Je vous annonce un grand sujet de joie (Luc 2, 10)

E.H. B.
1908

Ma conversion

Dans le grand désir d’être utile à quelques âmes, j’ai pensé, devant le Seigneur, à faire l’histoire de mes expériences, non certes pour me glorifier, mais bien le Seigneur qui, seul, en est digne.

Dès ma jeunesse, j’ai eu le sentiment de ma responsabilité, comme créature de Dieu… mais, dévoré par une soif ardente de bonheur, j’espérais le trouver dans les plaisirs du monde, où je l’ai cherché… mais — oh ! déceptions de toutes sortes ! — je ne le trouvais pas, ce bonheur tant rêvé…

Puis, ma conscience me disait : « Tu es sur la voie large qui mène à la perdition, si Dieu te frappait de mort… Perdu, perdu pour l’éternité, dans les pleurs et les grincements de dents du désespoir ». Enfin, bien des années se passèrent avant que je me décide à renoncer à mes idoles, gémissant sur ma faiblesse ; je me sentais charnel, vendu au péché (Rom. 7, 14).

Enfin, le jour vint où Dieu me montra que Sa patience avait un terme ; je fus si effrayé que je compris qu’il fallait, à tout prix, lâcher mes idoles, et venir, comme le « prodigue », demander grâce… Mais cela ne me donna pas la paix, mon fardeau était toujours sur ma conscience… Alors, je suppliai Dieu de m’éclairer, de me donner Son Esprit de lumière pour comprendre Sa Parole, car j’étais l’homme animal qui ne comprend pas les choses de l’Esprit de Dieu. Je questionnais les chrétiens ; mais l’un me disait : « Oh ! la Parole de Dieu dit que celui qui est en Christ est une nouvelle création, que les choses vieilles sont passées, mais moi je pèche toujours, j’ai des luttes ». — Puis, un autre me disait : « Je crois qu’on ne sera sûr d’être sauvé que quand on sera dans le ciel… » — D’autres me disaient : « Oui, on peut être assuré si on appartient à Christ ». — Mais ces réponses ne me satisfaisaient pas, je ne saisissais pas la doctrine pure, cependant, cela me donnait de l’espoir. Je me souvins alors des paroles du Seigneur : « Je te loue, ô Père, de ce que tu as révélé ces choses aux petits enfants » (Matt. 11, 25).

Je dis alors au Seigneur : « Eh bien, je me tiens à tes pieds, comme Marie ; oh ! je t’en prie, révèle-moi ton salut, et comment je puis en avoir l’assurance ». Alors, comme à Lydie, Il m’ouvrit le cœur. Je savais que l’épître aux Romains traite en détail ce sujet ; ce qui me rendait bien sérieux sur la question du péché, c’est que les païens, qui n’ont pas l’évangile, sont responsables d’écouter et d’obéir à la voix de Dieu dans leur conscience, puisque la création en est le témoignage (Rom. 1, 18 ; 2, 4).

Puis je pensais à Ésaïe, quand il vit la gloire de Dieu, et les chérubins criant jour et nuit : « Saint, saint, saint, est l’Éternel des armées… ». Aussi, Ésaïe s’écrie : « C’en est fait de moi » (És. 6, 3-5).

Je compris que Dieu, dans Sa sainteté, ne pouvait me pardonner comme un père pécheur pardonne à ses enfants, car il faut qu’Il demeure juste devant Ses saints anges ; que penseraient-ils, si Dieu passait sur le péché sans le juger ? Car les anges qui ont péché sont gardés dans des chaînes pour le jugement (Jude 6). La sainteté de Dieu fait le fondement de notre sécurité pendant l’éternité.

La délivrance

Mais quel bonheur quand j’en vins au chapitre 3 des Romains, versets 21-26, et qu’il me fut donné de comprendre que Dieu m’avait donné un substitut en la personne de Son Fils bien-aimé. En sorte qu’Il soit juste en me justifiant.

