Le passage qui est en tête de cet article est au fond la réponse de l’apôtre à la question du chapitre précédent : « Misérable homme que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ? ». — Cette question suppose un homme troublé par le triste esclavage du péché. Le désir de la sainteté une fois réveillé chez lui, il voit le péché à la lumière de la loi, mais, ne pouvant venir à bout de s’en débarrasser, il se rend compte, par une pénible expérience, non seulement de l’affreuse culpabilité du péché, mais du joug terrible que ce dernier fait peser sur lui. Son âme ainsi oppressée soupire ardemment après la délivrance.
Toutes les âmes n’en sont pas là. Il en est de très indifférentes au fait que le péché est attaché à elles et les sépare de Dieu. Elles sentent bien, peut-être, qu’il leur faut avoir affaire avec Lui — et c’est de fait le début de tout travail d’âme — elles ne nient pas qu’il y ait un compte à régler avec Dieu, mais elles renvoient ce règlement à plus tard : au jour du jugement. C’est à ce jour-là que, ne voulant pas avoir affaire actuellement avec le Juge, elles remettent la question de leur acceptation ou de leur rejet. Ces personnes peuvent être heureuses à la pensée que Dieu est bon, mais aussi longtemps que leur conscience n’est pas atteinte, c’est un pauvre bonheur, une joie qui passe comme la rosée du matin. Il faut un travail bien autrement profond pour jouir de l’affranchissement.
Lorsque l’Esprit de Dieu agit dans un homme, ce qu’il éprouve, c’est que Dieu prend connaissance de son état maintenant . Sa conscience est obligée d’acquiescer au jugement qu’Il porte, jugement invariable, en tout temps, à l’égard de quelque âme que ce soit. Il n’est pas question pour elle de renvoyer cette comparution à plus tard ; c’est comme si elle était déjà arrivée à ce jour solennel. Qu’est-ce, en effet, que ce jour, sinon la manifestation, devant le juste jugement de Dieu, de l’état de notre âme ? Or on le réalise déjà : les péchés commis se présentent à la mémoire, on se sent coupable, et l’on sait d’autre part que Dieu ne saurait tolérer le péché. On prend fait et cause pour Dieu contre soi-même. C’est Pierre disant à Jésus : « Retire-toi de moi, car je suis un homme pécheur ! » . Les constatations se font de plus en plus affligeantes : alors qu’on désire être délivré du péché, on éprouve que ce dernier est une puissance agissante au-dedans de nous-mêmes. D’un côté Dieu qui ne veut pas le péché, de l’autre le péché attaché à mes membres ! On essaie de s’en débarrasser, d’arriver à un point tel qu’on puisse se présenter devant Dieu, et c’est là une lutte dans laquelle on succombe. Impossible de se décharger de ce péché détestable qui sépare de Dieu. On est mécontent de soi. Bien plus encore, on trouve ensuite qu’on est soi-même ce péché ; car vous êtes moralement ce que vous aimez et désirez : si vous aimez l’argent, vous êtes un avare ; le pouvoir, vous êtes un ambitieux. Le fruit est mauvais, parce que l’arbre est mauvais. Les luttes se multiplient en vue de se délivrer. Vains efforts ; on pratique ce qu’on hait, on trouve dans ses membres une loi qui nous rend captifs de la loi du péché. Le cœur soupire : Qui me délivrera ? On est sans force. Tout secours qu’on cherche auprès de Dieu ne change pas cette loi du péché et la mort en nous. On se trouve, de toutes manières, incapable de se tenir en Sa présence.
L’homme du chapitre 7 est enfin forcé de regarder à un autre que lui-même ; il dit : « Qui me délivrera ? ». Il a été amené à la découverte que tout ce qui tient à l’homme, au premier Adam, est entièrement perdu. Il faut un second Adam — Christ. Il a fait l’expérience humiliante de tout ce que nous sommes, il a compris que l’arbre est mauvais, que la pensée de l’homme est mal en tout temps, et qu’il n’y a qu’un remède : la mort totale de tout cela. Il prononce lui-même la sentence : il faut la mort, la fin judiciaire de la nature dans laquelle nous nous trouvons devant Dieu. C’est la sentence divine, la mort, salaire du péché… mais c’est aussi le triomphe de la grâce. Celle-ci rend le témoignage le plus frappant — et c’est ce que les anges désirent sonder à fond — qu’il faut la sentence de mort exécutée sur le péché, que Dieu ne le supporte pas, mais que c’est pour cela que Christ est mort.
Nous voici morts dans nos fautes et dans nos péchés ; la loi aggrave notre terrible position, car elle fait abonder l’offense qui entraîne la mort. Cette nature rebelle contre Dieu a manifesté jusqu’au bout son vrai caractère : plus Dieu s’est révélé, plus l’homme s’est dressé contre Lui ; sous la loi, il violait la loi ; Christ étant venu, il rejette Christ : « Voici l’héritier, tuons-le » . Alors le jugement final de Dieu est prononcé sur le premier Adam. Il n’y a plus rien à demander de l’homme naturel ; Dieu présente un autre homme. C’est là l’évangile. Loin d’abandonner l’homme à son triste sort, Dieu agit, travaille en bonté, et révèle Sa puissance à salut. C’est ce dont nous avions besoin : nous étions privés de toute force, et Dieu vient à nous en puissance. Pour nous secourir ? Non certes, mais pour nous délivrer ! Comment pourrait-on parler de secourir une nature qui n’est que péché, une nature rebelle à Dieu ? Aussi longtemps que l’homme nourrit la pensée de chercher en Dieu le secours pour se rendre juste, il n’a pas trouvé le vrai fondement et se trompe quant au moyen d’être délivré. Bien des âmes aimeraient avoir plus de force, plus d’énergie ; mais comment l’avoir ? Telle est la question. En nous il n’y en a pas, comment alors chercher à l’augmenter ? L’évangile, lui, est la puissance de Dieu à salut, parce que la justice de Dieu y est révélée sur le principe de la foi pour la foi (Rom. 1, 17 ). Remarquez aussi que c’est la justice de Dieu , qui y est révélée. La force le sera aussi, mais comme résultat de la révélation de Sa justice : c’est l’évangile qui est la puissance de Dieu à salut.
