Les terribles événements qui bouleversèrent (en 1915) la presque totalité des pays de la chrétienté, ont contribué à placer devant les croyants le retour très prochain du Seigneur pour enlever les saints. Grâce à Dieu, cette vérité était connue depuis longtemps ; mais, comme on l’a souvent répété dernièrement, elle demeurait à l’état de connaissance intellectuelle, sans produire tous les effets pratiques pour lesquels le Seigneur nous l’a donnée. Les croyants savaient que le Seigneur devait venir ; mais comment L’attendaient-ils ? Cette question, le Seigneur l’adresse à chacun des siens, dans les jours sérieux que nous traversons. La parole si solennelle : « Je viens bientôt » , a trouvé les chrétiens dans une telle conformité au monde, que le Seigneur ne pouvait prendre à Lui Son Église sans l’avoir fait passer par un sérieux travail de purification. Le jugement de Dieu, nous est-il dit, commence par Sa maison , c’est pourquoi : « Bien-aimés, ne trouvez pas étrange le feu ardent qui est au milieu de vous, qui est venu sur vous pour votre épreuve, comme s’il vous arrivait quelque chose d’extraordinaire » (1 Pier. 4, 12 ).
Les événements eux-mêmes, tout solennels qu’ils soient, seraient sans effet s’ils ne nous rendaient pas attentifs à la Parole, car c’est par la Parole que le Seigneur purifie et sanctifie Son Assemblée, « pour se la présenter glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable » (Éph. 5, 25-27 ). La légèreté de notre cœur naturel fait que les impressions produites par les circonstances les plus émouvantes, sont passagères ; il faut, pour les rendre durables, que la Parole de Dieu intervienne ; qu’elle opère, qu’elle pénètre, comme une épée aiguë à deux tranchants, jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles, et mette à nu devant Dieu les pensées et les intentions du cœur (Héb. 4, 12 ). Sans cela, rien n’est produit en nous pour Christ.
À la lumière de la Parole, nous voyons clairement que l’état de tiédeur et d’indifférence pour Christ, dans lequel nous étions tombés, provient avant tout de ce que la venue du Seigneur avait cessé d’être présente à nos cœurs, et ne pouvait, par conséquent, produire ses effets dans notre vie pratique. On a dit souvent, et avec raison, que l’attente du Seigneur est, pour le chrétien, le principe sanctifiant par excellence. Dès que l’Église eut perdu de vue le retour de Christ, elle s’établit dans le monde et abandonna son caractère céleste.
L’indifférence à l’égard de la venue du Seigneur provient, naturellement, de l’indifférence à l’égard de Sa personne. Il nous faut donc rechercher le Seigneur, apprendre à Le mieux connaître ; et, pour cela, nous nourrir de Lui-même, de Son amour, par la lecture de la Parole. S’il en est ainsi, Son amour sera actif dans nos cœurs, et se reproduira dans l’obéissance dont Il sera l’objet. Le Seigneur nous a manifesté Son amour sur la croix, où Il souffrit et mourut pour nous. Nous ayant rachetés, Il s’est acquis tous les droits sur nos cœurs. Il peut nous dire : « Donne-moi ton cœur » . Nous le Lui devons sans partage. Pour entretenir dans leur fraîcheur les affections des siens pour Lui, Il a placé, devant eux, la nuit qu’Il fut livré, le mémorial de Sa mort, afin que, jusqu’à Son retour , gardant le souvenir de la plénitude de Son amour, exprimée d’une manière si touchante, ils demeurassent attachés à Sa personne. Le mémorial de la mort du Seigneur n’est pas un acte isolé, indépendant de notre vie chrétienne ; il se lie à cette vie tout entière, vie d’attachement à Christ, d’obéissance à Ses commandements, de reconnaissance pour tout ce qu’Il a fait pour nous, jusqu’à ce qu’Il vienne . Lorsque les affections pour Christ baissent dans nos cœurs, toute notre vie s’en ressent, car il lui manque la puissance qui seule peut nous détacher des choses visibles. Si nous y restons attachés, comment désirerions-nous que Christ vienne nous délivrer de ces choses ? Sa venue serait alors seulement considérée comme un moyen d’être délivrés des tourments de la vie présente sans avoir à passer par la mort ; et ce désir, tous les hommes le partagent d’une manière ou de l’autre.
Le motif qui nous engage à attendre le Seigneur ne doit donc pas être seulement la pensée que les événements actuels indiquent la proximité de Son retour ; il ne doit pas être non plus le désir d’être délivré des misères de la vie. Si le Seigneur se sert des événements et des épreuves pour nous détacher d’un monde qui va être jugé, c’est pour que nous cherchions, en Lui-même, la part de nos âmes ; c’est pour attirer nos cœurs vers les choses d’en haut dont Il est le centre, vers l’objet que nous allons contempler dans la gloire, et que les choses visibles ne pourront plus nous voiler.
Les événements actuels ne sont donc pas le véritable motif que l’Esprit de Dieu donne à l’Église pour dire : « Viens, Seigneur Jésus ! » . Si nous n’avions que ce motif, et si le temps se prolongeait encore, nous dirions bientôt : « Mon maître tarde à venir » , et nous nous assoupirions de nouveau. Nous devons attendre le Seigneur pour les mêmes raisons pour lesquelles les croyants L’attendaient au commencement. La Parole présente toujours la venue du Seigneur au présent , et comme devant avoir lieu à bref délai. Rien ne faisait supposer au portier que son maître viendrait le lendemain, ni aux vierges que l’époux ne viendrait pas la nuit même. À Ses disciples troublés au sujet de Son départ, Jésus dit : « Si je m’en vais, et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi » (Jean 14, 3 ). Il ne dit pas : « Je prendrai ceux qui vivront alors ». Quand il parle de l’enlèvement des saints (1 Thess. 4, 13-18 ), l’apôtre dit : « Nous , les vivants qui demeurons », non pas : « Ceux qui vivront à la venue du Seigneur ». Jacques dit aussi : « Affermissez vos cœurs, car la venue du Seigneur est proche » (chap. 5, 8 ). La Parole ne nous parle d’aucun événement qui doive se passer avant la venue du Seigneur, car Dieu ne veut pas que nous attendions quoi que ce soit avant ce moment-là. Par contre, l’Écriture abonde en mentions de ce genre au sujet de l’avènement glorieux de Christ qui aura lieu après l’enlèvement des saints, et quand Il les ramènera avec Lui.
Depuis le départ de Jésus, les croyants devaient s’approprier Ses paroles et celles des apôtres, à mesure que les générations se succédaient, et sans tenir compte du temps écoulé depuis qu’elles avaient été prononcées. Tel fut le cas des Thessaloniciens : leur vie tout entière était caractérisée par cette attente constante, si bien que l’apôtre termine tous les chapitres de la première épître qu’il leur adresse, par la mention de la venue du Seigneur. L’état normal du croyant de tout temps est donc d’attendre le Seigneur, chaque jour , sans avoir besoin d’événements quelconques qui signalent Sa venue. Laissés dans le monde qui a rejeté leur Seigneur, les chrétiens ont à réaliser qu’ils ne sont pas du monde, parce qu’ils sont du ciel. Leur trésor, leurs bénédictions, leur espérance, sont là ; aussi doivent-ils attendre le Seigneur qui les introduira dans le lieu de leurs bénédictions, où ils seront avec Lui, et dans la plénitude du salut qu’ils n’ont, jusqu’alors, possédé que par la foi.
Le temps qui s’est écoulé dès lors n’a pas changé la position du racheté. Que les vierges se soient endormies, que l’Église se soit établie dans le monde, cela n’infirme en rien la position céleste du croyant, ni sa vie, ni son espérance. Ce qui était vrai alors, l’est encore aujourd’hui.