Alors, je cherchai à comprendre comment Christ avait tout payé, effacé mes nombreux péchés devant ce Saint des saints…

La loi, je l’avais violée par ma désobéissance toute ma vie, et Lui est venu pour l’accomplir dans toute Sa marche parfaite, tellement qu’Il pouvait dire : « C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ta volonté, et ta loi est au-dedans de mes entrailles » (Ps. 40, 8). Aussi, je fus dans l’admiration, dans l’adoration en suivant Ses traces… Dans l’épître aux Philippiens, il nous est dit : « Il s’est anéanti Lui-même, prenant la forme d’esclave, étant fait à la ressemblance des hommes, et étant trouvé en figure comme un homme, Il s’est abaissé Lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix… ». Et je compris que le parfum de cette vie d’amour pour le Père et pour nous, trouvait pour le cœur de Dieu une pleine satisfaction (mais ce n’est pas tout). J’avais mérité d’être abandonné de Dieu (c’est l’enfer), je m’étais vendu au prince de ce monde, j’étais devenu son esclave… Alors, dans Son amour suprême, mon Sauveur, mon Substitut, donna Sa vie volontairement pour Sa brebis perdue (Jean 10). J’avais mérité d’être traité comme Lui sur la croix… Et Lui, par Son obéissance, jusqu’à la mort de la croix (Phil. 2), rendit impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort sur moi (Héb. 2, 14), de me perdre éternellement avec lui. Ainsi donc, je suis racheté pour appartenir à mon adorable Sauveur. Le diable et tous ses agents autour de lui, cherchaient à accabler ce cher Sauveur pour, si possible, Le faire descendre de la croix avant que la sainteté de Dieu soit satisfaite… Le psaume 18 montre qu’Il voyait les puissances de méchanceté qui sont dans les lieux célestes (Éph. 6). Mais Son amour, plus fort que la mort, attendait que le Dieu trois fois saint Lui dise : « C’est fait », alors le grand cri de douleur : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Ps. 18 ; 22 ; 86).

Ah ! ce fut à moi de dire avec Paul : « Christ m’a aimé, et s’est livré Lui-même pour moi ». Il remet volontairement Son esprit à Son Père (1 Jean 5, 6), le montre par l’eau et le sang, que ce n’était pas la corruption.

Puis, Dieu, le Père, Le ressuscite, Le fait monter à Sa droite comme témoignage de Sa pleine et entière satisfaction ; aussi ce serait une grande offense de douter de mon salut, je ne puis que L’adorer et Le suivre.

Car nous avons comme une ancre de l’âme sûre et ferme (Héb. 6, 19), où Jésus est entré comme précurseur pour nous.

Dieu L’a souverainement élevé

Mais, après avoir joui assez longtemps de l’assurance de mon salut, j’ai désiré ardemment connaître les grandes pensées de Dieu à l’égard des riches récompenses qu’Il veut donner à Son Fils, comme témoignage de Sa profonde satisfaction ; d’abord, en Philippiens 2, 9, nous lisons : « C’est pourquoi aussi Dieu l’a haut élevé… ». En Hébreux 1 et 2, nous voyons que toute suprématie et toute gloire Lui sont conférées. « Toute puissance lui est donnée dans le ciel et sur la terre », dit-Il à Ses disciples… Mais nous ne voyons pas encore que toutes choses Lui soient assujetties (Héb. 2). Dieu nous parle de Ses conseils décrétés avant la fondation du monde… Jésus, comme Isaac d’Abraham, est l’héritier unique du Père, mais quel testament ! quel héritage (Héb. 9, 16) ! Il ne peut être que digne de Celui qui a dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection… ».

Mais ce qui surpasse toute conception, c’est que le Père nous unit à Son Fils pour hériter avec Lui (Rom. 8). « Héritier de Dieu et cohéritier de Christ ». Jésus, Lui-même, a dit : « Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où je suis, ils y soient aussi avec moi… » « Et la gloire que tu m’as donnée, moi, je la leur ai donnée » (Jean 17).