Nous y apprenons quel accueil Dieu fera au pécheur. Cet accueil sera, non selon ses mérites, mais selon les mérites de Christ. Christ Lui-même, venu dans ce monde, y a manifesté la grâce parfaite. Cette grâce a surabondé, mais envers qui ? Envers une pauvre femme adultère, envers un brigand cloué sur une croix, envers des pécheurs qui n’avaient aucun espoir quelconque de se délivrer. Christ était venu pour cela. Fatigue, contradiction, abandon, trahison, colère de Dieu, rien n’a pu arrêter le cours de l’amour divin, mobile de tout ce qu’Il faisait. L’amour au milieu du péché, tel est Jésus. — L’effet d’une telle révélation est d’abord de réveiller la conscience, puis de faire désirer la délivrance ; car, comment s’accommoder du péché quand on Le connaît, Lui ? La pensée s’arrête sur Lui, et quelle découverte ! C’est ce que l’apôtre exprime ici, quand il considère Christ : Il est venu « en ressemblance de chair de péché et pour le péché » . Quelle place pour le Fils même de Dieu ! Je vois ici ce qu’est le péché aux yeux de Dieu ! Christ vient avec une vie d’homme, dans laquelle Il peut prendre sur Lui non pas seulement nos péchés , mais le péché . Il est fait péché , Il est crucifié ; la question du péché se règle à notre sujet entre Dieu et Son Christ. Puis Il meurt, Il quitte la vie à laquelle le péché s’est attaché pour qu’Il le porte, Lui qui était sans péché. « En ce qu’il est mort, il est mort une fois pour toutes au péché » , Il en a fini avec le péché à tout jamais.
C’est là que je vois Christ. La grâce L’a placé où le péché m’avait placé. Pour abolir le péché par le sacrifice de Lui-même, Il a quitté la vie à laquelle le péché se rattachait. C’est bien plus que si j’avais gardé la loi tout entière, car la loi de Dieu ne demandait pas que le Fils de Dieu donne Sa vie pour des pécheurs. Christ l’a fait, et c’est quelque chose d’entièrement étranger à la loi. Paul avait saisi cela, lui qui, irréprochable quant à la loi, ne voulait cependant pas de sa justice propre. La loi ne demandait pas l’obéissance jusqu’à la mort, elle voulait l’obéissance pour vivre . Christ a glorifié Dieu sur la terre en toutes choses, Il s’est soumis à tout, même à mourir. Aussi Dieu, en justice , L’a-t-Il fait asseoir à Sa droite dans le ciel. C’est la justice de Dieu, la justice accomplie ; Christ, second Adam, est dans la gloire de Dieu. Je suis aussi certain que le second Adam est dans la gloire céleste que je suis sûr que le premier Adam a été chassé du paradis terrestre. Désormais je vois l’homme devant Dieu en vertu de cette œuvre accomplie pour le salut ; la justice de Dieu s’y révèle. Voudriez-vous tenter d’accomplir la justice de Dieu ? C’est chose impossible, mais la foi reconnaît que Christ l’a accomplie, et si pleinement qu’Il en a déjà reçu la récompense ; Étienne L’a vu ainsi. Avant que l’évangile soit annoncé, et pour qu’il le soit, la justice de Dieu est accomplie, et le Fils de l’homme prend place à la droite de Dieu.
Quand l’âme saisit cela, il n’y a plus de lutte. La justice de Dieu lui est révélée, comme une justice accomplie. Elle le croit et jouit de la paix faite par le sang de la croix de Christ. C’est le ministère de la justice, qui est aussi celui du Saint Esprit, car Christ, monté en haut, a envoyé le Saint Esprit ici-bas. Je reçois la vie, je reçois le Saint Esprit, j’ai la force, une force qui vient à la suite de la justice, et non pour l’atteindre. La vie chrétienne possède la puissance de la vie même de Dieu parce que la justice de Dieu lui appartient, et cette puissance se montre jusque dans notre résurrection (v. 11 ). L’Esprit habite dans le croyant ; Il est les arrhes de l’héritage ; mais, remarquons-le, il n’est jamais dit qu’Il soit les arrhes de l’amour de Dieu, car « l’amour de Dieu est versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » .
Je suis bien petit pour saisir la portée de ce que je dis là, mais j’en sais la vérité. Je suis dans l’infini ; je ne puis le mesurer, mais c’est parce que je ne puis le mesurer que je sais que j’y suis. Je suis fait justice de Dieu en Christ ; mon âme est parfaitement au large devant Dieu. Si je suis négligent, je faillirai, mais pourrai-je en accuser l’amour divin ? L’amour ne peut supporter le joug du péché, joug dont j’ai été délivré pour marcher selon l’Esprit. Il n’est pas dit : « pour marcher droitement », quoique, évidemment, cela soit vrai, mais : « pour marcher selon l’Esprit ». C’est la liberté . Ma nature nouvelle aime les choses que Dieu aime ; quant à mon corps mortel, « la vivification » l’attend. L’apôtre exprime ailleurs la conséquence pratique de cette certitude : Il ne désire pas être dépouillé, mais il désire que ce qui est mortel soit absorbé par la vie (2 Cor. 5, 4 ) ; il voit cette puissance de vie en Christ. Tel est l’heureux sentiment de cette vie, le croyant ne reconnaît comme vie que celle de l’Esprit. Le fondement sur lequel tout repose, c’est l’évangile . Il est la puissance de Dieu en salut à quiconque croit , parce que la justice de Dieu y est révélée.
Connaissez-vous tous, chers lecteurs, dans toute sa portée, une telle délivrance ? Je le répète, il vous faut commencer par connaître votre impuissance. Aussi longtemps que vous luttez et que vous cherchez de Dieu le secours, vous n’êtes pas arrivé à la découverte qu’il n’y a pas de bien en vous. Dieu ne peut secourir le mal. Il vous faut voir ce que vous êtes devant Lui, et que tout ce que vous êtes est jugé, condamné. L’homme a peine à convenir qu’il est totalement ruiné, sans force, impie ; que la mort et la condamnation sont désormais prononcées sur lui-même ; que Christ, ayant porté cette condamnation, en a éternellement fini avec le péché dont nous ne pouvions nous débarrasser. C’est le second Adam qui est ma part dans le ciel, comme le premier était ma ruine sur la terre. Vous ne vous connaissez pas, vous aimeriez être meilleur, plus content de vous-même ; mais il vous faut être définitivement mécontent de vous, pour faire place au bien qui vient de Dieu. Il s’agit, en effet, non de votre justice, mais de la justice de Dieu. Tant que vous ne l’aurez pas, vous ne serez pas délivré ; et où la trouver si ce n’est en Christ ? En Lui je trouve la vraie liberté spirituelle et sainte, devant Dieu et devant l’Ennemi.
