L’espérance du chrétien n’est pas la mort

2 Corinthiens 5
J.N. Darby

[Consolation et encouragement n° 6]

L’espérance du chrétien n’est pas la mort. Il n’attend pas d’être dépouillé, mais d’être revêtu, « afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie ». Le chrétien n’est pas sûr d’être dépouillé (c’est-à-dire de mourir). Le propos de Dieu n’est rien moins que de nous rendre conformes à l’image de Christ (Rom. 8). Notre propre espérance est de voir Jésus comme Il est et de Lui être semblables. C’est la puissance de la vie divine, qui nous rendra conformes à Christ, le Chef : voilà notre attente, et voilà à quoi Il nous a formés.

Nous avons une espérance même dans la mort, mais ce n’est pas la mort qui est notre espérance. Nous possédons ce qui est plus qu’une espérance : nous avons la vie, une vie que la mort ne peut toucher ; elle la met en liberté.

Quand la mort arrive, elle brise tout ce qui est de la nature ; elle est terrible ; toute pensée humaine est confondue, il ne reste rien à quoi se fier, car tout ce qui est de la nature est détruit.

Encore, c’est la puissance de Satan que personne ne saurait contrôler. Dieu a le pouvoir de la vie, mais s’Il avait mis en question la puissance de Satan, dans la mort, Il aurait annulé Sa propre sentence. Il faut que la mort arrive pour rompre les liens de la nature et pour amener toutes les terreurs en rapport avec Satan. Il faut que la sentence soit exécutée par Dieu Lui-même. Puis il y a le jugement après la mort. « Il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela, le jugement ». Mais qu’est-ce que le jugement ? Si je meurs et que Dieu me fasse entrer en jugement, je serai condamné, parce que c’est le péché qui m’a conduit là.

« La mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché ». Je ne parle pas ici de la délivrance. Dans tous les sens, la mort est une chose terrible : outre la crainte naturelle qu’en a même l’animal, il y a là une terreur, car tous les liens y sont rompus. La puissance de Satan, qui mène au jugement, ne peut rien apporter, sinon la condamnation au péché.

La mort est aussi ce que Dieu a mis comme sceau sur l’homme et aucun moyen humain ne peut l’arrêter. Elle se présente, en se moquant cruellement de l’homme, au milieu de tout prétendu progrès duquel il se vante. En tout cela, nous voyons ce qu’est la mort en elle-même, comme étant les gages du péché.

Mais on peut l’envisager sous un autre aspect. Dieu s’en est occupé et a pleinement délivré de la mort les croyants ; maintenant le plus beau moment dans la vie d’un chrétien est à sa mort. Elle lui donne une belle perspective de l’avenir, entièrement par Christ. « Si un est mort pour tous, tous donc sont morts ». « Afin que, par la mort, il rendît impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, et qu’il délivrât ceux qui, par la crainte de la mort, étaient, pendant toute leur vie, assujettis à la servitude ». Cette sainte vérité est simple en elle-même et nous est rendue familière : le Fils de Dieu (dont il est dit qu’Il ne pouvait être retenu par la mort) y est entré, Il l’a subie et Il est ressuscité. Le dernier Adam est entré dans la mort, ayant pris la place même du premier Adam.

