Le progrès par la vérité

1 Pierre 2, 1-6

Si dans un sens, comme nous l’enseigne ici l’Esprit de Dieu par la bouche de l’apôtre, l’état normal du chrétien doit être celui de « l’enfant nouveau-né », dans un autre sens nous sommes naturellement appelés à croître, de manière à devenir des « jeunes gens » et des « pères » en Christ ; toutefois, la position dans laquelle se trouve l’âme, pratiquement, lorsqu’elle reçoit la vérité de la part de Dieu, cette position est celle de « l’enfant nouveau-né » : — « désirez ardemment, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par lui à salut » (v. 2-3). C’est ainsi que, comme croyants, nous sommes placés par le Saint Esprit, afin que nous croissions en Christ.

Mais si nous avons à « croître par le lait spirituel et pur de la parole », ce n’est pas en exerçant notre intelligence au sujet de la Parole, ni même en en faisant un sujet d’étude particulière. Ce qu’il nous faut, c’est l’enseignement du Saint Esprit, et à cet effet nous devons nous exercer à la piété ; nous devons rejeter « toute malice et toute espèce de fraude, d’hypocrisie et d’envie, et toutes médisances » (v. 1), pour que le Saint Esprit ne soit pas attristé. Si nous permettons à ces choses d’agir dans notre cœur, il est impossible que nous puissions croître dans la vraie connaissance de celles de Dieu. C’est pourquoi nous sommes appelés à être comme des « enfants nouveau-nés », et, dans la conscience de notre impuissance, de notre faiblesse et de notre ignorance, à venir, avec simplicité de cœur, recevoir toute nourriture de la Parole de Dieu.

C’est ainsi que le Seigneur garde les siens qui sont simples et qui veulent vivre dans sa dépendance, comme nous le dit ce passage : « Grâce et paix vous soient multipliées dans la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur » (2 Pier. 1, 2). La connaissance de Dieu rend toujours humble ; plus nous apprenons à connaître Dieu, plus nous reconnaissons notre propre néant. « Si quelqu’un pense savoir quelque chose, il ne connaît encore rien comme il faut connaître » (1 Cor. 8, 2).

Tout comme l’enfant reçoit constamment de sa mère la nourriture qui lui est nécessaire, ainsi nous aussi, nous avons à recevoir constamment la nourriture spirituelle de la Parole de Dieu ; et cette Parole étant reçue par nous dans la foi, elle nous fortifie, et nous « croissons par elle » dans la connaissance de Dieu et de sa grâce. L’apôtre Paul, ayant entendu parler de la foi au Seigneur Jésus qu’avaient les Éphésiens, demande que « le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, leur donne l’esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance, afin que les yeux de leurs cœurs étant éclairés, ils sachent quelle est l’espérance de sa vocation et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints, etc. » (Éph. 1, 15-18). Ayant goûté que le Seigneur est bon, nous venons à sa Parole, et de Lui nous recevons par elle ce dont nous avons besoin pour que nos âmes soient restaurées, rafraîchies et nourries. La Parole nous apporte toujours une saveur du Seigneur lui-même, elle est « la parole de sa grâce » ; mais il faut l’étudier dans la communion du Seigneur, sinon elle ne nous profitera pas, du moins pour le moment.

Dieu ne révèle pas ces « choses aux sages et aux intelligents », mais aux « petits enfants ». Ce n’est pas à la puissance de la pensée de l’homme jugeant des « choses de Dieu », que la bénédiction est donnée ; c’est à l’esprit du petit enfant qui désire « le lait spirituel et pur de la Parole, afin de croître par elle ». Dieu dit : « Ouvre ta bouche et je l’emplirai » (Ps. 81). C’est comme un « enfant nouveau-né » que l’homme à l’intelligence la plus élevée doit s’adresser à la Parole de Dieu.