Et dans Hébreux 9, 15, il est dit : « Ceux qui sont appelés, reçoivent l’héritage éternel qui a été promis ». Mais, même un Adam innocent ne pouvait être admis à une telle gloire, il faut des êtres parfaits, il faut une nouvelle création en Christ (2 Cor. 5, 17 ; Éph. 1).

C’est pourquoi nous avons été identifiés avec Lui dans la ressemblance de Sa mort et de Sa résurrection (Rom. 6, 5). Notre état en Adam est mis de côté… Il nous a prédestinés à être conformes à l’image de Son Fils, afin qu’Il soit le premier-né entre plusieurs frères (Rom. 8).

C’est l’homme selon le cœur de Dieu, le modèle, le vrai cep (Jean 15) sur lequel nous sommes formés pour arriver à sa parfaite stature (corps, âme et esprit) — ce que nous serons n’a pas encore été manifesté (1 Jean 3), nous porterons l’image du céleste (1 Cor. 15, 49).

Nous tendons ici-bas à Lui ressembler pratiquement, comme dit Paul : « Nous soupirons attendant l’adoption, la délivrance de notre corps de péché, pour être revêtus du céleste, afin que ce qui est mortel (le péché) soit absorbé par la vie divine » (2 Cor. 5).

Dieu nous parle, Il nous révèle ce qu’Il a arrêté dans Ses conseils, comme Il dit à la fin de l’Apocalypse : « C’est fait », et non de notre perfection pratique ici-bas, car Il a à nous supporter beaucoup, mais Il nous a rendus agréables dans Son Bien-aimé (Éph. 1, 6).

Notre position dans le ciel

Mais quel bonheur de savoir que nous n’offenserons plus jamais notre Dieu, nous serons absorbés dans la contemplation et l’adoration de Son amour, dans le fleuve d’eau vive qui sort du trône de Dieu et de l’Agneau (Apoc. 22).

Nous ne penserons plus à nous-mêmes, nous n’aurons plus de luttes, plus de combats, mais tous nos mouvements, toutes nos pensées, tous nos actes seront pour Lui, le fruit de Son amour, de Son Esprit en nous… comme le disait Jésus à la Samaritaine : une fontaine d’eau jaillissante (Jean 4). C’est ainsi que nous serons saints et irréprochables devant Lui en amour (Éph. 1). Quel bonheur d’y penser, étant fatigué de moi-même.

Dieu se reposera dans Son amour en recevant, dans Sa maison, dans Son paradis, Ses enfants bien-aimés, adoptés pour Lui (pour la satisfaction de Son cœur de Père) par Jésus Christ. Quel bonheur incomparable de nous sentir aimés ! — « Oui, Dieu cherche des adorateurs » (Jean 4).

L’Épouse de Christ

Mais ce qui, pour moi, est le comble du bonheur, c’est que le Père veut donner une Épouse à Son Fils pour la satisfaction de Son cœur aimant. « L’amour du Christ surpasse toute connaissance » (Éph. 3).

Nous en trouvons un beau type en Abraham, qui envoie Éliézer chercher une épouse pour son fils, qui l’amène dans la maison du père, car elle doit hériter avec lui toutes les richesses du père…

Héritiers de Dieu, cohéritiers de Christ (Rom. 8), c’est là ce que nous serons.

Le couronnement de l’œuvre de Christ, c’est de nous rendre semblables à Lui-même, n’ayant ni tache ni ride, mais saints et irréprochables, afin qu’Il puisse la chérir, car elle est membre de Son corps — l’apôtre s’écrie : « Ce mystère est grand ! » (Éph. 5). Il faut qu’elle Lui fasse honneur en présence des myriades de tous Ses saints. Tout cela est adorable pour nous.