Nous étions alors sous le péché, sous le jugement et la colère ; or Christ a été sous toutes ces conséquences du péché. N’est-il pas vrai que Dieu a mesuré le péché ? Oui. N’en connaissait-Il pas les conséquences ? Oui, Il les connaissait, mais Il n’a pas épargné Son propre Fils ; Il l’a livré pour nous (Rom. 8, 32). Christ ne savait-Il pas tout ce que sont la mort et le jugement ? Oui ; Il s’y est soumis, dans le parfait amour de Son cœur, pour accomplir la volonté de Dieu. À la pensée de boire la coupe, Son agonie fut telle, que les gouttes de Son sang découlaient sur la terre. La pensée du péché, de la mort et du jugement Le faisait reculer devant la coupe, mais Il l’a bue. Le pouvoir de la mort n’y était plus, car ceux qui vinrent à Sa rencontre reculèrent et tombèrent sur leurs faces. Il aurait pu s’en aller à ce moment-là, mais Il n’a pas voulu le faire. Il s’est offert librement ; Ses disciples pouvaient s’en aller, parce que Lui-même se tenait à la brèche. Ainsi, Il prit la coupe du jugement en subissant la peine du péché ; ce n’était plus avec Satan qu’Il avait affaire, comme en Gethsémané, mais avec Dieu. Sur la croix, Il cria : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». Il a bu la coupe jusqu’à la lie, sur la croix, puis Il est mort. Son corps fut enseveli ; mais le pouvoir de Satan était vaincu, lorsque Jésus dit : « Père, entre tes mains je remets mon esprit ». Il rendit Son esprit, en attendant la résurrection. Il descendit jusque dans la mort et se chargea de tout : du péché, du pouvoir de Satan, de la colère divine. Il fut « fait péché pour nous ». Il mourut une fois pour toutes au péché.

Ainsi, comprenant ce qu’était la mort pour Christ, nous pourrons comprendre ce qu’elle est pour nous. C’est la colère sans fin pour ceux qui sont dans l’état naturel ; mais il ne reste aucune colère, aucun péché pour le croyant. Est-ce que Dieu jugerait le péché qu’Il a annulé ? Non, il n’en reste pas une trace. Dieu a condamné le péché dans la chair et Christ a aboli le péché par Son sacrifice. La force de tout consiste dans le fait que Christ a été « fait péché », parce qu’Il n’avait pas de péché en Lui. Il souffrit, le Juste pour les injustes (1 Pier. 3, 18). Le péché dans la chair a été condamné. Cela a été fait, une fois pour toutes ; maintenant, Jésus ressuscité vit dans la gloire, et il n’est plus question du péché. « Christ ayant été offert une fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois, sans péché, à salut à ceux qui l’attendent ». Il viendra pour nous conduire à la gloire, sans qu’il soit question du péché.

Il n’y avait pas de péché en Jésus ; mais il y en a en nous. Le péché est aboli pour toujours. Le Seigneur ressuscité est au-dessus de toutes les conséquences de la mort, le péché étant aboli. La vie qu’Il a assumée est « selon la puissance d’une vie impérissable ». Nous avons la nouvelle vie en Lui, car nous avons été nés de l’Esprit ; l’apôtre Paul dit : « Ce que je vis maintenant, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu » (Gal. 2, 20).

Que faut-il dire du vieil homme ? Puisque nous avons cette nouvelle vie, nous pouvons tenir le vieil homme comme mort. Nous avons été baptisés pour la mort de Christ. Il a fallu que le grain de blé mourût (Jean 12) ; la mort a terminé tous nos rapports avec l’état des choses selon la nature. La loi nous a causé la mort ; l’effet de la loi, lorsque nous en connaissons la force, c’est de nous avoir mis à mort ; mais nous avons la vie en Christ. L’Écriture ne nous dit pas que nous devons mourir au péché : mais que nous sommes morts, que nous devons nous « tenir pour morts ». « Pourquoi, comme si vous étiez encore en vie dans le monde, établissez-vous des ordonnances ? » (Col. 2, 20). Le vieil homme est antagoniste quant à sa volonté ; mais nous sommes morts à lui ; nous en avons fini avec ce qui nous empêchait de nous approcher de Dieu. N’est-ce pas qu’on en a fini avec ce à quoi on est mort ? Littéralement, quand la mort viendra, nous en aurons fini avec ce qui est mortel. La mortalité sera engloutie par la vie. La vieille nature est une écharde dont je serai content d’être délivré ; elle est mortelle, corrompue, maintenant sous le pouvoir de Satan à cause du péché. Mais alors, cette corruption et cette mortalité n’y seront plus. Quand le corps mortel sera mort, je n’aurai plus rien à faire avec la mort ou la vieille nature.

