Il fait toutes choses bien

(Lettres)
T.A. Powerscourt

[Consolation et encouragement n° 9]
I

Je sais par expérience que Celui qui fait la plaie peut seul la bander, que Celui qui blesse est le seul dont les mains guérissent ; toutefois je ne puis m’empêcher de vous dire combien je partage votre épreuve. Peu de personnes ont eu plus de sujets de douleur que moi ; c’est pourquoi il en est peu qui doivent être capables de pleurer aussi sincèrement avec les autres, ou de leur parler autant de la consolation par laquelle elles ont été elles-mêmes consolées de Dieu. Oh ! en vérité, dans de tels moments le monde est un bien triste néant ! Tout paraît mystérieux, confus, décourageant. Le diable suggère des questions et des sentiments de rébellion, dont la seule idée ferait horreur dans d’autres temps, et l’on croit avoir presque le droit de dire : « C’est bien fait à moi que je me sois ainsi dépité ». Serait-ce là votre cas, ou bien pouvez-vous, à travers le nuage, discerner un regard de paix, d’affection et d’amour de la part de votre Père, qui ne tient la verge qu’afin de contraindre Son enfant à se jeter dans les bras mêmes qui le châtient ? Oh ! que vous êtes heureux, si vous pouvez vous approprier cette consolation ! Dieu vous épargne les horribles souffrances par lesquelles j’ai dû passer pendant un certain temps. Je savais bien alors que toutes les promesses m’appartenaient, mais elles ne pouvaient m’apporter aucune consolation, parce que je voulais m’y attacher avec ma propre force, oubliant que j’avais besoin de l’Esprit même qui avait soutenu Christ sur le calvaire. Si je n’avais pas eu les livres de Job et de Jonas, je n’aurais jamais pu croire que mon Père céleste était là, qu’Il voyait tout, et qu’Il attendait pour faire grâce à une malheureuse telle que moi. Mais « Celui qui a promis est fidèle » ; « Il ne vous laissera point orphelin ». C’est dans Sa fidélité qu’Il vous a affligé. Parce que vous êtes Son enfant, Il agit à votre égard comme Il a agi à l’égard de Son Fils. Quand Il vous priverait de toute communion sensible avec Lui, vous devriez vous rappeler que ce fut aussi le chemin de Celui à qui il ne restait que la force nécessaire pour dire encore : « Mon Dieu ! ». Aucune affliction n’est un sujet de joie au premier moment ; attendez-vous au Seigneur, et Il consolera votre cœur. Je sais qu’Il le veut. Ce Consolateur qui remplace Jésus pendant Son absence, est parfaitement suffisant pour combler le vide que vous fait éprouver le départ de votre chère enfant. Si nous pouvions avoir seulement un aperçu de Son amour dans ces dispensations douloureuses, nous pourrions dire en vérité : « Il fait toutes choses bien ». Il n’y a rien sur la terre qui puisse nous faire comprendre combien l’épreuve de notre foi Lui est précieuse ; oh ! que sera-ce au grand jour, quand elle sera tout entière à Son honneur et à Sa gloire ! Il fallait que ce coup fût nécessaire, puisqu’Il a ainsi châtié Ses bien-aimés. Aucune angoisse n’a pu vous être épargnée, car « Il est assis, comme celui qui affine », près de Son feu. Cependant Il en tempère la chaleur ; Il sent toutes vos détresses, non avec la compassion d’un ami qui n’aurait jamais connu ce qu’est la douleur, mais avec la sympathie de Celui qui a été « l’homme de douleurs, sachant ce que c’est que la langueur », et qui a connu par expérience tout ce que nous pouvons sentir, afin d’être en état d’avoir compassion de nos misères et de nous secourir lorsque nous sommes tentés.

