« Et elle dit : Tout va bien. Et elle fit seller l’ânesse et dit à son jeune homme : Mène-la, et marche, ne t’arrête pas dans la course à moins que je ne te le dise »
(2 Rois 4, 23-24 )
Tout va bien. Et pourtant à vue humaine, tout semblait aller bien mal pour cette pauvre femme. Son enfant unique, bien-aimé, était mort et devant la mort il n’existe plus aucune ressource humaine. Tout paraissait aller mal, car que pouvait être la vie pour elle, sans l’enfant qu’elle avait tant désiré, que Dieu lui avait donné et qu’Il venait de lui reprendre.
Tant qu’elle l’avait tenu sur ses genoux, elle avait pu espérer le voir se remettre, mais maintenant tout semblait fini. L’enfant était mort et aucune puissance humaine n’eût été capable de lui rendre la vie. Cependant, alors qu’il n’y avait plus de secours possible de la part des hommes, alors que tout allait si mal, la foi a montré à cette femme un chemin, le seul dans lequel tout irait bien parce que c’était celui qui, quoique passant par la vallée de l’ombre de la mort, montait au Carmel. « Tout va bien », a pu dire la Sunamite à son mari, parce qu’elle savait que, sur cette montagne du Carmel et là seulement, il y avait un homme de Dieu capable de lui rendre son enfant, capable de transformer ses pleurs en joie.
Et sa foi n’a pas été déçue. Son fils lui a été rendu et la femme, tombant aux pieds de celui qui lui avait dit : « Prends ton fils », se prosterna en terre.
Ne sommes-nous pas tentés de dire maintenant : « Tout va mal ». La guerre est déclarée, les puissances du mal paraissent déchaînées dans le monde, tout est ruine, misère et mort. Nos amis, nos frères, nous-mêmes aussi et nos enfants, nous sommes ou pouvons être entraînés dans la tourmente. Foyers détruits, deuils, pleurs, aucun de nous ne peut dire qu’il sera épargné. Tout ce sur quoi l’homme se repose est ébranlé. Tout va mal… non, tout va bien.
Tout va bien sur ce chemin qui monte. Élevons les yeux vers les montagnes d’où vient notre secours [Ps. 121, 1] . Vers la montagne au sommet de laquelle nous voyons l’homme-Dieu, Jésus, celui qui sympathise avec nous, qui, dans toutes nos détresses, a été en détresse [És. 63, 9] , qui étend Ses mains d’en haut, nous arrache et nous délivre des grandes eaux, qui entend notre cri et nous sauve, qui est puissant pour nous secourir, pour nous garder de tout mal, pour garder nos âmes.
Que cette parole : « Tout va bien », soit continuellement sur nos lèvres, et soit une réalité pour nos cœurs. Ne soyons pas comme ceux qui n’ont pas d’espérance [1 Thess. 4, 13] , mais, même si nous avons à endurer un grand combat de souffrances, si nos biens terrestres les plus précieux nous sont enlevés, acceptons-le avec joie, sachant que nous avons pour nous-mêmes des biens meilleurs et permanents [Héb. 10, 34] . C’est par notre attitude à l’heure de l’épreuve que nous montrerons notre foi et que nous glorifierons notre Maître au yeux de ceux qui nous entourent.
« Celui qui marche devant nous est assez grand pour qu’on ne le perde pas de vue », écrivait un soldat aux siens, lors de la dernière guerre. Que le Seigneur nous accorde de garder les yeux fixés sur Lui et nous pourrons alors dire avec foi : « Tout va bien ».
« Ne m’arrête pas dans ma course », disait la Sunamite à son jeune homme. Que rien ne nous arrête en effet. Il répondra à notre foi parce qu’Il nous aime et, comme cette femme, nous pourrons, tombant à Ses pieds, nous prosterner en terre et L’adorer.
Qu’il me faille affronter tourments, combats, épreuves,
Passer par le creuset où l’on affine l’or,
Entrer dans la fournaise ou traverser les fleuves,
Il reste mon Sauveur, mon guide, mon trésor.