Mais que faut-il dire de la nouvelle nature ? En avons-nous fini avec elle ? Nullement. Par la mort, la nouvelle nature s’approche de l’éternel repos où les affections seront complètement libres. Dans la mort, nous en aurons fini avec la vieille nature, avec le premier Adam, et nous jouirons davantage du second homme. C’est ce qui est « beaucoup meilleur », en Philippiens 1, 23.

Si je meurs, je serai délivré de la mortalité. « Nous avons donc toujours confiance et nous savons qu’étant présents dans le corps, nous sommes absents du Seigneur ». Mais de qui s’agit-il ici ? Il s’agit du nouvel homme. Il sera absent du corps, présent avec le Seigneur. Ainsi, quitter ce pauvre corps mortel pour être avec Christ est un gain positif. Il sera encore plus précieux d’être dans la gloire avec Christ, complet en Lui de toutes manières ; mais déjà, mourir est un gain.

Quelle a été la pensée de Jésus à propos de la gloire ? Il dit au brigand : « Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis », et aux disciples : « Si vous m’aviez aimé, vous vous seriez réjouis de ce que je m’en vais au Père ». En Christ il y avait la parfaite connaissance du gain. Étienne, était-il moins heureux en mourant ? Il dit : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit ». En mourant, on laisse en arrière le vieil homme, pour s’en aller, afin d’être avec Christ. C’est un gain positif, d’en avoir fini avec la mortalité, déjà par la foi, et bientôt en réalité.

Puis, il y a le fait de mourir chaque jour (1 Cor. 15, 31). C’est toujours un gain positif, et spirituel. La douleur arrive et rompt les liens naturels, mais c’est en bénédiction. La chair est matée ; si la volonté y résiste, c’est mauvais, mais nous devons sentir l’épreuve. Pierre n’aimait pas la pensée de la croix, car sa chair n’était pas encore assez humiliée pour correspondre à la révélation qu’il avait reçue de Dieu. Il faut toujours un procédé pour briser la volonté, soit en secret avec Dieu, soit par la discipline.

En elle-même, la mort n’est que le dépouillement de ce qui est mortel et le passage de l’âme à la lumière, dans la présence de Jésus. On laisse ce qui est souillé et en désordre. Quelle joie pour nous ! Plus tard, ce corps se retrouvera en puissance et en gloire incorruptible et immortelle. Pour cela, nous n’avons qu’à attendre un peu.

La connaissance de l’amour de Dieu, qui a pénétré le domaine de la mort, a illuminé toutes les ténèbres de ses plus heureux rayons. Ainsi les ténèbres même servent à nous montrer combien il est consolant de posséder une telle lumière. Il ne reste rien au cœur que la lumière ; les ténèbres disparaissent devant elle.

Nous sommes dans un monde de douleur ; plus nous le connaissons, plus nous cherchons à nous tenir près du Seigneur. Ce n’est pas que quelques-unes de nos épreuves ne soient des châtiments du Seigneur ; nous savons qu’elles le sont souvent à ceux qui Lui sont les plus chers, comme nous le voyons dans le cas de Job. Dans toutes ces épreuves, il y a la leçon de la grâce à apprendre. Christ était parfait ; mais Lui-même a voulu entrer dans les douleurs des autres, des douleurs qui résultaient de leurs fautes et de leurs folies ; car, grâces soient rendues à Dieu ! les sympathies de Jésus sont parfaites.

Il a souffert pour la justice, Il a porté nos péchés ; outre cela, Il a pris Sa place, en grâce, parmi ceux du résidu pieux en Israël pour entrer dans tout ce qu’ils sentiraient sous la main divine qui les châtiait à cause du péché ; Il le ressentait comme aucun autre ne pouvait le faire. Sa sympathie est tout aussi parfaite maintenant, quoiqu’il ne passe pas à travers les douleurs dont Il a fait l’expérience.