Je désire que l’œuvre soit profonde en chacun de ceux qui me lisent. Ce n’est que dans la présence de Dieu qu’on peut juger le péché ; Dieu est lumière, et là seulement je vois ce que je ne puis discerner hors de cette présence. Lui-même peut accomplir cette œuvre réelle, pénétrante ; nous faire juger ce que nous sommes devant Lui, et ce qu’est le péché. Alors nous comprendrons l’amour qui a porté Jésus à être fait péché pour nous !
Romains
6 ◊ 1 Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché afin que la grâce abonde ? ◊ 2 — Qu’ainsi n’advienne ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrons-nous encore dans le péché ? ◊ 3 — Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés pour le christ Jésus, nous avons été baptisés pour sa mort ? ◊ 4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême, pour la mort, afin que comme Christ a été ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, ainsi nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. ◊ 5 Car si nous avons été identifiés avec lui dans la ressemblance de sa mort, nous le serons donc aussi [dans la ressemblance] de [sa] résurrection ; ◊ 6 sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne servions plus le péché. ◊ 7 Car celui qui est mort est justifié du péché. ◊ 8 Or si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, ◊ 9 sachant que Christ, ayant été ressuscité d’entre les morts, ne meurt plus ; la mort ne domine plus sur lui. ◊ 10 Car en ce qu’il est mort, il est mort une fois pour toutes au péché ; mais en ce qu’il vit, il vit à Dieu. ◊ 11 De même vous aussi, tenez-vous vous-mêmes pour morts au péché, mais pour vivants à Dieu dans le christ Jésus.
◊ 12 Que le péché donc ne règne point dans votre corps mortel pour que vous obéissiez aux convoitises de celui-ci ; ◊ 13 et ne livrez pas vos membres au péché comme instruments d’iniquité, mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu, comme d’entre les morts étant [faits] vivants, — et vos membres à Dieu, comme instruments de justice. ◊ 14 Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes pas sous [la] loi, mais sous [la] grâce.
◊ 15 Quoi donc ! pécherions-nous, parce que nous ne sommes pas sous [la] loi, mais sous [la] grâce ? — Qu’ainsi n’advienne ! ◊ 16 Ne savez-vous pas qu’à quiconque vous vous livrez vous-mêmes comme esclaves pour obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché pour [la] mort, soit de l’obéissance pour [la] justice. ◊ 17 Or grâces à Dieu de ce que vous étiez esclaves du péché, mais de ce que [ensuite] vous avez obéi de cœur à la forme de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. ◊ 18 Mais ayant été affranchis du péché, vous avez été asservis à la justice ◊ 19 (je parle à la façon des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair). Car ainsi que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité pour l’iniquité, ainsi livrez maintenant vos membres comme esclaves à la justice pour la sainteté. ◊ 20 Car lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. ◊ 21 Quel fruit donc aviez-vous alors des choses dont maintenant vous avez honte ? car la fin de ces choses est la mort. ◊ 22 — Mais maintenant, ayant été affranchis du péché et asservis à Dieu, vous avez votre fruit dans la sainteté et pour fin la vie éternelle. ◊ 23 Car les gages du péché, c’est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le christ Jésus, notre Seigneur.
Romains
7 ◊ 1 Ignorez-vous, frères, (car je parle à gens qui entendent ce que c’est que [la] loi,) que la loi a autorité sur l’homme aussi longtemps qu’il vit ? ◊ 2 Car la femme qui est soumise à un mari, est liée à son mari par [la] loi, tant qu’il vit ; mais si le mari meurt, elle est déliée de la loi du mari. ◊ 3 Ainsi donc, le mari étant vivant, elle sera appelée adultère si elle est à un autre homme ; mais si le mari meurt, elle est libre de la loi, de sorte qu’elle n’est pas adultère en étant à un autre homme. ◊ 4 C’est pourquoi, mes frères, vous aussi, vous avez été mis à mort à la loi par le corps du Christ, pour être à un autre, à celui qui est ressuscité d’entre les morts, afin que nous portions du fruit pour Dieu. ◊ 5 Car, quand nous étions dans la chair, les passions des péchés, lesquelles sont par la loi, agissaient dans nos membres pour porter du fruit pour la mort ; ◊ 6 mais maintenant nous avons été déliés de la loi, étant morts dans ce en quoi nous étions tenus, en sorte que nous servions en nouveauté d’esprit, et non pas en vieillesse de lettre.
◊ 7 Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? — Qu’ainsi n’advienne ! Mais je n’eusse pas connu le péché, si ce n’eût été par [la] loi ; car je n’eusse pas eu conscience de la convoitise, si la loi n’eût dit : « Tu ne convoiteras point ». ◊ 8 Mais le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, a produit en moi toutes les convoitises, car sans [la] loi [le] péché est mort. ◊ 9 Or moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais le commandement étant venu, le péché a repris vie, et moi je mourus ; ◊ 10 et le commandement qui était pour la vie, a été trouvé lui-même pour moi pour la mort. ◊ 11 Car le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, me séduisit, et par lui me tua.
◊ 12 La loi donc est sainte, et le commandement est saint, et juste, et bon. ◊ 13 Ce qui est bon est-il donc devenu pour moi [la] mort ? — Qu’ainsi n’advienne ! Mais le péché, afin qu’il parût péché, m’a causé la mort par ce qui est bon, afin que le péché devînt par le commandement excessivement pécheur. ◊ 14 Car nous savons que la loi est spirituelle : mais moi je suis charnel, vendu au péché ; ◊ 15 car ce que je fais, je ne le reconnais pas, car ce n’est pas ce que je veux, que je fais, mais ce que je hais, je le pratique. ◊ 16 Or si c’est ce que je ne veux pas que je pratique, j’approuve la loi, [reconnaissant] qu’elle est bonne. ◊ 17 Or maintenant, ce n’est plus moi qui fais cela, mais c’est le péché qui habite en moi. ◊ 18 Car je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien ; car le vouloir est avec moi, mais accomplir le bien, [cela] je ne le trouve pas. ◊ 19 Car le bien que je veux, je ne le pratique pas ; mais le mal que je ne veux pas, je le fais. ◊ 20 Or si ce que je ne veux pas, moi, — je le pratique, ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais c’est le péché qui habite en moi. ◊ 21 Je trouve donc cette loi pour moi qui veux pratiquer le bien, que le mal est avec moi. ◊ 22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu selon l’homme intérieur ; ◊ 23 mais je vois dans mes membres une autre loi qui combat contre la loi de mon entendement et qui me rend captif de la loi du péché qui existe dans mes membres. ◊ 24 Misérable homme que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ? ◊ 25 Je rends grâces à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur. Ainsi donc moi-même, de l’entendement je sers la loi de Dieu ; mais de la chair, la loi du péché.