Il en est de même quand il s’agit de la vérité de Dieu : dès que nous ne pouvons pas parler comme des oracles de Dieu, dans la puissance de la communion, notre affaire est de garder le silence. Nous devons prendre garde de ne pas manier légèrement des vérités non encore réalisées ; rien n’entrave autant la croissance ; nous nous posons alors en docteurs, au lieu de nous placer parmi ceux qui ont à apprendre. Il n’est rien de plus difficile pour le cœur que d’être humble ; rien de plus aisé, au contraire, que de sortir de cette position d’abaissement. Ce n’est pas par des enseignements seulement que nous y sommes amenés ou maintenus, c’est en « goûtant que le Seigneur est bon ». Il est absolument vrai que Dieu est un Dieu de jugement, et qu’il exercera la vengeance contre tous ses ennemis ; mais ce n’est pas sous ce caractère qu’il se présente au chrétien. Nous le connaissons comme « le Dieu de toute grâce » [1 Pier. 5, 10], et la position dans laquelle nous sommes placés est celle de « goûter qu’il est bon ». Mais quelle peine nous avons à croire que Dieu est bon ! La tendance naturelle de nos cœurs est de dire : « Je sais que tu es un homme dur » (Matt. 25, 24) ; quand notre volonté est contrariée, nous murmurons contre les voies de Dieu et nous nous irritons de ne pas pouvoir suivre notre propre chemin. Il se peut que cela ne se montre pas au-dehors, mais quoi qu’il en soit, nous manquons tous de la connaissance de la grâce de Dieu, nous sommes hors d’état de la comprendre. Voyez ce qui en est de l’enfant prodigue. La pensée de la grâce de son père ne monte pas une seule fois dans son cœur pendant qu’il est en route vers la maison paternelle ; il compte être reçu comme un mercenaire. Mais que dit le père ? « Apportez dehors la plus belle robe et l’en revêtez, et mettez-lui un anneau au doigt et des sandales aux pieds, et amenez le veau gras et le tuez ; et mangeons et faisons bonne chère ; car mon fils, que voici, était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé » (Luc 15, 22-24).

Il en est de même de la Samaritaine, cette pauvre femme adultère, qui ignorait que celui qui lui parlait était « le Fils unique du Père, plein de grâce et de vérité » [Jean 1, 14], et celui-là même par conséquent qui pouvait le mieux répondre à ses besoins ; — le Seigneur lui dit : « Si tu connaissais le don de Dieu, et quel est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui eusses demandé, et il t’eût donné de l’eau vive » (Jean 4, 10) ; « si tu avais compris ce qu’est la grâce, toi, tu m’aurais demandé, et moi, je t’aurais donné » !

Ce n’est pas seulement là où il y a une opposition ouverte contre Dieu, et une complète insouciance quant au salut, que l’on voit régner ces ténèbres morales au sujet de la grâce. Notre cœur naturel est tellement éloigné de Dieu, que pour trouver le bonheur, il se tourne vers toutes les choses du monde, vers Satan même, plutôt que vers la grâce de Dieu. Lorsque la conscience est réveillée et rendue attentive au péché et à l’horreur qu’il inspire à Dieu, on s’imagine que Dieu ne peut pas montrer de la grâce. Si Adam lorsqu’il se vit nu, avait connu la grâce de Dieu, il serait allé incontinent à Dieu pour être couvert ; mais il ne la connaissait pas, au contraire, et quelle en fut la conséquence ? En voyant son état il chercha à se cacher de devant Dieu parmi les arbres du jardin ; et il en est ainsi de nous. Ne connaissant pas la grâce, la conscience d’être nus devant Dieu nous pousse à le fuir.

Il y a plus : lorsque, comme croyants en Jésus, nos consciences sont exercées et que nous sentons que nous avons affaire à Dieu en toutes choses, nous pouvons ne pas avoir une vue bien claire de la grâce, et, dans ce cas, nous n’aurons pas seulement le sentiment profond de notre responsabilité, mais aussi celui d’avoir à accomplir ce que Dieu demande de nous, sachant qu’il nous jugera d’après la manière dont nous nous en acquittons. Ceci renferme une certaine mesure de vérité : ce que Dieu exige doit être exécuté, mais l’erreur consiste en ce que nous supposons que, si nous ne trouvons pas en nous-mêmes ce qui est agréable à Dieu, Dieu nous condamnera.

D’autre part, on pense quelquefois que la grâce implique que Dieu passe par-dessus le péché, tandis que c’est précisément le contraire. La grâce suppose que le péché est quelque chose de si affreux que Dieu ne peut pas le supporter. S’il était au pouvoir de l’homme d’améliorer ses voies et de se corriger, de telle sorte qu’il pût se présenter devant Dieu, il n’y aurait aucun besoin de grâce. Le fait même que le Seigneur est plein de grâce montre que le péché est un mal si grand, que l’homme, comme pécheur, est dans un état désespéré et sans ressource, et que rien ne peut le sauver sinon la grâce gratuite ; qu’elle seule peut venir à son secours.

Je puis arriver à voir que le péché est une chose qui produit la mort ; que rien de souillé ne peut entrer dans la présence de Dieu, et ma conscience peut en être profondément convaincue ; — cependant ce n’est pas encore « goûter que le Seigneur est bon ». Il est même très utile d’être amené à ce point, car alors je goûte que le Seigneur est juste, et il m’est nécessaire de le savoir, mais je ne dois pas m’arrêter là : le péché sans la grâce me réduirait au désespoir. Pierre n’avait pas goûté que le Seigneur est bon, lorsqu’il dit : « Retire-toi de moi, car je suis un homme pécheur » (Luc 5, 8). Il pensait que son péché le mettait hors d’état de se trouver dans la présence du Seigneur.