Puis, ce n’est qu’en ce qui doit être brisé ou corrigé, que nous souffrons ; quand Christ est avec nous, lorsque le cœur est en douleur, nous jouissons d’un bonheur sans fin, tout en nous trouvant dans l’épreuve. Ce n’est que quand la volonté se mêle à la douleur, qu’il y a de l’amertume, c’est-à-dire quelque peine où le Seigneur ne se trouve pas. Mais le coup qui nous atteint est ce dont nous avons besoin.

Son but est dicté par Son amour.

Il y a en nous, même chez les plus sincères, une quantité de choses que nous ne connaissons pas, qui ne sont pas soumises à la volonté de Dieu, des choses qui travaillent et se manifestent d’une manière inattendue. Dieu nous prend en main dans Sa puissance et combien de liens Il rompt d’un seul coup ! Un système entier d’affections est atteint ; nous sentons que la mort a sa place et sa part en elles. Je n’ai jamais vu une famille qui ne fût changée après la première mort qui y entra ; le cercle n’était plus entier ; une brèche y avait été faite. Ce qui appartenait à l’ensemble des affections et de la vie de ce monde, a été trouvé mortel ; il a été atteint dans sa nature même. Le cours de la vie continuait ; le flot s’était fermé sur ce qui avait été jeté ; mais la mort s’était rencontrée avec les affections qui appartiennent à ce monde. La mort est entrée là où nous vivons, où vit notre volonté ; lorsque la volonté est brisée, elle est brisée en tout. Nous apprenons à nous appuyer sur ce qui ne peut être brisé ; non que nous perdions nos affections, mais nous apprenons à les entretenir plutôt avec Christ qu’avec la volonté de notre propre nature, car maintenant la nature doit mourir comme le péché. Christ ne cause jamais une brèche sans intervenir pour attacher l’âme et le cœur davantage à Lui-même. Il vaut la peine d’expérimenter la douleur et l’affliction, afin de pouvoir apprendre une parcelle de plus de Son amour et de ce qu’Il est Lui-même. Il n’y a rien de semblable ; nul n’est comme Lui, et la joie de Le connaître est permanente.

Outre cela, il se produit par ce moyen une œuvre utile dans nos cœurs, davantage de capacité pour connaître Sa communion et pour en jouir en l’expérimentant. La capacité de trouver ses délices en Dieu, de comprendre Ses voies, se développe ; ainsi, l’on apprend à estimer ce qui répond au cœur de Dieu. On devient capable de trouver sa joie dans les choses excellentes. Nous ne savons pas encore combien sont grandes les choses auxquelles nous sommes appelés. Puissent les saints les connaître davantage, car nous sommes appelés à la communion avec Dieu et à Sa joie !

Quelques-uns en jouissent ici-bas ; en ce cas, tout ce qui est de la nature et de la propre volonté est exclu. Souvent les saints, sans toutefois déshonorer le Seigneur, vivent dans ce qui est naturel. C’est alors que le Seigneur s’occupe d’eux « pour détourner l’homme de ce qu’il fait ; et il cache l’orgueil à l’homme » (Job 33, 17).