Romains
5 ◊ 1 Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre seigneur Jésus Christ, ◊ 2 par lequel nous avons trouvé aussi accès, par la foi, à cette faveur dans laquelle nous sommes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu.
◊ 3 Et non seulement [cela], mais aussi nous nous glorifions dans les tribulations, sachant que la tribulation produit la patience, ◊ 4 et la patience l’expérience, et l’expérience l’espérance ; ◊ 5 et l’espérance ne rend point honteux, parce que l’amour de Dieu est versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. ◊ 6 Car Christ, alors que nous étions encore sans force, au temps convenable, est mort pour des impies. ◊ 7 Car à peine, pour un juste, quelqu’un mourra-t-il, (car pour l’homme de bien, peut-être, quelqu’un se résoudrait même à mourir) ; ◊ 8 mais Dieu constate son amour à lui envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. ◊ 9 Beaucoup plutôt donc, ayant été maintenant justifiés par son sang, serons-nous sauvés de la colère par lui. ◊ 10 Car si, étant ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, beaucoup plutôt, ayant été réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie.
◊ 11 Et non seulement [cela], mais aussi nous nous glorifions en Dieu par notre seigneur Jésus Christ, par lequel nous avons maintenant reçu la réconciliation.
◊ 12 C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché… ◊ 13 (car jusqu’à [la] loi [le] péché était dans le monde ; mais [le] péché n’est pas mis en compte quand il n’y a pas de loi ; ◊ 14 mais la mort régna depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui ne péchèrent pas selon la ressemblance de la transgression d’Adam, qui est la figure de celui qui devait venir. ◊ 15 Mais n’en est-il pas du don de grâce comme de la faute ? car si, par la faute d’un seul, plusieurs sont morts, beaucoup plutôt la grâce de Dieu et le don ont abondé envers plusieurs, par la grâce qui est d’un seul homme, Jésus Christ. ◊ 16 Et n’en est-il pas du don comme [de ce qui est arrivé] par un seul qui a péché ? car le jugement vient d’un seul en condamnation, — mais le don de grâce, de plusieurs fautes, en justification. ◊ 17 Car si, par la faute d’un seul, la mort a régné par un seul, beaucoup plutôt ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils en vie par un seul, Jésus Christ) ; ◊ 18 ainsi donc, comme par une seule faute [les conséquences de cette faute furent] envers tous les hommes en condamnation, ainsi aussi par une seule justice [les conséquences de cette justice furent] envers tous les hommes en justification de vie. ◊ 19 Car comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été constitués pécheurs, ainsi aussi par l’obéissance d’un seul, plusieurs seront constitués justes. ◊ 20 Or [la] loi est intervenue afin que la faute abondât ; mais là où le péché abondait, la grâce a surabondé, ◊ 21 afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi aussi la grâce régnât par [la] justice pour [la] vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur.
Éphésiens
2 ◊ 1 — et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, ◊ 2 (dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le chef de l’autorité de l’air, de l’esprit qui opère maintenant dans les fils de la désobéissance ; ◊ 3 parmi lesquels, nous aussi, nous avons tous conversé autrefois dans les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et des pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme aussi les autres. ◊ 4 Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés,) ◊ 5 alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec le Christ (vous êtes sauvés par [la] grâce), ◊ 6 et nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le christ Jésus, ◊ 7 afin qu’il montrât dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, dans sa bonté envers nous dans le christ Jésus. ◊ 8 Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ◊ 9 non pas sur le principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie ; ◊ 10 car nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance, afin que nous marchions en elles.
◊ 11 C’est pourquoi souvenez-vous que vous, autrefois les nations dans la chair, qui étiez appelés incirconcision par ce qui est appelé la circoncision, faite de main dans la chair, ◊ 12 vous étiez en ce temps-là sans Christ, sans droit de cité en Israël et étrangers aux alliances de la promesse, n’ayant pas d’espérance, et étant sans Dieu dans le monde. ◊ 13 Mais maintenant, dans le christ Jésus, vous qui étiez autrefois loin, vous avez été approchés par le sang du Christ. ◊ 14 Car c’est lui qui est notre paix, qui des deux en a fait un et a détruit le mur mitoyen de clôture, ◊ 15 ayant aboli dans sa chair l’inimitié, la loi des commandements [qui consiste] en ordonnances, afin qu’il créât les deux en lui-même pour être un seul homme nouveau, en faisant la paix ; ◊ 16 et qu’il les réconciliât tous les deux en un seul corps à Dieu par la croix, ayant tué par elle l’inimitié. ◊ 17 Et il est venu, et a annoncé la bonne nouvelle de la paix à vous qui étiez loin, et la [bonne nouvelle de la] paix à ceux qui étaient près ; ◊ 18 car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père par un seul Esprit. ◊ 19 Ainsi donc vous n’êtes plus étrangers ni forains, mais vous êtes concitoyens des saints et gens de la maison de Dieu, ◊ 20 ayant été édifiés sur le fondement des apôtres et prophètes, Jésus Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin, ◊ 21 en qui tout l’édifice, bien ajusté ensemble, croît pour être un temple saint dans le Seigneur ; ◊ 22 en qui, vous aussi, vous êtes édifiés ensemble, pour être une habitation de Dieu par l’Esprit.
Éphésiens
1 ◊ 1 Paul, apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu, aux saints et fidèles dans le christ Jésus, qui sont à Éphèse : ◊ 2 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du seigneur Jésus Christ !
