Tu nous aimas jusqu’à la mort,
Sauveur plein de tendresse ;
Pour nous, tu vainquis l’homme fort
Jusqu’en sa forteresse.
Oh ! comme ils ont pesé sur toi,
Seul, dans cette heure sombre,
L’abandon, l’angoisse et l’effroi
De nos péchés sans nombre !
Et maintenant, le bruit des flots
Qui passaient sur ta tête,
A fait place au divin repos
De ton œuvre parfaite.
Autour de toi, tes rachetés,
Encor sur cette terre,
Savourent les félicités
De la maison du Père.