Combien il nous est profitable que les voies divines nous soient cachées ! Combien elles sont utiles pour nous conduire à la présence de Dieu, quels que soient les moyens dont Il se sert pour nous toucher, car Il connaît nos cœurs et Il sait comment les atteindre. Grande est Sa grâce, et nombreux sont Ses soins journaliers. « Il ne retire pas ses yeux de dessus le juste » (Job 36, 7). Quelle faveur précieuse d’avoir affaire à un tel Dieu ! Il fait tout en amour. Quand l’orage sera complètement passé, la splendeur pour laquelle Il nous prépare, brillera sans nuage, et tout proviendra de Lui que nous avons connu dans tous Ses tendres soins. Dans la splendeur même de la cité céleste, il est dit : « La gloire de Dieu l’a illuminée, et l’Agneau est sa lampe ». Nous serons avec le Fils, avec Jésus, jouissant avec Lui et comme Lui de la clarté et de la faveur divines qui brillent sur Lui. Combien précieux est l’amour de Jésus qui nous a amenés là pour être toujours avec Lui ! Nous y sommes en vertu de Son amour, et bientôt nous en aurons la pleine jouissance auprès de Lui.

Je vous recommande avec instance de profiter de ces moments où l’impression et l’effet actuel de l’épreuve sont forts, de vous placer devant Dieu, pour recueillir tout le fruit de Ses voies et de Sa tendre grâce. C’est un moment où Il sonde le cœur et lui manifeste en même temps Son amour.

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La mort n’est pas un accident qui arrive sans la volonté de Dieu ; elle n’a plus de pouvoir sur nous, car Jésus ressuscité en possède les clefs. Comme il est précieux de savoir qu’Il a remporté une victoire complète sur la mort et sur tout ce qui nous était contraire ; de sorte qu’il y a pour nous une entière délivrance de tous nos ennemis. Nous avons été délivrés, sauf pour ce qui concerne le corps, de la sphère où le péché règne et nous avons été transportés dans le royaume où brille la splendeur de la face divine, là où il n’y a que lumière et amour, là où Dieu remplit tout selon la faveur qu’Il déploie envers Christ.

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Tant que nous serons ici-bas, les deuils briseront les liens et nous feront sentir ce qu’est le désert.

Le premier Adam appartenait au paradis terrestre ; tout fut perdu. Les liens de la vie d’ici-bas, ceux que Dieu a formés et qu’Il trouve à leur place, demeurent ; mais la mort est entrée et le Saint Esprit est la puissance qui nous détache de tout pour nous lier à ce qui est invisible, à Christ dans le ciel et à l’amour du Père. Nous y arrivons quelquefois par un grand coup, d’autres fois peu à peu ; mais Dieu travaille dans les siens, car Il leur a préparé une cité et leur a déjà donné le droit de bourgeoisie céleste.

Sans doute, nous avons nos peines ; mais nous possédons un Seigneur qui est fidèle, qui est plein d’amour, qui veut nous bénir. Nous pouvons compter sur Lui. Puis, viendra le repos, rempli de la connaissance de Ses joies, car Il verra du travail de Son âme et sera satisfait. Si, par grâce, nous avons quelque petite part avec Lui dans Ses souffrances, nous partagerons Sa joie, lorsque nous serons en haut, pour toujours. Présentement, c’est la croix que nous connaissons bien peu, mais notre perspective, c’est Lui-même, et la joie, et la gloire avec Lui.

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Je ne crois pas qu’il y ait plus de sentiment dans la douleur que dans la sympathie ; cela est différent, évidemment ; mais, au tombeau de Lazare, le sentiment de la mort, chez le Seigneur, était bien plus profond, je crois, que chez Marthe et Marie ; ce n’était pas exactement la perte de Lazare qui affligeait le cœur du Seigneur ; c’était plutôt tout ce que la mort comprenait pour le cœur humain.

Combien il est merveilleux de voir que le vainqueur de la mort soit Lui-même descendu dans la mort pour nous ! Combien Il était parfait ! Or Il est Celui qui comble chaque vide ; en Lui nous ne perdons rien.

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Nous ne sommes qu’en passage ici-bas ; bientôt cessera notre pèlerinage. Quelle grâce, lorsque toute trace de ce qui, d’une manière ou de l’autre, nous a retenus attachés à ce monde de misère et de mal, aura disparu pour toujours ! Alors nous nous trouverons dans la pleine lumière où tout est parfait.