◊ 3 Béni soit le Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ; ◊ 4 selon qu’il nous a élus en lui avant la fondation du monde, pour que nous fussions saints et irréprochables devant lui en amour, ◊ 5 nous ayant prédestinés pour nous adopter pour lui par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, ◊ 6 à la louange de la gloire de sa grâce dans laquelle il nous a rendus agréables dans le Bien-aimé ; ◊ 7 en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des fautes selon les richesses de sa grâce : ◊ 8 laquelle il a fait abonder envers nous en toute sagesse et intelligence, ◊ 9 nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon son bon plaisir, ◊ 10 qu’il s’est proposé en lui-même pour l’administration de la plénitude des temps, [savoir] de réunir en un toutes choses dans le Christ, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre, en lui, ◊ 11 en qui nous avons aussi été faits héritiers, ayant été prédestinés selon le propos de celui qui opère toutes choses selon le conseil de sa volonté, ◊ 12 afin que nous soyons à la louange de sa gloire, nous qui avons espéré à l’avance dans le Christ : ◊ 13 en qui vous aussi [vous avez espéré], ayant entendu la parole de la vérité, l’évangile de votre salut ; auquel aussi ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit de la promesse, ◊ 14 qui est les arrhes de notre héritage, pour la rédemption de la possession acquise, à la louange de sa gloire.
◊ 15 C’est pourquoi moi aussi, ayant ouï parler de la foi au seigneur Jésus qui est en vous, et de l’amour que [vous avez] pour tous les saints, ◊ 16 je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention [de vous] dans mes prières, ◊ 17 afin que le Dieu de notre seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, vous donne [l’]esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance, ◊ 18 les yeux de votre cœur étant éclairés, pour que vous sachiez quelle est l’espérance de son appel, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints, ◊ 19 et quelle est l’excellente grandeur de sa puissance envers nous qui croyons, selon l’opération de la puissance de sa force, ◊ 20 qu’il a opérée dans le Christ, en le ressuscitant d’entre les morts ; — (et il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, ◊ 21 au-dessus de toute principauté, et autorité, et puissance, et domination, et de tout nom qui se nomme, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir ; ◊ 22 et il a assujetti toutes choses sous ses pieds, et l’a donné [pour être] chef sur toutes choses à l’assemblée, ◊ 23 qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous ;)
Romains
1 ◊ 1 Paul, esclave de Jésus Christ, apôtre appelé, mis à part pour l’évangile de Dieu ◊ 2 (lequel il avait auparavant promis par ses prophètes dans de saintes écritures), ◊ 3 touchant son Fils (né de la semence de David, selon la chair, ◊ 4 déterminé Fils de Dieu, en puissance, selon [l’]Esprit de sainteté, par [la] résurrection des morts), Jésus Christ, notre Seigneur, ◊ 5 par lequel nous avons reçu grâce et apostolat, pour [l’]obéissance de [la] foi parmi toutes les nations, pour son nom, ◊ 6 parmi lesquelles vous aussi, vous êtes des appelés de Jésus Christ, ◊ 7 — à tous les bien-aimés de Dieu qui sont à Rome, saints appelés : Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du seigneur Jésus Christ !
◊ 8 Premièrement, je rends grâces à mon Dieu, par Jésus Christ, pour vous tous, de ce que votre foi est publiée dans le monde entier. ◊ 9 Car Dieu, que je sers dans mon esprit dans l’évangile de son Fils, m’est témoin que sans cesse je fais mention de vous, ◊ 10 demandant toujours dans mes prières, si en quelque manière, maintenant une fois, il me sera accordé par la volonté de Dieu d’aller vers vous. ◊ 11 Car je désire ardemment de vous voir, afin de vous faire part de quelque don de grâce spirituel, pour que vous soyez affermis, ◊ 12 c’est-à-dire pour que nous soyons consolés ensemble au milieu de vous, vous et moi, chacun par la foi qui est dans l’autre. ◊ 13 Or je ne veux pas que vous ignoriez, frères, que je me suis souvent proposé d’aller vers vous (et que j’en ai été empêché jusqu’à présent), afin de recueillir quelque fruit parmi vous aussi, comme parmi les autres nations. ◊ 14 Je suis débiteur et envers les Grecs et envers les barbares, et envers les sages et envers les inintelligents : ◊ 15 ainsi, pour autant qu’il dépend de moi, je suis tout prêt à vous annoncer l’évangile, à vous aussi qui êtes à Rome.
◊ 16 Car je n’ai pas honte de l’évangile, car il est [la] puissance de Dieu en salut à quiconque croit, et au Juif premièrement, et au Grec. ◊ 17 Car [la] justice de Dieu y est révélée sur le principe de la foi pour la foi, selon qu’il est écrit : « Or le juste vivra de foi ».
◊ 18 Car [la] colère de Dieu est révélée du ciel contre toute impiété et toute iniquité des hommes qui possèdent la vérité [tout en vivant] dans l’iniquité : ◊ 19 parce que ce qui se peut connaître de Dieu est manifeste parmi eux ; car Dieu le leur a manifesté ; ◊ 20 car, depuis la fondation du monde, ce qui ne se peut voir de lui, [savoir] et sa puissance éternelle et sa divinité, se discerne par le moyen de l’intelligence, par les choses qui sont faites, de manière à les rendre inexcusables : ◊ 21 — parce que, ayant connu Dieu, ils ne le glorifièrent point comme Dieu, ni ne lui rendirent grâces ; mais ils devinrent vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence fut rempli de ténèbres : ◊ 22 se disant sages, ils sont devenus fous, ◊ 23 et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en la ressemblance de l’image d’un homme corruptible et d’oiseaux et de quadrupèdes et de reptiles. ◊ 24 C’est pourquoi Dieu les a aussi livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à l’impureté, en sorte que leurs corps soient déshonorés entre eux-mêmes : ◊ 25 eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont honoré et servi la créature plutôt que celui qui l’a créée, qui est béni éternellement. Amen ! ◊ 26 C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes, car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ; ◊ 27 et les hommes aussi pareillement, laissant l’usage naturel de la femme, se sont embrasés dans leur convoitise l’un envers l’autre, commettant l’infamie, mâles avec mâles, et recevant en eux-mêmes la due récompense de leur égarement. ◊ 28 Et comme ils n’ont pas eu de sens moral pour garder la connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à un esprit réprouvé, pour pratiquer des choses qui ne conviennent pas, ◊ 29 étant remplis de toute injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice, — pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de fraude, de mauvaises mœurs, ◊ 30 — délateurs, médisants, haïssables pour Dieu, outrageux, hautains, vantards, inventeurs de mauvaises choses, désobéissants à leurs parents, ◊ 31 sans intelligence, ne tenant pas ce qu’ils ont promis, sans affection naturelle, sans miséricorde, ◊ 32 [et] qui, ayant connu la juste sentence de Dieu, que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore trouvent leur plaisir en ceux qui les commettent.