En présentant Son retour sans aucun délai, le Seigneur a voulu que le cœur des siens fut en relation constante avec Lui. Dans Sa grâce, Il a voulu les réveiller jadis par le cri de « minuit », et Il condescend de nos jours à les ranimer de nouveau, par une succession de terribles événements, avant d’apparaître « à salut à ceux qui l’attendent » , c’est-à-dire à tous Ses élus, car ce mot est caractéristique et sert à désigner les croyants. Le Seigneur savait que nos cœurs naturels tireraient parti d’un délai quelconque, pour se soustraire à la dépendance journalière produite par l’attente de Son retour. Il savait que, si nos regards ne restaient pas attachés sur Lui, ils se porteraient vers la terre et les choses qui s’y trouvent ; c’est pourquoi Il dit : « Je viens bientôt », ou « promptement ».
Lorsque l’attente du Seigneur est réalisée, les pensées ne vont pas au-delà du présent , et quant au jour de demain sur la terre, cette venue limite notre horizon ; ce qui est au-delà appartient à Dieu seul, et nous dépendons de Lui. Mais cette attente ne convient pas à la chair : celle-ci aime à faire des projets, elle est prévoyante et ne s’en remet pas à Dieu. Avec l’attente du Seigneur, la volonté ne peut être en activité ; aussi doit-elle être brisée pour produire une vie de dépendance continuelle. La jeunesse inconvertie croit avoir une vie devant elle, et s’arrange en conséquence dans ce monde ; mais le croyant ne vit plus de la vie qui fait de tels calculs. Sa vie est une vie de dépendance selon laquelle il sert Dieu et attend Son Fils du ciel. Quand doit-il dépendre de Dieu, son Père ? Quand doit-il Le servir ? Quand doit-il attendre le Seigneur ? Aujourd’hui seulement ! Si nous considérons les choses ainsi, le temps ne nous paraîtra pas long, il n’y aura pas de place pour tant de soucis ; nous n’aurons pas le temps d’être découragés par les difficultés du service, notre responsabilité ne nous effrayera pas ; toutes ces choses sont limitées par la venue du Seigneur pouvant avoir lieu à l’instant même. Mais, dira-t-on : « Il est possible que nous soyons encore ici demain » ! Effectivement, la chose est possible ; mais ce demain sera pour nous un aujourd’hui qui se passera de la même manière. En dehors du présent, tout appartient à Dieu qui d’avance a pourvu à tout. La carrière chrétienne, quant au temps, est composée d’une succession d’aujourd’hui , en attendant l’éternité glorieuse qui sera un présent continu dans lequel il ne sera jamais dit : « Il y eut soir, et il y eut matin ». Le soir sera passé à jamais, « le matin sans nuage » sera éternel.
Combien la vie serait simple et heureuse, si nous savions vivre comme la Parole nous l’enseigne : Servir avec la force que Dieu fournit ; traverser les épreuves avec la force qu’Il donne aujourd’hui. Les soucis se limiteraient à aujourd’hui, car : « À chaque jour suffit sa peine » (Matt. 6, 34 ). Il ne faut pas ajouter à la peine du jour présent celle d’un lendemain qui ne nous appartient pas. Dans cet heureux état d’âme, nous jouirions constamment de la présence du Seigneur et de Sa communion ; nos cœurs s’élèveraient à Lui pour Lui dire :
L’instant si court qui de toi nous sépare, Grandit l’espoir en élevant nos yeux ; Oui, le temps fuit, et l’aube se prépare : Bientôt, Seigneur, tu reviendras des cieux !
Aussi, quelle consolation pour ceux qui sont affligés par les deuils si nombreux, en ces temps de guerres et de calamités, de pouvoir vivre dans l’attente de revoir le jour même tous les chers disparus, dans la gloire auprès du Seigneur. Combien cette pensée est propre à calmer toutes les douleurs, à dissiper toutes les craintes, à encourager tous les abattements. Dans cet heureux présent , la bienfaisante lumière de l’étoile du matin, déjà levée dans le cœur, éclaire la sombre vallée en attendant le lever effectif de cet astre à l’horizon. Une telle vie n’aurait plus de place pour la conformité au monde et présenterait un contraste absolu avec la vie du monde, vie sans Dieu, sans espérance, sans consolation, vie ayant sa part dans les choses visibles, qui sont pour un temps, mais que les hommes considèrent comme devant toujours durer, alors qu’eux-mêmes passent et ne sont plus. « Leur pensée intérieure est que leurs maisons durent à toujours, et leurs demeures de génération en génération ; ils appellent les terres de leur propre nom » (Ps. 49, 11 ). Mais, pour nous, « notre bourgeoisie est dans les cieux, d’où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur, qui transformera le corps de notre abaissement en la conformité du corps de sa gloire, selon l’opération de ce pouvoir qu’il a de s’assujettir même toutes choses » (Phil. 3, 20-21 ).
« L’Esprit et l’Épouse disent : Viens ! » « Celui qui rend témoignage de ces choses dit : Oui, je viens bientôt. — Amen ; viens, Seigneur Jésus ! ».
« Que la grâce du Seigneur Jésus Christ soit avec tous les saints » (Apoc. 22, 17, 20, 21 ).
1 Pierre
4 ◊ 1 Christ donc ayant souffert pour nous dans la chair, vous aussi, armez-vous de cette même pensée, que celui qui a souffert dans la chair s’est reposé du péché, ◊ 2 pour ne plus vivre le reste de [son] temps dans la chair pour les convoitises des hommes, mais pour la volonté de Dieu. ◊ 3 Car il nous suffit d’avoir accompli, dans le temps déjà écoulé, la volonté des nations, alors que nous marchions dans la débauche, les convoitises, l’ivrognerie, les excès dans le manger et le boire et les criminelles idolâtries, ◊ 4 en quoi ils trouvent étrange que vous ne couriez pas avec eux dans le même bourbier de corruption, [vous] disant des injures ; ◊ 5 et ils rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts. ◊ 6 Car c’est pour cela qu’il a été évangélisé à ceux aussi qui sont morts, afin qu’ils fussent jugés, selon les hommes, quant à la chair ; et qu’ils vécussent, selon Dieu, quant à l’esprit.
◊ 7 Mais la fin de toutes choses s’est approchée ; soyez donc sobres et veillez pour prier ; ◊ 8 mais, avant toutes choses, ayant entre vous un amour fervent, car l’amour couvre une multitude de péchés ; ◊ 9 étant hospitaliers les uns envers les autres, sans murmures. ◊ 10 Suivant que chacun de vous a reçu quelque don de grâce, employez-le les uns pour les autres, comme bons dispensateurs de la grâce variée de Dieu. ◊ 11 Si quelqu’un parle, qu’il le fasse comme oracle de Dieu ; si quelqu’un sert, qu’il serve comme par la force que Dieu fournit, afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus Christ, à qui est la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen.
◊ 12 Bien-aimés, ne trouvez pas étrange le feu ardent qui est au milieu de vous, qui est venu sur vous pour votre épreuve, comme s’il vous arrivait quelque chose d’extraordinaire ; ◊ 13 mais, en tant que vous avez part aux souffrances de Christ, réjouissez-vous, afin qu’aussi, à la révélation de sa gloire, vous vous réjouissiez avec transport. ◊ 14 Si vous êtes insultés pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux, car l’Esprit de gloire et de Dieu repose sur vous : [de leur part, il est blasphémé, mais quant à vous, glorifié]. ◊ 15 Mais que nul de vous ne souffre comme meurtrier ou voleur, ou comme faisant le mal, ou s’ingérant dans les affaires d’autrui ; ◊ 16 mais si [quelqu’un souffre] comme chrétien, qu’il n’en ait pas honte, mais qu’il glorifie Dieu en ce nom. ◊ 17 Car le temps [est venu] de commencer le jugement par la maison de Dieu ; mais s’il commence premièrement par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’évangile de Dieu ? ◊ 18 Et si le juste est sauvé difficilement, où paraîtra l’impie et le pécheur ?