J’ai reçu, à ce sujet, d’un ami, une lettre dans laquelle nous voyons un tableau magnifique de la place qu’occupera l’Épouse de Christ. Voici ce qu’il m’écrit :

« Comme vous, cher ami, nous regardons avec bonheur vers ce glorieux avenir qui manifestera la présence glorieuse de notre Dieu Sauveur, nous Le verrons, Lui, le Sauveur, l’Époux de nos âmes, nous Le verrons avec tous les chers amis qui ont mis toute leur confiance et leurs plus chères espérances en Lui, et ce qu’il y a de plus admirable, de plus grandiose, c’est que la joie de Le voir, de vivre avec Lui se perpétuera d’éternité en éternité, sans qu’aucune ombre puisse se placer entre Lui, l’Époux divin et l’Épouse qu’Il s’est choisie, l’ayant Lui-même rendue digne de participer à une gloire incomparable, celle d’être l’Épouse de l’Époux divin, dont le nom est « amour ». Il est l’admirable, et sera bien l’admirable à toujours pour l’Épouse, ravie, dans la contemplation continuelle du plus beau des fils des hommes. Oh ! Jésus, ton nom est bien doux à nos cœurs, qu’Il remplit déjà de bonheur, que sera-ce quand nous te verrons dans ta beauté, dans ta grandeur de Dieu Sauveur ; que sera-ce quand ton regard d’amour s’abaissera sur l’assemblée des rachetés pour faire passer « en eux » tout l’amour qui remplit ton cœur, toute la joie de l’Époux divin dans le cœur de l’Épouse ! Oh ! joie, joie, joie, actions de grâce et chants de louange dans l’adoration à Celui qui remplit les cieux et la terre. Et nous serons tous ensemble avec Lui dans la maison du Père, nous pouvons nous réjouir de ce que ce sera bientôt ».

Les deux épîtres aux Thessaloniciens nous montrent par ordre les événements que nous attendons, savoir l’enlèvement des saints (chap. 4), dont Énoch et Élie sont des types. Puis notre précurseur Jésus (Héb. 6, 20). Ensuite la terre sera purifiée par les jugements sur les méchants ; après cela, la sainte cité (Dieu avec les hommes) (Apoc. 21, 24 : « Les nations de la terre marcheront par sa lumière »), descendra du ciel pour se placer au centre de la création purifiée (car la chute s’étend aussi dans les autres mondes de la création).

Mais Dieu veut réunir en « un » toutes choses en Christ (Éph. 1), tout réconcilier (Col. 1).

Et nous aurons ainsi le bonheur de contempler, et, avec de nouvelles capacités spirituelles, toujours contempler, toutes les gloires de la création, pour en donner gloire à notre Époux qui a créé les mondes (Jean 1 ; Héb. 1). Dieu bénit éternellement ; aussi, de cœur avec l’apôtre en Éphésiens 3, je ploie les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus Christ, duquel est nommée toute famille dans les cieux et sur la terre.

En Jean 14, le Seigneur a dit : « Il y a plusieurs demeures (ou familles) dans la maison de mon Père », faisant, je crois, allusion aux douze pierres précieuses de Apocalypse 21, représentant les beautés de chacune d’elles, que le divin architecte formera selon Sa sagesse et la gloire qui Lui appartiennent. Mais l’Épouse aura toujours la place d’honneur avec Lui, comme étant Sa plénitude (Éph. 1). Car de Lui, par Lui et pour Lui, sont toutes choses, à Lui la gloire éternellement (Rom. 11).

Et nous serons ainsi appelés à faire la connaissance avec les représentants de toutes les familles, Abraham, Isaac et Jacob, dans la maison du Père, le paradis de Dieu…

Oui, Il nous a bénis dans Ses conseils de toutes bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, nous donnant tout avec Christ. Il faut qu’Il remplisse toutes choses (Éph. 4).