Ah ! quelle leçon notre Seigneur vous donne maintenant ; les anges ne pourraient jamais la recevoir. Il vous fait apprendre par le cœur ce que vous n’aviez peut-être connu jusqu’ici que par l’intelligence, et vous trouverez que personne ne peut donner des enseignements aussi bien qu’un Père. Comme on comprend diversement ces paroles : « Tout est vanité ! »Oh ! qui me donnerait les ailes de la colombe ! Combien le péché doit être odieux aux yeux d’un Sauveur dont l’amour est si grand pour les hommes ! Quel lieu doit être l’enfer, puisqu’il suffit qu’il en vienne une étincelle jusqu’à nous pour que nos cœurs soient remplis de joie à la seule pensée que nous en sommes délivrés ! Combien le poids de gloire qui résulte de la tribulation doit être inexprimable et incompréhensible, puisque le Saint Esprit appelle la tribulation légère, et déclare qu’elle n’est pas à comparer avec la gloire à venir qui doit être révélée pour nous !

Le Père, le Fils et le Saint Esprit semblent s’unir pour nous consoler et pour nous présenter dans chaque douleur le cordial céleste des grandes et précieuses promesses. Je crois qu’il y a dans le cœur même du chrétien un certain penchant à se tourner vers les choses du temps et des sens, quoiqu’il soit convaincu qu’elles ne peuvent le rendre heureux. Les choses qui nous attachent à la terre doivent être retranchées les unes après les autres ; notre cœur est quelquefois comme brisé par cette opération, mais le Seigneur veut nous séparer du péché. Je crois que les afflictions font partie de la rédemption qu’Il nous a acquise, autant que toute autre chose, quoique jamais nous ne soyons visités par la verge, comme nous le mériterions. Il dit avec puissance : « Donne-moi ton cœur ». Comment pourrais-je par moi-même Lui en donner quelque partie ? Mais voilà, Il renverse nos plans et nos joies terrestres, afin que nous cherchions tout en Lui. Et pourrions-nous Lui en vouloir de ce qu’Il nous aime autant ? Lui seul a pu dire à cause de nous : « L’opprobre m’a brisé le cœur, et je suis accablé » ; « mes larmes ont été mon pain, jour et nuit ».

Oh ! si je pouvais par mes paroles vous apporter quelque consolation ! Je ne puis que l’essayer, et pour cela je vous dirai ce qui m’a soulagée dans mes afflictions. Il me semble que dans chaque circonstance, plus particulièrement propre à me faire sentir ma perte, Jésus ait pris plaisir à combler le vide de mon cœur par Sa précieuse présence. — Si j’ai dit dans ma révolte : Je n’ai plus de compagnon, je reste complètement seule ; Il m’a parlé avec tant de douceur dans Sa Parole, qu’en dépit de moi-même j’ai été forcée de dire : Il me suffit. — Si j’ai dit : Je n’ai personne à qui je puisse ouvrir mon cœur ; Il m’a répondu : « Alors tu appelleras, et l’Éternel répondra ; tu crieras, et Il dira : Me voici ». — Si j’ai dit : J’ai perdu le centre de mes joies terrestres, j’ai perdu mon époux ; Il m’a répondu : « Tu m’appelleras : mon mari, et tu ne m’appelleras plus : mon maître ». — Si j’ai dit : Je demeure sans protection au milieu d’un monde méchant ; Il m’a répondu : « Que tes veuves se confient en moi ! ». — Si j’ai dit : Je suis tout à fait dépourvue de sagesse et je n’ai personne pour me diriger ; Il m’a répondu : « On appellera son nom Merveilleux, Conseiller » ; « Je te conseillerai, ayant mon œil sur toi ». — Ou si j’ai dit : Je n’ai point d’appui sur lequel je puisse me reposer, en traversant ce sombre et affreux désert ; Il m’a rappelé que l’Église est représentée comme « montant du désert, doucement appuyée sur son bien-aimé ». — Il est le même maintenant, et Il vous dit : « Pourquoi pleures-tu ? » « Pourquoi ton cœur est-il chagrin ? Est-ce que je ne vaux pas mieux pour toi que dix fils ? ». Je crois que Son amour s’est manifesté à vous d’une manière particulière. Souvenez-vous qu’au milieu des afflictions, nous pouvons jouir d’une paix qui surpasse toute intelligence ; notre âme peut réaliser les joies à venir et soupirer après elles, plus que dans aucun autre temps ; nous apprenons à nous mieux connaître nous-mêmes et à mieux connaître le Sauveur, ce qui, après tout, est le seul bonheur réel.