◊ 19 Que ceux donc aussi qui souffrent selon la volonté de Dieu, remettent leurs âmes en faisant le bien, à un fidèle créateur.
Philippiens
3 ◊ 1 Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur : vous écrire les mêmes choses n’est pas pénible pour moi, et c’est votre sûreté. ◊ 2 Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde à la concision ; ◊ 3 car nous sommes la circoncision, nous qui rendons culte par l’Esprit de Dieu, et qui nous glorifions dans le christ Jésus, et qui n’avons pas confiance en la chair : ◊ 4 bien que moi, j’aie [de quoi avoir] confiance même dans la chair. Si quelque autre s’imagine [pouvoir] se confier en la chair, moi davantage : ◊ 5 [moi] circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu des Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; ◊ 6 quant au zèle, persécutant l’assemblée ; quant à la justice qui est par [la] loi, étant sans reproche. ◊ 7 Mais les choses qui pour moi étaient un gain, je les ai regardées, à cause du Christ, comme une perte. ◊ 8 Et je regarde même aussi toutes choses comme étant une perte, à cause de l’excellence de la connaissance du christ Jésus, mon Seigneur, à cause duquel j’ai fait la perte de toutes et je les estime comme des ordures, afin que je gagne Christ, ◊ 9 et que je sois trouvé en lui, n’ayant pas ma justice qui est de [la] loi, mais celle qui est par [la] foi en Christ, la justice qui est de Dieu, moyennant la foi ; ◊ 10 pour le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, étant rendu conforme à sa mort, ◊ 11 si en quelque manière que ce soit je puis parvenir à la résurrection d’entre les morts. ◊ 12 Non que j’aie déjà reçu [le prix] ou que je sois déjà parvenu à la perfection ; mais je poursuis, cherchant à le saisir, vu aussi que j’ai été saisi par le Christ. ◊ 13 Frères, pour moi, je ne pense pas moi-même l’avoir saisi ; ◊ 14 mais [je fais] une chose : oubliant les choses qui sont derrière et tendant avec effort vers celles qui sont devant, je cours droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le christ Jésus. ◊ 15 Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si en quelque chose vous avez un autre sentiment, cela aussi Dieu vous le révélera ; ◊ 16 cependant, dans les choses auxquelles nous sommes parvenus, marchons dans le même [sentier].
◊ 17 Soyez tous ensemble mes imitateurs, frères, et portez vos regards sur ceux qui marchent ainsi suivant le modèle que vous avez en nous. ◊ 18 Car plusieurs marchent, dont je vous ai dit souvent et dont maintenant je le dis même en pleurant, qu’ils sont ennemis de la croix du Christ, ◊ 19 dont la fin est la perdition, dont le dieu est le ventre et dont la gloire est dans leur honte, qui ont leurs pensées aux choses terrestres. ◊ 20 Car notre bourgeoisie est dans les cieux, d’où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ [comme] Sauveur, ◊ 21 qui transformera le corps de notre abaissement en la conformité du corps de sa gloire, selon l’opération de ce pouvoir qu’il a de s’assujettir même toutes choses.
Apocalypse
22 ◊ 1 Et il me montra un fleuve d’eau vive, éclatant comme du cristal, sortant du trône de Dieu et de l’Agneau. ◊ 2 Au milieu de sa rue, et du fleuve, de çà et de là, était l’arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois ; et les feuilles de l’arbre sont pour la guérison des nations. ◊ 3 Et il n’y aura plus de malédiction ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle ; et ses esclaves le serviront, ◊ 4 et ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. ◊ 5 Et il n’y aura plus de nuit, ni besoin d’une lampe et de la lumière du soleil ; car le *Seigneur Dieu fera briller [sa] lumière sur eux ; et ils régneront aux siècles des siècles.
◊ 6 Et il me dit : Ces paroles sont certaines et véritables ; et le *Seigneur Dieu des esprits des prophètes, a envoyé son ange, pour montrer à ses esclaves les choses qui doivent arriver bientôt. ◊ 7 Et voici, je viens bientôt. Bienheureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre.
◊ 8 Et c’est moi, Jean, qui ai entendu et vu ces choses ; et quand j’eus entendu et que j’eus vu, je tombai à terre pour rendre hommage devant les pieds de l’ange qui me montrait ces choses. ◊ 9 Et il me dit : Garde-toi de le faire ; je suis ton compagnon d’esclavage et [celui] de tes frères les prophètes et de ceux qui gardent les paroles de ce livre : rends hommage à Dieu.
◊ 10 Et il me dit : Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre ; le temps est proche. ◊ 11 Que celui qui est injuste commette encore l’injustice ; et que celui qui est souillé se souille encore ; et que celui qui est juste pratique encore la justice ; et que celui qui est saint soit sanctifié encore. ◊ 12 Voici, je viens bientôt, et ma récompense est avec moi, pour rendre à chacun selon que sera son œuvre. ◊ 13 Moi, je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.
◊ 14 Bienheureux ceux qui lavent leurs robes, afin qu’ils aient droit à l’arbre de vie et qu’ils entrent par les portes dans la cité. ◊ 15 Dehors sont les chiens, et les magiciens, et les fornicateurs, et les meurtriers, et les idolâtres, et quiconque aime et fait le mensonge.
◊ 16 Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les assemblées. Moi, je suis la racine et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. ◊ 17 Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie.
◊ 18 Moi, je rends témoignage à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre, que si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu lui ajoutera les plaies écrites dans ce livre ; ◊ 19 et que si quelqu’un ôte quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu ôtera sa part de l’arbre de vie et de la sainte cité, qui sont écrits dans ce livre.
◊ 20 Celui qui rend témoignage de ces choses dit : Oui, je viens bientôt. — Amen ; viens, seigneur Jésus !
◊ 21 Que la grâce du seigneur Jésus Christ soit avec tous les saints.
Matthieu
24 ◊ 1 Et Jésus sortit et s’en alla du temple ; et ses disciples s’approchèrent pour lui montrer les bâtiments du temple. ◊ 2 Et lui, répondant, leur dit : Ne voyez-vous pas toutes ces choses ? En vérité, je vous dis : Il ne sera point laissé ici pierre sur pierre qui ne soit jetée à bas. ◊ 3 Et comme il était assis sur la montagne des Oliviers, les disciples vinrent à lui en particulier, disant : Dis-nous quand ces choses auront lieu, et quel sera le signe de ta venue et de la consommation du siècle. ◊ 4 Et Jésus, répondant, leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise ; ◊ 5 car plusieurs viendront en mon nom, disant : Moi, je suis le Christ ; et ils en séduiront plusieurs. ◊ 6 Et vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde que vous ne soyez troublés, car il faut que tout arrive ; mais la fin n’est pas encore. ◊ 7 Car nation s’élèvera contre nation, et royaume contre royaume ; et il y aura des famines, et des pestes, et des tremblements de terre en divers lieux. ◊ 8 Mais toutes ces choses sont un commencement de douleurs. ◊ 9 Alors ils vous livreront pour être affligés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. ◊ 10 Et alors plusieurs seront scandalisés, et se livreront l’un l’autre, et se haïront l’un l’autre ; ◊ 11 et plusieurs faux prophètes s’élèveront et en séduiront plusieurs : ◊ 12 et parce que l’iniquité prévaudra, l’amour de plusieurs sera refroidi ; ◊ 13 mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. ◊ 14 Et cet évangile du royaume sera prêché dans la terre habitée tout entière, en témoignage à toutes les nations ; et alors viendra la fin.