Les psaumes 145 et 148 en sont des prophéties magnifiques. Oh ! Seigneur Dieu tout-puissant, hâte ces temps heureux où toute créature dans l’univers entier donnera la gloire à l’Agneau qui a tout acquis par le sang de la croix (voir Apoc. 5). Car tu le sais, Seigneur, comme nous sommes souvent angoissés, en voyant comme tu es obligé de frapper les hommes à cause de leur obstination à refuser les appels de ta grâce (dans ces derniers temps tout particulièrement), rejetant ainsi le seul nom que tu as donné aux hommes, par lequel nous puissions être sauvés, et que tu refuses les bénédictions terrestres, tellement le temps presse à écouter ta voix qui nous dit : « Aujourd’hui, si vous entendez ma voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Héb. 3). Car tu veux que tous les hommes soient sauvés. Tu sais que plusieurs de tes rachetés, voyant tant de souffrances, doutent de ta bonté, de ton amour, et même de l’inspiration de toutes tes Saintes Écritures, et sont, par conséquent, sur le chemin qui conduit au naufrage quant à leur foi, et pourtant, Seigneur, tu as cité, durant ton ministère, des passages de tous tes saints livres, ce qui est le témoignage que tu es le Dieu qui ne peut mentir, tu n’as pu permettre que l’erreur y entre, et puis elles répondent si bien aux besoins de nos âmes, par leur harmonie.

Tu sais quelle angoisse nous éprouvons pour ceux qui sont avec nous membres de ton corps, et qui sont sur le chemin dangereux, cité plus haut. C’est pourquoi nous les supplions ici, « en ton nom », de ne pas se laisser séduire par l’ennemi qui profite de t’accuser, parce que les souffrances de toute sorte augmentent journellement ; elles sont pourtant des appels réitérés au monde qui se perd. Nous devons aussi reconnaître l’autorité de Dieu sur Sa créature, comme nous le voyons dans le discours d’Élihu à Job (Job 32 et suivants ; Rom. 1, 18).

Puis tu voudrais, Seigneur, que les vierges se préparent pour aller à la rencontre de l’Époux, et, pour cela, tu nous sèvres des jouissances terrestres, et tu nous exhortes à nous fortifier dans le Seigneur et dans la puissance de Sa force, et à nous revêtir de l’armure complète de Dieu, afin que nous puissions tenir ferme contre les artifices du diable. « Prenez, prenez le bouclier de la foi par lequel vous pourrez éteindre tous les dards enflammés du méchant » (Éph. 6).

Tu peux nous dire : « Toute Écriture est divinement inspirée » (2 Tim. 3, 16), révélant ainsi tous tes merveilleux caractères, et les gloires qui t’appartiennent, puis notre avenir bienheureux avec toi, dans la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste (Héb. 12, 22). Que ton saint nom en soit béni éternellement. Amen !

Le culte

En présence de si grands privilèges, nous comprenons que nous avons à répondre au cœur de Dieu, qui cherche des adorateurs (Jean 4, 23). En nous rassemblant avec les saints le dimanche pour L’adorer en esprit et en vérité (pour les conseils de Son amour). En nous souvenant de la mort et de la résurrection de Christ, le seul fondement de toutes nos bénédictions avec Lui, et des gloires que le Père Lui confère pour Sa récompense. Ce qui nous montre le prix que le Seigneur attache au culte, c’est que, après Sa résurrection, Il se présente dans l’assemblée deux fois le dimanche (voir Jean 20, 14-19) leur annonçant la paix et leur en donnant les preuves par les marques des clous. Quand nous prenons la cène ensemble, nous avons les mêmes témoignages par la foi (1 Cor. 11, 24-27 : « Ceci est mon corps… »). Et c’est la seule chose que nous emporterons avec nous dans le ciel, savoir « l’amour qui demeure éternellement » (voir 1 Cor. 13). Comme étant une sainte sacrificature pour offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu par Jésus Christ (voir 1 Pier. 2, 5-9).

Oui, le Dieu d’amour cherche des adorateurs. Puissions-nous donc répondre à Son désir… En retour de Son grand amour, le Seigneur fait appel à nos cœurs en nous disant : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements » (Jean 14). Ainsi donc, sortons vers Lui hors du camp, portant Son opprobre (Héb. 13, 13). En Actes 2, 47, le Seigneur ajoutait à l’assemblée ceux qui devaient être sauvés ; et nous trouvons dans ce même livre que les disciples se réunissaient le dimanche pour rompre le pain.

Et après cela, on peut s’occuper des âmes non sauvées en sortant vers le monde.

Mais ne faisons pas comme Judas qui mettait les pauvres avant le Seigneur, ne comprenant rien au culte de Marie (Jean 12, 4).