Si alors vous soulevez le voile et que vous considériez votre chère enfant dans son état actuel, vos prières sont pleinement exaucées. Regretteriez-vous qu’il ne lui ait pas été donné de mieux connaître les misères de ce monde de souffrance ? N’était-ce pas pour le Seigneur que vous vouliez l’élever ? Votre ardent désir n’était-il pas qu’elle suivît Son étroit sentier ? Et qu’y a-t-il dans ce sentier ? — « Beaucoup de tribulations ». Combien elle vous a laissé en arrière ! Elle loue parfaitement son Rédempteur, tandis que vous ne savez encore que balbutier. La mort d’un enfant me semble être le triomphe de la rédemption ; il n’est laissé dans le royaume de Satan, pour un temps si court, que comme pour se rire de sa puissance. Si Dieu n’a pas jugé que ce fût trop que de livrer Son Fils à la mort pour vous, ne Lui donnerez-vous pas joyeusement votre fille pour qu’elle jouisse d’un bonheur inexprimable ? Vous ne voudriez pas la faire revenir uniquement afin de pouvoir vous entretenir avec elle. Si vous pouviez vous faire une idée de la réception qui lui a été faite, lorsqu’elle a été introduite en la présence de son Sauveur et de son Dieu ; si vous pouviez discerner la sagesse et l’amour qui ont déterminé le temps de son séjour ici-bas, non seulement vous ne vous laisseriez pas aller à la douleur, mais vous vous réjouiriez bien plutôt de cette dispensation. Par la foi vous pouvez dire : « Tout est bien » ; et si une voix pouvait vous parvenir depuis les demeures éternelles, elle répéterait : « Tout est bien ». Pour votre enfant il n’y a plus d’angoisse, plus de pensée triste ; elle ne connaît plus qu’une paix éternelle et qu’un amour sans fin pour Jésus, pour ce Jésus qui est aussi tout près des amis qui la pleurent, qui marche avec vous dans la fournaise, qui vous soutient de Son bras puissant, et qui bientôt vous introduira où elle est, afin qu’avec elle vous soyez éternellement heureux ; « ainsi, nous serons toujours avec le Seigneur ».

Oh ! appréciez cette grâce pendant que vous en jouissez ! Ne parlez ni de privation, ni d’isolement, tandis que vous avez l’un et l’autre quelqu’un pour qui vous devez vivre, avec qui vous pouvez pleurer, et dont vous risquez d’augmenter la douleur en vous laissant trop aller à la vôtre propre. Puissiez-vous jouir longtemps de cette immense bénédiction ! Que Jésus lève sur vous la clarté de Sa face, afin que vous puissiez marcher à Sa lumière au milieu des ténèbres ! Que de douloureux souvenirs ne tiennent pas votre âme abaissée vers la terre ! Que la foi pénètre à travers le nuage de la souffrance, et garde vos esprits dans les hautes régions, où vous jouirez bientôt dans sa plénitude du bonheur éternel ! Encore un peu de temps, et vous contemplerez Jésus qui sera à jamais votre partage ; encore un peu de temps, et vous verrez que cette rude tempête de douleurs humaines aura poussé plus rapidement votre nacelle vers le port. Puissiez-vous expérimenter chaque jour davantage combien est précieux le baume de Galaad, et être rendus capables de dire en toute sincérité : Donne, Seigneur, tout ce que tu peux donner, sans toi je suis pauvre ; ôte tout ce que tu voudras, avec toi je suis riche.

