-ci… et dans le siècle qui vient la vie éternelle ». Mais alors, « plusieurs qui sont les premiers seront les derniers, et les derniers seront les premiers ». Autre chose est de commencer, autre chose est de continuer ; autre chose est d’entrer dans le sentier, autre chose est de le poursuivre. C’est là une bien sérieuse vérité.

« Et ils étaient en chemin, montant à Jérusalem, et Jésus allait devant eux ; et ils étaient effrayés et craignaient en le suivant » (v. 32). Pourquoi cela ? Pourquoi cette crainte et cet effroi ? N’avaient-ils pas volontairement tout quitté pour suivre Jésus ? Oui ; mais ils n’avaient pas précisément prévu que la croix serait si lourde, ou le chemin si rude. Ils avaient renoncé aux perspectives brillantes de ce monde ; mais ils n’avaient pas compté sur les sombres nuages, suspendus sur le sentier qui conduisait à Jérusalem ; c’est pourquoi, quand ils sont appelés à aller affronter ces difficultés, ils sont effrayés et tremblants. Ils ne devaient pas, comme l’homme riche, s’en aller « tout triste », par l’impuissance de surmonter l’influence des richesses de ce monde ; mais ils suivaient Jésus dans la frayeur et dans la crainte à cause de la rudesse et de l’obscurité de ce chemin, le long duquel Il les conduisait. Cependant leur cas était évidemment bien différent de celui de l’homme riche : ils avaient la vie, et n’avaient pas besoin d’en « hériter » par des œuvres de loi, ou par des actes de renoncement. Mais alors, s’ils désiraient suivre Christ, ils avaient à calculer la dépense, car Il était « en chemin, montant à Jérusalem ». Il avait dressé Sa face résolument [Luc 9, 51] pour aller rencontrer toutes les puissances de ténèbres rangées en bataille, ainsi que le mépris, l’opprobre, l’inimitié et les moqueries de ceux qu’Il était venu sauver.

Et remarquez quel amour indiquent ces paroles : « Jésus allait devant eux ». Il se place Lui-même sur le front de la bataille ; Il s’expose aux armées coalisées de la terre et de l’enfer. « Voici, nous montons à Jérusalem ; et le Fils de l’homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes ; et ils le condamneront à mort, et le livreront aux nations. Et ils se moqueront de lui, et le fouetteront, et cracheront contre lui, et le feront mourir ; et il ressuscitera le troisième jour » (Marc 10, 33, 34). D’un regard ferme Il contemple la scène tout entière, mais dans Sa grâce Il omet à dessein un des éléments de l’inexprimable amertume de la coupe qu’Il va boire, savoir Son abandon et Son reniement par ceux qui avaient tout quitté pour Le suivre.

Combien peu ils sympathisaient avec le Seigneur dans toutes ces choses, c’est ce que montre clairement le fait que, tandis qu’ils étaient sur le chemin montant à Jérusalem, ils étaient tout occupés de débats sur leur place respective dans le royaume. Un cœur, qui est rempli d’amour pour Christ, sera amplement satisfait par l’assurance d’être près de Lui : la chose essentielle ici n’est pas tant la place qui nous sera accordée, que la personne qui sera le centre et la source de toute notre joie éternellement. Paul, au chapitre 3 de l’épître aux Philippiens, n’est pas préoccupé de la place qu’il doit avoir dans le royaume à venir. Non, « gagner Christ », tel était l’objet des ardents désirs de ce cœur dévoué. Depuis le moment où il avait contemplé la beauté et la gloire du Seigneur près de la ville de Damas, jusqu’à celui où il reçut « l’aspersion du sacrifice » [Phil. 2, 17] dans la ville de Rome, il ne cessa d’être soutenu et poussé en avant par l’intensité de son amour pour son Sauveur et pour Sa cause, et assurément personne, autant que lui Paul, ne but de la « coupe » de Jésus, ou ne participa à Son « baptême ».

L’aveugle Bartimée

Il ne nous reste plus qu’à considérer les circonstances de « l’aveugle Bartimée ». Dans ce pauvre mendiant, nous voyons un homme qui, virtuellement du moins, fait la leçon, soit à l’homme riche, soit aux disciples : car à l’instant même où il put fixer ses yeux ouverts sur le Fils de David, sans hésiter, sans un seul regard en arrière sur son manteau qu’il avait « jeté loin », afin d’arriver plus tôt à Jésus, sans s’inquiéter le moins du monde de la rudesse et de l’obscurité de ce sentier, « il suivit Jésus dans le chemin ». Quel chemin ? « Le chemin qui montait à Jérusalem ». On dira peut-être que ce pauvre homme n’avait point de propriété à abandonner, et qu’il ne connaissait rien sur la direction et sur le terme de ce chemin : cela est très probable, mais ne change rien à la question. En effet ce que nous désirons avant tout établir ici, c’est que, quand l’œil est fixé sur Christ et le cœur occupé de Christ, nous ne nous arrêtons jamais à penser à ce que nous avons pu laisser pour venir à Lui ou à ce que nous avons pu avoir à souffrir en Le suivant : Il remplit Lui-même l’âme tout entière ; et rien autre ne peut nous rendre capables de marcher après Lui dans le chemin. Qu’était le monde pour Bartimée ? Qu’était pour lui la difficulté de la route ? Ses yeux avaient été ouverts, et non seulement ouverts, mais encore remplis de la plus belle vision qui eût jamais arrêté les regards des hommes ou des anges, savoir de la personne du Fils de Dieu — Dieu manifesté en chair ; aussi, laissant bien loin derrière lui sa cécité et son indigence, il marche en avant à la suite de Celui qui a satisfait à tous ses besoins.

Pourquoi Jésus ne lui parle-t-Il pas des commandements ? Pourquoi ne l’invite-t-Il pas à prendre Sa croix et à Le suivre ? Pourquoi ne présente-t-Il pas à ses regards la « coupe » et le « baptême » ? Parce que celui-ci ne marchandait pas, il n’était qu’un mendiant ; parce qu’il ne parlait pas de vouloir faire, mais qu’il confessait sa misère, et enfin, parce qu’il ne songeait pas à la place qu’il obtiendrait dans le royaume, ni à la rudesse du chemin qui y conduisait, mais qu’il ne cherchait qu’à gagner Jésus et à Le suivre après l’avoir trouvé. Cela est suffisamment simple. Christ n’a jamais proposé des conditions à un pécheur pauvre, aveugle, et au cœur brisé. Il est descendu du ciel, « non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs ».

C’est commencer par le mauvais bout que d’exhorter un pécheur perdu et sans ressource à laisser le monde afin de trouver Christ. Il est « sans force » ; que peut-il donc faire ? Si je dis à un avare qu’il doit renoncer à son or, ou à un débauché qu’il doit renoncer à ses plaisirs, ou à un ivrogne qu’il doit cesser de boire avant de pouvoir venir à Christ, il me répondra que je pourrais tout aussi bien lui demander de couper sa main droite. Mais qu’un tel homme ait les yeux ouverts pour contempler l’Agneau immolé — qu’il voie le salut de Dieu — qu’il entende avec foi la bonne nouvelle, que les péchés sont pardonnés, que la vie éternelle et la justice sont accordées gratuitement par le sang du Seigneur Jésus Christ, et alors remarquez la différence : au lieu de « s’en aller tout triste » de la difficulté des conditions posées, « il continue son chemin tout joyeux » de la plénitude du salut qui lui a été révélé ; et au lieu de marcher en avant avec « frayeur et crainte », à la vue du sombre et difficile sentier qu’il doit suivre, il court en avant vers le but, avec une joyeuse rapidité, que rien ne peut procurer si ce n’est la communion avec Christ.

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Lecteur, pouvez-vous découvrir votre caractère représenté dans quelques-uns des types qui viennent de passer sous vos yeux ? Quel est l’état actuel de votre âme ? Désirez-vous vivement d’obtenir la vie éternelle, mais reculez-vous encore devant les immenses sacrifices que vous vous imaginez être exigés pour cela ? Permettez-moi de vous supplier de contempler « l’Agneau de Dieu », répandant Son sang sur l’arbre maudit pour ôter le péché. Pensez non pas aux sacrifices que vous devez faire, mais au sacrifice que Lui a fait. Cela vous donnera la paix. Regardez directement à Jésus et non à votre moi ; qu’il n’y ait absolument rien entre Lui et votre âme. Il a tout fait, et l’âme qui croit en un Christ mort et ressuscité, est vivifiée, pardonnée, justifiée.

Il se peut pourtant que vous ayez trouvé le pardon et la paix en Jésus, et que, de plus, vous ayez renoncé au monde pour aller à Lui, mais que vous trouviez le chemin bien pénible et la croix bien lourde. Les railleries méprisantes de vos anciens compagnons, les reproches amers et l’opposition de vos alentours, votre sphère devenant toujours plus étroite et votre sentier toujours plus solitaire — toutes ces choses sont contre vous [Gen. 42, 36], et vous sentez la crainte et la frayeur se glisser parfois dans votre esprit. Eh bien ! ne craignez point. Rappelez-vous que le Maître est devant vous, vous pouvez aisément distinguer la trace de Ses pieds bénis tout le long de ce sombre et rude sentier. Demeurez-y et persévérez. C’est « par beaucoup de tribulations qu’il vous faut entrer dans le royaume de Dieu » (Act. 14, 22). Tenez vos yeux constamment fixés sur Jésus. Le temps est court, très court ; « car encore très peu de temps, et celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas » [Héb. 10, 37] ; et alors vos oreilles entendront ces réjouissantes paroles : « Entre dans la joie de ton Seigneur » [Matt. 25, 21, 23].