◊ 15 Quand donc vous verrez l’abomination de la désolation, dont il a été parlé par Daniel le prophète, établie dans [le] lieu saint (que celui qui lit comprenne), ◊ 16 alors que ceux qui sont en Judée s’enfuient dans les montagnes ; ◊ 17 que celui qui est sur le toit ne descende pas pour emporter ses effets hors de sa maison ; ◊ 18 et que celui qui est aux champs ne retourne pas en arrière pour emporter son vêtement. ◊ 19 Mais malheur à celles qui sont enceintes et à celles qui allaitent en ces jours-là ! ◊ 20 Et priez que votre fuite n’ait pas lieu en hiver, ni un jour de sabbat ; ◊ 21 car alors il y aura une grande tribulation, telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à maintenant, et qu’il n’y en aura jamais. ◊ 22 Et si ces jours-là n’eussent été abrégés, nulle chair n’eût été sauvée ; mais, à cause des élus, ces jours-là seront abrégés. ◊ 23 Alors, si quelqu’un vous dit : Voici, le Christ est ici, ou : Il est là, ne le croyez pas. ◊ 24 Car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes ; et ils montreront de grands signes et des prodiges, de manière à séduire, si possible, même les élus. ◊ 25 Voici, je vous l’ai dit à l’avance. ◊ 26 Si donc on vous dit : Voici, il est au désert, ne sortez pas ; voici, il est dans les chambres intérieures, ne le croyez pas. ◊ 27 Car comme l’éclair sort de l’orient et apparaît jusqu’à l’occident, ainsi sera la venue du fils de l’homme. ◊ 28 Car, où que soit le corps mort, là s’assembleront les aigles.
◊ 29 Et aussitôt après la tribulation de ces jours-là, le soleil sera obscurci, et la lune ne donnera pas sa lumière, et les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. ◊ 30 Et alors paraîtra le signe du fils de l’homme dans le ciel : et alors toutes les tribus de la terre se lamenteront et verront le fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec puissance et une grande gloire. ◊ 31 Et il enverra ses anges avec un grand son de trompette ; et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis l’un des bouts du ciel jusqu’à l’autre bout.
◊ 32 Mais apprenez du figuier la parabole [qu’il vous offre] : Quand déjà son rameau est tendre et qu’il pousse des feuilles, vous connaissez que l’été est proche. ◊ 33 De même aussi vous, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que cela est proche, à la porte. ◊ 34 En vérité, je vous dis : Cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées. ◊ 35 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. ◊ 36 Mais, quant à ce jour-là et à l’heure, personne n’en a connaissance, pas même les anges des cieux, si ce n’est mon Père seul. ◊ 37 Mais comme ont été les jours de Noé, ainsi sera aussi la venue du fils de l’homme. ◊ 38 Car, comme dans les jours avant le déluge on mangeait et on buvait, on se mariait et on donnait en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche, ◊ 39 et ils ne connurent rien, jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous, ainsi sera aussi la venue du fils de l’homme. ◊ 40 Alors deux hommes seront au champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; ◊ 41 deux femmes moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée. ◊ 42 Veillez donc ; car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur vient. ◊ 43 Mais sachez ceci, que si le maître de la maison eût su à quelle veille le voleur devait venir, il eût veillé, et n’eût pas laissé percer sa maison. ◊ 44 C’est pourquoi, vous aussi, soyez prêts ; car, à l’heure que vous ne pensez pas, le fils de l’homme vient. ◊ 45 Qui donc est l’esclave fidèle et prudent, que son maître a établi sur les domestiques de sa maison pour leur donner leur nourriture au temps convenable ? ◊ 46 Bienheureux est cet esclave-là que son maître, lorsqu’il viendra, trouvera faisant ainsi. ◊ 47 En vérité, je vous dis qu’il l’établira sur tous ses biens. ◊ 48 Mais si ce méchant esclave-là dit en son cœur : Mon maître tarde à venir, ◊ 49 et qu’il se mette à battre ceux qui sont esclaves avec lui, et qu’il mange et boive avec les ivrognes, ◊ 50 le maître de cet esclave-là viendra en un jour qu’il n’attend pas, et à une heure qu’il ne sait pas, ◊ 51 et il le coupera en deux et lui donnera sa part avec les hypocrites : là seront les pleurs et les grincements de dents.
Jacques
5 ◊ 1 À vous maintenant, riches ! Pleurez en poussant des cris, à cause des misères qui vont venir sur vous. ◊ 2 Vos richesses sont pourries et vos vêtements sont rongés par les vers ; ◊ 3 votre or et votre argent sont rouillés, et leur rouille sera en témoignage contre vous et dévorera votre chair comme le feu : vous avez amassé un trésor dans les derniers jours. ◊ 4 Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs et duquel ils ont été frustrés par vous, crie, et les cris de ceux qui ont moissonné sont parvenus aux oreilles du *Seigneur Sabaoth. ◊ 5 Vous avez vécu dans les délices sur la terre, et vous vous êtes livrés aux voluptés ; vous avez rassasié vos cœurs [comme] en un jour de sacrifice ; ◊ 6 vous avez condamné, vous avez mis à mort le juste : il ne vous résiste pas.
◊ 7 Usez donc de patience, frères, jusqu’à la venue du Seigneur. Voici, le laboureur attend le fruit précieux de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il reçoive les pluies de la première et de la dernière saison. ◊ 8 Vous aussi, usez de patience ; affermissez vos cœurs, car la venue du Seigneur est proche. ◊ 9 Ne murmurez pas les uns contre les autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés : voici, le juge se tient devant la porte. ◊ 10 Mes frères, prenez pour exemple de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du *Seigneur. ◊ 11 Voici, nous disons bienheureux ceux qui endurent [l’épreuve avec patience]. Vous avez ouï parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin du *Seigneur, [savoir] que le *Seigneur est plein de compassion et miséricordieux.
◊ 12 Mais avant toutes choses, mes frères, ne jurez pas, ni par le ciel, ni par la terre, ni par aucun autre serment ; mais que votre oui soit oui, et votre non, non, afin que vous ne tombiez pas sous le jugement.
◊ 13 Quelqu’un parmi vous est-il maltraité, qu’il prie. Quelqu’un est-il joyeux, qu’il chante des cantiques. ◊ 14 Quelqu’un parmi vous est-il malade, qu’il appelle les anciens de l’assemblée, et qu’ils prient pour lui en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ; ◊ 15 et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. ◊ 16 Confessez donc vos fautes l’un à l’autre, et priez l’un pour l’autre, en sorte que vous soyez guéris : la fervente supplication du juste peut beaucoup. ◊ 17 Élie était un homme ayant les mêmes passions que nous, et il pria avec instance qu’il ne plût pas, et il ne tomba pas de pluie sur la terre durant trois ans et six mois ; ◊ 18 et il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit.
◊ 19 Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’égare de la vérité, et que quelqu’un le ramène, ◊ 20 qu’il sache que celui qui aura ramené un pécheur de l’égarement de son chemin, sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés.