Qu’est-ce qui préoccupait Simon le pharisien, lorsque la pauvre femme arrosait de ses larmes les pieds de Jésus et les essuyait avec ses cheveux ? Ah ! se disait-il, si cet homme était un prophète (s’il avait connu la pensée de Dieu), il aurait renvoyé cette femme, car elle est une pécheresse [Luc 7, 39]. Et d’où vient que Simon raisonnait ainsi ? Parce qu’il ne savait pas que le Seigneur était plein de grâce ; il avait une certaine intelligence de la justice de Dieu ; mais il ne connaissait pas la grâce. Je ne puis pas dire que Dieu doit être bon, mais, si je ne connais pas sa grâce, je puis dire qu’il doit me bannir de sa présence comme pécheur, parce qu’il est juste. Nous voyons ainsi que nous avons à apprendre ce que Dieu est pour nous, non pas par nos propres pensées, mais par la révélation que Dieu a faite de lui-même, comme le « Dieu de toute grâce ».

Du moment où je comprends, comme le fit Pierre, que je suis un homme pécheur, et que c’est parce que le Seigneur a vu toute l’étendue de mon péché et tout son caractère odieux, qu’il est venu à moi, dès ce moment je comprends la grâce. Par la foi je discerne que Dieu est plus grand que mon péché et que mon péché n’est pas plus grand que Dieu. « Dieu a constaté son amour envers nous, en ce que lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous » (Rom. 5, 8). Dès que je crois que Jésus est le Fils de Dieu, je vois que Dieu est venu à moi, parce que j’étais un pécheur et que je ne pouvais pas me sauver moi-même.

Il a été pleinement montré par l’épreuve que l’homme est incapable de satisfaire aux exigences de la sainteté de Dieu : plus la lumière devenait éclatante, plus elle manifestait à l’homme les ténèbres dans lesquelles il vivait ; plus la loi était stricte, plus elle mettait à nu la propre volonté de l’homme. Et ce fut alors, quand nous étions encore sans force, que « Christ est mort au temps convenable pour des impies » (Rom. 5, 6). Quand nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. Voilà quelle est la grâce.

En voyant le sang de son Fils, Dieu est satisfait, et si j’y trouve ce qui me satisfait, moi, Dieu est glorifié. — Mais le Seigneur, que j’ai appris à connaître comme ayant donné sa vie pour moi, est le même Seigneur auquel j’ai affaire tous les jours de ma vie et dont toutes les voies à mon égard sont basées sur ce même principe de grâce. Si je veux savoir jusqu’où va son amour, la croix me l’enseigne : Il s’est donné lui-même pour moi, afin que toute la plénitude et toute la joie qui sont en lui m’appartinssent. J’ai toujours à l’apprendre encore et, comme un enfant nouveau-né, à « désirer le lait spirituel et pur de la Parole, afin de croître ».

Le grand secret pour croître, c’est de regarder au Seigneur comme étant « bon » et plein de grâce. Qu’il est précieux, qu’il est fortifiant de savoir que Jésus éprouve et met en œuvre, en ce moment, en ma faveur, le même amour que lorsqu’il mourut pour moi sur la croix. C’est une vérité que nous devrions réaliser dans les plus ordinaires et les plus simples détails de la vie. Supposons, par exemple, que je trouve en moi un mauvais caractère qu’il m’est difficile de vaincre ; — je le place devant Jésus comme devant mon ami, et une vertu sort de lui pour venir à mon secours. C’est de foi que je dois faire usage contre la tentation et non pas de mes propres efforts seulement, qui ne seront jamais suffisants. La source d’une réelle puissance est dans le sentiment de la grâce du Seigneur.

Cependant l’homme naturel en nous n’accepte pas Christ comme l’unique source de puissance et de bénédiction. Quand l’âme n’est pas en communion avec Dieu, le cœur naturel cherche à y porter remède avant que d’aller à Christ ; mais Christ est plein de grâce et, si je le connais ainsi, mon chemin est de retourner à Lui incontinent, tel que je suis, et de m’humilier devant Lui. Ce n’est qu’en Lui et par Lui, que nous trouverons ce qui restaure l’âme. L’humilité devant Lui est la seule humilité véritable. Si nous nous reconnaissons nous-mêmes dans la présence de Dieu pour ce que nous sommes réellement, nous ferons l’expérience que Dieu ne nous montrera que de la grâce.