II

… Qu’elle est heureuse ! Elle a la couronne sans la croix ! Oh ! n’aimerions-nous pas ce Sauveur qui a ôté de la coupe toute amertume, pour n’y laisser que de l’amour ? Vous ne voudriez pas, uniquement afin de pouvoir jouir de sa société, qu’elle fût restée dans un monde tel que celui-ci, où le vrai bonheur ne se trouve que dans l’océan de tribulations à travers lequel vous passez vous-même dans ce moment. Elle n’a paru ici-bas que pour montrer comment une douce fleur s’épanouit dans le paradis. Maintenant elle est parfaitement en sûreté dans l’écrin de son Dieu, jusqu’au jour où Il mettra à part Ses plus précieux joyaux. Je n’ai pas vécu dans ce monde beaucoup plus longtemps qu’elle, et j’ai compris, en partie au moins, pourquoi Dieu nous y a promis beaucoup de tribulations. Dans les paroles de la vérité, il y a un sens si profond, qu’une profonde expérience est nécessaire pour nous le faire comprendre, et une telle expérience ne s’acquiert qu’à l’école de l’affliction. Il vaut la peine de passer par les sentiers de la douleur pour n’avoir que les arrhes de ce dont jouit celle que vous pleurez, car ces arrhes seules surpassent de beaucoup tout ce que vos vœux les plus ardents auraient pu lui apporter. Serrez comme un trésor ces moments précieux, éclairés par la fournaise.

Le doigt de Dieu a comme écrit sur toutes les choses d’ici-bas : « Tout est vanité ». Combien nous nous sentons rapprochés de l’autre monde, quand nous pensons qu’une personne qui a été élevée avec nous, et qui avait en commun avec nous chaque désir et chaque intérêt, y a été introduite ! L’objet sur lequel s’étaient concentrées nos affections a été transporté de la terre au ciel, afin que nos cœurs fussent tirés en haut.

Il nous faut ces réalités-là, afin que nous vivions dans la réalité. De profession nous sommes croyants, mais trop souvent nous sommes athées dans notre vie. Devant vivre pour l’éternité, il faut que nous soyons véritablement ce que nous paraissons être. Tandis que l’époux tarde à venir, nous nous plongeons dans un stupide sommeil, ou bien, comme des insensés, nous rêvons d’un bonheur terrestre. C’est ainsi que sans cesse nous avons besoin d’être réveillés, afin que nous rejetions nos œuvres de ténèbres, et qu’à l’appel de l’époux, nous soyons trouvés revêtus de lumière.

Il y a en nous une source de consolations que le monde ne connaît point. Le grand Cecil commença à être arrêté dans sa carrière d’incrédulité, en observant cela chez sa mère. Ce fut pendant la nuit qu’il fit les réflexions suivantes : « Je vois deux faits incontestables. Premièrement, ma mère est grandement affligée, et dans son corps et dans son esprit ; et cependant, en se retirant fréquemment dans son cabinet pour être avec son Dieu et avec sa Bible, elle trouve un secours puissant qui lui fait tout supporter avec joie. Secondement, elle a une source secrète de consolations que je ne connais point ; tandis que moi qui m’abandonne sans frein à tous mes désirs, et qui cherche des jouissances par tous les moyens possibles, je n’en trouve que rarement ou jamais. S’il y a dans la religion un semblable secret, pourquoi ne le trouverais-je pas, aussi bien que ma mère ? Je le chercherai immédiatement auprès de Dieu ». Il se leva à l’instant même et se mit à prier.