Jean
14 ◊ 1 Que votre cœur ne soit pas troublé ; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. ◊ 2 Dans la maison de mon Père, il y a plusieurs demeures ; s’il en était autrement, je vous l’eusse dit, car je vais vous préparer une place. ◊ 3 Et si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi. ◊ 4 Et vous savez où moi je vais, et vous en savez le chemin. ◊ 5 Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons pas où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? ◊ 6 Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi. ◊ 7 Si vous m’aviez connu, vous auriez connu aussi mon Père ; et dès maintenant vous le connaissez et vous l’avez vu. ◊ 8 Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. ◊ 9 Jésus lui dit : Je suis depuis si longtemps avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ? Celui qui m’a vu, a vu le Père ; et comment toi, dis-tu : Montre-nous le Père ? ◊ 10 Ne crois-tu pas que moi je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que moi je vous dis, je ne les dis pas de par moi-même ; mais le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres. ◊ 11 Croyez-moi, que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause des œuvres elles-mêmes. ◊ 12 En vérité, en vérité, je vous dis : Celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci ; parce que moi, je m’en vais au Père. ◊ 13 Et quoi que vous demandiez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. ◊ 14 Si vous demandez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai.
◊ 15 Si vous m’aimez, gardez mes commandements ; ◊ 16 et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, pour être avec vous éternellement, ◊ 17 l’Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. ◊ 18 Je ne vous laisserai pas orphelins ; je viens à vous. ◊ 19 Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me verrez ; parce que moi je vis, vous aussi vous vivrez. ◊ 20 En ce jour-là, vous connaîtrez que moi je suis en mon Père, et vous en moi et moi en vous. ◊ 21 Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime, sera aimé de mon Père ; et moi je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. ◊ 22 Jude (non pas l’Iscariote) lui dit : Seigneur, comment se fait-il que tu vas te manifester à nous, et non pas au monde ? ◊ 23 Jésus répondit et lui dit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. ◊ 24 Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas la mienne, mais celle du Père qui m’a envoyé. ◊ 25 Je vous ai dit ces choses demeurant avec vous ; ◊ 26 mais le Consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera toutes choses et vous rappellera toutes les choses que je vous ai dites. ◊ 27 Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif. ◊ 28 Vous avez entendu que moi je vous ai dit : Je m’en vais, et je viens à vous. Si vous m’aviez aimé, vous vous seriez réjouis de ce que je m’en vais au Père, car mon Père est plus grand que moi. ◊ 29 Et maintenant je vous l’ai dit avant que cela arrive, afin que, quand ce sera arrivé, vous croyiez. ◊ 30 Je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car le chef du monde vient, et il n’a rien en moi ; ◊ 31 mais afin que le monde connaisse que j’aime le Père ; et selon que le Père m’a commandé, ainsi je fais. Levez-vous, partons d’ici !
1 Thessaloniciens
4 ◊ 1 Au reste donc, frères, nous vous prions et nous vous exhortons par le seigneur Jésus, pour que, comme vous avez reçu de nous de quelle manière il faut que vous marchiez et plaisiez à Dieu, comme aussi vous marchez, vous y abondiez de plus en plus. ◊ 2 Car vous savez quels commandements nous vous avons donnés par le seigneur Jésus. ◊ 3 Car c’est ici la volonté de Dieu, votre sainteté, que vous vous absteniez de la fornication, ◊ 4 que chacun de vous sache posséder son propre vase en sainteté et en honneur, ◊ 5 non dans la passion de la convoitise comme font les nations aussi qui ne connaissent pas Dieu ; ◊ 6 que personne ne circonvienne son frère ni ne lui fasse tort dans l’affaire, parce que le Seigneur est le vengeur de toutes ces choses, comme aussi nous vous l’avons dit précédemment et affirmé. ◊ 7 Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais dans la sainteté. ◊ 8 C’est pourquoi celui qui méprise, ne méprise pas l’homme, mais Dieu, qui vous a aussi donné son Esprit Saint.
◊ 9 Or, quant à l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin que je vous en écrive ; car vous-mêmes, vous êtes enseignés de Dieu à vous aimer l’un l’autre ; ◊ 10 car aussi c’est ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y abonder de plus en plus, ◊ 11 et à vous appliquer à vivre paisiblement, à faire vos propres affaires et à travailler de vos propres mains, ainsi que nous vous l’avons ordonné, ◊ 12 afin que vous marchiez honorablement envers ceux de dehors et que vous n’ayez besoin de personne.
◊ 13 Or nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance à l’égard de ceux qui dorment, afin que vous ne soyez pas affligés comme les autres qui n’ont pas d’espérance. ◊ 14 Car si nous croyons que Jésus mourut et qu’il est ressuscité, de même aussi, avec lui, Dieu amènera ceux qui se sont endormis par Jésus. ◊ 15 (Car nous vous disons ceci par la parole du Seigneur : que nous, les vivants, qui demeurons jusqu’à la venue du Seigneur, nous ne devancerons aucunement ceux qui se sont endormis. ◊ 16 Car le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange, et avec [la] trompette de Dieu, descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront premièrement ; ◊ 17 puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air ; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. ◊ 18 Consolez-vous donc l’un l’autre par ces paroles.)
Hébreux
4 ◊ 1 — Craignons donc qu’une promesse ayant été laissée d’entrer dans son repos, quelqu’un d’entre vous paraisse ne pas l’atteindre ; ◊ 2 car nous aussi, nous avons été évangélisés de même que ceux-là ; mais la parole qu’ils entendirent ne leur servit de rien, n’étant pas mêlée avec de la foi dans ceux qui l’entendirent. ◊ 3 Car nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, comme il a dit : « Ainsi je jurai dans ma colère : S’ils entrent dans mon repos », bien que les œuvres aient été faites dès la fondation du monde. ◊ 4 Car il a dit ainsi quelque part touchant le septième jour : « Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres au septième jour » ; ◊ 5 et encore dans ce passage : « S’ils entrent dans mon repos ! » ◊ 6 Puis donc qu’il reste que quelques-uns y entrent, et que ceux qui auparavant avaient été évangélisés ne sont pas entrés à cause de leur désobéissance, ◊ 7 encore une fois il détermine un certain jour, disant, en David, si longtemps après : « Aujourd’hui », comme il a été dit auparavant : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. » ◊ 8 Car si Josué leur avait donné le repos, il n’aurait pas parlé après cela d’un autre jour. ◊ 9 Il reste donc un repos sabbatique pour le peuple de Dieu. ◊ 10 Car celui qui est entré dans son repos, lui aussi s’est reposé de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes propres. ◊ 11 Appliquons-nous donc à entrer dans ce repos-là, afin que personne ne tombe en imitant une semblable désobéissance. ◊ 12 Car la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur. ◊ 13 Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui, mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire.
◊ 14 Ayant donc un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme [notre] confession ; ◊ 15 car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse sympathiser à nos infirmités, mais [nous en avons un qui a été] tenté en toutes choses comme nous, à part le péché. ◊ 16 Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour [avoir du] secours au moment opportun.
Proverbes
23 ◊ 1 Quand tu t’assieds pour manger le pain avec un gouverneur, considère bien celui qui est devant toi ; ◊ 2 et mets un couteau à ta gorge, si tu es gourmand. ◊ 3 Ne désire point ses friandises, car c’est un pain trompeur.
◊ 4 Ne te fatigue pas pour acquérir des richesses, finis-en avec ta prudence. ◊ 5 Jetteras-tu tes yeux sur elles ?… Déjà elles ne sont plus ; car certes elles se font des ailes, et, comme l’aigle, s’envolent vers les cieux.
◊ 6 Ne mange point le pain de celui qui a l’œil mauvais, et ne désire pas ses friandises ; ◊ 7 car comme il a pensé dans son âme, tel il est. Mange et bois, te dira-t-il ; mais son cœur n’est pas avec toi. ◊ 8 Ton morceau que tu as mangé, tu le vomiras, et tu perdras tes paroles agréables.