2 Corinthiens
5 ◊ 1 Car nous savons que, si notre maison terrestre qui n’est qu’une tente, est détruite, nous avons un édifice de la part de Dieu, une maison qui n’est pas faite de main, éternelle, dans les cieux. ◊ 2 Car aussi, dans cette tente, nous gémissons, désirant avec ardeur d’avoir revêtu notre domicile qui est du ciel, ◊ 3 si toutefois, même en étant vêtus, nous ne sommes pas trouvés nus. ◊ 4 Car aussi nous qui sommes dans la tente, nous gémissons, étant chargés ; non pas que nous désirions d’être dépouillés, mais [nous désirons] d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. ◊ 5 Or celui qui nous a formés à cela même, c’est Dieu, qui nous a aussi donné les arrhes de l’Esprit. ◊ 6 Nous avons donc toujours confiance, et nous savons qu’étant présents dans le corps, nous sommes absents du Seigneur, ◊ 7 car nous marchons par la foi, non par la vue ; ◊ 8 nous avons, dis-je, de la confiance, et nous aimons mieux être absents du corps et être présents avec le Seigneur. ◊ 9 C’est pourquoi aussi, que nous soyons présents ou que nous soyons absents, nous nous appliquons avec ardeur à lui être agréables ; ◊ 10 car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive les choses [accomplies] dans le corps, selon ce qu’il aura fait, soit bien, soit mal. ◊ 11 Connaissant donc combien le Seigneur doit être craint, nous persuadons les hommes, mais nous avons été manifestés à Dieu, et j’espère aussi que nous avons été manifestés dans vos consciences. ◊ 12 Nous ne nous recommandons pas de nouveau à vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier de nous, afin que vous ayez [de quoi répondre] à ceux qui se glorifient extérieurement et non pas du cœur. ◊ 13 Car si nous sommes hors de nous-mêmes, c’est pour Dieu ; si nous sommes de sens rassis, c’est pour vous. ◊ 14 Car l’amour du Christ nous étreint, en ce que nous avons jugé ceci, que si un est mort pour tous, tous donc sont morts, ◊ 15 et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité. ◊ 16 En sorte que nous, désormais, nous ne connaissons personne selon la chair ; et, si même nous avons connu Christ selon la chair, toutefois maintenant nous ne le connaissons plus [ainsi]. ◊ 17 En sorte que si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles ; ◊ 18 et toutes sont du Dieu qui nous a réconciliés avec lui-même par Christ, et qui nous a donné le service de la réconciliation, ◊ 19 savoir, que Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, ne leur imputant pas leurs fautes et mettant en nous la parole de la réconciliation. ◊ 20 Nous sommes donc ambassadeurs pour Christ, — Dieu, pour ainsi dire, exhortant par notre moyen ; nous supplions pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! ◊ 21 Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait péché pour nous, afin que nous devinssions justice de Dieu en lui.
Luc
20 ◊ 1 Et il arriva, l’un de ces jours, comme il enseignait le peuple dans le temple et évangélisait, que les principaux sacrificateurs et les scribes survinrent avec les anciens. ◊ 2 Et ils lui parlèrent, disant : Dis-nous par quelle autorité tu fais ces choses, ou qui est celui qui t’a donné cette autorité ? ◊ 3 Et répondant, il leur dit : Je vous demanderai, moi aussi, une chose, et dites-moi : ◊ 4 Le baptême de Jean était-il du ciel, ou des hommes ? ◊ 5 Et ils raisonnèrent entre eux, disant : Si nous disons : Du ciel, il dira : Pourquoi ne l’avez-vous pas cru ? ◊ 6 Et si nous disons : Des hommes, tout le peuple nous lapidera, car il est persuadé que Jean était un prophète. ◊ 7 Et ils répondirent qu’ils ne savaient pas d’où [il était]. ◊ 8 Et Jésus leur dit : Moi non plus, je ne vous dis pas par quelle autorité je fais ces choses.
◊ 9 Et il se mit à dire au peuple cette parabole : Un homme planta une vigne, et la loua à des cultivateurs, et s’en alla hors du pays pour longtemps. ◊ 10 Et en la saison, il envoya un esclave aux cultivateurs, afin qu’ils lui donnassent du fruit de la vigne ; mais les cultivateurs, l’ayant battu, le renvoyèrent à vide. ◊ 11 Et il envoya encore un autre esclave ; mais l’ayant battu lui aussi, et l’ayant traité ignominieusement, ils le renvoyèrent à vide. ◊ 12 Et il en envoya encore un troisième ; mais ils blessèrent aussi celui-ci, et le jetèrent dehors. ◊ 13 Et le maître de la vigne dit : Que ferai-je ? J’enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être que, quand ils verront celui-ci, ils le respecteront. ◊ 14 Mais quand les cultivateurs le virent, ils raisonnèrent entre eux, disant : Celui-ci est l’héritier, tuons-le, afin que l’héritage soit à nous. ◊ 15 Et l’ayant jeté hors de la vigne, ils le tuèrent. Que leur fera donc le maître de la vigne ? ◊ 16 Il viendra et fera périr ces cultivateurs, et donnera la vigne à d’autres. Et l’ayant entendu, ils dirent : Qu’ainsi n’advienne ! ◊ 17 Et lui, les regardant, dit : Qu’est-ce donc que ceci qui est écrit : « La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, celle-là est devenue la maîtresse pierre du coin » ? ◊ 18 Quiconque tombera sur cette pierre, sera brisé ; mais celui sur qui elle tombera, elle le broiera.
◊ 19 Et les principaux sacrificateurs et les scribes cherchèrent, en cette heure même, à mettre les mains sur lui ; et ils craignaient le peuple, car ils connurent qu’il avait dit cette parabole contre eux.
◊ 20 Et l’observant, ils envoyèrent des agents secrets, qui feignaient d’être justes, pour le surprendre en [quelque] parole, de manière à le livrer au magistrat et au pouvoir du gouverneur. ◊ 21 Et ils l’interrogèrent, disant : Maître, nous savons que tu dis et que tu enseignes justement, et que tu n’as point égard à l’apparence des personnes, mais que tu enseignes la voie de Dieu avec vérité. ◊ 22 Nous est-il permis de payer le tribut à César, ou non ? ◊ 23 Et s’apercevant de leur perfidie, il leur dit : Pourquoi me tentez-vous ? ◊ 24 Montrez-moi un denier ; de qui a-t-il l’image et l’inscription ? Et répondant, ils dirent : De César. ◊ 25 Et il leur dit : Rendez donc les choses de César à César, et les choses de Dieu à Dieu. ◊ 26 Et ils ne pouvaient le surprendre dans ses paroles devant le peuple ; et étonnés de sa réponse, ils se turent.