Non, je ne craindrai rien ! ni Satan, ni le monde, Ne pourront me ravir des bras du bon Berger. Là je savoure en paix sa charité profonde ; Là je suis pour toujours à l’abri du danger.
Hébreux 10 ◊ 1 Car la loi, ayant l’ombre des biens à venir, non l’image même des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices que l’on offre continuellement chaque année, rendre parfaits ceux qui s’approchent. ◊ 2 Autrement n’eussent-ils pas cessé d’être offerts, puisque ceux qui rendent le culte, étant une fois purifiés, n’auraient plus eu aucune conscience de péchés ? ◊ 3 Mais il y a dans ces [sacrifices], chaque année, un acte remémoratif de péchés. ◊ 4 Car il est impossible que le sang de taureaux et de boucs ôte les péchés. ◊ 5 C’est pourquoi, en entrant dans le monde, il dit : « Tu n’as pas voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. ◊ 6 Tu n’as pas pris plaisir aux holocaustes ni aux sacrifices pour le péché ; ◊ 7 alors j’ai dit : Voici, je viens, — il est écrit de moi dans le rouleau du livre — pour faire, ô Dieu, ta volonté ». ◊ 8 Ayant dit plus haut : « Tu n’as pas voulu de sacrifices, ni d’offrandes, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, et tu n’y as pas pris plaisir » — lesquels sont offerts selon la loi, ◊ 9 — alors il dit : « Voici, je viens pour faire ta volonté ». Il ôte le premier afin d’établir le second. ◊ 10 C’est par cette volonté que nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ [faite] une fois pour toutes. ◊ 11 — Et tout sacrificateur se tient debout chaque jour, faisant le service et offrant souvent les mêmes sacrifices qui ne peuvent jamais ôter les péchés ; ◊ 12 mais celui-ci, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis à perpétuité à la droite de Dieu, ◊ 13 attendant désormais « jusqu’à ce que ses ennemis soient mis pour marchepied de ses pieds ». ◊ 14 Car, par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés. ◊ 15 Et l’Esprit Saint aussi nous en rend témoignage ; car, après avoir dit : ◊ 16 « C’est ici l’alliance que j’établirai pour eux après ces jours-là, dit le *Seigneur : En mettant mes lois dans leurs cœurs, je les écrirai aussi sur leurs entendements », ◊ 17 [il dit] : « Et je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités ». ◊ 18 Or, là où il y a rémission de ces choses, il n’y a plus d’offrande pour le péché.
◊ 19 Ayant donc, frères, une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus, ◊ 20 par le chemin nouveau et vivant qu’il nous a consacré à travers le voile, c’est-à-dire sa chair, ◊ 21 et ayant un grand sacrificateur [établi] sur la maison de Dieu, ◊ 22 approchons-nous avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi, [ayant] les cœurs par aspersion purifiés d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’eau pure. ◊ 23 Retenons la confession de notre espérance sans chanceler, car celui qui a promis est fidèle ; ◊ 24 et prenons garde l’un à l’autre pour nous exciter à l’amour et aux bonnes œuvres, ◊ 25 n’abandonnant pas le rassemblement de nous-mêmes, comme quelques-uns ont l’habitude [de faire], mais nous exhortant [l’un l’autre], et cela d’autant plus que vous voyez le jour approcher. ◊ 26 Car si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, ◊ 27 mais une certaine attente terrible de jugement et l’ardeur d’un feu qui va dévorer les adversaires. ◊ 28 Si quelqu’un a méprisé la loi de Moïse, il meurt sans miséricorde sur [la déposition de] deux ou [de] trois témoins : ◊ 29 d’une punition combien plus sévère pensez-vous que sera jugé digne celui qui a foulé aux pieds le Fils de Dieu, et qui a estimé profane le sang de l’alliance par lequel il avait été sanctifié, et qui a outragé l’Esprit de grâce ? ◊ 30 Car nous connaissons celui qui a dit : « À moi la vengeance ; moi je rendrai, dit le *Seigneur » ; et encore : « Le *Seigneur jugera son peuple ». ◊ 31 C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant !
◊ 32 Mais rappelez dans votre mémoire les jours précédents, dans lesquels, ayant été éclairés, vous avez enduré un grand combat de souffrances, ◊ 33 soit en ce que vous avez été offerts en spectacle par des opprobres et des afflictions, soit en ce que vous vous êtes associés à ceux qui ont été ainsi traités. ◊ 34 Car vous avez montré de la sympathie pour les prisonniers et vous avez accepté avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous-mêmes des biens meilleurs et permanents. ◊ 35 Ne rejetez donc pas loin votre confiance qui a une grande récompense. ◊ 36 Car vous avez besoin de patience, afin que, ayant fait la volonté de Dieu, vous receviez les choses promises. ◊ 37 Car encore très peu de temps, « et celui qui vient viendra, et il ne tardera pas. ◊ 38 Or le juste vivra de foi ; et : Si [quelqu’un] se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui ». ◊ 39 Mais pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour la perdition, mais de ceux qui croient pour la conservation de l’âme.
Ésaïe 63 ◊ 1 Qui est celui-ci, qui vient d’Édom, de Botsra, avec des habits teints en rouge, celui-ci, qui est magnifique dans ses vêtements, qui marche dans la grandeur de sa force ? C’est moi, qui parle en justice, — puissant pour sauver. ◊ 2 — Pourquoi y a-t-il du rouge à tes vêtements, et tes habits sont-ils comme celui qui foule dans la cuve ? ◊ 3 J’ai été seul à fouler le pressoir, et d’entre les peuples pas un homme n’a été avec moi ; et je les ai foulés dans ma colère, et je les ai écrasés dans ma fureur, et leur sang a rejailli sur mes habits, et j’ai souillé tous mes vêtements. ◊ 4 Car le jour de la vengeance était dans mon cœur, et l’année de mes rachetés était venue. ◊ 5 Et je regardai, et il n’y avait point de secours ; et je m’étonnai de ce qu’il n’y avait personne qui [me] soutînt ; et mon bras m’a sauvé, et ma fureur m’a soutenu. ◊ 6 Et j’ai foulé les peuples dans ma colère, et je les ai enivrés dans ma fureur ; et j’ai fait couler leur sang à terre.
◊ 7 * Je rappellerai les bontés de l’Éternel, les louanges de l’Éternel, selon tout ce dont l’Éternel nous a comblés, et les grands bienfaits envers la maison d’Israël, dont il l’a comblée selon ses compassions et selon la multitude de ses bontés. ◊ 8 Et il dit : Certainement ils sont mon peuple, des fils qui ne mentiront pas ; et il est devenu leur sauveur. ◊ 9 Dans toutes leurs détresses, il a été en détresse, et l’Ange de sa face les a sauvés ; dans son amour et dans sa miséricorde il les a rachetés, et il s’est chargé d’eux, et il les a portés tous les jours d’autrefois ; ◊ 10 mais ils se rebellèrent et contristèrent l’Esprit de sa sainteté, et il se changea pour eux en ennemi ; lui-même, il combattit contre eux.
◊ 11 Mais il se souvint des jours d’autrefois, de Moïse, de son peuple : Où est celui qui les fit monter de la mer, avec les bergers de son troupeau ? Où est celui qui mit l’Esprit de sa sainteté au-dedans de lui, ◊ 12 son bras magnifique les faisant marcher par la droite de Moïse ; — qui fendit les eaux devant eux pour se faire un nom à toujours, ◊ 13 qui les a fait marcher par les abîmes, comme un cheval dans le désert ? Ils ne bronchaient pas. ◊ 14 Comme une bête descend dans la vallée, l’Esprit de l’Éternel leur donna du repos. Ainsi tu as conduit ton peuple, pour te faire un nom magnifique.
◊ 15 Regarde des cieux, et vois, de la demeure de ta sainteté et de ta magnificence ! Où sont ta jalousie et ta puissance, le frémissement de tes entrailles et de tes compassions ? Se retiennent-elles envers moi ? ◊ 16 Car tu es notre père : si Abraham ne nous connaît pas, et si Israël nous ignore, toi, Éternel, tu es notre Père ; ton nom est : Notre rédempteur, de tout temps. ◊ 17 Pourquoi nous as-tu fait errer, ô Éternel, loin de tes voies, [et] as-tu endurci notre cœur pour ne pas te craindre ? Retourne-toi, à cause de tes serviteurs, des tribus de ton héritage. ◊ 18 Ton peuple saint ne l’a possédé que pour peu [de temps] ; nos ennemis ont foulé aux pieds ton sanctuaire. ◊ 19 Nous sommes [comme ceux] sur lesquels tu n’as jamais dominé, qui ne sont pas appelés de ton nom.
2 Rois 4 ◊ 1 Et une femme d’entre les femmes des fils des prophètes cria à Élisée, disant : Ton serviteur, mon mari, est mort ; et tu sais que ton serviteur craignait l’Éternel ; et le créancier est venu pour prendre mes deux enfants, afin qu’ils soient ses serviteurs. ◊ 2 Et Élisée lui dit : Que ferai-je pour toi ? Dis-moi ce que tu as à la maison. Et elle dit : Ta servante n’a rien du tout dans la maison qu’un pot d’huile. ◊ 3 Et il dit : Va, demande pour toi, du dehors, des vases à tous tes voisins, des vases vides (n’en demande pas peu) ; ◊ 4 et rentre, et ferme la porte sur toi et sur tes fils, et verse dans tous ces vases, et ôte ceux qui seront remplis. ◊ 5 Et elle s’en alla d’auprès de lui, et elle ferma la porte sur elle et sur ses fils : ceux-ci lui apportaient [les vases], et elle versait. ◊ 6 Et il arriva que, quand les vases furent remplis, elle dit à son fils : Apporte-moi encore un vase. Et il lui dit : Il n’y a plus de vase. Et l’huile s’arrêta. ◊ 7 Et elle s’en vint et le raconta à l’homme de Dieu, et il dit : Va, vends l’huile, et paye ta dette ; et vous vivrez, toi et tes fils, de ce qui restera.
◊ 8 Et, un jour, il arriva qu’Élisée passa par Sunem ; et il y avait là une femme riche, et elle le retint pour manger le pain. Et il se trouva que, chaque fois qu’il passait, il se retirait là pour manger le pain. ◊ 9 Et elle dit à son mari : Voici, je connais que c’est un saint homme de Dieu qui passe chez nous continuellement. ◊ 10 Faisons, je te prie, une petite chambre haute en maçonnerie, et mettons-y pour lui un lit, et une table, et un siège, et un chandelier ; et il arrivera que, quand il viendra chez nous, il se retirera là. ◊ 11 Or, un jour, il arriva qu’il vint là, et qu’il se retira dans la chambre haute et y coucha. ◊ 12 Et il dit à Guéhazi, son jeune homme : Appelle cette Sunamite. Et il l’appela, et elle se tint devant lui. ◊ 13 Et il dit à Guéhazi : Dis-lui, je te prie : Voici, tu as montré pour nous tout cet empressement ; qu’y a-t-il à faire pour toi ? Faut-il parler pour toi au roi, ou au chef de l’armée ? Et elle dit : J’habite au milieu de mon peuple. ◊ 14 Et il dit : Qu’y a-t-il donc à faire pour elle ? Et Guéhazi dit : Eh bien, elle n’a pas de fils, et son mari est vieux. ◊ 15 Et [Élisée] dit : Appelle-la. Et il l’appela. Et elle se tint dans la porte. ◊ 16 Et il [lui] dit : À cette même époque, quand ton terme sera là, tu embrasseras un fils. Et elle dit : Non, mon seigneur, homme de Dieu, ne mens pas à ta servante ! ◊ 17 Et la femme conçut, et enfanta un fils à cette même époque, quand son terme fut là, comme Élisée lui avait dit.
