Quand aurons-nous le bonheur ineffable d’être avec toi

G. Kaufmann

[Hymnes et Cantiques n° 139]

Quand aurons-nous le bonheur ineffable
D’être avec toi réunis pour jamais,
Et de te voir, ô Sauveur adorable,
Dans le séjour de l’éternelle paix ?

L’instant si court qui de toi nous sépare,
Grandit l’espoir en élevant nos yeux ;
Oui, le temps fuit, et l’aube se prépare :
Bientôt, Seigneur, tu reviendras des cieux.

Mille ans pour toi ne sont qu’une pensée,
Pour nous la nuit va bientôt prendre fin ;
Quand donc, Seigneur, sera-t-elle passée ?
Quand brillera l’étoile du matin ?

En veille, en lutte, en fatigue, en faiblesse,
Nous attendons son lever glorieux ;
Car dans nos cœurs cet astre d’allégresse
Répand déjà son éclat radieux.

Mais ce prélude à la gloire éternelle
Accroît en nous le désir de te voir ;
C’est toi, Jésus, que notre cœur appelle ;
Ah ! viens, parais ! Réponds à notre espoir !