◊ 27 Et quelques-uns des sadducéens, qui nient qu’il y ait une résurrection, s’approchèrent, et l’interrogèrent, disant : ◊ 28 Maître, Moïse nous a écrit, que si le frère de quelqu’un meurt, ayant une femme, et qu’il meure sans enfants, son frère prenne la femme et suscite de la postérité à son frère. ◊ 29 Il y avait donc sept frères ; et le premier, ayant pris une femme, mourut sans enfants ; ◊ 30 et le second [prit la femme, et celui-ci aussi mourut sans enfants] ; ◊ 31 et le troisième la prit, et de même aussi les sept : ils ne laissèrent pas d’enfants et moururent ; ◊ 32 et après eux tous la femme aussi mourut. ◊ 33 Dans la résurrection donc, duquel d’entre eux sera-t-elle la femme, car les sept l’ont eue pour femme ? ◊ 34 Et Jésus leur dit : Les fils de ce siècle se marient et sont donnés en mariage ; ◊ 35 mais ceux qui seront estimés dignes d’avoir part à ce siècle-là et à la résurrection d’entre les morts, ne se marient ni ne sont donnés en mariage, ◊ 36 car aussi ils ne peuvent plus mourir ; car ils sont semblables aux anges, et ils sont fils de Dieu, étant fils de la résurrection. ◊ 37 Or que les morts ressuscitent, Moïse même l’a montré, au [titre] : « Du buisson », quand il appelle le *Seigneur : le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob. ◊ 38 Or il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; car pour lui tous vivent. ◊ 39 Et quelques-uns des scribes, répondant, dirent : Maître, tu as bien dit. ◊ 40 Et ils n’osèrent plus l’interroger sur rien.
◊ 41 Et il leur dit : Comment dit-on que le Christ est fils de David ? ◊ 42 Et David lui-même dit, dans le livre des Psaumes : « Le *Seigneur a dit à mon seigneur : Assieds-toi à ma droite, ◊ 43 jusqu’à ce que je mette tes ennemis pour marchepied de tes pieds ». ◊ 44 David donc l’appelle seigneur ; et comment est-il son fils ?
◊ 45 Et comme tout le peuple écoutait, il dit à ses disciples : ◊ 46 Soyez en garde contre les scribes, qui se plaisent à se promener en longues robes, et qui aiment les salutations dans les places publiques, et les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les repas ; ◊ 47 qui dévorent les maisons des veuves, et pour prétexte font de longues prières ; — ceux-ci recevront une sentence plus sévère.
Romains
8 ◊ 1 Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le christ Jésus ; ◊ 2 car la loi de l’Esprit de vie dans le christ Jésus, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort ; ◊ 3 car ce qui était impossible à la loi, en ce qu’elle était faible par la chair, Dieu, ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour [le] péché, a condamné le péché dans la chair, ◊ 4 afin que la juste exigence de la loi fût accomplie en nous, qui ne marchons pas selon [la] chair, mais selon [l’]Esprit. ◊ 5 Car ceux qui sont selon [la] chair ont leurs pensées aux choses de la chair ; mais ceux qui sont selon [l’]Esprit, aux choses de l’Esprit ; ◊ 6 car la pensée de la chair est [la] mort ; mais la pensée de l’Esprit, vie et paix ; ◊ 7 — parce que la pensée de la chair est inimitié contre Dieu, car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, car aussi elle ne le peut pas. ◊ 8 Et ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu. ◊ 9 Or vous n’êtes pas dans [la] chair, mais dans [l’]Esprit, si du moins [l’]Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu’un n’a pas [l’]Esprit de Christ, celui-là n’est pas de lui. ◊ 10 Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie à cause de [la] justice. ◊ 11 Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ d’entre les morts vivifiera vos corps mortels aussi, à cause de son Esprit qui habite en vous.
◊ 12 Ainsi donc, frères, nous sommes débiteurs, non pas à la chair pour vivre selon [la] chair ; ◊ 13 car si vous vivez selon [la] chair, vous mourrez ; mais si par [l’]Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. ◊ 14 Car tous ceux qui sont conduits par [l’]Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. ◊ 15 Car vous n’avez pas reçu un esprit de servitude pour être derechef dans la crainte, mais vous avez reçu [l’]Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père ! ◊ 16 L’Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu ; ◊ 17 et si [nous sommes] enfants, [nous sommes] aussi héritiers ; héritiers de Dieu, cohéritiers de Christ ; si du moins nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui.
◊ 18 Car j’estime que les souffrances du temps présent ne sont pas dignes [d’être comparées] avec la gloire à venir qui doit nous être révélée. ◊ 19 Car la vive attente de la création attend la révélation des fils de Dieu. ◊ 20 Car la création a été assujettie à la vanité (non de sa volonté, mais à cause de celui qui l’a assujettie), ◊ 21 dans l’espérance que la création elle-même aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour [jouir de] la liberté de la gloire des enfants de Dieu. ◊ 22 Car nous savons que toute la création ensemble soupire et est en travail jusqu’à maintenant ; ◊ 23 et non seulement [elle], mais nous-mêmes aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi, nous soupirons en nous-mêmes, attendant l’adoption, la délivrance de notre corps. ◊ 24 Car nous avons été sauvés en espérance : or une espérance qu’on voit n’est pas une espérance ; car ce que quelqu’un voit, pourquoi aussi l’espère-t-il ? ◊ 25 Mais si ce que nous ne voyons pas, nous l’espérons, nous l’attendons avec patience. ◊ 26 De même aussi l’Esprit nous est en aide dans notre infirmité ; car nous ne savons pas ce qu’il faut demander comme il convient ; mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; ◊ 27 — et celui qui sonde les cœurs sait quelle est la pensée de l’Esprit, car il intercède pour les saints, selon Dieu ; ◊ 28 — mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon [son] propos. ◊ 29 Car ceux qu’il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, pour qu’il soit premier-né entre plusieurs frères. ◊ 30 Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
◊ 31 Que dirons-nous donc à ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? ◊ 32 Celui même qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous fera-t-il pas don aussi, librement, de toutes choses avec lui ? ◊ 33 Qui intentera accusation contre des élus de Dieu ? — C’est Dieu qui justifie ; ◊ 34 qui est celui qui condamne ? — C’est Christ qui est mort, mais plutôt qui est aussi ressuscité, qui est aussi à la droite de Dieu, qui aussi intercède pour nous ; ◊ 35 qui est-ce qui nous séparera de l’amour du Christ ? Tribulation, ou détresse, ou persécution, ou famine, ou nudité, ou péril, ou épée ? ◊ 36 Selon qu’il est écrit : « Pour l’amour de toi, nous sommes mis à mort tout le jour ; nous avons été estimés comme des brebis de tuerie ». ◊ 37 Au contraire, dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. ◊ 38 Car je suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni principautés, ni choses présentes, ni choses à venir, ni puissances, ◊ 39 ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, qui est dans le christ Jésus, notre Seigneur.