◊ 9 Ne parle pas aux oreilles du sot, car il méprisera la sagesse de ton discours.
◊ 10 Ne recule pas la borne ancienne, et n’entre pas dans les champs des orphelins ; ◊ 11 car leur rédempteur est fort, il prendra en main leur cause contre toi.
◊ 12 Applique ton cœur à l’instruction et tes oreilles aux paroles de la connaissance.
◊ 13 Ne manque pas de corriger le jeune garçon ; quand tu l’auras frappé de la verge, il n’en mourra pas. ◊ 14 Tu le frapperas de la verge, mais tu délivreras son âme du shéol.
◊ 15 Mon fils, si ton cœur est sage, mon cœur s’en réjouira, oui, moi-même, ◊ 16 et mes reins s’égayeront quand tes lèvres diront des choses droites.
◊ 17 Que ton cœur n’envie pas les méchants ; mais sois tout le jour dans la crainte de l’Éternel ; ◊ 18 car certainement il y a une fin, et ton attente ne sera pas réduite à néant.
◊ 19 Toi, mon fils, écoute et sois sage, et dirige ton cœur dans le chemin. ◊ 20 Ne sois pas parmi les buveurs de vin, ni parmi les gourmands ; ◊ 21 car le buveur et le gourmand deviendront pauvres, et sommeiller revêt de haillons.
◊ 22 Écoute ton père qui t’a engendré, et ne méprise pas ta mère quand elle aura vieilli.
◊ 23 Achète la vérité, et ne la vends point, — la sagesse, et l’instruction, et l’intelligence.
◊ 24 Le père du juste aura beaucoup de joie, et celui qui a engendré le sage, se réjouira en lui. ◊ 25 Que ton père et ta mère se réjouissent, et que celle qui t’a enfanté ait de la joie.
◊ 26 Mon fils, donne-moi ton cœur, et que tes yeux se plaisent à mes voies ; ◊ 27 car la prostituée est une fosse profonde, et l’étrangère un puits de détresse : ◊ 28 aussi se tient-elle aux embûches comme un voleur, et elle augmente le nombre des perfides parmi les hommes.
◊ 29 Pour qui les : Hélas ? Pour qui les : Malheur à moi ? Pour qui les querelles, pour qui la plainte, pour qui les blessures sans cause ? Pour qui la rougeur des yeux ? ◊ 30 Pour ceux qui s’attardent auprès du vin, qui vont essayer le vin mixtionné. ◊ 31 — Ne regarde pas le vin quand il est vermeil, quand il est perlé dans la coupe, et qu’il coule aisément ; ◊ 32 à la fin, il mord comme un serpent et il pique comme une vipère : ◊ 33 tes yeux regarderont les étrangères, et ton cœur dira des choses perverses ; ◊ 34 et tu seras comme celui qui se coucherait au cœur de la mer, et comme celui qui se coucherait au sommet d’un mât… ◊ 35 On m’a frappé, [et] je n’en ai point été malade ; on m’a battu, [et] je ne l’ai pas su. Quand me réveillerai-je ? J’y reviendrai, je le rechercherai encore !
Matthieu
6 ◊ 1 Prenez garde de ne pas faire votre aumône devant les hommes, pour être vus par eux ; autrement vous n’avez pas de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux. ◊ 2 Quand donc tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, pour être glorifiés par les hommes. En vérité, je vous dis : ils ont déjà leur récompense ! ◊ 3 Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite, ◊ 4 en sorte que ton aumône soit [faite] dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret, te récompensera.
◊ 5 Et quand tu pries, ne sois pas comme les hypocrites, car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, en sorte qu’ils soient vus des hommes. En vérité, je vous dis : ils ont déjà leur récompense ! ◊ 6 Mais toi, quand tu pries, entre dans ta chambre, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui [demeure] dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret, te récompensera. ◊ 7 Et quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme ceux des nations, car ils s’imaginent qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. ◊ 8 Ne leur ressemblez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. ◊ 9 Vous donc, priez ainsi : Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié ; ◊ 10 que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite, comme dans le ciel, aussi sur la terre. ◊ 11 Donne-nous aujourd’hui le pain qu’il nous faut ; ◊ 12 et remets-nous nos dettes, comme nous aussi nous remettons à nos débiteurs ; ◊ 13 et ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal. ◊ 14 Car si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi à vous ; ◊ 15 mais si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs fautes, votre Père ne pardonnera pas non plus vos fautes.
◊ 16 Et quand vous jeûnez, ne prenez pas, comme les hypocrites, un air morne, car ils donnent à leur visage un air défait, en sorte qu’il paraisse aux hommes qu’ils jeûnent. En vérité, je vous dis : ils ont déjà leur récompense ! ◊ 17 Mais toi, quand tu jeûnes, oins ta tête et lave ton visage, ◊ 18 en sorte qu’il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui [demeure] dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret, te récompensera.
◊ 19 Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille gâtent, et où les voleurs percent et dérobent ; ◊ 20 mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où ni la teigne ni la rouille ne gâtent, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent ; ◊ 21 car là où est ton trésor, là sera aussi ton cœur.
◊ 22 La lampe du corps, c’est l’œil ; si donc ton œil est simple, ton corps tout entier sera [plein de] lumière ; ◊ 23 mais si ton œil est méchant, ton corps tout entier sera ténébreux ; si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres !
◊ 24 Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre : vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. ◊ 25 C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez pas en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez et de ce que vous boirez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus : la vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? ◊ 26 Regardez aux oiseaux du ciel : ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n’assemblent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup mieux qu’eux ? ◊ 27 Et qui d’entre vous, par le souci qu’il se donne, peut ajouter une coudée à sa taille ? ◊ 28 Et pourquoi êtes-vous en souci du vêtement ? Étudiez les lis des champs, comment ils croissent : ils ne travaillent ni ne filent ; ◊ 29 cependant je vous dis que, même Salomon dans toute sa gloire, n’était pas vêtu comme l’un d’eux. ◊ 30 Et si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs qui est aujourd’hui, et qui demain est jetée dans le four, ne vous [vêtira-t-il] pas beaucoup plutôt, gens de petite foi ? ◊ 31 Ne soyez donc pas en souci, disant : Que mangerons-nous ? ou que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus ? ◊ 32 car les nations recherchent toutes ces choses ; car votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses ; ◊ 33 mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. ◊ 34 Ne soyez donc pas en souci pour le lendemain, car le lendemain sera en souci de lui-même : à chaque jour suffit sa peine.
Hébreux
9 ◊ 1 La première donc avait aussi des ordonnances pour le culte, et le sanctuaire, un [sanctuaire] terrestre. ◊ 2 Car un tabernacle fut construit, — le premier, qui est appelé saint, dans lequel était le chandelier, et la table, et la proposition des pains ; ◊ 3 et, après le second voile, un tabernacle qui est appelé saint des saints, ◊ 4 ayant l’encensoir d’or, et l’arche de l’alliance entièrement couverte d’or tout autour, dans laquelle était la cruche d’or qui renfermait la manne, et la verge d’Aaron qui avait bourgeonné, et les tables de l’alliance ; ◊ 5 et, au-dessus de l’arche, des chérubins de gloire ombrageant le propitiatoire ; sur quoi nous n’avons pas à parler dans ce moment en détail.