Quel vide vous devez éprouver tout autour de vous et dans tout ce que vous faites ! Mais la fin de toutes choses est proche. Que votre foi contemple sur la montagne de Sion celle que vous aimiez, et qu’elle ne considère les choses présentes que comme étant déjà passées ! Une montagne paraît sous un aspect bien différent, suivant qu’on la regarde depuis le sommet ou depuis le pied. Ne vous arrêtez pas à considérer le chemin ; vous connaissez Celui qui s’est engagé à vous y faire passer ; « vous marcherez de force en force ». La fournaise sera chauffée d’une manière proportionnée à votre foi ; Il est Celui qui affine, qui a balayé la maison, qui a cherché Son or, et qui s’est réjoui après l’avoir trouvé ; vous ne serez pas perdue, car son nom est en vous. Il vous dit : « Voici, je viens bientôt ». Que l’espérance déploie l’aile de la contemplation, qu’elle vole au-dessus de toutes les barrières, et qu’elle vous fasse anticiper le moment où vous irez à la rencontre de l’Époux auquel vous êtes fiancée, où vous serez réunie à toute la famille de Dieu, et où la joie et la douleur seront l’une et l’autre englouties dans la vie de l’espérance ! Oh ! quand Il bénit, Il bénit comme Dieu, c’est pourquoi vous serez satisfaite de Lui ; Il se réjouira à cause de vous, car le jour de la joie de Son cœur a été le jour de Ses épousailles ! Vous entrerez dans la joie de votre Seigneur, satisfaite du chemin par lequel vous y aurez été amenée, satisfaite des provisions que vous trouverez dans la maison du Père, satisfaite de Sa ressemblance en vous-même. Les membres de la grande famille se diront les uns aux autres : « Ce que nous avions ouï dire est la vérité, mais on ne nous en avait pas rapporté la moitié ». — « Oh ! que ta bonté est grande, que tu as mise en réserve pour ceux qui te craignent ! ». Notre cantique général sera : « Digne est l’Agneau », et notre motif particulier de louange : « Notre Jésus a bien fait toutes choses ». Puisque tout cela est véritablement nôtre, vous lamenteriez-vous ? Puisque tout cela est déjà à votre chère sœur, murmureriez-vous ? Oh ! non ! qu’au contraire le reste de votre vie fasse éclater votre reconnaissance envers Celui qui a arraché une sœur si chère de la gueule du lion ; qui l’a transportée du royaume des ténèbres, dans le royaume du Fils de Son amour ; qui l’a élue en Lui avant la fondation du monde ; qui a écrit son nom dans le livre de vie ; qui lui a donné une paix parfaite en Jésus ; qui a si doucement transporté cet agneau dans Ses bras ; qui n’a cessé de l’accompagner de Sa bonté et de Sa miséricorde, jusqu’à ce qu’Il l’ait établi sûrement dans la maison paternelle. Soit que nous veillons, soit que nous dormions, nous vivons ensemble avec Lui ; nous reposons sur le même sein, qui ne respire qu’amour, et c’est en en faisant l’expérience que vous penserez au bonheur de celle que vous pleurez, et que vous vous souviendrez que « Celui qui a promis est fidèle ». Considérez la douleur de votre cher père, et rappelez-vous que Celui qui tient la verge a dit : « Comme un père a compassion de ses fils, l’Éternel a compassion de ceux qui le craignent ». Le temps est court, et ce n’est pas à vous lamenter que vous devez l’employer. Vous êtes appelée à glorifier votre Dieu ici-bas, et vous ne pourrez pas le faire de la même manière pendant toute l’éternité. Le matin s’approche ; « ne dormez pas comme les autres » ! Soyez une lumière, en retenant la Parole de vérité. Qu’on puisse lire en vous : « Celui que le Seigneur aime, Il le discipline ! » ! J’éprouvais le besoin de vous rappeler Celui que vous connaissez déjà, qui est particulièrement avec vous dans ce moment, et qui aide toujours dans le temps de l’angoisse, en apportant la consolation que Lui seul peut donner. « Dans toutes vos détresses, Il a été en détresse ». Que cette vérité entre en vous, et répande dans votre cœur la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence !