Ô jour d’angoisse, où Dieu cachait sa face

Traduit par A. Cuendet
J.N. Darby

[Hymnes et Cantiques n° 217]

Ô jour d’angoisse, où Dieu cachait sa face !
Ô jour de honte et de confusion,
Quand tu payas, Seigneur, à notre place,
L’immense prix de la rédemption !

Tu recherchas amour et sympathie,
Mais nul des tiens ne comprit ta douleur ;
L’un te trahit et l’autre te renie,
Tu ne trouvas aucun consolateur.

Tu fus muet dans toutes tes souffrances,
Quand devant toi des ennemis moqueurs
Multipliaient les défis, les offenses ;
L’opprobre alors a déchiré ton cœur.

Ayant enfin vidé la coupe amère,
Achevé l’œuvre, et dit  :« C’est accompli »,
Puissant Vainqueur ! entre les mains du Père,
En pleine paix, tu remis ton esprit.

Ô cher Sauveur, toi qu’au-dessus des anges,
Dieu, satisfait, a couronné d’honneur,
Dès ici-bas, nous chantons tes louanges,
Et, prosternés, nous t’adorons, Seigneur.