◊ 6 Or ces choses étant ainsi disposées, les sacrificateurs entrent constamment dans le premier tabernacle, accomplissant le service ; ◊ 7 mais, dans le second, le seul souverain sacrificateur, une fois l’an, non sans du sang qu’il offre pour lui-même et pour les fautes du peuple, ◊ 8 l’Esprit Saint indiquant ceci : le chemin des lieux saints n’a pas encore été manifesté, tandis que le premier tabernacle a encore sa place, ◊ 9 lequel est une figure pour le temps présent, dans lequel sont offerts des dons et des sacrifices qui ne peuvent pas rendre parfait quant à la conscience celui qui rend le culte, ◊ 10 [culte qui consiste] seulement en viandes, en breuvages, en diverses ablutions, ordonnances charnelles imposées jusqu’au temps du redressement. ◊ 11 Mais Christ étant venu, souverain sacrificateur des biens à venir, par le tabernacle plus grand et plus parfait qui n’est pas fait de main, c’est-à-dire qui n’est pas de cette création, ◊ 12 et non avec le sang de boucs et de veaux, mais avec son propre sang, est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle. ◊ 13 Car si le sang de boucs et de taureaux, — et la cendre d’une génisse avec laquelle on fait aspersion sur ceux qui sont souillés, — sanctifie pour la pureté de la chair, ◊ 14 combien plus le sang du Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, pour que vous serviez le Dieu vivant ! ◊ 15 Et c’est pourquoi il est médiateur d’une nouvelle alliance, en sorte que, la mort étant intervenue pour la rançon des transgressions qui étaient sous la première alliance, ceux qui sont appelés reçoivent l’héritage éternel qui a été promis. ◊ 16 (Car là où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur intervienne ; ◊ 17 car un testament est valide lorsque la mort est intervenue, puisqu’il n’a pas de force tant que le testateur vit.) ◊ 18 De là vient qu’aussi la première [alliance] n’a pas été inaugurée sans du sang. ◊ 19 Car chaque commandement, pour ce qui concerne la loi, ayant été proclamé par Moïse à tout le peuple, il prit le sang des veaux et des boucs, avec de l’eau et de la laine écarlate et de l’hysope, et en fit aspersion sur le livre lui-même et sur tout le peuple, ◊ 20 en disant : « C’est ici le sang de l’alliance que Dieu vous a ordonnée ». ◊ 21 Et, de la même manière, il fit aspersion du sang sur le tabernacle aussi et sur tous les ustensiles du service. ◊ 22 Et presque toutes choses sont purifiées par du sang, selon la loi ; et sans effusion de sang il n’y a pas de rémission. ◊ 23 Il était donc nécessaire que les images des choses qui sont dans les cieux fussent purifiées par de telles choses, mais que les choses célestes elles-mêmes le fussent par de meilleurs sacrifices que ceux-là. ◊ 24 Car le Christ n’est pas entré dans des lieux saints faits de main, copies des vrais, mais dans le ciel même, afin de paraître maintenant pour nous devant la face de Dieu, ◊ 25 — ni, non plus, afin de s’offrir lui-même plusieurs fois, ainsi que le souverain sacrificateur entre dans les lieux saints chaque année avec un sang autre [que le sien] ◊ 26 (puisque [dans ce cas] il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la fondation du monde) ; mais maintenant, en la consommation des siècles, il a été manifesté une fois pour l’abolition du péché par son sacrifice. ◊ 27 Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, — et après cela [le] jugement, ◊ 28 ainsi le Christ aussi, ayant été offert une fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois, sans péché, à salut à ceux qui l’attendent.
2 Samuel
23 ◊ 1 * Et ce sont ici les dernières paroles de David. David, le fils d’Isaï, a dit, et l’homme haut placé, l’oint du Dieu de Jacob, et le doux psalmiste d’Israël, a dit :
◊ 2 L’Esprit de l’Éternel a parlé en moi, et sa parole a été sur ma langue.
◊ 3 Le Dieu d’Israël a dit, le Rocher d’Israël m’a parlé :
Celui qui domine parmi les hommes sera juste, dominant en la crainte de Dieu, ◊ 4 et il sera comme la lumière du matin, quand le soleil se lève, un matin sans nuages : par sa clarté l’herbe tendre [germe] de la terre après la pluie.
◊ 5 Quoique ma maison ne soit pas ainsi avec *Dieu, cependant il a établi avec moi une alliance éternelle, à tous égards bien ordonnée et assurée, car c’est là tout mon salut et tout mon plaisir, quoiqu’il ne la fasse pas germer.
◊ 6 Mais [les fils de] Bélial sont tous comme des épines qu’on jette loin, car on ne les prend pas avec la main,
◊ 7 Et l’homme qui les touche se munit d’un fer ou d’un bois de lance ; et ils seront entièrement brûlés par le feu sur le lieu même.
◊ 8 * Ce sont ici les noms des hommes forts qu’avait David : Josheb-Bashébeth, Thacmonite, chef des principaux capitaines ; c’était Adino, l’Etsnite, qui eut le dessus sur huit cents hommes, qu’il tua en une fois.
◊ 9 Et après lui, Éléazar, fils de Dodo, fils d’un Akhokhite ; il était l’un des trois hommes forts qui étaient avec David, lorsqu’ils avaient défié les Philistins qui s’étaient assemblés là pour combattre, et que les hommes d’Israël étaient montés. ◊ 10 Il se leva, et frappa les Philistins, jusqu’à ce que sa main fut lasse et que sa main demeura attachée à l’épée ; et l’Éternel opéra une grande délivrance ce jour-là ; et le peuple revint après [Éléazar], seulement pour piller.
◊ 11 Et après lui, Shamma, fils d’Agué, Hararite : les Philistins s’étaient assemblés en troupe ; et il y avait là une portion de champ pleine de lentilles, et le peuple avait fui devant les Philistins : ◊ 12 et il se plaça au milieu du champ, et le sauva, et frappa les Philistins ; et l’Éternel opéra une grande délivrance.
◊ 13 Et trois des trente chefs descendirent et vinrent au temps de la moisson vers David, dans la caverne d’Adullam, comme une troupe de Philistins était campée dans la vallée des Rephaïm. ◊ 14 Et David était alors dans le lieu fort, et il y avait alors un poste des Philistins à Bethléhem. ◊ 15 Et David convoita, et dit : Qui me fera boire de l’eau du puits de Bethléhem, qui est près de la porte ? ◊ 16 Et les trois hommes forts forcèrent le passage à travers le camp des Philistins, et puisèrent de l’eau du puits de Bethléhem, qui est près de la porte, et la prirent et l’apportèrent à David ; et il ne voulut pas la boire, mais il en fit une libation à l’Éternel. ◊ 17 Et il dit : Loin de moi, Éternel, que je fasse cela ! N’est-ce pas le sang des hommes qui sont allés au péril de leur vie ? Et il ne voulut pas la boire. Ces trois hommes forts firent cela.
◊ 18 Et Abishaï, frère de Joab, fils de Tseruïa, était chef de trois ; il leva sa lance contre trois cents hommes, qu’il tua. Et il eut un nom parmi les trois. ◊ 19 Ne fut-il pas le plus honoré des trois ? Et il fut leur chef ; mais il n’atteignit pas les trois [premiers].
◊ 20 Et Benaïa, fils de Jehoïada, fils d’un homme vaillant, de Kabtseël, grand en exploits, lui, frappa deux lions de Moab ; et il descendit, et frappa le lion dans une fosse, par un jour de neige. ◊ 21 Et c’est lui qui frappa un homme égyptien qui était de grande apparence, et l’Égyptien avait en sa main une lance ; et il descendit vers lui avec un bâton, et arracha la lance de la main de l’Égyptien, et le tua avec sa propre lance. ◊ 22 Voilà ce que fit Benaïa, fils de Jehoïada ; et il eut un nom parmi les trois hommes forts : ◊ 23 il fut plus honoré que les trente, mais il n’atteignit pas les trois [premiers]. Et David lui donna une place dans ses audiences privées.