◊ 18 Et l’enfant grandit : et il arriva qu’un jour il sortit vers son père, vers les moissonneurs ; ◊ 19 et il dit à son père : Ma tête ! ma tête ! Et [le père] dit au serviteur : Porte-le à sa mère. ◊ 20 Et il l’emporta, et l’amena à sa mère ; et il resta sur ses genoux jusqu’à midi, et mourut. ◊ 21 Et elle monta, et le coucha sur le lit de l’homme de Dieu ; et elle ferma la porte sur lui, et sortit. ◊ 22 Et elle appela son mari, et dit : Envoie-moi, je te prie, un des jeunes hommes, et une des ânesses, et je courrai jusqu’à l’homme de Dieu ; et je reviendrai. ◊ 23 Et il dit : Pourquoi vas-tu vers lui aujourd’hui ? Ce n’est ni nouvelle lune ni sabbat. Et elle dit : Tout va bien. ◊ 24 Et elle fit seller l’ânesse, et dit à son jeune homme : Mène-la, et marche ; ne m’arrête pas dans la course, à moins que je ne te le dise.
◊ 25 Et elle s’en alla, et vint vers l’homme de Dieu, sur la montagne du Carmel. Et il arriva que, quand l’homme de Dieu la vit de loin, il dit à Guéhazi, son jeune homme : Voici cette Sunamite ! ◊ 26 Cours maintenant, je te prie, à sa rencontre, et dis-lui : Tout va-t-il bien ? Ton mari va-t-il bien ? L’enfant va-t-il bien ? Et elle dit : Bien. ◊ 27 Et elle vint vers l’homme de Dieu sur la montagne, et elle le saisit par les pieds ; et Guéhazi s’approcha pour la repousser ; et l’homme de Dieu dit : Laisse-la, car son âme est dans l’amertume, et l’Éternel me l’a caché et ne me l’a pas déclaré. ◊ 28 Alors elle dit : Ai-je demandé un fils à mon seigneur ? N’ai-je pas dit : Ne me trompe pas ? ◊ 29 Et il dit à Guéhazi : Ceins tes reins, et prends mon bâton en ta main, et va-t’en : si tu trouves quelqu’un, ne le salue pas, et si quelqu’un te salue, ne lui réponds pas, et tu mettras mon bâton sur le visage du jeune garçon. ◊ 30 Et la mère du jeune garçon dit : L’Éternel est vivant, et ton âme est vivante, que je ne te laisserai point ! Et il se leva, et s’en alla après elle. ◊ 31 Et Guéhazi les devança, et il mit le bâton sur le visage du jeune garçon, mais il n’y eut pas de voix, pas de signe d’attention. Et il s’en retourna à la rencontre d’Élisée, et lui rapporta, disant : Le jeune garçon ne s’est pas réveillé.
◊ 32 Et Élisée entra dans la maison, et voici, le jeune garçon était mort, couché sur son lit. ◊ 33 Et il entra, et ferma la porte sur eux deux, et supplia l’Éternel. ◊ 34 Et il monta, et se coucha sur l’enfant, et mit sa bouche sur sa bouche, et ses yeux sur ses yeux, et ses mains sur ses mains, et se courba sur lui ; et la chair de l’enfant se réchauffa. ◊ 35 Et il se retirait et allait par la maison, tantôt ici, tantôt là ; et il montait, et se courbait sur lui. Et le jeune garçon éternua par sept fois, et le jeune garçon ouvrit ses yeux. ◊ 36 Et [Élisée] appela Guéhazi, et [lui] dit : Appelle cette Sunamite. Et il l’appela, et elle vint vers lui. Et il dit : Prends ton fils. ◊ 37 Et elle vint et tomba à ses pieds, et se prosterna en terre ; et elle prit son fils et sortit.
◊ 38 Et Élisée retourna à Guilgal. Or il y avait une famine dans le pays. Et les fils des prophètes étaient assis devant lui ; et il dit à son jeune homme : Mets la grande marmite, et cuis un potage pour les fils des prophètes. ◊ 39 Et l’un [d’eux] sortit aux champs pour cueillir des herbes, et il trouva de la vigne sauvage et y cueillit des coloquintes sauvages, plein sa robe ; et il rentra et les coupa en morceaux dans la marmite du potage, car on ne les connaissait pas. ◊ 40 Et on versa à manger aux hommes ; et il arriva que, comme ils mangeaient du potage, on cria et dit : Homme de Dieu, la mort est dans la marmite ! Et ils n’en pouvaient manger. ◊ 41 Et il dit : Apportez de la farine. Et il la jeta dans la marmite, et dit : Verses-en à ce peuple, et qu’ils mangent. Et il n’y avait rien de mauvais dans la marmite.