Mais quoique rejeté par les hommes, par le cœur naturel en chacun de nous, Celui qui dit : « Voici, je pose en Sion une maîtresse pierre du coin élue et précieuse, et celui qui croira en elle ne sera point confus » (1 Pier. 2, 6), c’est Dieu. C’est Lui qui plaça cette pierre angulaire, ce n’est pas l’homme, et il dit : « Voilà ce que je pense de Christ ! ». Étant enseigné de Dieu par le Saint Esprit, j’arrive à avoir une même pensée avec lui au sujet de Jésus, et c’est là que je trouve ma force, ma consolation et ma joie. Celui en qui Dieu trouve son plaisir et le trouvera éternellement, est aussi ma joie. Dieu dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je trouve mon plaisir — mon Élu dans lequel mon âme trouve son bon plaisir » (Matt. 3 ; És. 42), et son Esprit produisant ces mêmes pensées en moi, je vois aussi que Jésus est précieux et je trouve mes délices en lui ; et de cette manière Celui qui a été crucifié pour moi, qui « a porté mes péchés en son corps sur le bois » (1 Pier. 2, 24), est précieux à Dieu et précieux à mon âme.

Dieu ne pouvait trouver son repos qu’en Jésus. Nous aurons beau jeter nos regards d’un bout à l’autre du monde, nous ne rencontrerons rien qui puisse satisfaire nos cœurs ; Jésus seul le peut. Dieu, en cherchant la vérité et la justice, a trouvé en Jésus tout ce qu’il pouvait désirer et il l’a trouvé pour nous. Voilà ce qui affermit le cœur. Je vois Jésus, maintenant dans la présence de Dieu pour nous et Dieu est satisfait. Dieu trouve ses délices en Lui. — C’est en Jésus lui-même que Dieu se repose et se reposera à jamais. Mais Jésus, après avoir porté mes péchés et les avoir effacés par son propre sang, m’a fait un avec Lui dans le ciel. Il est venu du ciel et a fait descendre Dieu jusqu’à nous ici-bas, et il est monté en haut prenant avec lui l’Église unie à lui-même dans le ciel. Si Dieu trouve son bon plaisir en Jésus, il trouve également son bon plaisir en moi en Lui.

Jésus comme homme a glorifié Dieu sur la terre. Comme homme et comme Chef de l’Église qui est son corps, il a traversé les cieux [Héb. 4, 14], afin de paraître maintenant dans la présence de Dieu pour nous [Héb. 9, 24] ; et c’est là ce qui donne à nos âmes une paix qui demeure et que rien de ce que nous pensons de nous-mêmes ne peut nous donner. La foi ne s’occupe jamais de ce qui est de nous-mêmes, comme fondement de repos ; elle reçoit, elle saisit, elle aime ce que Dieu a révélé et ce qu’elle sait être sa pensée au sujet de Jésus, en qui Dieu trouve son repos. Aucune science, aucune sagesse humaines ne peuvent nous amener là ; mais le pauvre pécheur ignorant, éclairé par l’Esprit, peut comprendre, aussi bien que le chrétien le plus intelligent, de quel prix Jésus est pour le cœur de Dieu. Le brigand sauvé sur sa croix pouvait donner un aperçu plus juste de toute la vie de Jésus que tous ceux qui l’entouraient : « Cet homme n’a rien fait qui ne se dût faire » (Luc 23). Il avait été enseigné par l’Esprit.

Si nous vivons dans une communion habituelle avec Dieu, nos visages resplendiront et d’autres le verront, bien que nous puissions ne pas en avoir conscience nous-mêmes. Moïse, après avoir parlé avec Dieu, ne savait pas que la peau de son visage reluisait [Exo. 34, 29] ; il s’oubliait lui-même ; il était absorbé en Dieu… Si Jésus nous est précieux, si nos regards et nos cœurs sont tournés vers lui, nous serons par cela même empêchés d’être entraînés par la vanité et le péché qui nous entourent, en même temps que nous saurons résister au péché et à la corruption de nos propres cœurs. Tout ce que je découvre en moi-même, qui n’est pas Jésus, est du péché. Cependant ce n’est pas en pensant à mes péchés, à mon indignité, que je serai humble, c’est en pensant au Seigneur Jésus, en m’occupant de tout ce qu’il y a d’excellent en Lui. Il est bon d’en avoir fini avec soi-même et de se tenir dans le ciel avec Jésus. Nous avons le droit de nous oublier nous-mêmes, d’oublier nos péchés, de tout oublier, excepté Jésus, car c’est en regardant à Christ que nous pourrons renoncer à tout, et marcher comme des enfants obéissants. C’est son amour qui nous presse : si c’était un commandement seulement, nous n’aurions aucune force pour obéir.

Que le Seigneur nous donne d’apprendre ainsi la plénitude de grâce qui est en Jésus, le bien-aimé et l’élu de Dieu, de sorte que nous soyons « transformés dans la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur en esprit » (2 Cor. 3). — Puissions-nous donc, chers amis, en sondant la vérité de Dieu, et ayant « goûté combien le Seigneur est bon », être trouvés toujours comme des « enfants nouveau-nés, désirant ardemment le lait spirituel et pur, afin de croître par lui à salut ».