◊ 24 Asçaël, frère de Joab, était des trente ; Elkhanan, fils de Dodo, de Bethléhem ; ◊ 25 Shamma, le Harodite ; Élika, le Harodite ; ◊ 26 Hélets, le Paltite ; Ira, fils d’Ikkesh, le Thekohite ; ◊ 27 Abiézer, l’Anathothite ; Mebunnaï, le Hushathite ; ◊ 28 Tsalmon, l’Akhokhite ; Maharaï, le Netophathite ; ◊ 29 Héleb, fils de Baana, le Netophathite ; Itthaï, fils de Ribaï, de Guibha des fils de Benjamin ; ◊ 30 Benaïa, le Pirhathonite ; Hiddaï, des torrents de Gaash ; ◊ 31 Abi-Albon, l’Arbathite ; Azmaveth, le Barkhumite ; ◊ 32 Éliakhba, le Shaalbonite ; Bené-Jashen ; Jonathan ; ◊ 33 Shamma, l’Hararite ; Akhiam, fils de Sharar, l’Ararite ; ◊ 34 Éliphéleth, fils d’Akhasbaï, fils d’un Maacathien ; Éliam, fils d’Akhitophel, le Guilonite ; ◊ 35 Hetsraï, le Carmélite ; Paaraï, l’Arbite ; ◊ 36 Jighal, fils de Nathan, de Tsoba ; Bani, le Gadite ; ◊ 37 Tsélek, l’Ammonite ; Nakharaï, le Beérothien, qui portait les armes de Joab, fils de Tseruïa ; ◊ 38 Ira, le Jéthrien ; Gareb, le Jéthrien ; ◊ 39 Urie, le Héthien : en tout, trente-sept.
Éphésiens
5 ◊ 1 Soyez donc imitateurs de Dieu comme de bien-aimés enfants, ◊ 2 et marchez dans l’amour, comme aussi le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à Dieu, en parfum de bonne odeur.
◊ 3 Mais que ni la fornication, ni aucune impureté ou cupidité, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ◊ 4 ni aucune chose honteuse, ni parole folle ou plaisanterie, lesquelles ne sont pas bienséantes, mais plutôt des actions de grâces. ◊ 5 Cela en effet vous le savez, connaissant qu’aucun fornicateur, ou impur, ou cupide (qui est un idolâtre), n’a d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu. ◊ 6 Que personne ne vous séduise par de vaines paroles ; car, à cause de ces choses, la colère de Dieu vient sur les fils de la désobéissance. ◊ 7 N’ayez donc pas de participation avec eux ; ◊ 8 car vous étiez autrefois ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ◊ 9 (car le fruit de la lumière [consiste] en toute bonté, et justice, et vérité), ◊ 10 éprouvant ce qui est agréable au Seigneur. ◊ 11 Et n’ayez rien de commun avec les œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt reprenez-les aussi ; ◊ 12 car les choses qu’ils font en secret, il est honteux même de les dire. ◊ 13 Mais toutes choses, étant reprises par la lumière, sont manifestées ; car ce qui manifeste tout, c’est la lumière ; ◊ 14 c’est pourquoi il dit : « Réveille-toi, toi qui dors, et relève-toi d’entre les morts, et le Christ luira sur toi ». ◊ 15 Prenez donc garde à marcher soigneusement, non pas comme étant dépourvus de sagesse, mais comme étant sages ; ◊ 16 saisissant l’occasion, parce que les jours sont mauvais. ◊ 17 C’est pourquoi ne soyez pas sans intelligence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. ◊ 18 Et ne vous enivrez pas de vin, en quoi il y a de la dissolution ; mais soyez remplis de l’Esprit, ◊ 19 vous entretenant par des psaumes et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; ◊ 20 rendant toujours grâces pour toutes choses, au nom de notre seigneur Jésus Christ, à Dieu le Père ; ◊ 21 étant soumis les uns aux autres dans la crainte de Christ.
◊ 22 Femmes, soyez soumises à vos propres maris comme au Seigneur ; ◊ 23 parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’assemblée, lui, le sauveur du corps. ◊ 24 Mais comme l’assemblée est soumise au Christ, ainsi que les femmes le soient aussi à leurs maris en toutes choses. ◊ 25 Maris, aimez vos propres femmes, comme aussi le Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle, ◊ 26 afin qu’il la sanctifiât, en la purifiant par le lavage d’eau par [la] parole ; ◊ 27 afin que lui se présentât l’assemblée à lui-même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle fût sainte et irréprochable. ◊ 28 De même aussi, les maris doivent aimer leurs propres femmes comme leurs propres corps ; celui qui aime sa propre femme s’aime lui-même. ◊ 29 Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et la chérit, comme aussi le Christ l’assemblée : ◊ 30 car nous sommes membres de son corps, — de sa chair et de ses os. ◊ 31 « C’est pour cela que l’homme laissera son père et sa mère et sera joint à sa femme ; et les deux seront une seule chair ». ◊ 32 Ce mystère est grand ; mais moi je parle relativement à Christ et à l’assemblée. ◊ 33 Toutefois, que chacun de vous aussi en particulier aime sa propre femme comme lui-même ; et quant à la femme, qu’elle craigne son mari.
Psaumes
Au chef de musique. Des fils de Coré. Psaume.
◊ 1 Vous, tous les peuples, entendez ceci ; vous, tous les habitants du monde, prêtez l’oreille ;
◊ 2 Fils des gens du commun, et fils des grands, le riche et le pauvre pareillement :
◊ 3 Ma bouche dira des paroles de sagesse, et la méditation de mon cœur sera [pleine] d’intelligence ;
◊ 4 Je prêterai l’oreille au discours sentencieux, j’exposerai mon énigme sur la harpe.
◊ 5 * Pourquoi craindrais-je au mauvais jour, quand l’iniquité de ceux qui me talonnent m’enveloppe ?
◊ 6 Ils se confient en leurs biens et se glorifient en l’abondance de leurs richesses…
◊ 7 Un homme ne pourra en aucune manière racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon,
◊ 8 (Car précieux est le rachat de leur âme, et il faut qu’il y renonce à jamais,)
◊ 9 Afin qu’il vive encore, à toujours, [et] qu’il ne voie pas la fosse.
◊ 10 Car il voit que les sages meurent, que le sot et l’insensé périssent pareillement et laissent leurs biens à d’autres.
◊ 11 Leur [pensée] intérieure est que leurs maisons durent à toujours, et leurs demeures de génération en génération ; ils appellent les terres de leur propre nom.
◊ 12 Pourtant l’homme qui est en honneur ne dure pas ; il est semblable aux bêtes qui périssent.
◊ 13 Ce chemin qu’ils tiennent est leur folie ; mais ceux qui viennent après eux prennent plaisir aux propos de leur bouche. Sélah.
◊ 14 Ils gisent dans le shéol comme des brebis : la mort se repaît d’eux, et au matin les hommes droits domineront sur eux ; et leur beauté va se consumer dans le shéol, sans qu’ils aient plus de demeure.
◊ 15 Mais Dieu rachètera mon âme de la puissance du shéol, car il me prendra. Sélah.
◊ 16 Ne crains pas quand un homme s’enrichit, quand la gloire de sa maison s’accroît ;
◊ 17 Car, lorsqu’il mourra, il n’emportera rien ; sa gloire ne descendra pas après lui,
◊ 18 Quoique pendant sa vie il bénît son âme (et on te louera, si tu te fais du bien),
◊ 19 Il s’en ira jusqu’à la génération de ses pères : ils ne verront jamais la lumière.
◊ 20 L’homme qui est en honneur et n’a point d’intelligence, est comme les bêtes qui périssent.