◊ 42 Et il vint de Baal-Shalisha un homme qui apporta à l’homme de Dieu du pain des premiers fruits, vingt pains d’orge et du grain en épi dans son sac. Et [Élisée] dit : Donne [cela] au peuple, et qu’ils mangent. ◊ 43 Et celui qui le servait, dit : Comment mettrai-je ceci devant cent hommes ? Et il dit : Donne-le au peuple, et qu’ils mangent ; car ainsi dit l’Éternel : On mangera, et il y en aura de reste. ◊ 44 Et il le mit devant eux, et ils mangèrent, et ils en eurent de reste, selon la parole de l’Éternel.
Psaumes 121 Cantique des degrés.
◊ 1 J’élève mes yeux vers les montagnes d’où vient mon secours ;
◊ 2 Mon secours [vient] d’auprès de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre.
◊ 3 * Il ne permettra point que ton pied soit ébranlé ; celui qui te garde ne sommeillera pas.
◊ 4 Voici, celui qui garde Israël ne sommeillera pas, et ne dormira pas.
◊ 5 * L’Éternel est celui qui te garde ; l’Éternel est ton ombre, à ta main droite.
◊ 6 Le soleil ne te frappera pas de jour, ni la lune de nuit.
◊ 7 L’Éternel te gardera de tout mal ; il gardera ton âme.
◊ 8 L’Éternel gardera ta sortie et ton entrée, dès maintenant et à toujours.
1 Thessaloniciens 4 ◊ 1 Au reste donc, frères, nous vous prions et nous vous exhortons par le seigneur Jésus, pour que, comme vous avez reçu de nous de quelle manière il faut que vous marchiez et plaisiez à Dieu, comme aussi vous marchez, vous y abondiez de plus en plus. ◊ 2 Car vous savez quels commandements nous vous avons donnés par le seigneur Jésus. ◊ 3 Car c’est ici la volonté de Dieu, votre sainteté, que vous vous absteniez de la fornication, ◊ 4 que chacun de vous sache posséder son propre vase en sainteté et en honneur, ◊ 5 non dans la passion de la convoitise comme font les nations aussi qui ne connaissent pas Dieu ; ◊ 6 que personne ne circonvienne son frère ni ne lui fasse tort dans l’affaire, parce que le Seigneur est le vengeur de toutes ces choses, comme aussi nous vous l’avons dit précédemment et affirmé. ◊ 7 Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais dans la sainteté. ◊ 8 C’est pourquoi celui qui méprise, ne méprise pas l’homme, mais Dieu, qui vous a aussi donné son Esprit Saint.
◊ 9 Or, quant à l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin que je vous en écrive ; car vous-mêmes, vous êtes enseignés de Dieu à vous aimer l’un l’autre ; ◊ 10 car aussi c’est ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y abonder de plus en plus, ◊ 11 et à vous appliquer à vivre paisiblement, à faire vos propres affaires et à travailler de vos propres mains, ainsi que nous vous l’avons ordonné, ◊ 12 afin que vous marchiez honorablement envers ceux de dehors et que vous n’ayez besoin de personne.
◊ 13 Or nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance à l’égard de ceux qui dorment, afin que vous ne soyez pas affligés comme les autres qui n’ont pas d’espérance. ◊ 14 Car si nous croyons que Jésus mourut et qu’il est ressuscité, de même aussi, avec lui, Dieu amènera ceux qui se sont endormis par Jésus. ◊ 15 (Car nous vous disons ceci par la parole du Seigneur : que nous, les vivants, qui demeurons jusqu’à la venue du Seigneur, nous ne devancerons aucunement ceux qui se sont endormis. ◊ 16 Car le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange, et avec [la] trompette de Dieu, descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront premièrement ; ◊ 17 puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air ; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. ◊ 18 Consolez-vous donc l’un l’autre par ces paroles.)