Luc
5 ◊ 1 Or il arriva, comme la foule se jetait sur lui pour entendre la parole de Dieu, qu’il se tenait sur le bord du lac de Génésareth. ◊ 2 Et il vit deux nacelles qui étaient au bord du lac. Or les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. ◊ 3 Et montant dans l’une des nacelles qui était à Simon, il le pria de s’éloigner un peu de terre ; et, s’étant assis, il enseignait les foules de dessus la nacelle. ◊ 4 Et quand il eut cessé de parler, il dit à Simon : Mène en pleine eau, et lâchez vos filets pour la pêche. ◊ 5 Et Simon, répondant, lui dit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit, et nous n’avons rien pris ; mais sur ta parole je lâcherai le filet. ◊ 6 Et ayant fait cela, ils enfermèrent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait. ◊ 7 Et ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l’autre nacelle de venir les aider ; et ils vinrent et remplirent les deux nacelles, de sorte qu’elles enfonçaient. ◊ 8 Et Simon Pierre, ayant vu cela, se jeta aux genoux de Jésus, disant : Seigneur, retire-toi de moi, car je suis un homme pécheur. ◊ 9 Car la frayeur l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la prise de poissons qu’ils venaient de faire ; ◊ 10 de même que Jacques et Jean aussi, fils de Zébédée, qui étaient associés de Simon. Et Jésus dit à Simon : Ne crains pas ; dorénavant tu prendras des hommes. ◊ 11 Et ayant mené les nacelles à terre, ils quittèrent tout et le suivirent.
◊ 12 Et il arriva, comme il était dans une des villes, que voici un homme plein de lèpre ; et voyant Jésus, il se jeta sur sa face et le supplia, disant : Seigneur, si tu veux, tu peux me rendre net. ◊ 13 Et étendant la main, il le toucha, disant : Je veux, sois net. Et aussitôt la lèpre se retira de lui. ◊ 14 Et il lui commanda de ne le dire à personne : mais va et montre-toi au sacrificateur, et offre pour ta purification selon ce que Moïse a ordonné, pour que cela leur serve de témoignage. ◊ 15 Et sa renommée se répandait de plus en plus ; et de grandes foules s’assemblèrent pour l’entendre et pour être guéries de leurs infirmités ; ◊ 16 mais lui, se tenait retiré dans les déserts et priait.
◊ 17 Et il arriva, l’un de ces jours, qu’il enseignait. Et des pharisiens et des docteurs de la loi, qui étaient venus de chaque bourgade de Galilée, et de Judée, et de Jérusalem, étaient assis [là], et la puissance du *Seigneur était [là] pour les guérir. ◊ 18 Et voici des hommes portant sur un lit un homme qui était paralysé ; et ils cherchaient à l’introduire et à le mettre devant lui. ◊ 19 Et ne trouvant pas par quel moyen ils pourraient l’introduire, à cause de la foule, ils montèrent sur le toit et le descendirent par les tuiles, avec son petit lit, au milieu, devant Jésus. ◊ 20 Et voyant leur foi, il dit : Homme, tes péchés te sont pardonnés. ◊ 21 Et les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner, disant : Qui est celui-ci qui profère des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ? ◊ 22 Et Jésus, connaissant leurs pensées, répondant, leur dit : Pourquoi raisonnez-vous dans vos cœurs ? ◊ 23 Lequel est le plus facile, de dire : Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi et marche ? ◊ 24 Or, afin que vous sachiez que le fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés (il dit au paralytique) : Je te dis, lève-toi, et, prenant ton petit lit, va dans ta maison. ◊ 25 Et à l’instant, s’étant levé devant eux, il prit [le lit] sur lequel il était couché, et s’en alla dans sa maison, glorifiant Dieu. ◊ 26 Et ils furent tous saisis d’étonnement, et glorifiaient Dieu ; et ils furent remplis de crainte, disant : Nous avons vu aujourd’hui des choses étranges.
◊ 27 Et après cela il sortit ; et il vit un publicain nommé Lévi, assis au bureau de recette, et il lui dit : Suis-moi. ◊ 28 Et quittant tout, il se leva et le suivit. ◊ 29 Et Lévi lui fit un grand festin dans sa maison ; et il y avait une grande foule de publicains et d’autres gens qui étaient avec eux à table. ◊ 30 Et leurs scribes et les pharisiens murmuraient contre ses disciples, disant : Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? ◊ 31 Et Jésus, répondant, leur dit : Ceux qui sont en santé n’ont pas besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal. ◊ 32 Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs à la repentance. ◊ 33 Et ils lui dirent : Pourquoi les disciples de Jean jeûnent-ils souvent et font-ils des prières, pareillement aussi ceux des pharisiens, mais les tiens mangent et boivent ? ◊ 34 Et il leur dit : Pouvez-vous faire jeûner les fils de la chambre nuptiale pendant que l’époux est avec eux ? ◊ 35 Mais des jours viendront, où aussi l’époux leur aura été ôté ; alors ils jeûneront en ces jours-là. ◊ 36 Et il leur dit aussi une parabole : Personne ne met un morceau d’un habit neuf à un vieil habit ; autrement il déchirera le neuf, et aussi la pièce [prise] du neuf ne s’accordera pas avec le vieux. ◊ 37 Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement le vin nouveau rompra les outres, et il se répandra, et les outres seront perdues ; ◊ 38 mais le vin nouveau doit être mis dans des outres neuves, et tous les deux se conservent. ◊ 39 Et il n’y a personne qui ait bu du vieux, qui veuille aussitôt du nouveau ; car il dit : Le vieux est meilleur.